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    Jacques Louis David

    1748-1825

    Biographie

     

      

    De part sa formation et son parcours artistique, David est avant tout un peintre d'histoire, considéré depuis le XVIIe siècle selon la classification de Félibien comme le grand genre.

      

    Jusqu'à son exil, les œuvres dont il accorde le plus d' importance sont des peintures d'histoire inspirées par les sujets tirées de la mythologie (Andromaque, Mars désarmé par Vénus) ou l'histoire de l'antiquité romaine et grecque (Brutus, Les sabines, Léonidas). 

      

    Il essaye d'adapter son inspiration antique aux sujets de son temps en peignant aussi des œuvres à sujet contemporains. Les œuvres les plus caractéristiques sont le Serment du jeu de paume, La mort de Marat et le Le Sacre.

     

     

    Le deuxième genre pictural qu'il aborde est le portrait. Au début de sa carrière et ce jusqu'à la Révolution, il portraiture ses proches et relations ainsi que des notables de son entourage, ses seuls essais dans le portrait officiel concernent ses portraits de Napoléon équestre, et en costume du sacre, du portrait du pape Pie VII, et de quelques membres du régime, comme Esteve et Français de Nantes. Son style dans ce genre préfigure les portraits de Ingres. On lui connaît trois autoportraits.

      

      

    Il ne peint pas de nature morte, et on ne lui attribue qu' un seul paysage peint qu'il aurait fait de la fenêtre du palais du Luxembourg en 1794 quand il fut emprisonné, il a aussi dessiné plusieurs paysages des campagnes romaines lors de son séjour en Italie.

     

     

    David Jacques Louis
    (1748-1825),

    Peintre français qui introduisit en France le style néoclassique et en fut le meilleur promoteur, de la Révolution jusqu'à la chute de Napoléon Ier.

     


    David, Jacques Louis

    Jacques Louis David naquit à Paris dans une famille de la bourgeoisie aisée. Il étudia à l'Académie royale sous la direction du peintre rococo Joseph Marie Vien et remporta le prix de Rome en 1774, après quatre tentatives.

      

      

    Il partit alors pour la Ville éternelle, comme pensionnaire à la villa Médicis, où il resta cinq ans. Au cours de ce séjour, il fut très influencé par l'art classique et l'œuvre du peintre du XVIIe siècle Nicolas Poussin.

     

    De retour à Paris en 1780, il parvint rapidement à son propre style néoclassique, tirant les sujets de ses tableaux de l'Antiquité et s'inspirant, pour les formes et la gestuelle, de la sculpture romaine. Sa première commande, le Serment des Horaces (1784, Musée du Louvre, Paris) fut soigneusement prémédité pour être le manifeste du nouveau style néoclassique, destiné à développer le sens civique du public.

      

      

      

    Porteuse d'un thème très moral, voire patriotique, cette toile devint la référence principale de la peinture historique noble et héroïque des deux décennies suivantes. à partir de 1789, afin de témoigner des épisodes de la Révolution française, ami de Robespierre, il mit son art au service de la nation et adopta un style plus réaliste que néoclassique, comme l'atteste la Mort de Marat (1793, Musées royaux des Beaux-Arts, Bruxelles).

      

      

    En 1794, emprisonné à deux reprises au palais du Luxembourg, il continua néanmoins à peindre et conçut les Sabines (Musée du Louvre), qu'il acheva en 1799.

     

    De 1799 à 1815, il fut le peintre officiel de Napoléon Ier dont il retraça le règne dans de très grandes toiles, comme le Sacre de Napoléon Ier le 2 décembre 1804 (1806-1807, Musée du Louvre). Suivant la disgrâce de l'Empereur, il s'exila à Bruxelles - l'Italie avait refusé de l'accueillir -, où il séjourna jusqu'à sa mort.

      

      

    Il y ouvrit un atelier, revint aux sujets de la mythologie grecque et romaine, peints cependant dans un style plus théâtral.

    Tout au long de sa carrière, il fut également un portraitiste fécond. Plus intimistes que ses grandes toiles, ses portraits, comme Madame Récamier (1800, Musée du Louvre), montrent sa grande maîtrise technique et sa psychologie des personnages.

      

      

      

    De nombreux critiques modernes considèrent que les portraits de David, dénués de discours moral et soumis à une technique plus simple, sont sa plus grande réussite.

    La carrière de David symbolise en quelque sorte le passage du style rococo du XVIIIe siècle au réalisme du XIXe siècle.

      

      

    Son style au souffle puissant et sa grande maîtrise du dessin influencèrent fortement ses élèves Antoine Gros et Jean Auguste Dominique Ingres (l'un des derniers représentants du néoclassicisme) ; ses thèmes patriotiques et héroïques préparèrent la voie au romantisme.

    Jacques Louis David

     

    1748-1825

     

    Jacques-Louis David était le peintre officiel de la Révolution et un membre de la Convention au plus fort de la Terreur. Il a toujours mis son art aux services de ses idéaux à travers les fêtes révolutionnaires, ou la propagande. Homme dangereux car manipulateur de l'art au service d'une cause, ce livre décrit les liens du peintre avec le domaine politique, la modernité de son action face à l'Histoire.

     

    Peintre et conventionnel

    Dès août 1790, Charlotte David, en désaccord avec les opinions de son mari, engage leur séparation et se retire un temps dans un couvent. Le 17 juillet 1791 David fait partie des signataires de la pétition demandant la déchéance de Louis XVI réunis au Champ de Mars juste avant la fusillade, il fait à cette occasion la connaissance de Roland[60]. En septembre de la même année il tente sans succès de se faire élire comme député à l'Assemblée législative[61]. Son activité artistique se fait moins présente : s' il trouve le temps de faire son deuxième autoportrait dit Autoportrait aux trois collets (1791 Florence Galerie des Offices), il laisse inachevés plusieurs portraits dont ceux de Mme Pastoret et Mme Trudaine.

    En 1792 ses positions politiques se radicalisent : le 15 avril il organise sa première fête révolutionnaire en l'honneur des gardes suisses de Chateauvieux qui s'étaient mutinés dans la garnison de Nancy. Son soutien à cette cause provoque la rupture définitive avec ses anciennes relations libérales, notamment André Chénier et Mme de Genlis.

    Le 17 septembre 1792 il est élu 20e député de Paris à la Convention nationale avec 450 voix aux élections du second degré[62], et le soutien de Jean-Paul Marat qui le classe parmi les «excellents patriotes»[63]. Il siège avec le parti de la Montagne.

    Peu après le 13 octobre il est nommé au Comité d'instruction publique et à ce titre, est chargé de l'organisation des fêtes civiques et révolutionnaires, ainsi que de la propagande. Au Comité, de 1792 à 1794, il s'occupe de l'administration des arts, qui s'ajoute à son combat contre l'Académie. Également membre de la Commission des monuments, il propose l'établissement d'un inventaire de tous les trésors nationaux et joue un rôle actif dans la réorganisation du Muséum des Arts, offrant un poste à Jean-Honoré Fragonard. Il conçoit au début de l'année 1794 un programme d'embellissement de Paris et fait installer les chevaux de Marly de Guillaume Coustou à l'entrée des Champs Élysées[64].

    Du 16 au 19 janvier 1793 (27 au 30 nivôse an I) il vote pour la mort du roi Louis XVI, ce qui provoque la procédure de divorce intentée par son épouse. Le 20 janvier le conventionnel Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau est assassiné pour avoir lui aussi voté la mort du roi. David est chargé par Barère de la cérémonie funéraire et fait exposer le corps place des Piques[65]. Il représente ensuite le député sur son lit de mort dans un tableau exposé à la Convention, puis récupéré par le peintre en 1795, probablement détruit en 1826 par la fille du conventionnel assassiné[66]. Il reste connu par un dessin de son élève Anatole Desvoge, et une gravure de Tardieu.


    Pierre-Antoine Demachy Fête de l’Etre suprême au Champ de Mars (20 prairial an II - 8 juin 1794). Musée CarnavaletÀ l'annonce de l'assassinat de Marat le 13 juillet 1793, la Convention, par la voix de l'orateur François Élie Guirault porte-parole de la Section du Contrat-Social, commande à David de faire pour Marat ce qu'il avait fait pour Lepeletier. Proche relation du conventionnel, David avait fait partie des derniers députés à l'avoir vu vivant la veille de l'assassinat[67]. Il peint, avec Marat assassiné (1793), un de ses tableaux les plus célèbres et emblématiques de sa période révolutionnaire, exposant le crime dans sa crudité. Il s'occupe aussi des funérailles en organisant le 16 juillet une cérémonie quasi-religieuse dans l'église des Cordeliers précédée par un cortège funèbre[68]. En octobre 1793, David annonce l'achèvement de sa toile. De novembre 1793, jusqu'à février 1795, les tableaux de Lepelletier et Marat vont sieger dans la salle des séances de la Convention.

    Avec La Mort du jeune Barra David fait son troisième et dernier tableau sur le thème du martyr révolutionnaire, en prenant cette fois comme exemple le cas d'un jeune tambour de treize ans Joseph Barra, tué lors de la guerre de Vendée pour avoir, selon la légende, refusé de crier « vive le roi ». Il était aussi chargé d'une célébration révolutionnaire pour sa panthéonisation, mais les évènements du 9 thermidor date de la chute de Robespierre font abandonner le projet[69].

    David avait aussi envisagé de célébrer un autre héros, le général marquis de Dampierre, dont il a fait quelques croquis préparatoires à une toile qui ne sera pas réalisé, le projet fut peut être interrompu à l'annonce de l'assassinat de Marat[70].

    A partir de la seconde moitié de l'année 1793 David occupe plusieurs postes à responsabilité politique, en juin il est nommé président du club des jacobins, le mois suivant il est secrétaire de la Convention. Il prend une part active dans la politique de la Terreur en devenant le 14 septembre 1793 membre du Comité de sûreté générale et préside la section des interrogatoires[71]. À ce titre il contresigne environ trois-cent mandats d'arrestation, et une cinquantaine d'arrêtés traduisant les suspects devant le tribunal révolutionnaire. Il intervient entre autres dans l'arrestation de Fabre d'Églantine, ainsi que dans celle du général Alexandre de Beauharnais, et dans le cadre du procès de Marie antoinette, il participe comme témoin à l'interrogatoire du Dauphin. Il n'interviendra pas pour empêcher l'execution d'anciens amis et commanditaire comme les frères Trudaines, Lavoisier, la duchesse de Noaille pour qui il avait peint un christ en croix ou André Chenier, et Carle Vernet lui imputera la responsabilité de l'exécution de sa sœur Madame Chalgrin. Cependant il protégea Dominique Vivant Denon en lui procurant un poste de graveur[72] et aida son élève Antoine Jean Gros dont les opinions royalistes pouvaient en faire un suspect, en lui donnant les moyens de s'expatrier en Italie. En 1794 David est nommé président de la Convention, fonction qu'il occupe du 5 au 21 janvier (16 nivôse au 2 pluviôse an II).

    Il organise la cérémonie de la Fête de l'Être suprême.


    Pendant le Directoire

    Les SabinesAprès la chute de Robespierre, le 9 thermidor (27 juillet 1794), David est compris dans la proscription. Mais absent de la convention ce jour-là, ayant été prévenu par un ami, il échappe de justesse à l'échafaud. Dénoncé par Lecointre comme robespierriste il est mis en accusation et emprisonné à l'ancien Hôtel des Fermes générales, puis au Luxembourg. Ses étudiants se mobilisent et obtiennent sa libération le 8 nivôse an III (28 décembre 1794). Il est à nouveau emprisonné en 1795 avant d'être amnistié.

    Durant son emprisonnement, David ne reste pas inactif, il peint l' Autoportrait du Louvre et conçoit Les Sabines. Ce tableau est une œuvre capitale de David, de style néo-classique, dans lequel il symbolise les rivalités fratricides des factions révolutionnaires et les vertus de la concorde. Les Sabines attira les critiques des Barbus, un groupe constitué de certains de ses élèves par Pierre-Maurice Quays qui prônait un retour au primitivisme. David dut se séparer de ces éléments perturbateurs.

    C'est à cette époque qu'il reprend contact avec son ex-épouse Charlotte qui lui pardonne ses actes et qui accepte de l'épouser à nouveau.


    Époque napoléonienne

    Le Premier Consul franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard (1800) château de MalmaisonDès les premiers succès de Bonaparte en Italie, il fut séduit car il retrouvait en lui ses héros légendaires . Vers la fin de l'an VI (1797), sa rencontre avec le jeune général Bonaparte achève de le convaincre et il fait son premier portrait qui demeure inachevé.

    Il réalisa, pour le nouveau maître de la France puis de l'Europe, plusieurs tableaux à des fins de propagande et devint le peintre officiel du Premier Empire. Sa première représentation majeure fut Bonaparte au Grand-Saint-Bernard monté sur un cheval fougueux. David dont c'était la première grande réalisation pour Bonaparte voulut en faire un tableau symbolisant le conquérant dans la ligne d'Hannibal avec le nom de Bonaparte gravé sur une pierre, en bas, à gauche du tableau. Originellement la toile fut commandée par le roi d'Espagne. Il existe quatre autres exemplaires de ce tableau qui furent exécutés par l'atelier de David. Cette œuvre majeure reproduite en France dans tous les manuels d'histoire depuis Jules Ferry est un des rares portraits équestres de Napoléon.

    Le premier consul Bonaparte voulait nommer David « peintre du gouvernement » mais ce dernier refuse ce titre estimant mériter plus, et en 1804, le nouvel empereur l'investit dans la fonction de « premier peintre », fonction qu'avait occupé Charles Le Brun auprès du Roi Soleil. Ainsi à l'occasion des cérémonies du Couronnement, David reçoit commande de quatre tableaux dont il n'en exécutera que deux, « Le Sacre de Napoléon » et La Distribution des Aigles, à cause de difficultés de paiement.

    Il réalisa Le Sacre de Napoléon en trois ans et disposa pour ce faire d'une loge à Notre-Dame d'où il put suivre, les épisodes et les détails de la grandiose cérémonie. Il a relaté lui-même comment il opéra : « J'y dessinai l'ensemble d'après nature, et je fis séparément tous les groupes principaux. Je fis des notes pour ce que je n'eus pas le temps de dessiner, ainsi on peut croire, en voyant le tableau, avoir assisté à la cérémonie. Chacun occupe la place qui lui convient, il est revêtu des habillements de sa dignité. On s'empressa de venir se faire peindre dans ce tableau, qui contient plus de deux cents figures… ». Cependant, le tableau n'est pas tout à fait véridique sur au moins deux points : la mère de Napoléon représentée dans la tribune la plus proche de l'autel, selon le vœu de l'empereur, n'assista pas à la cérémonie, et le pape Pie VII, représenté bénissant le mariage, n'a été en réalité que simple spectateur, restant toute la cérémonie assis dans une attitude résignée.

    Dans le tableau La Distribution des Aigles il dut sur ordre de l'empereur réaliser deux modifications importantes : il vida le ciel de la « Victoire qui jette des lauriers aux officiers brandissant drapeaux et étendards » et après 1809 il fit disparaître de la scène Joséphine répudiée. La première modification rendit sans objet le mouvement de tête des maréchaux regardant désormais le vide à l'emplacement où se trouvait l'allégorie.

    Vers la fin de l'Empire, les commandes officielles se raréfient et David achève son tableau Léonidas aux Thermopyles un épisode de l'histoire de l'Antiquité grecque qui va devenir à la mode. Ce tableau fut conçu par David vers 1800, époque où la glorification des vertus héroïques du sacrifice pour la nation était un modèle à suivre. Le Roi Léonidas à la tête de trois cents guerriers résolus, tient tête à plusieurs centaines de milliers de soldats perses, donnant aux Grecs le temps de se reprendre. Le tableau fut achevé en mai 1814, alors que Napoléon venait d'abdiquer et de s'exiler sur l'île d'Elbe. Lors des Cent-Jours, Napoléon de passage à Paris prit le temps d'aller voir le tableau. Le peintre conserva sa fidélité à l'Empereur en signant l' « Acte additionnel ».

    Après la bataille de Waterloo, et le retour du roi Louis XVIII sur le trône, David, pour avoir signé l' « Acte additionnel », est définitivement proscrit du royaume de France et doit partir en exil, après la loi du 12 janvier 1816.


    Exil à Bruxelles

    Portrait de David (1817) par François-Joseph NavezDans un premier temps, il sollicite l'asile auprès de l'Italie qui le lui refuse. La Belgique plus libérale le reçoit et il retrouve à Bruxelles d'autres anciens conventionnels : Barrère, Pierre Joseph Cambon, Merlin de Douai, Thibaudeau, Alquier et Sieyès.

    Il exécute de nombreux portraits pour vivre, mais ses capacités sont encore là, il n'a pas renoncé à la « grande manière » et reprend ses sujets liés à la mythologie grecque et romaine.

