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    Pierre Auguste RENOIR Biographie et Tableaux

    Renoir Auguste

    Pierre Auguste Renoir

    (1841-1919),

    Peintre et sculpteur français, considéré comme l'une des grandes figures de l'impressionnisme.



    Renoir, Pierre-Auguste

     

    Né dans une famille d'artisans, Pierre-Auguste Renoir commença à peindre, d'abord sur porcelaine dès l'âge de treize ans, puis à partir de dix-sept ans, sur éventails et sur tissus.

     

    En 1862, il s'inscrivit à l'école des beaux-arts et étudia dans l'académie parisienne du peintre suisse Charles Gleyre (1808-1876), où il rencontra Sisley , Bazille et Monet qui influença le début de sa carrière. En 1864, il fit la connaissance de Diaz de La Peña (1807-1876) qui l'engagea à peindre en plein air.

    Ses premières œuvres sont encore marquées par l'influence de Courbet. La même année, il exposa pour la première fois à Paris, mais après avoir essuyé deux refus en 1866 et en 1867, il ne fut admis au Salon des artistes français qu'en 1868 avec Lise à l'ombrelle (1867, Folkwang Museum, Essen).

     

    En 1869, Renoir travailla avec Monet aux trois vues de la Grenouillère qui annoncent les scènes nautiques d'Argenteuil d'après 1870. En 1874, il participa à la première exposition des peintres impressionnistes chez Nadar (avec la Scène, 1874, Courtauld Institute, Londres). C'est là que Renoir fit la connaissance de Caillebotte.



    S'ouvre alors la période des toiles les plus célèbres telles les Régates à Argenteuil (1874, Musée d'Orsay, Paris), le Moulin de la Galette (1876, Musée d'Orsay, Paris) et les Parapluies (1883, National Gallery, Londres), qui rassemblent les caractéristiques d'un impressionnisme très parisien (ambiances de loisirs, foules citadines).

     

    Une sorte de vibration, faite d'ombre et de soleil, relie tous les personnages des scènes champêtres dans une atmosphère lumineuse, bien que sa facture fasse appel à une touche fondue plutôt qu'au divisionnisme habituel impressionniste.

     

    Un effet analogue d'éclairage se retrouve dans le Déjeuner des canotiers (1881, Phillips Memorial Gallery, Washington) qui témoigne d'une individualisation parfaite des personnages, dans la mobilité des gestes et des attitudes.

    En 1881, il fit un voyage en Italie où il s'intéressa plus particulièrement à Raphaël.

     

    Son attention à la composition s'en trouva accrue. Vers 1888, il séjourna quelques temps chez Cézanne en Provence et réalisa de nombreux nus féminins, les Baigneuses (Musée de l'Orangerie, Paris) qui semblent ne pas se baigner dans l'eau, mais dans la lumière d'une facture très souple, révélant les coloris nacrés de la peau et transmettant avec lyrisme son amour sensuel de la plasticité du sujet.

     

    Chargeant progressivement sa pâte, il superposa de plus en plus les couleurs, les brossant toujours plus afin d'obtenir une matière lisse et soyeuse, souvent rapprochée de celles de Rubens, des Vénitiens ou de Watteau. à la fin de sa vie, il se tourna vers la sculpture (la Grande Laveuse, Musée d'Orsay, Paris).

     



    Crédit

    Renoir Auguste

    Pierre Auguste Renoir

    (1841-1919),

    Biographie N° 2





    Renoir Auguste, peintre français (Limoges 1841 - Cagnes-sur-mer 1919) né à Limoges, sixième et avant-dernier enfant de Léonard Renoir, tailleur, et de Marguerite Merlet, couturière, son grand-père paternel, François Renoir, était sabotier : milieu d'artisans modestes, possédant cette intelligence de la main qui va bien au-delà du métier, et incite au goût des belles choses. En 1844, la famille s'était installée à Paris, non loin du Louvre d'abord, puis dans le quartier du Marais.

     

    Après l'école, à treize ans, Renoir qui aimait le dessin fut mis en apprentissage chez un peintre sur porcelaine.

     

    Quatre années plus tard, l'impression mécanique remplaçant peu à peu le travail manuel, il dut gagner sa vie en décorant des éventails, puis des stores. Ayant amassé quelque argent, il put bientôt se consacrer à la peinture, devenue sa passion, et allait copier au Louvre, où ses parents l'avaient souvent mené.

     

    En mars 1862, il se présentait et était admis à l'école des Beaux-Arts, et s'inscrivait en octobre de la même année à l'académie Gleyre, où il rencontra Claude Monet , Alfred Sisley , Frédéric Bazille.

     

    Ce dernier admirait beaucoup Courbet, et aussi Edouard Manet qui l'avait reçu dans son atelier.

     

    Tu comprends, lui dit Bazille, Manet est aussi important pour nous que Cimabue et Giotto pour les Italiens du Quattrocento. Parce que c'est la Renaissance qui est en train de venir. Et il faut que nous en soyons.

    Renoir, désormais, est pris dans le mouvement. Au début de l'année suivante, en 1863, il accompagne Sisley, Monet et Bazille à Chailly-en-Bière, en bordure de la forêt de Fontainebleau il y rencontre Narcisse Diaz, qui lui recommande d'éclaircir sa palette. Il quitte en 1864 l'école des Beaux-Arts, fait recevoir par le jury du Salon une Esmeralda dansant (détruite ensuite) et exécute ses premières commandes, le Portrait de Mlle Lacau (Cleveland Museum of Art), qui révèle son sens de la grâce féminine, et celui de William Sisley (musée du Jeu de paume, Paris), le père de son ami peintre, tableau qui sera accepté au Salon de 1865.

    Ses parents étant retirés à Ville-d'Avray, il est accueilli par Sisley d'abord, puis, après le mariage de celui-ci, par Bazille. Tous ont pris maintenant l'habitude de se rendre à la campagne dès les premiers beaux jours, à Chailly de nouveau, puis à Marlotte, où les rejoint Pissarro et où Renoir fait la connaissance de Gustave Courbet à Bougival, Chatou, Argenteuil.