    Refusant les généreuses interventions tendant à obtenir son retour en France, il restera en Belgique jusqu'à sa mort neuf ans plus tard malgré une amnistie. Dans ce pays, il a enfin trouvé la quiétude et, presque octogénaire, il exécute sans commanditaire en 1824, un tableau de plus de trois mètres de haut, « Mars désarmé par Vénus et les Grâces ». Ce fut sa dernière grande œuvre et David mou

    Peintures tôt (jusqu'au salon de 1783)

    Peintures entre 1784 et 1792

    Peintures entre 1793 et 1799

    Peintures entre 1800 et 1814

    Peintures après 1814

    Graphiques jusqu'en 1792

    Graphiques après 1792

    Biographie
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    Watteau a souvent introduit le personnage de Pierrot dans ses œuvres mais ce tableau est le seul de sa carrière qui figure un personnage grandeur nature.

      

    Il est aujourd’hui admis que l’œuvre représente le portrait de l’ancien acteur Belloni et a servi d’enseigne au cabaret qu’il avait ouvert en 1718.

      

    Le nom de Pierrot est par ailleurs adopté par les historiens de l’art, plutôt que celui de Gilles, pourtant largement représenté au cours du XVIIIe siècle.

    L’air mélancolique de Pierrot est appuyé par la multiplicité des formes arrondies qui confèrent une grande douceur à l’œuvre : le visage lunaire est entouré d’une calotte et d’un large chapeau et le personnage est vêtu de sa traditionnelle collerette. Il porte une veste et un pantalon d’un blanc intense qui irradie les mains, le torse et la tête.

      

    Pierrot, dans une attitude statique et quelque peu gauche, les bras le long du corps, occupe le devant de la scène et semble fixer le spectateur intensément, tandis que les acteurs secondaires, d’autres personnages de comédie, et dont seuls les bustes sont visibles, se tiennent en contrebas.

      

    Parmi eux on peut reconnaître : le Docteur sur son âne, symbolisant le docte pédant et ridicule, un couple d’amoureux, Isabelle et Léandre et le Capitaine, homme de guerre fanfaron et couard.

      

    Coupé du monde qui l’entoure (du monde artificiel et futile de la scène ?), figé et seul, Pierrot, le regard absent, l’air mélancolique ou rêveur, fait naître une émotion indéfinissable. L’inexprimable mystère qui émane du tableau tient au style unique de Watteau, qui sait admirablement mêler réel et imaginaire. Encarta.

     

     

    sources http://www.voyagesphotosmanu.com/pierrot.html

      

      

      

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    Jean-Honoré

     

    JEAN- HONORE FRAGONARD

    (1732 - 1806 )

     

    Peintre français dont les scènes de la frivolité et la galanterie sont parmi les réalisations les plus complète de l'esprit rococo. 

     

    Jean Honore Fragonard - The Angora Cat, 1785 at Wallraf-Richartz Museum Cologne Germany 

     

    Il a voyagé et dessine les paysages d'Hubert Robert et ont répondu avec sensibilité particulière pour les jardins de la Villa d'Este à Tivoli, de souvenirs qui se produisent dans les peintures tout au long de sa carrière.

     

    En 1765, il devient membre de l'Académie avec son image historique dans le Grand MannerCoroesus se sacrifiant pour sauver Callirhoé (Louvre, Paris).

     

    Il a rapidement abandonné ce style, cependant, pour les toiles érotiques par lequel il est surtout connu ( Le Swing , Wallace Collection, Londres, c. 1766).

     

     

      

    Après son mariage en 1769, il peint aussi des enfants et des scènes de famille. Il s'arrêta exposant au Salon en 1767 et presque tous ses travaux ont été effectués pour des mécènes privés. Parmi eux, Mme du Barry, la plus belle maîtresse de Louis XV, pour qui il peint des œuvres qui sont souvent considérés comme ses chefs-d'œuvre - les quatre toiles représentantles progrès de l'Amour (Frick Collection, New York, 1771-1773)

      

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    Peintre célèbre - Fagonard 

     

    Ceux-ci, cependant, ont été retournés par Mme du Barry, et il semble que le goût était déjà se retourner contre léger style de Fragonard. Il a essayé en vain de s'adapter à la nouvelle vogue néoclassique, mais en dépit de l'admiration et le soutien de David, il a été ruiné par la Révolution et mourut dans la pauvreté.

     Jean-Honoré Fragonard a girl

    Fragonard était un peintre prolifique, mais il a rarement ses œuvres en date et il n'est pas facile de tracer son style se développer.

     

     Peintre célèbre - Fagonard

      

      

    A côté de ceux de Boucher, ses tableaux semblent résumer une époque.

      

    Sa couleur délicate, pleine d'esprit de caractérisation, et coup de pinceau spontané en sorte que même ses sujets les plus érotiques sont jamais vulgaire, et son plus bel ouvrage a une verve irrésistible et de joie.

     

     

     

    Jean-Honoré Fragonard : Le Verrou, entre désir et peinture

     

    Un jeune homme enlaçant une jeune femme, un verrou se fermant, un lit défait, une pomme, et le siècle du libertinage trouve une expression du désir en peinture.

    Deux parties composent « Le Verrou » : un couple aux désirs ne s’accordant pas sur la droite, en pleine lumière, et la partie gauche abritant dans la pénombre la métaphore du désir charnel : un lit parfaitement en désordre.

     

    La partie gauche composée uniquement de drapés fait penser à nombre de spécialistes de Fragonard que le peintre a voulu représenter, entre les oreillers et le baldaquin, le corps désirant d’une femme. Le travail des couleurs, des tissus, des détails de composition amènent souvent à y voir une métaphore de l’acte sexuel mais qu’en est-il réellement ?

     

     

     

    Fragonard :

    Reconnu pour son habileté, pour un goût des couleurs poussé à la perfection, pour une virtuosité réelle au pinceau, Fragonard montre ici l’absolu du renouvellement de la peinture au XVIIIe siècle. Résidant à l’Académie de France, il compose « Le Verrou » en 1777 mais cette œuvre ne fut rendue célèbre que par les gravures le reprenant en 1784. Commandé par le Marquis de Véri, « Le Verrou » laisse toujours courir nombre de spéculations quant à sa signification réelle.

     

    Désir et désordre

    Fragonard était un peintre au libertinage ardent. Nombre de ses toiles montrent l’expression du désir. Les ardeurs amoureuses de l’amant du « Verrou » sont ici parfaitement claires. Les symboliques érotiques se montrent au spectateur : une chaise renversée, jambes en l’air, une pomme symbolique du péché, un verrou en référence au sexe masculin, un baldaquin montrant le sexe féminin tant par ses formes que par ses couleurs, la force de l’amour et du désir explose. La volonté de refaire l’amour du jeune homme étant claire alors qu’il ferme à nouveau le verrou.

    On y voit tout autant l’expression de l’amour profane, libertin, que l’expression religieuse du désir par la pomme perdue à gauche de la toile.

    Fragonard a-t-il simplement voulu représenter une scène de genre dans l’esprit libertin, grivois du siècle de Louis XVI ? C’est probable.

      

     

    Fragonard proche de Rembrandt

    En rupture avec ses précédents tableaux, plus clairs, moins maniéristes, Fragonard travaille ici drapés et lumière à la manière de Rembrandt. Epurée, la composition pose sur son « Verrou » une lumière proche de celle des maîtres hollandais. La palette est très restreinte : entre ocre, rouge, blanc, les formes sont lascives et les clairs-obscurs particulièrement évocateurs.

     

     

    La poésie de cette œuvre majeure de Fragonard tire son originalité du fait qu’elle ne dit rien. Elle suggère tout. Elle laisse au spectateur le soin d’apprécier l’acte amoureux et son renouvellement potentiel.

      

      

     

     

    Un sens caché ?

    Les deux amants ont-ils déjà fait l’amour ?

      

    Vont-ils passer à l’acte ? Recommencer ?

      

    La demoiselle est-elle réellement consentante ?

      

    Le libertinage parfois outré du siècle des Lumières atteint-il ici un sommet dans son expression ?

    Ces questions sont posées, souvent, mais restent tout aussi souvent sans réponses absolues. Nombre de détails peuvent parfois perdre en conjectures.

     

     

    Toujours est-il que « Le Verrou » s’impose comme l’un des témoignages majeurs de l’évolution de l’esthétique du XVIIIe siècle où les fêtes galantes, par exemple d’un Watteau, commençaient à devenir toujours plus prisées.

     

     

     

     

     

     

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    Le Pacha
    lavage sépia; Louvre

     

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    Les Baigneuses
    1765; Louvre

     

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    Inspiration
    1769; toile; Louvre

     

     

     

    Photographies deMark Harden et Carol Gerten-Jackson .

     Peintre célèbre - Fagonard

    Fragonard : le bonheur de peindre

     

    À son talent de communicateur d’images, Fragonard associe une soif de connaissance de l’art de peindre inextinguible, sans doute une des raisons de la diversité de manière ou de style de ses toiles.  Né à Grasse dans les Alpes Maritimes en 1732, mort à Paris en 1806, Jean Honoré Fragonard, se forma au contact de quelques peintres parmi les plus renommés de son époque : Chardin, Van Loo et surtout Boucher, dans le sillage duquel il débuta avec des tableaux de sujet galant et d’une joyeuse légèreté chromatique.

      

    En Italie de 1756 à 1761, il étudia à Rome les grands décorateurs baroques comme Pierre de Cortone, tout en se consacrant très attentivement, en compagnie d’Hubert Robert, aux aspects les plus charmants du paysage italien, qu’il fixa dans des esquisses d’une grande importance pour le développement des éléments du paysage dans ses œuvres suivantes. À la recherche de nouvelles expériences, il voyagea dans les Pays-Bas, contribuant au goût pour la peinture hollandaise avec une série de scènes pastorales qui s’inspirent de Van Ruysdael, mais il s’intéressa surtout à Rembrandt et à Franz Hals, exploitant chez l’un les audacieux effets de lumière, chez l’autre la fluidité du coup de pinceau qui modifia son style à partir des années 1770.

     

     Fichier:Fragonard, The Reader.jpg

     

    La lectrice, vers 1776, Jean Honoré Fragonard, (Washington, National Gallery). Précieux et émouvant moment d’intimisme, cette toile est l’une des plus célèbres de la seconde moitié du XVIIIe siècle. La fraîcheur de la touche de Fragonard (fruit de sa connaissance de la peinture vénitienne) semble annoncer Renoir.

     

    Artiste d’une vaste culture figurative, mais non éclectique, ayant une confiance illimitée dans les moyens de la peinture, Fragonard développa une technique de virtuose qui devint aussi sa vraie limite. À la même époque que Boucher, Jean Honoré Fragonard reprend certains éléments du XVIe siècle. Comme Tiepolo, il renoue avec l’ancienne tradition vénitienne, dont il conserve les couleurs brillantes et le pinceau nerveux. Par la seule force de l’évocation, de la suggestion, il crée des atmosphères à l’éros délicat et insinuant.

     

     Peintre célèbre - Fagonard

     

    Diane et Endymion, 1753-1756, Jean Honoré Fragonard, (Washington, National Gallery). À l’époque de Fragonard, le sujet Diane et Endymion était très populaire. La beauté du jeune homme qui tomba dans un sommeil éternel a enflammé l’imagination des poètes et des artistes comme un symbole de l’intemporalité de la beauté qui est « une joie pour toujours ».

     

     

     

      

     

    Les jardins de la villa d’Este, dit « Le Petit Parc », 1760-1763, Jean Honoré Fragonard, (Londres, Wallace Collection). En 1760, à Rome, le peintre rencontre l’abbé de Saint Non qui l’emmène avec lui en voyage. I

      

    Fichier:Jean-Honoré Fragonard.JPG

      

    ls séjournent à Tivoli, à la villa d’Este. Dans ces jardins en cascade où la végétation laissée à l’abandon a créé un désordre monumental favorable au secret et aux jeux subtils de la lumière, fait la preuve des qualités de Fragonard comme architecte de la nature. Ici, les masses imposantes des arbres, la symétrie des ombres et le jeu accentué des lumières annoncent chez le peintre une sensibilité nouvelle.

      

     

     

      

    Après avoir cherché une dernière fois à faire reconnaître son talent aux institutions publiques en exposant au Salon de 1767 à Paris, Fragonard disparut quasiment de la vie artistique officielle tant que dura la monarchie : il travailla presque exclusivement pour des commanditaires privés, dont beaucoup étaient ses amis.

      

      

      

    Il eut ainsi la liberté de célébrer d’une manière plus personnelle le sentiment de la nature, les désirs et les pulsions érotiques. Fragonard attache au maniement de la brosse la plus grande importance ; son coup de pinceau est souvent large et nerveux, comme s’il voulait fixer rapidement, à l’improviste, le court instant d’un bonheur. Son art annonce l’impressionnisme du XIXe siècle. Renoir notamment a beaucoup aimé Fragonard, dont il se sentait très proche.

     

    Fichier:Fragonard, The Bathers.jpg 

     

    Les baigneuses, 1761-1765, Jean Honoré Fragonard, (Paris, musée du Louvre). On dit Fragonard impécunieux à son retour d’Italie et obligé à peindre pour des amateurs d’une peinture érotique. La nudité des figures évoque celles de Boucher, son maître, ainsi que les corps plantureux de Rubens. Mais dans cette scène d’une sensualité apparemment gratuite, on découvre la richesse et la gaieté du vocabulaire formel de Fragonard qui exprime dans le dynamisme de la touche.

     

     Fichier:Fragonard Confession of Love.jpg

     

    La Lettre d’amour, vers 1770, Jean Honoré Fragonard, (New York, Metropolitan Museum of Art). Cette peinture illustre bien l’extraordinaire maîtrise de la technique et des effets de lumière. Vêtue d’une élégante robe bleue à la mode et d’un joli bonnet tuyauté qui cache en partie une coiffure très élaborée, la jeune femme est assise devant son écritoire à côté de son petit chien, tous les deux regardant le spectateur. L’inscription sur la lettre a donné lieu à différentes interprétations. Il pourrait s’agir du nom Cuvillere, fille de François Boucher, qui avait épousé en 1773, un ami se son père, l’architecte Charles Etienne Gabriel Cuvillier.

     

    Peintre célèbre - Fagonard 

     

     

    La leçon de musique, 1769 ?, Jean Honoré Fragonard, (Paris, musée du Louvre). Peut-être il s’agit d’une toile précoce et inachevée de l’artiste ou une esquisse réalisée dans les dernières années de son activité. Le thème du professeur de musique courtisant son élève fut déjà traité par les maîtres hollandais, comme Vermeer. Ici, l’atmosphère baigne dans une atmosphère de rêves d’amour.

     

    À partir de 1770, Fragonard se consacra à des scènes pleines d’entrain ou piquantes d’une singulière modernité, destinée à des bourgeois ou à des nobles de fraîche date, et dans lesquelles la composante érotique s’accorde à une sensualité picturale obtenue grâce à un choix chromatique de tonalités vives ou avec des touches roses ou nacrées. Après 1770, comme les autres artistes français, Fragonard va lui aussi abandonner progressivement les sujets sensuels pour s’orienter vers une découverte des sentiments plus délicate et plus romantique.

     

     

     

    La Jeune fille faisant jouer son chien dans son lit, vers 1765-1772, Jean Honoré Fragonard,

    (Paris, Fondation Cailleux)

     

     

     

    Le verrou, détail, vers 1777, Jean Honoré Fragonard, (Paris, Musée du Louvre). À première vue, cette peinture semble appartenir à la même veine de légèreté des thèmes érotiques dont Fragonard a été friand durant toute sa carrière.

      

    Toutefois, l’intensité des effets de clair-obscur et la puissance dramatique de la composition en diagonale donnent une certaine gravité à la scène.

     

     

     

    Bascules et balançoires

     

    Fragonard aime les représentations de jeux où tout peut basculer. Les tableaux « La Bascule » ainsi que son pendant « Le Collin Maillard » doivent beaucoup à Boucher et ont probablement été peints alors que Fragonard était encore dans l’atelier du peintre.

      

    Elles constituent des exemples magnifiques du style de Fragonard à ses débuts, encore fortement marqué par Boucher et annoncent déjà ses qualités originales.

      

    D’une exubérance et d’un vitalité presque inaccessibles à Boucher, la vitalité de ces êtres délicieux qui continuent à jouer rend encore plus inévitable la culbute dans les éclats de rires et la surexcitation de la découverte.

     

      

      

    Dans « La Bascule », le regard de convoitise du jeune garçon et l’ardeur que ces enfants mettent dans leur jeu annoncent les scènes burlesques mais touchantes des séries ultérieures, « La conquête de l’Amour » (New York, Frick Collection) plutôt que « L’Escarpolette », plus artificielle et plus émoustillante (Londres, Wallace Collection) à laquelle « La Bascule » est souvent comparée.

      

      

      

      

    Les couleurs semblent déjà plus lumineuses et la lumière plus blonde, plus légère et plus aérée que chez Boucher.

      

    À l’origine, ces deux œuvres étaient des grandes compositions murales, auraient été diminuées et transformées en tableaux de chevalet.

      

    Lorsque plus tard Fragonard aimera les grandes toiles, les personnages resteront minuscules et c’est le paysage qui prendra de l’importance.

     

        

     

    zoom -

     

     

     

     

     

     

     

      

      

     

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    Fichier:Lebrun, Self-portrait.jpg 

     

    La REVOLUTION FRANCAISE a sonné le glas

    pour toutes les FEMMES ARTISTES PEINTRES

    Un détail de l'autoportrait réalisé par Élisabeth Vigée-Lebrun

    Elles étaient peintres

    La Révolution française aurait sonné le glas de la présence

    des femmes artistes européennes au 18e siècle

    Par Renée Larochelle

     

     

    Leurs carnets de commandes étaient remplis, leurs tableaux se vendaient très cher et elles étaient admises dans les plus grandes académies de peinture.

      

      

    Elles avaient pour nom Élisabeth Vigée-Lebrun,

      

      

      

    Rosalba Carriera,

      

      

      

    Angelica Kauffman,

      

      

    entre autres membres de la gent féminine tentant de percer dans un milieu d’hommes.

      

    On entend peu parler des femmes artistes du 18e siècle en Europe et qui ont éclairé le Siècle des lumières de leur peinture. Lors d’une conférence qu’elle a prononcée sur le sujet le 28 janvier, Françoise Lucbert, professeure au Département d’histoire, a comblé cette lacune, révélant au grand jour le parcours exceptionnel de ces artistes devant lesquelles s’inclinaient les puissants de ce monde.

      

    La conférence était organisée par le Cercle interuniversitaire d’études sur la République des lettres (CIERL).

      

    «Ce n’est pas parce qu’on les connaît moins que les hommes que les femmes artistes n’ont pas existé», a rappelé Françoise Lucbert.

      

    Née à Paris, fille d’un père pastelliste et d’une mère coiffeuse d’origine paysanne, Élisabeth Vigée-Lebrun (1755-1842), artiste au talent précoce, est surtout connue pour avoir été la portraitiste attitrée de la reine Marie-Antoinette.

      

      

    L’Académie royale de peinture et de sculpture lui ouvre ses portes en 1783. Forcée de quitter la France en 1789 à cause de la Révolution («La Révolution a détrôné les femmes», dira-t-elle), Élisabeth Vigée-Lebrun part en exil en Russie, en Italie et en Allemagne, où sa réputation de portraitiste l’a précédée.

      

      

    Le parcours de Rosalba Carriera, peintre vénitienne née en 1675, s’avère aussi intéressant.

      

    Arrivée à Paris en 1720, l’artiste remet au goût du jour le pastel en France, peignant directement sur le papier sans dessin préalable.

    Les femmes issues de la noblesse et de la haute bourgeoisie se bousculent au portillon pour avoir leur portrait signé de «La Rosalba», qui entre à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1721.

      

      

      

    Enfin, la Suisse Angelica Kauffman (1741-1807) est considérée comme l’une des plus fameuses peintres et portraitistes du 18e siècle.

    Fille de peintre, enfant prodige, l’artiste a connu une enfance s’apparentant à celle de Mozart, voyageant avec son père en Angleterre et en Italie.

      

    Certaines de ses œuvres s’arrachent à prix d’or. À la fin des années 1780, le studio d’artiste qu’elle occupe à Rome devient d’ailleurs l’un des phares de la vie culturelle de la ville. L’artiste est l’un des membres fondateurs de la British Royal Academy.
    «Le 18e siècle a accordé énormément de place aux femmes artistes, dit Françoise Lucbert.

      

      

    Les choses ont cependant changé lors de la Révolution en 1789, année où l’Académie royale de peinture et de sculpture est devenue la Société populaire et républicaine des arts et dont l’un des premiers actes a été d’en exclure les femmes artistes.

     

      

    En ce sens, la Révolution française a peut-être fait avancer les droits de l’homme,

      

    mais pas ceux de la femme.

      

    Au 19e siècle, il y a eu bien sûr les

    Berthe Morisot et les Camille Claudel, mais il faudra attendre le début du 20e siècle pour qu’on entende à nouveau la voix des femmes artistes.»

     

     

     

    sources :http://www.aufil.ulaval.ca/articles/elles-etaient-peintres-23021.html

      

      

      

     

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    Alice, femme d'homme célèbre :

    Alice Hoschedé Monet mérite-t-elle une entrée dans wikipédia ?

    Le débat a agité un temps les coopérateurs anglophones de la célèbre encyclopédie en ligne. Qui ont tranché : être 'seulement' la femme d'un homme célèbre ne justifie pas qu'on vous consacre un article, tout peut être dit de ce qui concerne l'épouse ou la muse dans le texte dédié à l'homme célèbre en question.

    Voilà donc Alice Hoschedé Monet ravalée au rang de femme de. Je ne crois pas qu'elle s'en serait offusquée, d'ailleurs, en femme bourgeoise du 19e siècle elle connaissait sa place dans la société.

    Mais je dois dire que sa disparition dans l'ombre du grand homme me chagrine.

    Ne mérite-t-on pas au moins un hommage quand on a rendu l'oeuvre d'un autre possible ?

    Alice était bien davantage que Madame Claude Monet : une femme admirable, qui a eu tous les courages.

    Née dans la richesse, elle a connu la misère, elle a dû faire le chemin si douloureux de l'opulence vers la pauvreté.

    Elle a soigné et veillé des mourants, élevé huit enfants dont deux n'étaient pas les siens.

    Elle a soutenu Monet sans faille dans ses recherches picturales, l'a réconforté quand il doutait.

    Elle a aimé Monet sans partage. Elle a supporté les séparations de plusieurs mois pendant les campagnes de peinture, elle a écrit chaque jour de longues lettres à Claude.

    Elle a assumé la charge d'une grande maison où l'on recevait beaucoup.

    Elle a connu la douleur de perdre une enfant, les souffrances d'une longue maladie. Elle était animée d'une foi inébranlable.

    Le plus sidérant peut-être, c'est qu'elle ait eu l'audace de braver les conventions sociales en suivant celui qu'elle aimait, et en vivant avec lui sans pouvoir se marier. Ce n'est qu'après la mort de son époux Ernest Hoschedé qu'elle est devenue Madame Monet.

    Alice est tout dévouement. Les lettres d'elles publiées par son arrière-petit-fils Philippe Piguet la montrent pleine de sollicitude maternelle, aux petits soins pour un Monet aux humeurs versatiles, cherchant à arrondir les angles, admirative et discrète.

    Et dans la gondole d'où il peint le palais des Doges, interminablement, pour ne pas faire trembler le pinceau, c'est d'elle-même qu'elle s'efface dans l'ombre, sans bouger, sans écrire, presque sans respirer.

     

    Ce billet, écrit par par Ariane dans la catégorie Vie de Monet

     

     

    Lettre à Alice.

    C'est l'histoire d'une grande passion qui dure jusqu'au dernier souffle. 

    Claude Monet et Alice, née Raingo, se rencontrent parce que le mari d'Alice, Ernest Hoschedé, collectionne les oeuvres des impressionnistes. 

    Il faut sans doute faire remonter "les premiers temps de leurs amours", comme dit Monet, à l'automne 1876. Le 8 octobre, Alice Hoschedé, d'habitude si plaintive, écrit dans son journal intime, tandis que Monet séjourne chez elle dans son château de Montgeron :

    "Quel beau ciel et quelle bonne journée j'ai passée aujourd'hui.

    Depuis bien des années je n'avais été si heureuse."

     

    Epris, ils le sont, mais trop droits et raisonnables pour ne pas combattre cette passion naissante. Claude est marié et père de famille, Alice a cinq enfants... Et puis le malheur s'abat sur eux. Il sera, curieusement, l'artisan de leur amour.
    Les Hoschedé font faillite.

    Quelques mois plus tard, les deux familles décident de vivre ensemble pour limiter les frais, à la campagne.

    Ce sera Vétheuil.

    Dans cette maison bien trop petite pour loger tant de monde, Camille, la femme de Monet, meurt en 1879. 

    Dès lors, les destins d'Alice et de Monet sont scellés :

    il a besoin d'elle pour élever ses deux garçons, elle a besoin de lui pour vivre.

    Et ils s'aiment, en dépit des circonstances -Alice est toujours l'épouse d'Ernest - qui les empêchent de se marier.
    Les premières années sont rudes. Monet part pour de longues campagnes de peinture au bord de la mer, et il écrit tous les jours à Alice.

    Ses lettres les plus tendres ont peut-être été détruites par la jeune femme.

    Dans celles qui restent, il exprime avec pudeur, sa tendresse, fidélité, préoccupation, possessivité et jalousie.

      

    Au hasard, quelques extraits :

    Janvier 1883 :

    enfin je pioche et je serais satisfait, si je ne vous savais tous ces soucis et si vous n'étiez loin de moi. 11 février 1883 : Adieu vilaine coureuse (c'est pour rire). Je vous aime, voilà, et suis jaloux que vous passiez votre temps autrement qu'avec moi et voudrais savoir tout ce que vous avez fait à Paris et où vous êtes allée.

    19 février 1883 :

    Je sens bien que je vous aime plus que vous ne le supposez, plus que je ne croyais moi-même. 

      

    26 février 1886 :

    En passant une ou deux journées avec vous, je m'illusionnerais encore, vous croyant à moi seul, quand il faut au contraire me bien persuader que vous l'êtes de moins en moins.

    28 novembre 1885 :

    Vous le voyez que je ne puis vivre sans vous. 

    1er février 1884 :

    Allez et sachez donc une fois pour toutes que vous êtes toute ma vie avec mes enfants et qu'en travaillant je ne cesse de penser à vous.

    Cela est si vrai qu'à chaque motif que je fais, que je choisis, je me dis qu'il me faut les bien rendre pour que vous voyiez où j'ai été et comment cela est. 

    9 février 1884 :

    Avez-vous quelque impérieuse raison de famille qui vous pousse à me parler de séparation, vous qui m'aimez tant et moi qui ne pourrais plus vivre sans vous ?

    ... Je t'aime, je te voudrais là et te supplie de me répondre par une bonne lettre pleine de caresses.

    16 février 1884 :

    Pensez bien qu'à l'heure du dîner (et après aussi) je serai près de vous par la pensée.

    3 mars 1884 :

    Me parler d'infidélité, ne me connaîtrez-vous donc jamais ? 

    Vous me recommandez d'être à vous sans partage ; c'est chose bien inutile, vous savez. Ne plus nous voir, ne plus nous aimer, n'ayez pas de pareilles pensées, mais, non plus, ne me cachez pas vos pensées, je veux tout savoir, mais je vous veux un peu plus de raison.

    17 mars 1884 :

    Plus que jamais envie de vivre votre vie, d'être à côté de vous, de jardiner. 

    17 novembre 1886 :

    Je n'ai de pensées, de désirs que pour toi, je t'aime et donnerai je ne sais quoi pour être dans tes bras. Je me sens si pur de conscience, que ces suppositions, dès qu'il y a un jupon près de moi, cela m'attriste. Si vous saviez, comme, à part vous, les femmes me sont égales...

    Vous êtes ma vie et je vous aime.

    Recevez mon triste coeur, tout moi. 

    13 avril 1889 :

    Mon seul souci, ma vie, c'est l'art et vous.

      

      

     

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    Peintre célèbre -Claude Monet

    Claude Monet

     

    Le Déjeuner sur l'herbe

     

    La toile définitive appelée Déjeuner sur l'herbe est immense : 27 m2. Les amis de l’atelier Gleyre, Renoir et Sisley, ne souhaitant pas servir de modèles, le grand Bazille parti en province fut sommé d’accourir par Monet afin de poser pour certaines figures. Il arriva en août.

     

      Courbet venu voir le travail avait émis des critiques qui déconcertèrent le peintre. Boudin s’était exclamé en voyant l’oeuvre : « Monet termine son énorme tartine qui lui coûte les yeux de la tête ».

     

    Camille est représentée plusieurs fois au côté de la haute silhouette déhanchée de Frédéric Bazille en chapeau melon.Dans la partie centrale du tableau, elle est la femme en robe de toile bleue cachant son visage par un mouvement des bras pour retirer son chapeau. A gauche de la toile, elle pose en robe mexicaine grise à ceinture rouge, jupons et festons assortis.

      

      

      

     

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    Biographie d'Antoni Gaudi

    Controversé et critiqué de son vivant pour la singularité de son oeuvre, Antoni Gaudi est aujourd'hui reconnu comme l'une des plus importantes figures de l'architecture espagnole.

     

    Inspiré à ses débuts par le style néo-gothique de Viollet-le-Duc, il se fait pourtant rapidement remarquer pour la fantaisie et la démesure de ses créations qui lui valent d'être affilié

    au mouvement de l'art nouveau.

     

     

    Dès lors, il s'illustre dans la construction d'immeubles urbains et résidentiels, et pose les bases de sa démarche artistique, marquée par une conception organique et végétale de l'espace architectonique.

    C'est ce dont témoignent le palais Güell, en 1889, mais aussi la crypte de la Colonia Güell (1989 - 1915) ou encore la Sagrada Familia (1884 - 1926), cathédrale inachevée que Gaudi considère comme l'apogée de sa carrière.

     

     

    Reconnu également comme l'un des pères du design, il intègre à l'ensemble de ses travaux des éléments de décoration, comme des vitraux, du mobilier, des sculptures, etc ., tout aussi insolites.

    nave - sagrada familia

    The nave in the Sagrada Familia with a hyperboloid vault. Inspiration from nature is taken froma tree, as the pillar and branches symbolise trees rising up to the roof.

     

     

     

    Si ses contemporains restent sceptiques face à l'audace de ses projets, il continuera jusqu'à sa mort d'imprimer un caractère de plus en plus fantastique à ses oeuvres, à travers des couleurs toujours plus vives et des formes rondes, pleines, influencées par les éléments naturels.

     

     

    Antoni Gaudi est un architecte designer espagnol.

    Sa réputation est internationale de par l'originalité de son œuvre mais Gaudi est surtout une figure prestigieuse de l'architecture espagnole.


    Il obtient son diplôme à Barcelone en 1878, et c'est là-bas que Gaudi exploitera son activité.

     
    En effet, celui-ci a beaucoup marqué l'architecture de Barcelone où l'on retrouve ses œuvres de nombreuses fois dans le paysage de la ville.

    Contemporain de Salvador Dali, qui faisait l'éloge de l'architecte son type d'architecture est aussi délirant que les œuvres du peintre.
    Le designer travaille beaucoup avec les courbes, les couleurs excentriques, mélanges de différents matériaux (fer forgé, vitraux, sculptures, mosaïques, céramiques...).


    Son œuvre est hors du commun notamment grâce à l'absence de symétrie qu'elle dégage.


    La méthode de travail de Gaudi est tout aussi originale: il commençait toujours par travailler ses projets en faisant des maquettes en trois dimensions.

    gaudi casa mila

    CASA MILA

    Ces modèles étaient en matériaux très malléables ce qui donnait à l'architecte une liberté quasi-totale.
    Il est le principal représentant de l'Art nouveau (l'art moderne).

    Son chef-d’œuvre le plus connu mais surtout le plus représentatif de son génie est sans doute la Sagrada Familia

    ("La Sainte Famille), une basilique catholique située à Barcelone.

     

     

    Celle-ci est considérée comme l'exemple le plus connu du modernisme catalan et est devenu un monument emblématique de la ville.

     

    Cette construction a été reprise par Gaudi un an après son commencement par un premier architecte, Francesc de Paula Villar i Lozano. Gaudi avait alors un projet plus ambitieux pour elle et y consacra d'ailleurs toute sa vie.

    sagrada 

     

    Malheureusement, il ne verra jamais son œuvre achevée car il mourut en 1926.

     

    L'originalité de cette cathédrale, ce sont les 18 tours qui évoquent les 12 apôtres, les 4 évangélistes, la Vierge Marie et le Christ.

     

    L'immense flèche qui culmine à 170 mètres de haut symbolise le Christ.

     


    Le projet abouti, la Sagrada Familia pourra accueillir pas loin de 13 000 personnes.

     

    Mais il est difficile de prévoir l'avenir de la construction parce que les plans laissés par Gaudi sont très complexes.

     


    Mais un jour, le vœux de l'architecte se réaliseront et il y aura alors "une Cathédrale ouverte pour tous".

    Autres œuvres architecturales de Gaudi:
    .Les nombreuses "Casa"


    .Le somptueux parc Güell, qui représente tout le génie de Gaudi avec ses bancs en céramiques, ses tours aux caractères des palais des Mille-et-une-nuits..La Sagrada Familia
      

     

    casa battlo 

     

    Le génie d'Antoni Gaudi

     
    Histoire et photos:
    http://www.darkroastedblend.com/2008/07/architectural-genius-of-antoni-gaudi.html

     
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    anselm feuerbach - autoportrait 1873 berlin alt nat gal.jpg

     

     

     

    Anselm Feuerbach (12 septembre 1829 à Spire4 janvier 1880 à Venise) est,

    avec Arnold Böcklin et Hans von Marées, un des peintres de langue allemande les plus importants de la seconde moitié du XIXe siècle

      

    FEUERBACH ANSELM (1829-1880)

    Peintre allemand, l'un des représentants, avec Böcklin et Hans von Marées, du courant idéaliste qui apparaît, entre 1850 et 1880, dans la peinture allemande. Anselm Feuerbach est le fils d'un professeur d'archéologie à l'université de Fribourg-en-Brisgau. Après des études peu profitables à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf, alors très célèbre (1845-1848), et un bref séjour à Munich (1848-1850), où la rencontre avec Rahl l'amène à s'orienter vers une peinture brillante et colorée, il se rend à Anvers (1850), puis à Paris (1851-1854). Ses lettres et ses souvenirs, publiés après sa mort sous le titre Ein Vermächtnis (Un testament), le montrent à la recherche d'un maître qu'il croit trouver en Thomas Couture, peintre français, dans l'atelier duquel il travaille un temps et qui exerce sur lui une forte influence. Il peint, en 1852, sa première œuvre importante, Hafiz à l'auberge (Kunsthalle, Mannheim). En 1855, il part pour l'Italie, qui deviendra sa patrie d'élection.