     

    Renoir a peint ses amis à Marlotte, en 1866, dans le Cabaret de la mère Anthony (Nationalmuseum, Stockholm), sa première composition importante.

    En 1867, il peint une Diane chasseresse (National Gallery of Art, Washington), prétexte à un nu dans la nature vigoureusement traité à la manière de Courbet, et Lise à l'ombrelle (Folkwang Museum, Essen), grande figure dans une lumière de plein air tamisée par les feuilles des arbres, qui fait suite aux Déjeuner sur l'herbe de Manet et de Monet.

     

    Aux aspirations nouvelles (réalisme et goût de la nature de Courbet, sujets empruntés à la vie moderne de Manet, éclaircissement de la palette conseillé par Diaz) s'ajoute en effet l'intérêt de plus en plus vif pour toutes les variations de la lumière.

     

     

    Travaillant ensemble durant l'été 1869 à " La Grenouillère ", dans l'île de Croissy près de Bougival, Claude Monet et Renoir tentent de rendre dans leur peinture le miroitement du fleuve, tous les reflets du soleil multipliés par le frémissement de l'eau. Monet transpose en touche de couleur chaque éclat lumineux, divisant hardiment et franchement les tons pour préserver leur vigueur : " capter la lumière, et la jeter sur la toile, tel est son projet.

    Renoir, plus sensible à la présence humaine et à celle des objets, attentif à l'ensemble, demeure plus nuancé. Chacun suit sa propre voie. Ce que je ferai aura au moins le mérite de ne ressembler à personne, parce que ce sera simplement l'impression de ce que j'aurai ressenti, moi tout seul, écrivait Monet quelques mois auparavant, alors qu'il travaillait au Havre. Renoir, très attiré encore par Courbet, comme en témoignent La Nymphe à la source (1869 National Gallery, Londres) et La Baigneuse au griffon (1870 ; musée d'Art moderne, São Paulo, Brésil), analyse longuement aussi Delacroix, s'en inspire et lui rend hommage dans L'Odalisque, ou Femme d'Alger (National Gallery of Art, Washington) exposée au Salon en mai 1870.

    En juillet, c'est la guerre. Bazille y trouvera la mort. Renoir, appelé à Tarbes puis à Libourne, est démobilisé en mars 1871. En janvier 1872, le marchand Paul Durand-Ruel, qu'il a rencontré par l'intermédiaire de Monet et de Pissarro, lui achète quelques tableaux ; il travaille en été à Argenteuil, avec Claude Monet et Gustave Caillebotte, et entreprend en octobre les Cavaliers au bois de Boulogne (Kunsthalle, Hambourg), vaste composition terminée au printemps 1873.

     

    Soutenu matériellement par Durand-Ruel et par Théodore Duret, il peut alors s'installer dans un appartement de la rue Saint-Georges, à Montmartre. Il a trente-deux ans.

    Son tableau de La Loge (Courtauld Institute, Londres) admirable image de la fête du soir au théâtre, la femme vêtue d'une robe somptueuse, l'homme en habit confirme à la fois son admiration pour les maîtres du passé et sa propre virtuosité. I

     

    l le présente lors de la première exposition des " impressionnistes " chez Nadar : ce noir qui fait jouer tout l'ensemble de la toile, et dont il dira un jour qu'il est " la reine des couleurs ", est alors une note remarquable d'indépendance.

     

     

     

    http://www.picturalissime.com/renoir_auguste.htm

     

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  •  Peintre célèbre

     

    Pierre-Auguste Renoir dit Auguste Renoir, né à Limoges le 25 février 1841 et mort au domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer le 3 décembre 1919, est l'un des plus célèbres peintres français.

    Membre à part entière du groupe impressionniste, il évolue dans les années 1880 vers un style plus réaliste sous l'influence de Raphaël. Il fut peintre de nus, de portraits, paysages, marines, natures mortes et scènes de genre, pastelliste, graveur, lithographe, sculpteur et dessinateur.

     

    Peintre figuratif plus intéressé par la peinture de portraits et le nu féminin que par celle des paysages, il a élaboré une façon de peindre originale, qui transcende ses premières influences (Fragonard, Courbet, Monet, puis la fresque italienne).

    Pendant environ soixante ans, il a peint à peu près six mille tableaux

      

      

     

    Enfance et premiers apprentissages

    Pierre-Auguste dit Auguste Renoir est né à Limoges le 25 février 1841, sixième de sept enfants. Son père, Léonard Renoir (1799-1874) est tailleur, sa mère, Marguerite Merlet (1807-1896) est simple couturière.

      

      

    La famille vit alors assez pauvrement.   

    En 1844, la famille Renoir quitte Limoges pour Paris, où le père espère améliorer sa situation.

    Pierre-Auguste y suit sa scolarité

     

    25 Février 1841

     

    Pierre-Auguste Renoir naît dans un milieu d'artisans modestes à Limoges, 35 bd Ste Catherine (aujourd'hui 71 bd Gambetta).

    Son père, Léonard, est tailleur, sa mère Marguerite, est ouvrière en robes. Pierre-Auguste est le 6ème de 7 enfants dont deux sont morts en bas âge.


    Artisans de père en fils, les Renoir possèdent cette intelligence de la main qui va bien au-delà du métier, et donne le goût des belles choses.

     

     

      Peintre célèbre

      

    À l’âge de 13 ans, il entre comme apprenti à l’atelier de porcelaine Lévy Frères & Compagnie pour y faire la décoration des pièces.

      

    Portrait of Mademoiselle Sicotg

     

    Dans le même temps, il fréquente les cours du soir de l’École de dessin et d’arts décoratifs jusqu’en 1862.

     

    À cette période, il suit des cours de musique

    avec Charles Gounod qui remarque cet élève intelligent et doué 

     

    Peintre célèbre

      

    Débuts dans l'impressionnisme

    En 1858 à l’âge de 17 ans, pour gagner sa vie, il peint des éventails et colorie des armoiries pour son frère Henri, graveur en héraldique.

    En 1862, Renoir réussit le concours d'entrée à l’École des beaux-arts de Paris et entre dans l’atelier de Charles Gleyre, où il rencontre Claude Monet, Frédéric Bazille et Alfred Sisley.