     

    Il se lie à Rome avec une femme qui incarne à ses yeux l'idéal de la beauté classique et qu'il a maintes fois représentée (Nana). Mais son art est peu apprécié en Allemagne, et sa situation matérielle reste difficile, jusqu'à ce que le grand collectionneur et mécène Schack lui achète plusieurs toiles (coll. de peintures de l'État de Bavière, galerie Schack, Munich). Il se lie ensuite avec le célèbre théoricien Konrad Fiedler. Nommé, en 1872, professeur à Vienne, il peint un plafond pour le grand amphithéâtre de l'Académie des beaux-arts (Chute des Titans).

     

    Cependant, sa renommée ne s'établira vraiment qu'après sa mort, à la grande exposition de peinture allemande du xixe siècle organisée à Berlin en 1906. Outre des portraits (dont un grand nombre d'autoportraits), Feuerbach a surtout traité des sujets tirés de la mythologie et de l'histoire antiques (Médée, 1870, Nouvelle Pinacothèque, Munich ; Le Festin de Platon, 1869, Kunsthalle, Karlsruhe) ou de l'histoire italienne (Dante et les nobles dames de Ravenne, 1858, ibid.).

     

    Le style de sa maturité, grave et monumental, d'une froideur que tempère parfois le souvenir de la peinture vénitienne, trahit une indécision entre une orientation idéaliste et l'attachement à l'observation et au rendu exact du modèle ; indécision qui, avec le besoin qu'éprouvait Feuerbach de s'appuyer sur l'exemple d'un maître, explique ce qu'on peut appeler son échec, son incapacité relative à créer un univers plastique vraiment original et à la hauteur de son inspiration.

    En ce sens l'art de Feuerbach, bien que plus achevé, n'égale pas celui de son contemporain von Marées.

      

    Anselm Feuerbach

    Peintre allemand (Speyer 1829 – Venise 1880).

    De 1845 à 1848, il étudia à l'Académie de Düsseldorf, où il fut l'élève de Lessing et W. von Schadow, puis fréquenta à Munich l'atelier de Kaulbach (1848) chez le peintre d'histoire Wapper. Il séjourna en 1850 à Anvers et de 1851 à 1854 à Paris. Il subit alors l'influence de Couture, dont il fréquente l'atelier, comme en témoigne par son coloris et sa technique sa première œuvre, Hafis devant une auberge (1852, musée de Mannheim). Après avoir séjourné à Karlsruhe, il part en 1855 pour Venise, où il s'imprègne de l'art de Palma, de Titien, de Véronèse ; de là, il se rend à Florence, puis à Rome, où il se fixe jusqu'en 1872 et où s'affirme son style méditatif et grave. Influencé par la Renaissance italienne, il peint des scènes inspirées de la vie et des œuvres de Dante, de l'Arioste, de Pétrarque et de Shakespeare, des compositions à thèmes bibliques et des sujets empruntés à la mythologie grecque. Il exécute de 1861 à 1865 de nombreux portraits de son modèle romain Anna Risi (Nanna), qui correspond à son idéal de beauté mélancolique et sévère (la Joueuse de mandoline, 1865, musée de Hambourg). Les principales œuvres de son séjour romain sont : Iphigénie (1862 et 1871, musée de Darmstadt ; Stuttgart, Staatsgal.), la Pietà (1863, Munich, Schackgal.), Hafis à la fontaine (1866, id.), Médée (1870, Munich, Neue Pin.), le Banquet de Platon (1869 et 1873, musée de Karlsruhe et Berlin, N. G.) et le Combat des amazones (1873, Nuremberg, Städtische Kunstsammlungen). De 1872 à 1876, il enseigne à l'Académie de Vienne et décore des plafonds pour cet édifice. En butte à de nombeuses critiques, il quitte Vienne pour Venise, lieu principal de son activité à partir de 1877. Sous l'influence de la Renaissance vénitienne, il peint en 1878 le Concert (Berlin, N. G., auj. détruit). Outre ses tableaux d'histoire, il a peint des paysages, des portraits et des Autoportraits (musée de Karlsruhe, 1852 et 1878). Le but de ses efforts était d'opposer à la peinture d'histoire, souvent banale à cette époque, des œuvres d'une signification plus haute, répondant à une conception austère. Coloriste doué, il utilise volontairement des tons retenus, composant de subtils accords de mauves et de verts, qui donnent aux drapés lourds et aux formes nobles une douceur mystérieuse ; ses compositions conjuguent avec bonheur rigueur majestueuse et intériorité impénétrable.

    Son art est marqué par sa culture humaniste, qui donne une profonde signification au contenu littéraire de ses œuvres, que contrebalance cependant un sens aigu de la forme. Ami de Böcklin, proche de von Marées, exact contemporain de Puvis de Chavannes, il s'oppose à Piloty et Makart. Il fut peu compris par ses contemporains et n'eut pratiquement pas de continuateurs. 

     

     

     

     

    • 1852 : Hafis devant une auberge
    • 1852 : Autoportrait (ci-contre)
    • 1862-1871 : Iphigénie
    • 1863 : Pietà
    • 1865 : La Joueuse de mandoline
    • 1866 : Hafis à la fontaine
    • 1870 : Médée
    • 1869-1873 : Le Banquet de Platon
    • 1873 : Le Combat des Amazones
    • 1878 : Le Concert
    • 1878 : Autoportrait

      

     

     

     

     

     

     

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     Yash Godebski

     

    J’ai découvert cet artiste dans cette petite galerie du 10ème arrondissement que j’apprécie énormément.


     

    Depuis, les vernissages se suivent... et se ressemblent.


     

    S’ il est vrai que Godebski exploite à 100% le filon de son art d’ "Ombre et Lumière"qu’il maitrise effectivement comme un maître, cela peut en lasser certains (quelques amis par exemple).


    Personnellement : j’aime beaucoup. Malgré ça. J’aime.


    Ce type de peinture réaliste peut ne pas faire l’unanimité. Mais les oeuvres, principalement les grandes, voire gigantesques, sont superbes.

    J'aime découvrir l'oeuvre d'un artiste (si cette oeuvre m'attire, bien sûr) parce qu'elle m'oblige à ouvrir toutes les écoutilles de ma sensibilité.

      

      

      Yash Godebski

      

    En fait, ce n'est pas un exercice évident: j'en sors souvent épuisée. Je dois me transformer en éponge pour ressentir ce qui émane de l'objet, de sa forme, de son histoire, de ses couleurs, etc.

      

    Des sensations et des émotions me traversent.

      

    Et, pendant ce temps là, je m'oublie.

     

    YASH GODEBSKI  

    Il me faut toujours un temps, ensuite, pour me retrouver et me recomposer.

      

    Cependant c'est une expérience fantastique: c'est comme si un nouvel espace s'était ouvert en moi.

     

    Femme hamac rouge 195X130 2006

    Femme hamac rouge 195X130 2006

     

      

    Une nouvelle pièce a enrichi mes appartements intérieurs, que je peux aller occuper quand l'envie m'en prend

     

     

    j'ai découvert les peintures de Yash Godebski, un artiste dont il est possible d'aller voir les oeuvres    jusqu'au 29 mai inclus à l'Espace Beaurepaire et qui a aussi un site, ici. 

       

      

    J'ai eu la sensation d'avoir les clés de sa peinture lorsque j'ai remarqué les points de vue autour desquels elles sont construites et qui sont à chaque fois légèrement décalés, un peu trop haut    par rapport au regard d'un homme qui marcherait (ou qui, ci-dessus, serait en voiture), ou bien un peu trop bas, ou placé dans un angle bizarre.

     

    Boulevard feria 92X73 2007

      Boulevard feria 92X73 2007

      

    C'est comme si le point de vue était celui d'un    personnage flottant, dont les pieds ne toucheraient pas vraiment terre, un fantôme ou bien un ange.

      

    Hotel 162X114 2007

    Hotel 162X114 2007

     

     
    C'est pourquoi ces paysages dégagent une impression d'irréalité (alors qu'ils sont inspirés de ville

    Encore une chose: la facture des oeuvres et les sujets évoquent, à l'évidence, la BD.
    Pourtant, à l'inverse d'une BD, ces paysages suspendus se sont vidés de tout scénario.
      
      
    Toute action a glissé hors de ces espaces.Et je n'ai pas envie d'imaginer les histoires qu'ils pourraient suggérer: je me sens bien dans ce silence

     

    J’avais craqué sur les scènes du sud, entre rappel de farniente en attendant l’apéro et scène d’amitié autour d’une pétanque ; mais surtout, avant tout, une série sur New York, ses feux rouge-orange-vert aux coins des rues numérotées... Et puis ces effets d’ombres et de flou, sous l’eau, au bord de piscines turquoises qui vous font rêver...


     

    Bref. Si vous êtes dans les parages, faites y un tour.Ca ouvre l’esprit, ça cultive, ça fait voyager ....

      

    Que du bon à faire un saut rue Beaurepaire.


     

    Yash GODEBSKI - "La guirlande"   

      

    Et puis... : Après, pleins de choses à faire en prime ! Filez manger un truc chez Mem’s (top bon !!!) ou prendre un pot chez Les Voisins (bar à tapas exquis !!!), diner en amoureux chez Madame Shawn (thai à tomber... !) ou encore et pour finir, manger une salade equilibrée entre filles au Grenier Voyageur.

      

    Tout ça à moins de 100 mètres de l’expo !




      

    Si ça c’est pas du bon plan....Vous m’en direz des nouvelles !   

      

    Expo collective

    mai 2012

    Galerie Beaurepaire

    Bataille et Godebski

     

    C’est la rencontre de 2 peintres …
    Que tout oppose…
    L’un vient du nord,
    L’autre du sud…
    Un nîmois…
    Un lillois…
    L’un est bavard,
    L’autre ne l’est pas…
    L’un vit en ville…
    L’autre la fuit
    L’un est extraverti
    L’autre, bien qu’extra…plutôt introverti…
    La peinture de l’un est plutôt réaliste
    Celle de l’autre plus fantaisiste….
    Si éloignés…mais si proches
    Tels l’ombre et la lumière
    Dont Yash ne cesse de s’inspirer
    Comme pour mieux les sublimer…
    Quand Charles
    Peint le monde…plus vache qu’il ne l’est…
    Avec un humour « vachement » décalé. .

    A l’image de leur amitié…
    Leurs pinceaux
    Leurs couleurs
    Se sont rapprochés
    Ils ont décidé
    De les accrocher…
    Ensemble
    Et de vous les présenter.
    Ensemble…



    http://charlesbataille.com/

    http://www.yashgodebski.com/

      

     

      

     

      

    L ombre du Yucca 162X114 2007  

     

    L ombre du Yucca 162X114 2007




    Cet autodidacte ayant néanmoins grandi dans un environnement d’artistes peintres, sculpteurs et musiciens, passe son enfance dans le Sud de la France où sa famille, originaire de Pologne, c’est installée dans les années 30, adoptant cette culture d’un sud prècis, celui de Camargue.

      

    Là où taureaux et chevaux partagent le quotidien, où la musique est gitane ou fanfare, où réussir une fête est aussi important que de décrocher un diplôme.

    Yash a grandit là, dans la lumière du sud, entre Nîmes et Uzès , l’atelier du père, les vignobles du haut-Gard, les plages du delta du Rhône.

    Depuis toujours il déssine.
    Il fait des études à l’atelier Met de Penningen (ESAG) à Paris, devient graphiste dans la publicité. Il déssine, peint sans cesse.

    En 1992, à 25 ans, il décide de ne vivre que de sa peinture, et commence par relever le pari insensé (financée par des souscripteurs privés) de se lancer dans un “marathon-peinture” et peindre 100 toiles en un mois.
     

    Le rythme intense qu’il s’impose l’oblige à oublier les théories et apprentissages pour laisser libre cours à sa spontanéité et exprimer ainsi mieux son expérience propre et sa personnalité.

      

      

     

    Les chaises de jardin 73x60 2007

    Les chaises de jardin 73x60 2007

     

     



    Bouillonnant et créatif, il veut exposer, mais sans agent ni galerie, il imagine la
    série d’expos “bails à céder” où il investit pour quelque jours des locaux désaffectés (hangars, boutiques en cessation de bail). Il peint de mémoire, sans référant photo, jouant des ombres et des lumières, nous invitant à des perspectives si personnelles qu’on se demande si, le temps de l’inspiration, il ne devient pas oiseau...

    “J’aime bien tordre le coup à la perspective, donner le vertige en faisant se pencher les têtes, s’étirer les cous, s’écarquiller les yeux. La lumière est mon principal sujet:
    mon abstraction se situe là, puisque je fais du figuratif.”

      

    Chapeau 81X65 2007

    le chapeau 2007



    Constructions rigoureuses, maîtrise du clair-obscur, plongées, contre-plongée, angles inédits, la vision de Yash emprunte au cinéma ses techniques, sans user de l’hyperréalisme de l’image.
     

     

    Les traits de ses personnages sont suggérés, parfois absents, pourtant on les reconnaît à leur dégaine, aux attitudes familières que chaque situation entraîne.



    Chaise piscine 46X38 2007

     

     

      

    Car si le Sud est son inspiration essentielle, elle n’est pas unique, et sa vision des villes nous entraîne dans d’autres lumières, d’autres constructions que ce peintre sensuel nous donne à ressentir.
    Alors, il suffit de regarder...



    Sans titres - 2005 - acryliques sur toile - 100x81 / 81x65



    HEURES D'OUVERTURE
     

    Tous les jours de 11h à 20h
    Dimanche de 14h à 20h


    CONTACT PRESSE
    Sandrine Lefort

    96 avenue des Ternes 75017 Paris
    Tel: 06 80 15 34 91 / 01 45 72 20 24
    E-Mail: lefort.sand@free.fr

      

      

      

    YASH GODEBSKI  

     

      

      

     

    Yash GODEBSKI - XXème - "Le saut du raseteur" -

    H/T - SBD et ... ... datée 1998 - 100 x 100 cm

      

     

    Chaise 81X65 2007

    Chaise 81X65 2007

     

     

    BLOG de YASH GODEBSKI

    http://www.yashgodebski.com/

     

     

      

      

    BLOG

     http://www.yashgodebski.com/

     

     

     

     

     

     

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    Valérie Maugeri

     

     

     

     

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    Valérie Maugeri

     

     

     

    Valérie Maugeri

     

     

     

     

    Valérie Maugeri

     

     

     

     

    Valérie Maugeri

     

     

     

     

    Valérie Maugeri

     

     

     

     

     

    Valérie Maugeri

     

     

     

     

    Valérie Maugeri

     

     

     

    Valérie Maugeri

     

     

     

     

    Valérie Maugeri

     

     

     

     

     

    Valérie Maugeri

     

     

     

     

     

    Valérie Maugeri

     

     

     http://www.valeriemaugeri.com/

     

     

     

     

     

     

     

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    Fernando BOTERO, nait le 19 avril 1932 à Medellin en Colombie. Après deux expositions à Bogota, il remporte en 1952, le deuxième prix du IXème Salon des artistes colombiens. Grâce à quoi il part en Europe. Il désire voir les grands maîtres ...
    et apprendre une technique, la technique indispensable pour faire de la peinture. Il va d'abord à Barcelone, la ville de Picasso, puis à Madrid où il s'inscrit à l'Académie San Fernando. Il travaille avec acharnement la technique des tableaux du Titien, de Goya, du Tintoret, de Vélasquez dont il fait des copies après avoir été saisi d'émotion devant un tableau de Zurbaran.
      
      
      
    C'est à ce moment qu'il se démarque, la plupart des étudiants cherchent leur voie dans l'abstraction, le nouveau vocabulaire pictural, pour lui il y a quelque chose d'incomplet. L'art est une balance entre un grand art expressif et sa forme décorative. Il ressent l'abstraction comme avant tout un art décoratif. Il se rend à Paris, et une fois de plus est déçu par l'art de l'avant-garde, préférant étudier au Louvre les maîtres anciens. 
     
     
      
    En 1954, il se rend en Italie où il entre à l'Académie de San Marco de Florence. A l'époque où le tachisme connaît ses premiers succès, il commence à travailler à la manière des artistes de la Renaissance. Il apprend la technique de la fresque et suit des cours de peinture à l'huile le soir. L'influence de Piero della Francesca et surtout de Giotto va se révéler déterminante.
      