     

    Une solide amitié se noue entre les quatre jeunes gens qui vont souvent peindre en plein air dans la forêt de Fontainebleau.

     

     

     Peintre célèbre

      

      

    Ses relations avec Gleyre sont un peu tendues et lorsque ce dernier prend sa retraite en 1864, Renoir quitte les Beaux-Arts.

     

    Cependant, alors que la première œuvre qu’il expose au salon (l’Esméralda 1864) connaît un véritable succès, après l’exposition, il la détruit.

      

    Peintre célèbre

      

    Les œuvres de cette période sont marquées par l'influence d'Ingres et de Dehodencq dans les portraits, de Gustave Courbet (particulièrement dans les natures mortes), mais aussi d'Eugène Delacroix, à qui il emprunte certains thèmes

     

    (les femmes orientales, par exemple).

     

    En 1865, Portrait de William Sisley et Soir d’été sont acceptés par le Salon, ce qui est plutôt de bon augure.

      

      

    Un modèle important à cette époque pour lui est sa maîtresse Lise Tréhot : c'est elle qui figure dans le tableau Lise à l'ombrelle (1867) qui figura au salon de 1868, et qui suscita un commentaire très élogieux de la part d'un jeune critique, un certain Émile Zola. Mais en général, les critiques sont plutôt mauvaises, et de nombreuses caricatures paraissent dans la presse, telles celles de Bertall[6].


    Renoir entretenait à cette époque une liaison avec Lise Tréhot. Deux enfants naquirent de cette liaison : Pierre né à Ville-d'Avray, le 14 septembre 1868 (on ignore le lieu et la date de son décès) et Jeanne, née à Paris 10e le 21 juillet 1870 et décédée en 1934.

    Peintre célèbre

     

     

    Le séjour que Renoir fait avec Monet à la Grenouillère (établissement de bains sur l'île de Croissy-sur-Seine, lieu très populaire et un peu « canaille » selon les guides de l'époque) est décisif dans sa carrière. Il peint véritablement en plein-air, ce qui change sa palette, et fragmente sa touche (moins que Monet qui va plus loin dans ce domaine).

     

    Il apprend à rendre les effets de la lumière, et à ne plus forcément utiliser le noir pour les ombres. Dès lors, commence véritablement la période impressionniste de Renoir. Le paradoxe est que Monet se veut peintre de paysage, et que Renoir préfère la peinture figurative. Aussi pour les mêmes scènes de La Grenouillère, Renoir adopte un point de vue plus rapproché qui lui permet de donner une plus grande importance aux figures[6].

    Il expose avec les Impressionnistes de 1874 à 1878 (ou 1879 ?) et réalise son chef-d'œuvre : le Bal du moulin de la Galette, à Montmartre, en 1877 (Paris, Musée d'Orsay). Le tableau est acheté par Gustave Caillebotte, membre et mécène du groupe. Cette toile ambitieuse (par son format d'abord, 1,30 m × 1,70 m) est caractéristique du style et des recherches de l'artiste durant la décennie 1870 : touche fluide et colorée, ombres colorées, non-usage du noir, effets de textures, jeu de lumière qui filtre à travers les feuillages, les nuages, goût pour les scènes de la vie populaire parisienne, pour des modèles de son entourage (des amis, des gens de la « bohème » de Montmartre). Pour les nus, il fait d'abord appel à des modèles professionnels puis à des jeunes femmes qu'il rencontre parfois dans la rue et qu'il paye en leur offrant le portrait, des fleurs ou des chapeaux à la mode[6].

    Vers une peinture plus classique

     

    Autour de 1880, Renoir est en pleine misère : il n'arrive pas à vendre ses tableaux et la critique est souvent mauvaise ; il décide de ne plus exposer avec ses amis impressionnistes mais de revenir au Salon officiel, seule voie possible au succès. De fait, grâce à des commandes de portraits prestigieux - comme celui de Madame Charpentier et ses enfants (1878) - il se fait connaître et obtient de plus en plus de commandes. Son art devient plus affirmé et il recherche davantage les effets de lignes, les contrastes marqués, les contours soulignés.

      

    Peintre célèbre

      

    Cela est visible dans le fameux Déjeuner des canotiers (1880-81) de la Phillips Collection (Washington), même si le thème reste proche de ses œuvres de la décennie 1870. On peut apercevoir dans ce tableau un nouveau modèle, Aline Charigot, qui deviendra finalement sa femme en 1890, et qui lui donnera trois autres enfants, après Pierre et Jeanne nés de Lise Tréhot :

    Pierre Renoir, Jean Renoir, le cinéaste, et Claude Renoir dit « Coco ».

      

      

    Les trois danses (Danse à Bougival, Musée des beaux-arts de Boston ; Danse à la ville et Danse à la campagne, Musée d'Orsay, vers 1883) témoignent aussi de cette évolution.

     

    Entre 1881 et 1883, Renoir effectue de nombreux voyages qui le mènent dans le sud de la France (à l'Estaque, où il rend visite à Paul Cézanne), en Afrique du Nord où il réalise de nombreux paysages, et en Italie.

      

      

    C'est là-bas que se cristallise l'évolution amorcée dès 1880. Au contact surtout des œuvres de Raphaël, (les Stanze du Vatican), Renoir sent qu'il est arrivé au bout de l'impressionnisme, qu'il est dans une impasse, désormais il veut faire un art plus intemporel, et plus « sérieux » ; il a l'impression de ne pas savoir dessiner. Il entre alors dans la période dite ingresque ou Aigre, qui culmine en 1887 lorsqu'il présente ses fameuses Grandes Baigneuses à Paris.

    Les contours de ses personnages deviennent plus précis.

     

    Il dessine les formes avec plus de rigueur, les couleurs se font plus froides, plus acides, ce qui indigne le critique Joris-Karl Huysmans « Allons, bon ! Encore un qui est pris par le bromure de Raphaël ! ».

      

    Sa peinture qui marque un retour vers le classicisme est plus influencée aussi par l'art ancien (notamment par un bas-relief de François Girardon à Versailles pour les Baigneuses).

     

     

    Lorsqu'il devient à nouveau père d’un petit Pierre (1885), Renoir abandonne ses œuvres en cours pour se consacrer à des toiles sur la maternité.

    La réception des Grandes Baigneuses est très mauvaise, l'avant-garde (Camille Pissarro notamment) trouve qu'il s'est égaré, et les milieux académiques ne s'y retrouvent pas non plus. Son marchand, Paul Durand-Ruel, lui demande plusieurs fois de renoncer à cette nouvelle manière.

    Aline, future Madame Renoir, le convainc de découvrir en 1888 son village natal : Essoyes. Il écrit alors à son amie Berthe Morisot : « Je suis en train de paysanner en Champagne pour fuir les modèles coûteux de Paris. Je fais des blanchisseuses ou plutôt des laveuses au bord de la rivière. ».

     

    Période nacrée et reconnaissance

    De 1890 à 1900, Renoir change de nouveau son style. Ce n'est plus du pur impressionnisme ni le style de la période ingresque, mais un mélange des deux. Il conserve les sujets d'Ingres mais reprend la fluidité des traits. La première œuvre de cette période, les Jeunes filles au piano (1892), est acquise par l'État français pour être exposée au musée du Luxembourg.

      

    En 1894, Renoir est de nouveau père d'un petit Jean (futur cinéaste, auteur notamment de La Grande Illusion et La Règle du jeu) et reprend ses œuvres de maternité.

      

      

      

    La jeune femme qui s'occupe de ses enfants, Gabrielle Renard, deviendra un de ses fréquents modèle.

     

     Peintre célèbre

      

      

    En 1896, Renoir devient propriétaire pour la première fois de sa vie en achetant une maison à Essoyes. Ainsi, la famille Renoir se retrouve tous les été jusqu'au décès du peintre en 1919. Essoyes sera le rendez-vous des jeux en plein air, des pique-niques, pêches, baignades aussi bien en famille qu'entre amis, Julie Manet notamment en parle dans son journal.

    Cette décennie, celle de la maturité, est aussi celle de la consécration. Ses tableaux se vendent bien (notamment par les marchands

    Peintre célèbre

     

    d'art Ambroise Vollard et Paul Durand-Ruel), la critique, entre autres l'animateur de La Revue blanche, Thadée Natanson, commence à accepter et à apprécier son style, et les milieux officiels le reconnaissent également (achat des Jeunes filles au piano, proposition de la Légion d'honneur, qu'il refuse d'abord). En 1897, lors d'une mauvaise chute de bicyclette près d'Essoyes, village d'origine de son épouse Aline Charigot, il se fracture le bras droi.

      

      Image du Blog lusile17.centerblog.net

    Cette chute est considérée comme responsable, du moins partiellement, de la dégradation ultérieure de sa santé. Des rhumatismes déformants l'obligeront progressivement, vers 1905, à renoncer à marche].

      

      

    En 1900, Renoir est nommé chevalier de la Légion d'honneur, puis officier en 1911.

    Comme Edgar Degas, José-Maria de Heredia, Pierre Louÿs et d'autres, il appartient à la Ligue de la patrie française, ligue antidreyfusarde modérée.

    En 1903, il s'installe avec sa famille à Cagnes-sur-Mer, le climat de la région étant censé être plus favorable à son état de santé que celui des contrées nordiques. Après avoir connu plusieurs résidences dans le vieux village, Renoir fait l'acquisition du domaine des Collettes, sur un coteau à l'est de Cagnes, afin de sauver les vénérables oliviers dont il admirait l'ombrage et qui se trouvaient menacés de destruction par un acheteur potentiel.

      

      

    Aline Charigot y fait bâtir la dernière demeure de son époux, où il va passer ses vieux jours sous le soleil du Midi, bien protégé toutefois par son inséparable chapeau. Il y vit avec sa femme Aline et ses enfants, ainsi qu'avec des domestiques (qui sont parfois autant des amis que des domestiques) qui l'aident dans sa vie de tous les jours, qui lui préparent ses toiles et ses pinceaux. Les œuvres de cette « période cagnoise » sont essentiellement des portraits, des nus, des natures mortes et des scènes mythologiques. Ses toiles sont chatoyantes, et il utilise l'huile de façon de plus en plus fluide, tout en transparence.

      

      Peintre célèbre

    Les corps féminins ronds et sensuels resplendissent de vie.

     

    Renoir est désormais une personnalité majeure du monde de l'art occidental, il expose partout en Europe et aux États-Unis, participe aux Salons d'automne à Paris.

      Pierre-Auguste Renoir

    L'aisance matérielle qu'il acquiert ne lui fait pas perdre le sens des réalités et le goût des choses simples, il continue à peindre dans l'univers rustique du domaine des Collettes.

     

      

    Il essaie de nouvelles techniques, et en particulier s'adonne à la sculpture, aiguillonné par le marchand d'art Ambroise Vollard, alors même que ses mains sont paralysées, déformées par les rhumatismes. De 1913 à 1918, il collabore ainsi avec Richard Guino, un jeune sculpteur d'origine catalane que lui présentent Maillol et Vollard. Ensemble, ils créent un ensemble de pièces majeures : Vénus Victrix, le Jugement de Pâris, la Grande Laveuse (Fondation Gianadda, parc de sculptures, Martigny, Suisse), le Forgeron (Musée d'Orsay).

      

     French Impressionist Pierre Auguste Renoir (1841-1919). 

      

      

    Après avoir interrompu sa collaboration avec Guino, il travaille avec le sculpteur Louis Morel (1887-1975), originaire d'Essoyes. Ensemble, ils réalisent les terres cuites, deux Danseuses et un Joueur de flûteau.

      

    Dernières années

    Sa femme meurt en 1915, ses fils Pierre et Jean sont grièvement blessés durant la Première Guerre mondiale, mais en réchappent.

    Renoir continue, malgré tout, de peindre jusqu'à sa mort en 1919. Il aurait, sur son lit de mort, demandé une toile et des pinceaux pour peindre le bouquet de fleurs qui se trouvait sur le rebord de la fenêtre. En rendant pour la dernière fois ses pinceaux à l'infirmière il aurait déclaré « Je crois que je commence à y comprendre quelque chose ".