      
    Dès le départ il fait des œuvres volumétriques. La valeur tactile est pour lui la plasticité, c'est une forme de sensualité, d'exaltation, de frénésie, comme le désir de manger le tableau, il trouve qu'on a toujours envie de dévorer le tableau. Le déclic a eu lieu au Mexique en 1956, alors qu'il peint une mandoline. Sans savoir pourquoi il dessine un trou au centre de la caisse beaucoup plus petit et, soudain la mandoline prend des proportions d'une monumentalité extraordinaire.
      
      
      
    Botero vient d'innover son style. Au bout de dix ans, en 1966, son style est devenu cohérent. Rondeur et opulence est applicable à cette démarche volumétrique qu'il a poursuivie toute sa vie car le volume est une pensée qui l'habite depuis toujours. 
     
     
      
    En 1957, lorsqu'il arrive aux Etats-Unis, la seule peinture reconnue est l'expressionnisme abstrait. Evidemment, sa peinture passe pour inadmissible et anecdotique face au minimalisme. Comme il est à contre-courant, son œuvre s'inscrit dans le modernisme, ce qui va lui valoir une certaine notoriété à partir de la fin du XXème siècle.
      
      
      
    Chaque parcelle du tableau doit être colorée, comme faisaient le Quattrocento et le Titien. Des sept couleurs employées à New-york , il ne lui en reste que trois. Il est postmoderne, il ne respecte pas l'échelle des personnages, il ajuste les proportions en fonction du tableau et non de la réalité. Il refuse le réalisme au sens de copier la réalité et surtout l'hyperréalité. Un vrai peintre peut transformer une forme tragique comme la mort en un élément décoratif ; autrement, on fait un réalisme plat. 
     
     
      
    Ses formes éléphantines confèrent aux personnages une douceur et une présence qui accentuent les traits des caractères. Les scènes de pique-nique cachent un calme souverain comme si la lourdeur avait aussi une vertu de tendresse. Il a choisi le pastel pour montrer la dramaturgie de certaines scènes. Au travers du pastel, il atteint aussi une dimension de l'horreur et un forme de vérité.
      
      
    Le dessin reste pour Botero, non seulement l'esquisse qui permet de fixer une idée, mais la technique la plus rigoureuse sans laquelle la peinture serait dépourvue de toute armature. Un dessin n'a jamais fini de tout dire et de montrer qu'il est la base de la peinture.

     

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    JACK VETTRIANO

      

     Jack Vettriano

     

    Né à Fife, Écosse, en 1951, Jack Vettriano quitte l'école à seize ans pour devenir un ingénieur des mines. Pour son vingt et unième anniversaire, une amie lui a donné une série de peintures aquarelle et, dès lors, il a passé une grande partie de son temps libre à apprendre par lui-même à peindre.

    En 1989, il a présenté deux de ses peintures à l'exposition annuelle de la Royal Scottish Academy ; tous deux ont été acceptées et vendus le premier jour. L'année suivante, une réaction tout aussi enthousiaste a accueilli les trois peintures, où il est entré à la prestigieuse exposition de l'été à la Royal Academy de Londres et de sa nouvelle vie comme un artiste a commencé à partir de ce point sur.

      

      



    Au cours des vingt dernières années, l'intérêt travaux de Vettriano a augmenté constamment. Il y a eu des expositions solo de Sell-Out à Édimbourg, Londres, Hong Kong et New York.

     

     

     

     
      
    2004 a été une année exceptionnelle dans la carrière de Vettriano ; sa peinture connu, Le majordome chantant a été vendu à Sotheby pour près de £ 750 000 ; il a reçu un OBE services aux Arts visuels et a fait l'objet d'un documentaire de la South Bank Show, intitulé « Jack Vettriano : peintre du peuple ».

    JACK VETTRIANO

      

    De 1994 à 2007, Vettriano était représenté par Portland Gallery à Londres, mais la relation a pris fin en juin 2007. Depuis lors, Vettriano a mis l'accent sur une variété de projets privés, y compris le lancement d'un nouveau livre et la peinture d'un portrait de Zara Phillips, dans le cadre d'un projet de collecte de fonds de charité pour Sport Relief, l'expérience qui a été capturé dans un documentaire diffusé sur BBC1 en mars 2008.

     

     

      

     

     

     

    La lettre

     

     

     

     

     

      

      

     

     

      

      

      

     

    Elégie pour un amiral décédé Affiche encadrée

     

     

     

      5676

      

      

    Jack Vettriano

     
     
     
     
     
    Né dans le Fife, en Écosse, en 1951, Jack Vettriano quitté l'école à seize ans pour devenir un ingénieur des mines. Pour sa vingt et unième anniversaire, une amie lui a donné une série de peintures aquarelle et, à partir de là, il passa beaucoup de son temps libre en autodidacte à la peinture. En 1989, il a présenté deux peintures à l'exposition annuelle de la Royal Scottish Academy, à la fois ont été acceptés et vendus le premier jour. L'année suivante, une réaction aussi enthousiaste a salué les trois tableaux, où il entra à l'exposition estivale de prestige à Londres à la Royal Academy et sa nouvelle vie en tant qu'artiste a commencé à partir de ce moment.
     
     
    Au cours des vingt dernières années, l'intérêt pour le travail Vettriano a augmenté constamment. Il ya eu sell-out expositions solo à Edimbourg, Londres, Hong Kong et New York. 2004 a été une année exceptionnelle dans la carrière de Vettriano est; sa peinture la plus connue, Le majordome chantant a été vendu à Sotheby pour près de £ 750 000, il a reçu un OBE pour les services aux arts visuels et a fait l'objet d'un documentaire South Bank Show, intitulé «Jack Vettriano: Peintre du peuple».
     
    JACK VETTRIANO - artiste peintre ( II )De 1994-2007, Vettriano était représenté par Portland Gallery à Londres, mais la relation a pris fin en Juin 2007. Depuis lors, Vettriano a mis l'accent sur une variété de projets privés, y compris le lancement d'un nouveau livre, et la peinture d'un portrait de Zara Phillips dans le cadre d'un organisme de bienfaisance de collecte de fonds du projet pour Sport Relief, dont l'expérience a été capturé en un documentaire diffusé sur BBC1 en Mars 2008. Vettriano partage son temps entre ses résidences à Fife, Londres et Nice.




     
     
     
     
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    jack vettriano 
     
     
     
     
     
     
     
     
    JACK VETTRIANO - artiste peintre ( II )
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    JACK VETTRIANO - artiste peintre ( II )

     

     

     

    JACK VETTRIANO 

     

     

     

     

     

     

     

    JACK  VETTRIANO 

     

     

     

     

     

    Peintres Américains

     

     

     

    Peintres Américains

     

      

     

     

     

     

     

    Peintres Américains

     

     

     

     

     

     

     

     




    Jack Vettriano









    Vettriano, de son vrai nom Jack Hogan, est né en Ecosse en 1951.
    Il quitte l'école à 16 ans pour travailler dans une mine mais, pour son 25e anniversaire, une amie lui offre une boite de peinture. Dès lors, Vettriano va apprendre la peinture en autodidacte.
    Peintre de scènes contemporaines aux couleurs du cinéma américain, de femmes fatales et de plages huppées, Vettriano est souvent boudé par la critique.
    Mais ses toiles ou leur reproductions se vendent très bien ! 
     

     

     

    Peintres Américains

     

     

     

    Image du Blog falbala64.centerblog.net 

     

     

     

     

    On retrouve souvent The singing buttler (le maître d'hôtel chantant) sur des cartes postales ou même des boîtes de gâteaux !
    En mai 2004, ce tableau s’est vendu plus de 3 millions d’euros…

     


    Faute d'être complètement reconnu par ses pairs, Vettriano n'en est pas moins devenu millionnaire

     

     

     

    Peintres Américains


     

     

     

     

    Peintres Américains

     

     

     

     

     

     

     



    Mad dogs

     

     

     

     

    Anniversary Waltz

     

    Jack VETTRIANO

    Peintre contemporain écossais

    Jack VettrianoVettriano est né en Ecosse en 1951.


    Il quitte l'école à 16 ans pour travailler dans une mine mais, pour son 25e anniversaire, une amie lui offre une boite de peinture.

      

    Dès lors, Vettriano va apprendre la peinture en autodidacte.
    Peintre de scènes contemporaines aux couleurs du cinéma américain, de femmes fatales et de plages huppées, Vettriano est souvent boudé par la critique.
     

      

    Mais ses toiles ou leur reproductions se vendent très bien !
    On retrouve souvent The singing buttler (le maître d'hôtel chantant) sur des cartes postales ou même des boîtes de gâteaux !
     

    En mai 2004, ce tableau s’est vendu plus de 3 millions d’euros…
    Faute d'être complètement reconnu par ses pairs, Vettriano n'en est pas moins devenu millionnaire…

     

     

     

     

     

     

     

    Oeuvres de VETTRIANO

    The Singing ButlerA Kind Of LovingA Terrible BeautyA Very Dangerous BeachAfter MidnightAfter The Thrillis Gone lAmateur Philosophers - VettrianoAngel Another Kind Of LoveArtistVettriano autoportrait - ButtlerBack Where You BelongBetrayed-First LoveVettriano - Billy BoysBirdyBirth Of A Dream - VettrianoCafe DaysThe Model And The DrifterCollusionDance Me To The End Of Love 2Dancer for MoneyElegy for a dead admiralHeartbreak HotelMad dogsMidnight BlueNo safety in sunshineOh Happy DaysSweet in the NightThe Critical HourThe DuellistsJack VettrianoTable for one

     

     

     

     

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    _________________
     
     
     
     
     
     
    Le nuage est sombre mais ce qui en tombe est de l'eau pure.
    [Proverbe afghan]
     
     
    Peintres Américains
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    JACK VETTRIANO 

     

     

     

     

    JACK VETTRIANO 

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Marie-Louise-Élisabeth Vigée-Lebrun
    (1755-1842)

     

    Fichier:Lebrun, Self-portrait.jpg

    1755-1773 (18 ans)
    Enfance et apprentissage

      

    Marie, Louise, Élisabeth Vigée est née le 16 Avril 1755, à Paris, rue de la Coquillère. Son père, Louis Vigée (1715-1767), était un peintre portraitiste, membre de l'Académie de St. Luc et sa mère, Jeanne Maissin, coiffeuse de profession.

    Elle est mise en nourrice à l'age de trois mois dans une ferme à Épernon, et à 5 ans devient pensionnaire au couvent de la Trinité, rue de Charonne dans le Fauboutg St. Antoine, où elle fait montre d'un talent précoce pour le dessin.

     

      

    En 1767 après sa première communion, elle retourne chez ses parents. Elle prend des leçons de dessin auprès de son père, leçons qui ne durent que quelques mois car son père meurt le 9 mai dans son appartement rue de Cléry.

      

      

      

      

    La même année sa mère se remarie avec Jacques François Le Sèvre (1724-1810), orfèvre et individu assez peu recommandable.

    La famille emménage dans un appartement

    rue de St. Honoré, en face du Palais Royal.

     

    Vigée-Lebrun_Marie_Antoinette_1783[1]

    Élisabeth prend des leçons de dessin et peinture avec Mme Blaise Bocquet puis avec un peintre médiocre, Gabriel Briard.

    Chaperonnée par sa mère, elle accède à des collection privées de tableaux de vieux maîtres, dont elle fait des copies.

      

     

    Louis Joseph Xavier François of France and Marie Thérèse Charlotte of France by Louise Élisabeth Vigée Le Brun, 1784 France, Musée National des Châteaux de Versailles et de Trianon
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    Louis Joseph Xavier François of France and Marie Thérèse Charlotte of France by Louise Élisabeth Vigée Le Brun, 1784 France, Musée National des Châteaux de Versailles et de Trianon

     

      

    Dès 1770 elle est peintre professionnel. En 1774, son atelier est saisi par les officiers du Châtelet, pour cause de pratique sans licence de son art. Elle postule immédiatement pour l'Académie de St. Luc, où elle est reçue officiellement le 25 octobre 1774.


    1774-1789 (19 ans à 34 ans)

    Jeune gloire sous le règne de Louis XVI

      

    En 1775, son beau-père prend sa retraite, et la famille s'installe dans un appartement de l'Hôtel de Lubert, où vit le peintre et marchand d'art Jean Baptiste Pierre Le Brun (1748-1813). Le Brun s'intéresse à la jeune et belle artiste, et lui permet de copier les tableaux de maîtres de sa collection. Elle présente en 1775 à l'Académie Française les portraits du Cardinal de Fleury et de Jean de La Bruyère, et cet évènement est largement commenté par la société parisienne. Le 11 Janvier 1776 Élisabeth épouse Jean Baptiste Pierre Le Brun.

      

      

    La première commande royale passée à Vigée-Lebrun est en 1776 une série de portraits du Comte de Provence, frère du roi et futur Louis XVIII . De 1778 à 1788, elle peindra une trentaine de tableaux ayant pour sujet la reine Marie-Antoinette, dont « L'Innocence trouvant refuge dans les bras de la justice », aujourdh'ui au musée d'Angers. Élisabeth devient l'amie et la confidente de la reine, qui a le même age qu'elle.

    Marie-Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun (French artist, 1755-1842) Self Portrait 1789

     

     

    En 1781 Élisabeth Vigée-Lebrun vient à Louveciennes peindre la Comtesse du Barry, « en buste, en peignoir avec un chapeau de paille » ; elle peindra à nouveau la comtesse en 1782, 1787 et 1789.

      

    [VL2.bmp]

      

      

    Lebrun et son épouse achètent en 1778 l'Hôtel de Lubert, dont le salon devient l'un des endroits les plus à la mode du Paris pré-révolutionnaire. C'est là que se tint en 1788 le fameux « souper grec », un évènement mondain du règne de Louis XVI.

      

    Marie-Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun (French artist, 1755-1842) Self Portrait with daughter 1786

     

     

     

      

    Sa fille Jeanne Louise Julie nait en 1780. Les portraits de Julie et d'Élisabeth avec sa fille Julie sont parmi les plus réussis et touchants des tableaux de Vigée-Lebrun. Julie demeurera fille unique, après un fausse couche d'Elisabeth en 1784.

     

     

     

     

     

    [Elisabeth-Louise+Vigée-Le+Brun,portrait+1786.jpg]

      

      

    En mai-juin 1781, Élisabeth accompagne son mari dans une tounée des Flandres et des Pays-Bas. Elle y approfondit sa connaissance des maîtres flamands (son « autoportrait au chapeau de paille » est un hommage direct à Rubens).
     

      

    Marie-Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun (French artist, 1755-1842) Genevieve-Sophie le Coulteux du Molay 1788

      

      

    Vigée-Lebrun est admise à l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture en 1783, grâce à une intervention de la reine Marie-Antoinette. Elle y présente « La Paix ramenant l'Abondance », aujourd'hui au musée du Louvre.

    Elle exposera régulièrement au Salon de l'Académie.

     

     

     

     

      

      

    Dès 1783 et jusqu'à la Révolution, Élisabeth Vigée-Lebrun est la cible

    d'attaques calomnieuses : elle serait la maîtresse du Ministre des

    Finances Calonne, dont elle réalise le portrait en 1785,

    du Comte de Vaudreuil, et du peintre François Guillaume Ménageot,

    dont on dit qu'il serait le véritable auteur des tableaux de Vigée-Lebrun.

      

      

      

    Attributed to Marie-Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun (French artist, 1755-1842)

    + Her Pupil; Marie Victoire Lemoine (1754–1820)

      

    En 1789 est publiée une fausse correspondance entre Calonne,

    maintenant exilé, et la peintre.

      

    L'Hotel Lebrun est l'objet d'attaques de la part de bandes de maraudeurs.

     

     

      

    Louise Élisabeth Vigée Le Brun (French artist, 1755-1842) The Marquise de Pezay and the Marquise de Rougé with Her Sons Alexis and Adrien 1787 

     

     

     

    Élisabeth se réfugie chez son ami l'architecte Brongniart aux Invalides, puis chez la famille Rivière, Chaussée d'Antin.

      

    En Octobre 1789, après l'invasion de Versailles par les foules révolutionnaires, elle part pour l'Italie en diligence publique, accompagnée de sa fille et d'une gouvernante.

      

    Son intention était de revenir à Paris dès l'ordre rétabli,

    mais son exil durera en fait douze ans.

     

      

    1790-1801 (35 ans à 46 ans)
    Exil doré pendant la révolution et la terreur

      

    Après de cours séjours en chemin à Lyon, Turin, Parme et Florence, elle s'installe à Rome fin Novembre 1789 à l'Académie de France.

      

    Elle connait de grands succès lors de ses expositions et devient membre en1790 de l'Académie de San Luca.

      

    Elle effectuera à partir de Rome plusieurs voyages à Naples. Elle réalise son autoportrait pour la Galerie des Offices à Florence.

      

      Marie-Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun (French artist, 1755-1842) Self Portrait 1790

      

      

    En 1791, elle est autorisée en dépit de ses opinions politiques à exposer au Salon de Paris et en 1792 elle part de Rome vers le Nord, espérant pouvoir revenir à Paris, faisant de courtes haltes à Spoleto, Foligno, Florence, Sienne, Parme, Mantoue, Venise, Verone, Turin, où la rejoint Auguste Louis Jean Baptiste-Riviere, qui demeurera son compagnon d'exil . À Paris son nom est ajouté à la liste des émigrés et elle perd ses droits de citoyenneté.

     

     

     

    Marie-Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun (French artist, 1755-1842) Marquise de Aguessenau wearing a robe a la turque 1789  

      

    En 1793, Le Brun publie une longue plaidoirie en faveur de son épouse et fait appel pour sa réintégration. Son appel est rejeté et Le Brun sera même incarcéré plusieurs mois. Louis XVI et Marie-Antoinette sont guillotinés en 1793. En 1794 Le Brun, pour se protéger, demande le divorce, qui est prononcé.

    En 1792 à Milan l'ambassadeur d'Autriche la persuade d'aller à Vienne, où elle restera deux ans, peignant essentiellement des portaits de nobles autrichiens et polonais, avant de partir pour St Petersbourg, via Prague, Dresde et Berlin. À St Petersbourg, où elle restera six ans, fêtée et recommandée par la famille impériale, elle amassera une fortune considérable.

      

      

    Marie-Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun (French artist, 1755-1842) Elizabeth Alexeievna 1795

      

    En 1798, elle envoie de St Petersbourg deux tableaux pour le Salon de Paris. En 1799 à une session du Directoire, une délégation de huit artistes présentent une pétition signée par 255 artistes, écrivains et savants, et en Juin 1800 son nom est rayé de la liste des émigrés.

      

      

      

    En 1800 sa fille Julie épouse, contre la volonté de sa mère, Gaetan Bernard Nigris, Secrétaire des Théâtres Impériaux de St Petersburg, et dépitée, Élisabeth part pour Moscou.

      

      

      

      

    Elle retourna brièvement à St Petersbourg au printemps 1801, avant de prendre le chemin du retour définitif à Paris, via Berlin où elle restera six mois sous la protection des Hohenzolern.

      

      

      

     Fichier:Madame Elisabeth - Elisabeth Vigée Le Brun.jpg

      

    1802-1808 (47 ans à 53 ans)
    Retour en France Napoléonienne et séjour à Londres

      

    Élisabeth Vigée-Lebrun arrive à Paris en Janvier 1801 et s'installe à l'hôtel Le Brun, malgré son divorce. Elle louera plus tard une maison à Meudon où elle termine des tableaux commencés en Russie et en Allemagne. Au Salon, elle expose son premier portrait de Stanislas II , roi de Pologne et en décembre 1801 elle demande à Le Brun le remboursement de sa dot. Pendant un certain nombre d'années, elle utilisera son nom de jeune fille.

      

    En 1803, après la signature du traité de paix d'Amiens, Élisabeth s'installe à Londres. Elle prend un appartement à Leicester Square, puis une maison au 61 Baker Street. Elle peint des portraits du Prince de Galles, du jeune Lord Byron et de Mrs. William Chinnery.

      

      

      

    En 1804, Julie Nigris revient à Paris avec son mari, qui la quittera bientôt pour rentrer à St. Petersbourg. À Londres Élisabeth déménage dans une maison de ville à Portman Square, puis dans Maddox Street. Le médiocre peintre anglais John Hoppner publie un volume de poésies dont la préface est une charge contre Vigée-Lebrun et son art du portrait.

     

      

      

      

    Élisabeth Vigée-Lebrun retourne à Paris en 1805, après un voyage en Hollande et Belgique ; elle s'installe à nouveau à l'hôtel Le Brun. Les relations avec sa fille Julie restent tendues.
     

      

    En 1807, Élisabeth Vigée-Lebrun exécutera un portrait de Caroline Murat, la sœur de Napoléon : ce sera la seule commande de la part du gouvernement impérial. Elle règle de nombreuses dettes de son mari et accepte en échange des hypothèques sur les propriétés de celui-ci. Elle lui achètera en 1807 l'hôtel de Lubert. Elle effectue aussi en 1807 un séjour en Suisse à Coppet avec Mme de Staël et est est faite membre honoraire de la Société pour l'Avancement des Beaux-Arts de Genève.

     

     

      

    1809-1842 (54 ans à 87 ans)
    Vieillesse sous l'Empire puis la restauration

      

    Élisabeth Vigée-Lebrun rentre définitivement en France en 1809 et s'installe l'été à Louveciennes, au Château des Sources (aujourd'hui résidence Dauphine).

    "Séduite par cette vue si étendue que l'oeil peut y suivre pendant longtemps le cours de la Seine, par ces magnifiques bois de Marly, par ces vergers si délicieux, si bien cultivés qu'on se croit dans la terre promise ; enfin, par tout ce qui fait de Louveciennes l'un des plus charmants environs de Paris". Elle y vécut 33 ans, entourée de nombreux amis, après avoir eu la douleur de perdre sa fille unique Julie en 1819. En son souvenir, elle offrit à l'Eglise de Louveciennes le portrait de Julie, représentée en Sainte Geneviève, tableau qui est maintenant exposé au Musée-Promenade de Marly-Louveciennes.

    En 1834-35, elle écrit ses mémoires avec l'aide de ses nièces

    Caroline Rivière and Eugénie Le Franc.

    Elle mourra en 1842 dans son appartement parisien de l'hôtel Le Coq , rue St Lazare, affaiblie depuis un an par une attaque cérébrale.
     

      

    Élisabeth Vigée-Lebrun laisse 660 portraits et 200 tableaux de paysages.

    Selon son désir, sa tombe au cimetière de Louveciennes porte cette épitaphe

     

    "Ici, enfin, je repose ..."

     
      
      
      
      

     

     

    Autoportrait - 1790

    En 1789, Vigée-Lebrun fuit la France pour sauver sa tête. Elle s'arrêta d'abord à Florence, où elle fut accueillie comme un chef d'État.

    On lui demanda à Florence de peindre son propre portrait pour la célèbre collection d'autoportraits de la Galerie des Offices. Vigée-Lebrun a commencé son autoportrait à Florence, mais l'a terminé à Rome. Nombreux sont ceux qui pense qu'elle a peint là son meilleur visage, lumineux, souriant, juvénile et heureux.

    Le sujet de la peinture est Marie-Antoinette.

     

    Fin_de_texte

     

      

      

     

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    Robert Papp

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    EDWARD HOPPER( 1882 - 1967 )

     

    Edward Hopper (1882-1967) est le peintre d'une Amérique profonde qui s'interroge sur les mutations du monde moderne et sur les angoisses profondes des hommes de son époque. Il nous représente les images de la solitude et de l'absence, du silence et l'attente, comme autant d'énigmes de l'existence et du désir, du temps et de la mort.

     

    Ses oeuvres sont probablement parmi les représentations les plus fortes de l'angoisse humaine dans l'art contemporain.

     

    Edward Hopper est un peintre réaliste, mais énigmatique dans la simplicité de son inspiration. Son oeuvre figurative rassemble avec évidence une force et une profondeur intérieure qui projette au delà de l' immédiate objectivité, et conduit le spectateur à s'interroger sur la réalité, sa réalité, la réalité du monde, et l'illusion de la réalité.

     

    Né et formé à New York, Edward Hopper n'a jamais appartenu à aucun mouvement, ni à aucune école. Inscrit à la New York Scholl of Art en 1900, il suit les cours de Robert Henri et s'intéresse à l'oeuvre de Manet, mais aussi à celle des peintres tels que Daumier, Courbet, Degas, Gauguin ou encore Van Gogh.

     

    Il est également très marqué par l' impressionnisme français, auquel il fait référence comme Pissarro, Renoir, mais aussi Sisley, qui resteront longtemps comme les repères d'une sorte d'inspiration souterraine permanente dans son oeuvre.

    Son intérêt pour la culture française l'aménera d'ailleurs à faire plusieurs séjours à Paris entre 1906 et 1910. Dès 1906, d'ailleurs il est fasciné par la physionomie et l'ambiance de la ville : " Les rues y sont très anciennes, encaissées, et les façades qui s'inclinent en arrière à partir de la base du premier étage confèrent une physionomie massive et très imposante aux maisons.

     

    Les débits de boisson et les boutiques de rez-de-chaussée sont de couleur rouge ou vert sombre, ce qui tranche violemment sur le reste de la façade. Sur les toits se dressent des centaines de cheminées avec leur mitre qui donnent un aspect particulier à l'horizon. les toits sont tous à la Mansard, couverts d'ardoise grise ou de zinc.. par temps couvert, ce même gris-bleu en toute chose ..." ( lettre à sa soeur du 29 novembre 2006).

     

    Cela l'aménera à peindre en 1907 des oeuvres telles que " Le Louvre et la Seine", " Boulevard St Michel", " Pont du Carroussel dans le brouillard ", " Notre Dame " et de nombreux autres tableaux sur Paris, probablement aussi sous l'influence d'Albert Marquet, dont il découvre la peinture dans une exposition à la Galerie Druet.

     

    Il est intéressé par le mode de vie des parisiens qu'il représente dans de nombreux dessins, mais aussi par les femmes françaises qu'il considère comme de redoutables séductrices, et auxquelles il ne manquera pas de penser dans des oeuvres de maturité, telles " Summertime " en 1923, ou " Night Windows " en 1928 .

     

    De retour aux Etats-Unis, en 1908 il est contraint de gagner sa vie comme illustrateur, mais parvient à participer à une exposition où il présente trois toiles et un dessin réalisés en France, mais sans succès. Il revient brièvement en France, dont il apprécie tant la langue et la culture puis visite l'Espagne avant de revenir à New York en mai 1910.

     

    Là, il continue à peindre ses souvenirs de Paris et présente dans des expositions des oeuvres inspirées par la France mêlées aux tableaux qu'il peint de New York ou de la campagne américaine, avant d'épouser en juillet 1924, Joséphine Verstille Nivison, " Jo ", qui partage son amour pour la culture française.

     

    La fin de l'année 1924 marque une rupture dans l'oeuvre d'Hopper, dans le sens où il décide de rompre avec cette nostalgie de la France et de peindre en observation directe la vie américaine. Il dit " Aujourd'hui ou dans un proche avenir, il faudra bien retirer l'art américain à sa mère française ".

    A partir de là, c'est à une peinture strictement de sujets américains qu'il s'attèle. Les oeuvres peintes en extérieur deviennent rares, et les scènes d'actions en suspens de la vie américaine se multiplient.

     

    Depuis son appartement de Greenwich Village qu'il habitera toute sa vie, il saisit les toits new-yorkais avec leurs citernes, comme dans "Roofs" en 1926, les façades de briques rouges dans"Early Sunday Morning", en 1930, les intérieurs de chambres d'hôtel dénudées dans "Night Windows" en 1928 ou encore les stations d'essence désertes, comme dans "Gas" en 1940.

    Il devient le peintre de la vie et de la réalité au quotidien, avec des compositions où des personnages énigmatiques et solitaires, prennent place de plus en plus souvent, telle cette ouvreuse de cinéma plongée dans ses pensées dans "New York Movie" en 1939.

     

    Il s'intéresse aussi dans son atelier à l'architecture des maisons, de la ville, puis aux rendus de la lumière dans les intérieurs clos et aux caractères des personnages qu'il représente souvent seuls comme enfermés dans le silence et la solitude.

     

    Une oeuvre telle que " Morning Sun " en 1952 constitue un des exemples les plus marquants de l'évolution de la peinture d'Hopper.

     

    Cette femme de "Morning Sun", est une femme qui a vieilli, assise sur son lit, face à sa fenêtre ouverte sur les toits de la ville et au soleil levant. Edward Hopper y représente à la fois la profonde solitude, l'attente, le regard porté sur le passé, et une certaine obssession charnelle de la mort.

    Ces thèmes sont plus récurrents dans ces années d'après guerre : les regards, les gestes suspendus, les silences, les rêveries dans des univers dépouillés gagnent son oeuvre, comme une réalité obsédante de l'existence, jusqu'à la disparition même du sujet comme dans "Rooms by the sea " peinte en 1951, où il ne reste plus qu'une porte ouverte directement sur la profondeur de la mer.

     

    Edward Hopper a souvent inspiré les cinéastes, notamment Alfred Hitchcock, qui choisira dans "Psychose" une maison sur le modèle d'une demeure victorienne peinte par Hopper.

     

    Connu pour ses profonds silences lorsqu'on un journaliste l'interrogeait, Edward Hopper avait souvent coutume de répondre: "Si vous pouviez le dire avec des mots, il n'y aurait aucune raison de le peindre".

     

    (LMDA)

     

    source : wikipedia. photos google.

     

     

    Edward Hopper painted Night Hawks as an oil on canvas in 1942.
    Hopper, Edward
    Hotel Lobby
    1943
    A woman in the sun
    1961
    Port de Gloucester
    1912
     
     
    Maison Massachussett
    intérieur
     
     
     
     
    compartiment voiture
     
     
    Edward Hopper est né le 22 juillet 1882 à Nyack/New York aux Etats-Unis. Il est le fils de Garrent Henry Hopper et de Elizabeth Griffiths Smith-Hopper.

    En 1899-1900, après la High-School, il fréquente la Correspondence School of Illustrating à New-York, une illustre académie de publicité.

    De 1900 à 1906, il fait des études à la New-York School of Art, d'abord d'illustration, puis de peinture; il est l'élève de Robert Henri et de Kenneth Hayes Miller.

    En 1906, il se rend pour environ 9 mois en Europe, Hopper visite l'Angleterre, les Pays-Bas, l'Allemagne et la Belgique, mais séjourne la plupart du temps à Paris.

    En 1908, il s'installe défénitivemetn à New-york, il travaille d'abord comme dessinateur publicitaire et comme illustrateur; il ne peint qu'occasionnellementet seulement en été. C'est en cette années qu'il réalisa sa première exposition en collaboration avec d'autres éléves de Henri à l' Harmonie Club de New Yorks.

    1909 deuxième voyage à New-York, mais il séjourne la plupart du temps en France, et principalement à Paris. En 1910, il réalise son troisième voyage en Europe, en France et en Espagne.

     


    En 1912, il peint à Gloucester dans le Massachussetts et plus tard à Ogunpint dans le maine, et en 1913, il peint une huile sur toile le "Sailing" qui est exposé à "l'Armony Show". De 1915 à 1926, premières gravures à l'eau-forte, il en réalisera une cinquantaine.

    En 1920, le Whitney Studio Club lui permet de réaliser là-bas sa première exposition particulière d'huile sur toile de Paris, qui ne tarde pas à être suivie par une deuxième dès 1922, exposition de caricatures. En 1923, il commence à peindre à l'aquarelle, il reçoit le "Logen Prize" de la Chicago Society of Etchers. L'année suivante, il expose toutes ses nouvelles aqurarelles
    à la Franck K. Rehn Galery. Cette même année il se marie avec Joséphine Verstille Nivison.

    De 1926 à 1933, exposition d'imprimés et d'aquarelles au saint Botolph Club de Boston, puis au Morgan Memorial à Harthord dans le Connecticut, et enfin lors lors de la "Painting by Nineteen Living America" au Museum of Moderm Art de New-York.

    Depuis 1930, il passe ses étés à Cape Cod, dans le South Truro, Massachusetts; en 1933, il s'y fait construire une maison d'été où il retournera régulièrement jusqu'à un âge très avancé. De cette année jusqu'au milieu des années cinquante, il réalise de longs voyages en voiture lui font traverser le Maine, le Canada, le Nevada, la californie, l'Oregon, le Whyoming, la côte ouest des Etats-Unis, et enfin il voyagera plusieur fois, 1943, 1946, 1951, 1952, au mexique jusqu'à Saltilo, et Santa Fe. Presque toutes ses aquarelles réalisées après 1940 voient le jour pendant ses voyages.

    En 1935, il reçoit la "Temple Gold Medal" de l'Academy de Fine Arts de Pennsymvannie, et le "Fisrt Purchase Prize in water Colour" du Woucester Art Museum, Massachusetts. En 1937, il reçoit le premier "W.A.Clark Prize"" et la "Corcoran Gold Madal" de la Corcoran Gallery or Art, Washington D.C. En 1942, il reçoit l'Ada S.Gaerette Prize" de l'Art Instutitue de Chicago". En 1945, il est élu membre du National Intutite of Arts and Letters. Les succès et les honneurs ne modifient ni la façon de travailler de Hopper, ni son mode de vie. En compagnie de sa femme Josephine, également peintre, il vit modestement dans un appartement situé au Washington Square à New York.

    1950, le Whitney Museum of American Art de New-York organise une autre rétrospective, d'importantes expositions aux Etats-Unis succèdent à cet évènement la même années, comme l'exposition au Museum fine Arts de Boston et celle à l'Institute of Art de Détroit. En 1952, Hopper représente son pays à la biennale à Venise. En 1953, il reçoit le titre de "Doctor of Fine Arts" de l'Institute of Chicago et celui de "Doctor of Letters" de la Rutgers University. En 1955, il est membre de l'Academy of Arts and Letters, cet organisme lui décerne la "Gold Medal of Painting", plus haute distinction du mond ela peinture au etats-Unis.