    Renoir. Aline and Coco.Renoir. Aline and Coco.  

    Renoir, Aline et Coco

      

    Le 3 décembre 1919, il s’éteint dans son « Domaine des Collettes »

    à Cagnes-sur-Mer, des suites d'une congestion pulmonaire, après avoir pu visiter une dernière fois le Musée du Louvre et revoir ses œuvres des époques difficiles.

      

    Il est enfin reconnu.

     

    Dans un premier temps, il est enterré avec son épouse dans le vieux cimetière du château de Nice.

      

    Deux ans et demi plus tard, le 7 juin 1922, les dépouilles du couple Renoir sont transférées dans le département de l'Aube où elles reposent désormais dans le cimetière d'Essoyes, comme l'avait souhaité Renoir et son épouse. Depuis, Pierre et Jean, puis les cendres de Dido Renoir – seconde épouse de Jean – partagent sa sépulture.

     

      Peintre célèbre

      

    Postérité

    Il subsiste sur la peinture d'Auguste Renoir un perpétuel malentendu.

      

    Elle passe aujourd'hui pour la quintessence du « bon goût bourgeois »,

    à l'instar de ces « peintres décoratifs » et ces « peintres de dames » réalisant des tableaux complaisants et stéréotypés, Renoir n'ayant pas toujours su éviter ce piège pour assurer sa subsistance.

    Renoir

      

    Citée en exemple, sa peinture illustre l'idée que le commun des mortels se fait de la beauté en art, ses toiles abordant des sujets simples ayant trait à la vie quotidienne, ses nus qu'il traite d'une manière opulente et sensuelle dégagent une certaine plénitude.

     

      Peintre célèbre

    C'est oublier que cette peinture figurative jugée mièvre et réconfortante car évoquant la nostalgie d'un bonheur perdu et qu'on retrouve désormais dans les calendriers des postes ou les cartes postales (telle le Bal du moulin de la Galette, l'emblème touristique du Paris en carte postale, a été rejetée par le public et les critique  pendant plus de vingt ans.

      

      

    Considérée par les collectionneurs de son temps comme inachevée, maladroite et bâclée, elle a par la suite été perçue comme totalement révolutionnaire car rompant avec les conventions de l'art officiel de l'époque.

     

     Peintre célèbre 

      

      

    Jalousie

    Cependant, le tournant opéré par Renoir vers 1890 lorsqu'il abandonne le plein air et renoue avec ses maîtres préférés, tels Jean-Honoré Fragonard, Raphaël ou François Boucher lui vaut d'être accusé de trahison par ses anciens compagnons impressionnistes qui lui reprochent de sacrifier à la peinture officielle des héritiers de Jacques-Louis David.

     

      Peintre célèbre

      

    L'histoire de l'art considère pourtant que cette dernière période de Renoir marquée par un retour vers le classicisme a fortement inspiré une jeune génération d'artistes, tels que Picasso, Henri Matisse, Maurice Denis ou Pierre Bonnard.

      

      

    Collèges et lycées

    Un collège-lycée porte son nom dans sa ville natale, Limoges, un autre à Cagnes-sur-Mer, où il est mort. Un collège est nommé Auguste et Jean Renoir à La Roche-sur-Yon. Un collège est nommé Pierre Auguste Renoir à Ferrières-en-Gâtinais. À Asnières-sur-Seine, le lycée public et le collège voisin portent son nom.

    Musées Renoir et grandes expositions

     

     

    • Un circuit du Pays des Impressionnistes porte son nom et comporte des reproductions en plein air de ses œuvres et celles d'autres d'artistes impressionnistes et fauves, sur le lieux de leur création.

      

      

    Marché de l'art

     
      • Cette liste est strictement indicative[24].
      • Dans les roses - 23 000 000 $ - Sotheby's mai 2003 image
      • Femmes dans un jardin - 12 250 000 $ - Sotheby's mai 2007 image
      • Les rosiers à Wargemont - 7 512 000 $ - Sotheby's novembre 2004 image
      • La loge - 7 412 000 $ - Sotheby's février 2008 image
      • Les deux sœurs - 6 850 000 $ - Sotheby's février 2007 image
      • Portrait de nini - 5 500 000 $ - Sotheby's novembre 2008 image
      • Jeunes filles au lilas - 5 500 000 $ - Sotheby's mai 2004 image
      • La lecture - 5 000 000 $ - Sotheby's mai 2007 image
      • En 2009, sur un marché aux puces près de Washington, une Américaine a acquis pour 7 dollars un lot de babioles dans lequel elle découvre un authentique tableau de Renoir. Peint en 1879, il représente un paysage des bords de Seine. Il a été mis aux enchères le 29 septembre 2012 après avoir disparu depuis plusieurs dizaines d'années. Le Musée des Arts de Baltimore, averti de la vente du tableau, en revendique la propriété, et demande au FBI la mise sous séquestre. Il s'est avéré que ce tableau, légué au musée en 1951, avait été volé, dans la nuit du 16 au 17 novembre 1951, lors de l'exposition consacrée à la peinture française From Ingres to Gauguin.

      

    • La Cour fédérale de Virginie a ordonné, dans un jugement en date du 10 janvier 2014, la restitution du tableau au Musée, légitime propriétaire[26]. Pour fêter le retour du tableau dans ses collections, 63 ans après son vol, le musée organise une exposition spéciale du 30 mars 2014 au 20 juillet 2014.

    Œuvres principales

    Pierre-Auguste Renoir a peint pendant près de soixante ans. Peintre prolifique, il nous a laissé une œuvre considérable, nécessairement inégale. On recense dans celle-ci plus de 4 000 peintures, soit un nombre supérieur à celui des œuvres de Manet, Cézanne et Degas réunies. Parmi celles-ci, on peut citer :

     
     
     
     
     
     
     

    Citations

    • « Mettez-vous cela en tête : il n'existe qu'un seul indicateur de la valeur d'un tableau : c'est la salle des ventes. "
    • Stéphane Mallarmé, Les Loisirs de la poste, 1894 :

    « Villa des Arts, près l'avenue
    De Clichy, peint Monsieur Renoir
    Qui devant une épaule nue
    Broie autre chose que du noir. »

    http://lusile17.centerblog.net/rub-peintre-cele

    bre-jean-auguste-renoir--6.html  

     

    WIKIPEDIA

     

     

     

     

     

     

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  •  Peintre célèbre

     

    Pierre-Auguste Renoir

     

    Sa famille et Gabrielle

     

    Pierre-Auguste Renoir est né à Limoges le 25 février 1841, sixième de sept enfants. Son père, Léonard Renoir (1799-1874) est tailleur, sa mère, Marguerite Merlet (1807-1896) est couturière.