    En 1956, il reçoit une bourse de la "Huntington Hardford Foundation". L'année suivante, il reçoit le "New York Board of Trade Salute to the Arts Awards" et le "Fourth Internationnnal Hallmark art Award". En 1960, il reçoit l'"Art in america Annual Awards". En 1964, il reçoit le "M.V. Kohnstamm Prize for Painting" de l'Art Institute de Chicago.

    De 1959 à 1965, il se déroule différentes expositions personnelles et rétrospectives de différents musés, telles que celle de l'oeuvre graphique de Philadelphia Musuesum of Arts, et celle du Worcester Art Museum du massachusetts. Cette même année, il reçoit son "Doctorat Honiris causa" du Philadelphia College of Art. Il peint alors sa dernière toile "Two comediens".

    En 1967, il représente les Etats-Unis à la Bienale de Säo Paulo à côté de représentatants de l' "American Scene" et du Pop Art. Après un séjour de plusieurs semaine à l'hôpital, il meurt le 15 mai dans son studion à new York. A peine un an plus, il est suivi par Joséphine Hopper.

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    Henri de Toulouse-Lautrec

    Peintre, Lithographe

    1864-1901

     

     

     

     

     

     

      

      

     

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    Peintre des scènes de music-hall et de divers lieux de plaisir parisiens, des portraits, etc..

    Dessinateur, c’est l’un des pères de l'affiche moderne.

     

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    Datei:Vigée-Lebrun, Marie Louise Elisabeth - Self-Portrait in a Turban with Her Child - 1786.PNG 

     

    Madame Molée-Reymond oeuvre de Elisabeth-Louise Vigée-Le Brun née le 16 avril 1755 à Paris morte à Paris le

      

    30 mars 1842.   

    Portrait de Madame Molée-Reymond Comédienne réalisé en 1786

     

    Louise-Élisabeth Vigée, épouse Lebrun, dite Madame Vigée-Lebrun, née le 16 avril 1755 à Paris,[1] et morte dans la même ville le 30 mars 1842, était une peintre française, généralement considérée comme une grande portraitiste de son temps à l'égal de Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze.

     

    Enfance

    Son père, Louis Vigée, était pastelliste et membre de l’Académie de Saint-Luc. Sa mère, Jeanne Maissin, était coiffeuse et d’origine paysanne. Son frère, Étienne Vigée, fut un auteur dramatique à succès.

     

    Baptisée à l’Église Saint-Eustache de Paris, l’enfant est aussitôt confiée à des paysans des environs d’Épernon. Elle ne reviendra à Paris que six ans plus tard pour entrer comme pensionnaire à l’école du couvent de la Trinité, rue de Charonne dans le faubourg Saint-Antoine. Dès cet âge, la jeune Louise-Élisabeth dessine partout, sur ses cahiers, sur les murs de son école.

    Vers l’âge de sept ou huit ans, Louis Vigée s’extasie devant un dessin de sa fille et prophétise qu’elle sera peintre. À onze ans, la jeune fille quitte le couvent et vient vivre aux côtés de ses parents. Inconsolable, à la mort de son père le 9 mai 1767, elle décide de s'adonner à ses passions, la peinture, le dessin et le pastel.

     

     

    Formation

    Le premier professeur d’Élisabeth sera son père Louis Vigée. Mais très vite, alors qu’elle a tout juste 12 ans, il meurt accidentellement. Après ce décès, dont elle mettra longtemps à se remettre, c’est un autre peintre, Gabriel-François Doyen, meilleur ami de la famille et célèbre en son temps, qui l’encouragera à persévérer dans le pastel et dans l’huile, conseil qu’elle suivra.

     

     

     

    C’est certainement conseillée par Doyen, qui connaissait bien Gabriel Briard, pour avoir eu le même maître, qu’Élisabeth se rend en 1769, à l’âge de 14 ans, chez ce dernier.

     

    Briard est membre de l’Académie royale de peinture, et donne volontiers des leçons, même s’il n’est pas encore professeur.

     

    C’est un peintre médiocre, il a surtout la réputation d’être un bon dessinateur et possède en plus un atelier au Louvre. Elisabeth fait de rapides progrès et déjà, on commence à parler d’elle.

     

     

      

      

    C’est au Louvre qu’elle fit la connaissance de Joseph Vernet, artiste célèbre dans toute l’Europe, c’est un des peintres les plus courus de Paris, ses conseils font autorités dans le milieu ; il ne manquera pas de lui en prodiguer « J’ai constamment suivi ses avis ; car je n’ai jamais eu de maître proprement dit » écrira-t-elle, quoi qu’il en soit, il consacrera de son temps à la formation de Mlle Vigée.

     

     

     Imachen:The bather, by Vigée-Lebrun, 1792.jpg

      

      

    Et comme Joseph Vernet ainsi que Jean-Baptiste Greuze, qui s’intéresse aussi à elle, le lui ont conseillé, elle ira admirer les chefs-d’œuvre du Luxembourg ; de plus la renommée de ces peintres lui ouvrira toutes les portes des collections privées des grands seigneurs, ou des princes à Paris. Elisabeth pourra ainsi étudier à loisir les grands maîtres, copier des têtes de Rembrandt, Van Dick ou Greuze, étudier les semi-tons, ainsi que les dégradations sur les parties saillantes d’une tête, elle écrira : « On pourrait exactement me comparer à l’abeille tant j’y récoltais de connaissances... »

     

    Toute sa vie ce besoin d’apprendre ne la quittera pas, car elle a compris qu’un don se travaille. Déjà on lui commande des portraits et elle commence à gagner sa vie.

     

    En 1768, sa mère se remarie avec un joaillier fortuné, Jacques-François Le Sèvre.

    Une carrière fulgurante Louise Elisabeth Vigée Le Brun, Autoportrait (1790)

     

     

    En 1770, le dauphin Louis-Auguste, petit-fils du roi Louis XV, épouse la fille de l'empereur, Marie-Antoinette d'Autriche à Versailles.

     MUSIQUE

    À la même époque, la famille Le Sèvre-Vigée s’installe rue Saint-Honoré, face au Palais-Royal. Louise-Élisabeth s’établit comme peintre professionnelle et les commandes affluent.

     

    Elle a quinze ans. Deux dames richissimes la prendront alors sous leur protection : Mme de Verdun, épouse d’un fermier général mais surtout une princesse du sang, Louise Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, épouse du duc de Chartreset qui n'a que deux ans de plus qu'elle.

     

     

      

    Elle refuse fréquemment les commandes de portraits que lui font les galants pour la rencontrer. Issue de la petite bourgeoisie, elle trouve sa place au milieu des grands du royaume dont les premiers, le roi et ses frères et soeurs, la reine et les principaux membres de la famille royale sont de sa génération. En 1775 elle offre à l’Académie Royale deux portraits.

     

    En récompense, elle est admise aux séances publiques de l’Académie.

     

    Le 7 août 1775, Louise-Élisabeth Vigée épouse Jean-Baptiste-Pierre Le Brun, lointain neveu du peintre Lebrun qui travailla pour Louis XIV.

      

     

    S'il sera un mauvais époux, joueur invétéré, coureur de jupons insatiable et peintre à ses heures, qui exploitera la célébrité de son épouse, il sera également un marchand de tableaux très talentueux qui fera beaucoup pour la carrière de sa talentueuse épouse.

     

    Le 12 février 1780, Élisabeth Vigée-Lebrun donne naissance à sa fille Jeanne-Julie-Louise. Elle continue à peindre pendant les premières contractions et, dit-on, lâche à peine ses pinceaux pendant l’accouchement.[réf. nécessaire]

     

     

    MODE

      

      

    Le succès d’Élisabeth ne se dément pas. Ses portraits de femmes à la fois ressemblants et flatteurs lui attire la sympathie de la reine, sa contemporaine exacte, qui fait d’elle son peintre favori.

     

    Ce sera la protection de Marie-Antoinette, traduite par un ordre de Louis XVI qui lui permet d’être reçue à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 31 mai 1783 en même temps que sa concurrente Adélaïde Labille-Guiard et contre la volonté de Pierre, premier peintre du roi.

      

    Élisabeth présentera une peinture (alors qu’on ne lui en demandait pas), la Paix ramenant l’abondance (tableau aujourd’hui au Louvre), pour être admise en qualité de peintre d’histoire.

     

     

    MODE

     

     

     

     

    Cette belle composition, réalisée trois ans plus tôt, aurait implicitement dû lui donner le titre convoité de peintre d’histoire, mais elle sera reçue sans qu’aucune catégorie ne soit précisée.

     

    Un tel succès a des contreparties : on médit, on présente l’artiste comme une débauchée, suspectée d’être de toutes les orgies, d’être une dépensière qui se chaufferait en brûlant des billets et des lambris dorés, d’être l’amante de tout Paris.[réf. nécessaire]

     

    Parmi ses portraits de femmes, on peut citer notamment celui de Catherine Noël Worlee (la future princesse de Talleyrand) qu’elle réalisa en 1783 et qui fut exposé au Salon de peinture de Paris de cette même année 1783.


     

     

    L’exil :

    À l’été 1789, Élisabeth Vigée-Lebrun se trouve à Louveciennes chez la comtesse du Barry, la dernière maîtresse de Louis XV dont elle a commencé le portrait, lorsque les deux femmes entendent le canon tonner dans Paris. L’ancienne favorite se serait écriée : « Du temps du roi Louis XV, les choses ne se seraient pas passées ainsi ! »

     

     

     

    Dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789, alors que la famille royale est ramenée de force à Paris, Élisabeth quitte la capitale avec sa fille et cent louis, laissant derrière elle son époux qui l'encourage à partir, ses peintures et sa fortune. Elle dira plus tard de la fin de l’Ancien Régime : « Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées. »

     

    L’artiste part en exil à Rome, Vienne, Londres, Saint-Pétersbourg, où elle fera un séjour de plusieurs années favorisée par des commandes de la haute société. Elle est invitée par les grandes Cours d’Europe, peignant sans cesse. Elle se refuse à lire les nouvelles, car elle y apprend que tous ses amis meurent guillotinés.

     

    Au musée Jeanne d'Aboville de La Fère, dans l'Aisne, on peut admirer le beau portrait de Madame Adélaïde, fille de Louis XV, exécutée par Marie-Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun en 1791, alors qu'elle séjournait à Rome, où se trouvaient également les dames de France.

     

     

    En 1800, sa fille épouse (contre le gré de sa mère) un dénommé Gaëtan Bertrand Nigris. Ce fut pour elle un déchirement. Déçue par son mari, elle avait fondé tout son univers affectif sur ce seul enfant. Les deux femmes ne se réconcilieront jamais totalement.

     

    En 1800 également, elle est rayée de la liste des émigrés et peut rentrer à Paris, chose qu’elle ne fera que deux ans plus tard.

     

    Le retour :

    En 1805 elle peint Caroline Murat, une des sœurs de Napoléon, et cela se passe mal : « J’ai peint de véritables princesses qui ne m’ont jamais tourmentée et ne m’ont pas fait attendre. » dira le peintre quinquagénaire de cette jeune reine parvenue.

     

    En 1809, Élisabeth Vigée-Lebrun a 54 ans. Elle vit entre Paris, où elle tient salon, et Louveciennes où elle a une maison de campagne voisine du château de la feue comtesse du Barry (guillotinée en 1793) dont elle avait peint trois portraits avant la Révolution. Son mari meurt en 1813, sa fille en 1819 et son frère Étienne Vigée en 1820.

     

    Madame Vigée-Lebrun publie ses Souvenirs vers 1835. Ils connaîtront un grand succès et restent un document très intéressant sur les bouleversements de cette époque qu’elle a vécus de si près.

     

    Elle a connu les personnages marquants de son époque, tous les artistes de renom et toutes les Cours.

     

    Elle s’éteint à Paris à son domicile de la rue Saint-Lazare le 30 mars 1842 et est enterrée au cimetière de Louveciennes[2], avec pour épitaphe

      

    « Ici, enfin, je repose ... ».

     

    MODE

    Madame Molée-Reymond oeuvre de Elisabeth-Louise Vigée-Le Brun née le 16 avril 1755 à Paris morte

    à Paris le 30 mars 1842.

    Portrait de Madame Molée-Reymond Comédienne réalisé en 1786.

     

    Sources : Wikipedia.

     


    Ma première découverte de la magie de l'art d'Elizabeth Vigée Le Brun, portraitiste française, remonte à 1990, au musée Kimbell Art, de Fort Worth, au Texas. Je parcourais les diverses galeries lorsque je me suis trouvé devant cet autoportrait de Madame Vigée Le Brun exécuté en 1781 à l'âge de 26 ans.
    Voilà le genre d'oeuvre inhabituel qui crée une impression inoubliable dans votre esprit. On lisait directement la pensée d'une artiste qui avait vécu 200 années auparavant.
     

    Depuis ma première confrontation avec Madame Vigée Le Brun, j'ai réuni le plus possible d'informations sur sa vie exceptionnelle.

     

    Les sources de renseignements sont restreints mais ses tableaux figurent dans plusieurs des plus importants musées du monde ainsi que dans d'autres.

     Portrait of Elisaveta Alexandrovna Demidova, nee Stroganova - Louise Elisabeth Vigee Le Brun

    Son autobiographie n'est pas seulement agréable à lire mais elle aborde les personnages et les aspects de la vie en Europe et en Russie de la fin du 18ème et du début du 19ème siècle.

    Elizabeth Vigée Le Brun a connu et exécuté les portraits de la plupart des personnalités essentielles d'Europe et de Russie des années 1770 à 1835. 

    Dès le tout début de la révolution, Elizabeth Vigée Le Brun, qui était royaliste, a fui la France. Elle a vécu en exil 12 ans en parcourant l'Europe, tout en accroissant sa réputation et sa fortune. Durant son périple, elle devint membre des Académies de Florence, Rome, Bologne et Saint-Pétersbourg. Elizabeth Vigée Le Brun devint la portraitiste la plus recherchée de son temps. Elle a réalisé quelque 900 tableaux dont 700 portraits y compris plusieurs autoportraits, 30 portraits de son amie Marie Antoinette et 50 portraits exécutés durant son séjour de six années en Russie.

     

    La lecture du récit de ses pérégrinations suggère sa grande intelligence, son talent, sa nature plaisante de femme exceptionnelle dont émanait l'amour qu'elle ressentait pour la vie et les personnages qu'elle a peints. Elle a suscité l'admiration de tous ceux qui ont croisé son talent.

     

    Sa vie se prèterait à un film excellent.

     

    J'ai toujours apprécié cette histoire qui révèle tout le pouvoir d'un portrait. Les tableaux de Madame Vigée Le Brun sont captivants; son art est unique. Cette artiste a maîtrisé les moyens permettant de concrétiser un plein accord entre le portrait et le sujet. Les attitudes et ornements sont variés et en harmonie parfaite avec les personnes représentées.

     

    Chaque tableau peut être rattaché aux étapes de ses voyages pendant et après la Révolution et aux passages ou anecdotes rapportés dans son autobiographie concernant ses relations amicales avec les personnes dont elle a réalisé les portraits. avec les gens dont elle a réalisé le prortrait Cette page web a l'ambition de diffuser la magie de l'oeuvre de Madame Vigée Le Brun.

    Le site comprend maintenant plus de 450 de ses tableaux et leur histoire. 

    Des versions provisoires en noir et blanc sont affichées pour des tableaux dont nous recherchons des originaux en couleur. Les galeries de tableaux sont présentées sous diverses formes. Ce site comprend aussi les textes et les peintures provenant d'une biographie écrite en 1922 et une liste de livres disponibles sur Madame Vigée Le Brun.

     

    J'ai aussi ajouté un guide des musées mis à jour, sur ses tableaux aux E.U. et dans le monde. Cette page d'accueil comprend aussi une liste chronologique mise à jour de ses peintures agrémentée de liens actifs vers les oeuvres. La liste de Vigée Le Brun a été complétée et annotée pour produire cette version. Les suggestions d'addition ou de soustraction à cette liste sont les bienvenues.

     

    En complément, ce site présente aussi une série de galeries spéciales qui présentent des autoportraits, portraits de sa fille, portraits de la reine Marie-Antoinette et portraits d'Elizabeth Vigée Lebrun par d'autres artistes.

     

    Nous remercions les nombreuses personnes qui nous ont procuré des images des tableaux et des renseignements sur les musées. Cette page d'accueil est devenue le fruit d'un effort collectif total avec des contributions majeures provenant du monde entier. Notre gratitude s'adresse en particulier à Lucia Cardellini, Francis et Martha Kelly, Charles Stein et Mercè Alabern pour leur collaboration.

     

    Une nouvelle biographie sur Madame Vigée Le Brun "The Sweetness of Life" (La Douceur de Vivre) par Angelina Goodden, vient d'être publiée en Angleterre. Pour des informations sur cette biographie consultez à la section livres de ce site. Je viens de découvrir que cet excellent ouvrage est disponible sur internet aux sites Book Place UK et British Books-American Prices.