     

    La famille vit alors assez chichement.

     

    En 1844, la famille Renoir quitte Limoges pour Paris, où son père espère améliorer sa situation. Pierre-Auguste y suit sa scolarité.

     

    À l’âge de 13 ans, il entre comme apprenti à l’atelier de porcelaine Lévy Frères & Compagnie pour y faire la décoration des pièces.

     

    Dans le même temps, il fréquente les cours du soir de l’École de dessin et d’arts décoratifs jusqu’en 1862. À cette période il suit des cours de musique avec Charles Gounod qui remarque cet élève intelligent et doué.

     

    1858 : à l’âge de 17 ans, pour gagner sa vie, il peint des éventails et colorie des armoiries pour son frère Henri, graveur en héraldique.

    Peintre célèbre - Pierre Auguste Renoir

    Pierre Auguste Renoir

     

    Gabrielle et le petit Jean jouant 

    En 1862, Renoir réussit le concours d'entrée à l’École des Beaux-Arts de Paris et entre dans l’atelier de Charles Gleyre, où il rencontre Claude Monet, Frédéric Bazille et Alfred Sisley.

     

    Une solide amitié se noue entre les quatre jeunes gens qui vont souvent peindre en plein air dans la forêt de Fontainebleau.

     

    Ses relations avec Gleyre sont un peu tendues et lorsque ce dernier prend sa retraite en 1864, Renoir quitte les Beaux-Arts.

     

    Cependant, alors que la première œuvre qu’il expose au salon (l’Esméralda 1864) connait un véritable succès, après l’exposition, il la détruit.

     

    Les œuvres de cette période sont marquées par l'influence d'Ingres et de Dehodencq dans les portraits, de Gustave Courbet (particulièrement dans les natures mortes), mais aussi d'Eugène Delacroix, à qui il emprunte certains thèmes (les femmes orientales, par exemple).

     

    En 1865, Portait de William Sisley et Soir d’été sont acceptés par le Salon, ce qui est plutôt de bon augure.

     

    Un modèle important à cette époque pour lui est sa maîtresse Lise Tréhot : c'est elle qui figure dans le tableau Lise à l'ombrelle (1867) qui figura au salon 1868, et qui suscita un commentaire très élogieux de la part d'un jeune critique nommé Émile Zola. Mais en général, la critique fut plutôt mauvaise, et de nombreuses caricatures parurent dans la presse.

    Peintre célèbre 

      

    On sait maintenant par Marc Le Cœur et Jean-Claude Gelineau qui ont publié une communication en 2002 dans le catalogue de l'exposition Renoir à Sao Paulo, l'existence de deux enfants qu'il avait eus au cours de sa longue liaison avec Lise Tréhot : Pierre né à Ville d'Avray, le 14 septembre 1868 (on ignore le lieu et la date de son décès) et Jeanne, née à Paris Xe, le 21 juillet 1870, décédée en 1934.

     

    En 1903, il s'installe avec sa famille à Cagnes-sur-Mer, le climat de la région étant censé être plus favorable à son état de santé que celui des contrées nordiques. Après avoir connu plusieurs résidences dans le vieux village, Renoir fait l'acquisition du domaine des Collettes, sur un coteau à l'est de Cagnes, afin de sauver les vénérables oliviers dont il admirait l'ombrage et qui se trouvaient menacés de destruction par un acheteur potentiel.

     

    Aline Charignot y fait bâtir la dernière demeure de son époux, où il devait passer ses vieux jours sous le soleil du midi, bien protégé toutefois par son inséparable chapeau. Il y vit avec sa femme Aline et ses enfants, ainsi qu'avec tout un tas de domestiques (qui sont plus des amis que des domestiques) qui l'aident dans sa vie de tous les jours, qui lui préparent ses toiles, ses pinceaux, etc.

     

    Il revient de temps en temps à Paris également.

     

    Les œuvres de la période sont essentiellement des portraits, des nus, des natures mortes et des scènes mythologiques. Ses toiles sont de plus en plus chatoyantes, et il utilise l'huile de façon de plus en plus fluide, tout en transparence.

     

    Les corps féminins ronds et sensuels resplendissent de vie.

     

     

     

     Peintre célèbre

     

     

     

    Renoir est désormais une personnalité majeure du monde de l'art occidental, il expose partout en Europe et aux États-Unis, participe aux Salons d'automne à Paris , etc.

     

    L'aisance matérielle qu'il acquiert ne lui fait pas perdre le sens des réalités et le goût des choses simples, il continue à peindre dans son petit univers presque rustique. Il essaie de nouvelles techniques, et en particulier s'adonne à la sculpture, aiguillonné par le marchand d'art Ambroise Vollard, alors même que ses mains sont paralysées, déformées par les rhumatismes.

     

    De 1913 à 1918, il collabore ainsi avec Richard Guino, un jeune sculpteur d'origine catalane que lui présentent Maillol et Vollard.

     

    Ensemble, ils créent un ensemble de pièces considéré comme l’un des sommets de la sculpture moderne : Vénus Victrix, le Jugement de Pâris, la Grande Laveuse, le Forgeron (Musée d'Orsay).

     

    Après avoir interrompu sa collaboration avec Guino, il travaille avec le sculpteur Louis Morel (1887 - 1975), originaire d'Essoyes.

     

    Ensemble, ils réalisent les terres cuites, deux Danseuses et un Joueur de flûteau.

     

     

     

    Les trois danses (Danse à Bougival, Boston; Danse à la ville et Danse à la campagne, Musée d'Orsay, vers 1883) témoignent aussi de cette évolution.

     

    Peintre célèbre

     

    Pierre Auguste Renoir

     

     

    Pierrot Blanc 

    Entre 1881 et 1883, Renoir effectue de nombreux voyages qui le mènent dans le sud de la France (à l'Estaque, où il rend visite à Cézanne), en Afrique du Nord,où il réalise de nombreux paysages, et en Italie.

     

    C'est là-bas que se cristallise l'évolution amorcée dès 1880. Au contact des œuvres de Raphaël surtout (les Stanze du Vatican) Renoir sent qu'il est arrivé au bout de l'impressionnisme, qu'il est dans une impasse, désormais il veut faire un art plus intemporel, et plus sérieux (il a l'impression de ne pas savoir dessiner).

     

    Il entre alors dans la période dite ingresque ou Aigre, qui culmine en 1887 lorsqu'il présente ses fameuses Grandes Baigneuses à Paris.

     

    Les contours de ses personnages deviennent plus précis. Il dessine les formes avec plus de rigueur, les couleurs se font plus froides, plus acides.

     

    Il est plus influencé aussi par l'art ancien (notamment par un bas-relief de Girardon à Versailles pour les Baigneuses).

     

    Lorsqu'il devient papa pour la première fois d’un petit Pierre (1885), Renoir abandonne ses œuvres en cours pour se consacrer à des toiles sur la maternité.

     

     

     Peintre célèbre

    La réception des Grandes Baigneuses est très mauvaise, l'avant-garde trouve qu'il s'est égaré (Pissarro notamment), et les milieux académiques ne s'y retrouvent pas non plus. Son marchand, Paul Durand-Ruel, lui demande plusieurs fois de renoncer à cette nouvelle manière.

     

    De 1890 à 1900, Renoir change de nouveau son style. Ce n’est plus du pur impressionnisme ni du style de la période ingresque, mais un mélange des deux. Il conserve les sujets Ingres mais reprend la fluidité des traits.

     

    La première œuvre de cette période, les Jeunes filles au piano (1892, une des cinq versions est conservée au Musée d'Orsay), est acquise par l’État français pour être exposée au musée du Luxembourg.

     

    En 1894, Renoir est de nouveau papa d’un petit Jean (qui deviendra cinéaste, auteur notamment de La Grande Illusion et La Règle du jeu) et reprend ses œuvres de maternité. La bonne de ses enfants, Gabrielle Renard, deviendra un de ses grands modèles.

     

     Peintre célèbre

     

    Cette décennie, celle de la maturité, est aussi celle de la consécration. Ses tableaux se vendent bien, la critique commence à accepter et à apprécier son style, et les milieux officiels le reconnaissent également (achat des Jeunes filles au piano cité plus haut, proposition de la légion d'honneur, qu'il refuse).

     

    Lors d'une mauvaise chute de bicyclette près d'Essoyes, village d'origine de son épouse Aline Charigot, il se fractura le bras droit[3]. Cette chute est considérée comme responsable, du moins partiellement, du développement ultérieur de sa santé.

     

    Des rhumatismes déformants l'obligeront progressivement à renoncer à marcher (vers 1905).

    Le séjour que Renoir fit avec Monet à la Grenouillère (établissement de bains sur l'île de Croissy-sur-Seine, lieu très populaire et un peu « canaille » selon les guides de l'époque) est décisif dans sa carrière.

     

    Il peint véritablement en plein-air, ce qui change sa palette, et fragmente sa touche (Monet va beaucoup plus loin dans ce domaine). Il apprend à rendre les effets de la lumière, et à ne plus forcément utiliser le noir pour les ombres.

     

    Dès lors, commence véritablement la période impressionniste de Renoir

     

     

     Peintre célèbre

    1883

    Il expose avec ledit groupe de 1874 à 1878 (ou 1879?) et réalise son chef-d'œuvre : le Bal du moulin de la Galette, à Montmartre, en 1877 (Paris, Musée d'Orsay). Le tableau est acheté par Gustave Caillebotte, membre et mécène du groupe.

     

    Cette toile ambitieuse (par son format d'abord, 1 m 30 x 1 m 70) est caractéristique du style et des recherches de l'artiste durant la décennie 1870 : touche fluide et colorée, ombres colorées, non-usage du noir, effets de textures, jeu de lumière qui filtre à travers les feuillages, les nuages, goût pour les scènes de la vie populaire parisienne, pour des modèles de son entourage (des amis, des gens de la « bohème » de Montmartre).

     

     Peintre célèbre

     

    Autour de 1880, en pleine misère (Renoir n'arrive pas à vendre ses tableaux, la critique est souvent mauvaise), il décide de ne plus exposer avec ses amis impressionnistes mais de revenir au Salon officiel, seule voie possible au succès.

     

    Grâce à des commandes de portraits prestigieux - comme celui de Madame Charpentier et ses enfants - il se fait connaître et obtient de plus en plus de commandes. Son art devient plus affirmé et il recherche davantage les effets de lignes, les contrastes marqués, les contours soulignés.

     

    Cela est visible dans le fameux Déjeuner des Canotiers (1880-81) de la Phillips Collection (Washington), même si le thème reste proche de ses œuvres de la décennie 1870. On peut apercevoir dans ce tableau un nouveau modèle, Aline Charigot, qui deviendra sa femme en 1890 et la mère de ses trois enfants, Pierre, Jean (le cinéaste) et Claude dit "coco".

     

    Peintre célèbre

    Pierre Auguste Renoir

     

    Berthe Morisot et sa fille Julie

     

     

     

    Sa femme meurt en 1915, ses fils Pierre et Jean sont blessés durant la Première Guerre mondiale.

     

    Malgré tout, Renoir continue de peindre jusqu'à sa mort en 1919. Il aurait d'ailleurs, sur son lit de mort, demandé une toile et des pinceaux pour peindre le bouquet de fleurs qui se trouvait sur le rebord de la fenêtre.

     

    En rendant pour la dernière fois ses pinceaux à l'infirmière il aurait déclaré « Je crois que je commence à y comprendre quelque chose » (qui résume la grande humilité avec laquelle Renoir appréhendait la peinture, et la vie).