     

    Si vous disposez de renseignements supplémentaires concernant Madame Vigée Lebrun, des images, anecdotes sur ses tableaux que vous aimeriez voir figurer sur ce site, ou l'emplacement de nouveaux tableaux, prenez contact avec moi à l'adresse électronique que voici. En particulier, nous recherchons des images couleurs en remplacement des images en noir et blanc de ce site.

     

    L'art d'Elizabeth Vigée Lebrun est maintenant à votre portée.

     

    Kevin J. Kelly
    kjkelly@batguano.com
    Tucson, Arizona

     

     

     

     

     

    information :

    G. Haroche-Bouzinac, Louise Elisabeth Vigée Le Brun. Histoire d'un regard

    Parution livre

    Information publiée le dimanche 13 novembre 2011 par Camille Esmein (source :

    Geneviève Haroche-Bouzinac)


    Référence bibliographique : Geneviève Haroche-Bouzinac, Louise Elisabeth Vigée Le Brun. Histoire d'un regard, Flammarion, collection "Grandes biographies", 2011. EAN13 : 9782081221338.


    Geneviève Haroche-Bouzinac, Louise Elisabeth Vigée Le Brun. Histoire d'un regard.

    Flammarion, Grandes biographies, 2011.

     

     

    "Entre deux siècles comme au confluent de deux fleuves" : ces mots de Chateaubriand semblent avoir été écrits pour elle. Née sous le règne de Louis XV, Louise Elisabeth Vigée Le Brun est témoin des prémices de la Révolution, connaît l'Empire et la Restauration, avant de s'éteindre sous la monarchie de Juillet, dans sa quatre-vingt-septième année. Une longévité exceptionnelle qui accompagne une destinée hors du commun. Artiste précoce et talentueuse, elle pénètre, malgré les obstacles, dans le cercle prestigieux de l'Académie royale de peinture ; ses cachets sont parmi les plus élevés de son temps.

     

    Les troubles de la Révolution font d'elle une voyageuse : de l'Italie à la Russie en passant par l'Autriche, dans une Europe dont le français est la langue, elle conquiert à la force du poignet une clientèle princière. Mais les succès ne compensent pas les peines privées : sa fille chérie, Julie, s'oppose à elle, son frère la déçoit, son époux endetté réclame son aide.

     

    La postérité a retenu l'image du peintre gracieux de Marie-Antoinette ; on sait moins qu'au XIXe siècle, mue par un esprit de curiosité infinie, Mme Vigée Le Brun ouvrit grand son salon à la jeune génération romantique. Exploitant archives, lettres et carnets inédits qui éclairent la vie privée et publique de l'artiste, accordant toute sa place à son oeuvre peint, cette biographie retrace le destin de l'un des plus grands peintres de son époque.

     

     


    Document joint : http://www.fabula.org/actualites/documents/47724.pdf
      
      
      
      
     
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    Enfance

    Son père, Louis Vigée, était pastelliste et membre de l’Académie de Saint-Luc. Sa mère, Jeanne Maissin, était coiffeuse et d’origine paysanne. Son frère, Étienne Vigée, fut un auteur dramatique à succès.

    Baptisée à l’Église Saint-Eustache de Paris, l’enfant est aussitôt confiée à des paysans des environs d’Épernon.

    Elle ne reviendra à Paris que six ans plus tard pour entrer comme pensionnaire à l’école du couvent de la Trinité, rue de Charonne dans le faubourg Saint-Antoine. Dès cet âge, la jeune Louise-Élisabeth dessine partout, sur ses cahiers, sur les murs de son école. Vers l’âge de sept ou huit ans,

    Louis Vigée s’extasie devant un dessin de sa fille et prophétise qu’elle sera peintre. À onze ans, la jeune fille quitte le couvent et vient vivre aux côtés de ses parents. Inconsolable, à la mort de son père le 9 mai 1767,

    elle décide de s'adonner à ses passions, la peinture, le dessin et le pastel.

     

    File:Croyprincess.jpg

    Antoinette-Elisabeth-Marie d'Aguesseau, comtesse de Ségur

     

     

    Formation

    Le premier professeur d’Élisabeth sera son père Louis Vigée. Mais très vite, alors qu’elle a tout juste 12 ans, il meurt accidentellement.

    Après ce décès, dont elle mettra longtemps à se remettre, c’est un autre peintre, Gabriel-François Doyen, meilleur ami de la famille et célèbre en son temps, qui l’encouragera à persévérer dans le pastel et dans l’huile, conseil qu’elle suivra.

    C’est certainement conseillée par Doyen, qui connaissait bien Gabriel Briard, pour avoir eu le même maître, qu’Élisabeth se rend en 1769, à l’âge de 14 ans, chez ce dernier. Briard est membre de l’Académie royale de peinture, et donne volontiers des leçons, même s’il n’est pas encore professeur. C’est un peintre médiocre, il a surtout la réputation d’être un bon dessinateur et possède en plus un atelier au Louvre.

    Elisabeth fait de rapides progrès et déjà, on commence à parler d’elle.

     

    File:Lebr011.jpg

     

    Etienne Vigée, Frère de l'artiste

     

    C’est au Louvre qu’elle fit la connaissance de Joseph Vernet, artiste célèbre dans toute l’Europe, c’est un des peintres les plus courus de Paris, ses conseils font autorités dans le milieu ; il ne manquera pas de lui en prodiguer « J’ai constamment suivi ses avis ; car je n’ai jamais eu de maître proprement dit » écrira-t-elle, quoi qu’il en soit, il consacrera de son temps à la formation de Mlle Vigée.

    Et comme Joseph Vernet ainsi que Jean-Baptiste Greuze, qui s’intéresse aussi à elle, le lui ont conseillé, elle ira admirer les chefs-d’œuvre du Luxembourg ; de plus la renommée de ces peintres lui ouvrira toutes les portes des collections privées des grands seigneurs, ou des princes à Paris.

     

     

     

    Elisabeth pourra ainsi étudier à loisir les grands maîtres, copier des têtes de Rembrandt, Van Dick ou Greuze, étudier les semi-tons, ainsi que les dégradations sur les parties saillantes d’une tête, elle écrira : « On pourrait exactement me comparer à l’abeille tant j’y récoltais de connaissances... »

    Toute sa vie ce besoin d’apprendre ne la quittera pas, car elle a compris qu’un don se travaille. Déjà on lui commande des portraits et elle commence à gagner sa vie.

    En 1768, sa mère se remarie avec un joaillier fortuné, Jacques-François Le Sèvre.

     

     

     

    Une carrière fulgurante

    Louise Elisabeth Vigée Le Brun, Autoportrait (1790)

    En 1770, le dauphin Louis-Auguste, petit-fils du roi Louis XV, épouse la fille de l'empereur, Marie-Antoinette d'Autriche à Versailles.

    À la même époque, la famille Le Sèvre-Vigée s’installe rue Saint-Honoré, face au Palais-Royal. Louise-Élisabeth s’établit comme peintre professionnelle et les commandes affluent.

    Elle a quinze ans. Deux dames richissimes la prendront alors sous leur protection : Mme de Verdun, épouse d’un fermier général mais surtout une princesse du sang, Louise Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, épouse du duc de Chartres.

     

     

    Autoportrait, Louise Elisabeth et sa fille

     

    Elle refuse fréquemment les commandes de portraits que lui font les galants pour la rencontrer. Issue de la petite bourgeoisie, elle trouve sa place au milieu des grands du royaume. En 1775 elle offre à l’Académie Royale deux portraits. En récompense, elle est admise aux séances publiques de l’Académie.

    Le 7 août 1775, Louise-Élisabeth Vigée épouse Jean-Baptiste-Pierre Le Brun, lointain neveu du peintre Lebrun qui travailla pour Louis XIV.

    S'il sera un mauvais époux, joueur invétéré, coureur de jupons insatiable et peintre à ses heures, qui exploitera la célébrité de son épouse, il sera également un marchand de tableaux très talentueux qui fera beaucoup pour la carrière de sa talentueuse épouse.

     

    Marquise de Jaucourt

     

    Le 12 février 1780, Élisabeth Vigée-Lebrun donne naissance à sa fille Jeanne-Julie-Louise. Elle continue à peindre pendant les premières contractions et, dit-on, lâche à peine ses pinceaux pendant l’accouchement.

    Le succès d’Élisabeth ne se dément pas.

    Ses portraits de femmes à la fois ressemblants et flatteurs lui attire la sympathie de la reine, sa contemporaine exacte, qui fait d’elle son peintre favori.

     

     

     

    Marie Antoinette

     

    Ce sera la protection de Marie-Antoinette, traduite par un ordre de Louis XVI qui lui permet d’être reçue à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 31 mai 1783 en même temps que sa concurrente Adélaïde Labille-Guiard et contre la volonté de Pierre, premier peintre du roi. Élisabeth présentera une peinture (alors qu’on ne lui en demandait pas),

     

     

     

    La Reine Marie Antoinette et ses enfants

    la Paix ramenant l’abondance (tableau aujourd’hui au Louvre), pour être admise en qualité de peintre d’histoire.

     

     

     

     

    Cette belle composition, réalisée trois ans plus tôt, aurait implicitement dû lui donner le titre convoité de peintre d’histoire, mais elle sera reçue sans qu’aucune catégorie ne soit précisée.

     

    Comte de Vaudreuil

     

     

    Un tel succès a des contreparties :

    on médit, on présente l’artiste comme une débauchée, suspectée d’être de toutes les orgies, d’être une dépensière qui se chaufferait en brûlant des billets et des lambris dorés, d’être l’amante de tout Paris.

    Parmi ses portraits de femmes, on peut citer notamment celui de Catherine Noël Worlee (la future princesse de Talleyrand) qu’elle réalisa en 1783 et qui fut exposé au Salon de peinture de Paris de cette même année 1783.

     

      File:Du Barry.jpg

    Madame la comtesse du BARRY

     

    L’exil :

    À l’été 1789, Élisabeth Vigée-Lebrun se trouve chez la comtesse du Barry, l'ultime maîtresse de Louis XV dont elle a commencé le portrait, lorsque les deux femmes entendent le canon tonner dans Paris. L’ancienne favorite se serait écriée : « Du temps du roi Louis XV, les choses ne se seraient pas passées ainsi ! »

    Dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789, alors que la famille royale est ramenée de force à Paris, Élisabeth quitte la capitale avec sa fille et cent louis, laissant derrière elle son époux qui l'encourage à partir, ses peintures et sa fortune. Elle dira plus tard de la fin de l’Ancien Régime : « Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées. »

     

     

    L’artiste part en exil à Rome, Vienne, Londres, Saint-Pétersbourg, où elle fera un séjour de plusieurs années favorisée par des commandes de la haute société. Elle est invitée par les grandes Cours d’Europe, peignant sans cesse. Elle se refuse à lire les nouvelles, car elle y apprend que tous ses amis meurent guillotinés.

    En 1800, sa fille épouse (contre le gré de sa mère) un dénommé Gaëtan Bertrand Nigris. Ce fut pour elle un déchirement. Déçue par son mari, elle avait fondé tout son univers affectif sur ce seul enfant. Les deux femmes ne se réconcilieront jamais totalement.En 1800 également, elle est rayée de la liste des émigrés et peut rentrer à Paris, chose qu’elle ne fera que deux ans plus tard.

     

     

    Le retour

    En 1805 elle peint Caroline Murat, une des sœurs de Napoléon, et cela se passe mal : « J’ai peint de véritables princesses qui ne m’ont jamais tourmentée et ne m’ont pas fait attendre. »

     

    En 1809, Élisabeth Vigée-Lebrun a 54 ans.

    Elle vit entre Paris, où elle tient salon, et Louveciennes où elle a une maison de campagne voisine du château de la feue comtesse du Barry (guillotinée en 1793) dont elle avait peint trois portraits avant la Révolution. Son mari meurt en 1813, sa fille en 1819 et son frère Étienne Vigée en 1820.

    Madame Vigée-Lebrun publie ses Souvenirs vers 1835. Ils connaîtront un grand succès et restent un document très intéressant sur les bouleversements de cette époque qu’elle a vécus de si près. Elle a connu les personnages marquants de son époque, tous les artistes de renom et toutes les Cours.

    Elle s’éteint à Paris à son domicile de la rue Saint-Lazare le 30 mars 1842 et est enterrée au cimetière de Louveciennes, avec pour épitaphe

     

     

    « Ici, enfin, je repose ... ».

      

      

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    Les femmes artistes du Moyen âge ...à l'enluminure ....

      

    " A propos des femmes douées pour la peinture,

    je connais une femme du nom d'Anastaise dont le talent pour les encadrements et bordures d'enluminures et les paysages des miniatures est si grand que l'on ne saurait citer dans la ville de Paris où vivent pourtant les meilleurs artistes du monde, un seul qui la surpasse. Personne ne fait mieux qu'elle les motifs floraux et décoratifs des livres et l'on estime tant son travail qu'on lui confie la finition des ouvrages les plus riches et les plus fastueux.

    Je le sais, par expérience, car elle a peint pour moi certaines bordures qui sont, de l'avis unanime, d'une beauté sans commune mesure avec celles exécutées par les autres grands maîtres !'

     

    Christine de Pisan (Bio p. 84) "La Cité des Dames" 

     

    artistefaisantsonautoportrai

    Artiste faisant son autoportrait

    Boccace - Le livre des cleres et nobles femmes - XV°

    09 ENLUMINURE DE L EVANGILE D ECHTERNACH TEMP.jpg - 09 Enluminure de l'evangile d'Echternach Tempete apaisee
                    11_Evangéliaire d'Echternach_Tempête apaisée
catechese.free.fr\ListeImages.htmTempête apaisée
Mt 8,23; Mc 4,35; Lc 8,22
Evangéliaire d'Echternach, Nuremberg, 11s
Dossier : Epheta29, Epheta35 

     

    A partir du X° et jusqu’au XV° s., d’autres femmes, prennent le stylet, le pinceau, la couleur et pratiquent l'enluminure.

    Nous trouvons la première enluminure qui porte un nom de femme, dans un manuscrit espagnol de l'Apocalypse, en 970 :

    "Ende pintrix et Dei Aiutrix et Frater Emeterius Prêtre".

     

    autoportrait

    Autoportrait sur bois

    Boccace - Le livre des cleres et nobles femmes - XV°

     

    Au cours du Moyen-âge ancien, l’enluminure des manuscrits est une activité à laquelle se consacrent aussi bien les moines que les nonnes. Bien que quelques noms d'artistes percent au cours de cette époque, la très vaste majorité de ceux-ci ou celles-ci reste inconnue.

     

     

    Dans toute l’Europe on dénombre une dizaine d’artistes femmes qui  enluminent des manuscrits ou illustrent des codex. et dont le nom est connu ( leur œuvre a souvent disparu).

    Nous pouvons citer toutefois, Ende, Guda (nonnes du Xe siècle et XII° s.) ou encore Claricia, laïque employée dans un scriptorium de Bavière.

    Ces femmes bénéficièrent de l'environnement favorable des couvents, lieux d'apprentissage et de culture, et sans doute choix le plus judicieux pour une femme "intellectuelle"de l'époque.

      

      

    Les couvents offrent une alternative acceptable au mariage. Une dot étant là aussi exigée, les nonnes sont en général issues des classes supérieures ou de la bourgeoisie. Le couvent est également le meilleur moyen de rece­voir une bonne éducation permettant aux femmes de se rendre utiles en dirigeant des écoles et des hôpitaux, en gérant les terres du couvent ou en s'occupant des nécessiteux.

     

    artistepréparantunefresque1

    Artiste préparant une fresque

    Boccace - Le livre des cleres et nobles femmes - XV°

     

    L'enluminure, devenue au XIII°s. une activité laïque, reste une activité où les femmes peuvent œuvrer, le plus souvent aux côtés de leurs pères ou maris ( telles les filles de Maître Honoré et de Jean le Noir, célèbres enlumineurs de l'époque)

     

    femmesculpteur

    Femme sculpteur

    Boccace - Le livre des cleres et nobles femmes - XV°

     

    Mais les femmes sont aussi artistes dans bien d'autres domaines: elles sont aussi musiciennes, troubadours professionnelles, et écrivent ou éditent des livres.

     

    femmetroubadour

    Femme troubadour

    Livre d'heures- Fance - 1500-1525

     

     

    joueusedeharpe

    Les artistes du Moyen Âge, furent oubliés par leurs consoeurs de la Renaissance, au profit de celles de l'Antiquité.

         

    La joueuse de Harpe

    Boccace - Le livre des cleres er nobles femmes - XV°

     

     

    femmeécrivain

    Femme écrivain

    Bocece- Le livre des femmes nobles er renommées - XV°. 

     

     

    sources : http://ocre-bleu.over-blog.com/article-les-femmes-artistes-du-moyen-age-a-l-enluminure-60665582.html

      

      

    lien pour s'initier à l'ENLUMINURE 

    http://enlum.over-blog.com/article-s-initier-a-l-enluminure-62908274.html 

     
     

     

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