     

    Impulsif, nerveux et bavard, Renoir eut souvent des opinions contradictoires, mais il fut toujours loyal envers sa famille et ses amis. De tous les impressionnistes, c’est lui qui a peint avec le plus de constance les évènements et les plaisirs des gens « ordinaires ».

     

    Le 3 décembre 1919, il s’éteint à Cagnes-sur-Mer, des suites d'une congestion pulmonaire, après avoir pu visiter une dernière fois le Musée du Louvre et revoir ses œuvres des époques difficiles. Il est enfin reconnu.

     

    Il est enterré le 6 décembre à Essoyes, dans l'Aube.

     

    Peintre célèbre

    Pierre Auguste Renoir

     

     

     

    Bal au moulin de la Galette

     

     

     

    Cette toile achevée en septembre 1876 est une huile sur toile qui mesure 1,31 m de hauteur par 1,75 m de largeur. Elle a été présentée à la troisième "Exposition impressionniste" et est maintenant conservée au musée d’Orsay, au niveau supérieur, salle 32.

     

    La scène se déroule en plein air (contrainte que s'imposaient les impressionnistes), un dimanche après-midi, un jour de beau temps au Moulin de la Galette à Montmartre. Les personnes présentes dans la scène sont des amis du peintre : modèles, peintres, habitués du lieu, parmi lesquels on reconnaît : l’écrivain Georges Rivière, le peintre Goeneutte, Lamy qui sont installés à la table du premier plan et une dénommée Estelle qui est assise sur le banc ainsi que Frédéric Samuel Cordey.

     

    Renoir représente ainsi sur sa toile, une foule joyeuse de personnes de tous les milieux sociaux, qui partagent du bon temps, dansent à gauche, bavardent à droite, fument et boivent. Tous ces personnages sont représentés en action ce qui suscite des questions telles que : manœuvre de séduction ou dispute?...

     

    On peut définir trois plans: au premier plan on a la discussion des personnes assises, au second plan les danseurs et au troisième plan des bâtiments où l’on aperçoit l’orchestre.

     

    Au lieu d’utiliser comme le font la plupart des peintres, la netteté au premier plan puis progressivement un flou, il met le flou partout et la seule distinction de profondeur se fait par la taille des personnes représentées.

     

    Il décide de représenter cette scène dans une ambiance bleutée parsemée de taches de lumière réparties inégalement comme si elles traversaient le feuillage des arbres pour parvenir auprès de la foule.

     

    C’est grâce à la lumière que Renoir fait ressortir ces personnages, par exemple le couple à gauche de la scène semble être entouré de lumière au sol et la robe rose clair de la femme renforce cet effet et les met en avant.

     

    Renoir utilise des couleurs pastel plus ou moins vives à certains endroits 

     

     

     

    Peintre célèbre

    Pierre Auguste Renoir

     

    Déjeuner des canotiers

     

    Il s’agit de la dernière grande œuvre de Renoir dans ce style. Le tableau a été peint sur la terrasse de la Maison Fournaise à Chatou.

    On y retrouve les jeux d’ombres et de lumière dans les tons de bleu, les visages féminins typiques de Renoir.

     

    Cette peinture est composée avec un étonnant contraste entre le fond et les personnages dans des tons pastels mais vifs assez fondus, et les quelques objets et mets très contrastés sur la table avec des fruits aux couleurs très vives aux traits puissants et relativement purs, et des gros empâtements de blanc pur pour les reflets.

     

    Les reproductions imprimées sont rarement fidèles à l'original.

     

    L'image ci-contre ne présente pas non plus tous ces contrastes.

    Comme d’habitude, Renoir y fait participer un grand nombre de ses amis : Aline Charigot (la femme au chien et sa future épouse), Gustave Caillebotte (peintre), M. Fournaise (restaurateur), son fils Alphonsine Fournaise, le baron Raoul Barbier, Paul Lhote, Lestringuez, Ellen Andrée (actrice), Jeanne Samary (actrice), ainsi que son banquier M. Ephrussi qui fut rajouté par la suite.

     

    Les restes du repas prouvent que Renoir était un peintre talentueux en nature morte. Dans le paysage du fond, on aperçoit des canots.

     

    Peintre célèbre

    Pierre Auguste Renoir

    Madame Renoir et Bob(1910)

      

     

     

     

    Auguste Renoir : Danse à Bougival

     


    Danse à Bougival
    1883

     

     

     

    Auguste Renoir : Les filles de Catulle Mendes

     


    Les filles de Catulle Mendes
    1888

     

     

     

    Auguste Renoir : Jeune fille aux paquerettes

     


    Jeune fille aux paquerettes
    1889

     

     

     

    Auguste Renoir : La leçon de piano

     


    La leçon de piano
    1889

     

     

     

    Auguste Renoir : La marchande de pommes

     

     

     La marchande de pommes

    1890

      

    Auguste Renoir : Les enfants de Martial Caillebotte

     


    Les enfants de Martial Caillebotte
    1895

     

     

     

    Auguste Renoir : Claude Renoir jouant

     


    Claude Renoir jouant
    1906

     

      

    Auguste Renoir : Coco et deux servantes

     


    Coco et deux servantes
    1910

     

      

    Auguste Renoir : Les filles de Catulle Mendes

     


    Les filles de Catulle Mendes
    1888

     

     

     

    Auguste Renoir : Fillette avec un panier de fleurs

     


    Fillette avec un panier de fleurs
    1888

     

     

     

    Auguste Renoir : Enfant avec un fouet

     

     

     

     

     

    Enfant avec un fouet

     

    1885

     

    "Il est enterré le 6 décembre à Essoyes, dans l'Aube". Une petite rectification à faire:  Pierre Auguste et Aline Renoir ont été définitivement inhumés à Essoyes en juin 1922.

     

    Préalablement, leurs dépouilles se trouvaient provisoirement dans un caveau du cimetière du château à Nice appartenant à la famille Roumieux, propriétaire de l'appartement que le peintre et sa famille louaient dans cette ville.

    Merci cher Visiteur pour ce récit.

     

     

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