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    Dans l'intimité des frères Caillebotte

     

     

     

     

    La mise en regard inédite des tableaux de Gustave et des photographies de Martial invite le visiteur à entrer dans l’intimité d’une grande famille parisienne et à plonger dans la nouvelle vie citadine qui s’installe à l’aube du XXe siècle. Les frères Caillebotte se font en effet les témoins d’une époque en pleine mutation urbaine et technique, mais aussi d’un art de vivre si souvent illustré par les artistes impressionnistes.

      

    UNE EXPOSITION INEDITE

    La renommée de Gustave Caillebotte, connu pour son talent de peintre et son rôle de mécène auprès de ses amis impressionnistes, est établie. On sait également qu’une grande affection le liait à son frère Martial. Mais la personnalité de ce dernier, compositeur, pianiste et photographe, restait encore à découvrir. Récemment étudié, le fonds photographique de Martial témoigne d’une grande sensibilité pour des thèmes représentés dans les toiles de Gustave : les vues de Paris, les voiliers, les jardins ou les bords de l’eau.
      
    Cette découverte offre au Musée Jacquemart-André l’opportunité de faire ce qu’aucun musée n’avait encore proposé : confronter directement les photographies de Martial aux œuvres de Gustave. Grâce à des prêts exceptionnels de collections privées et publiques, l’exposition dévoile les affinités profondes qui unissaient les frères Caillebotte, en faisant dialoguer pour la première fois plus de 35 toiles et près de 150 tirages modernes.
      
    Ces tirages ont été réalisés à partir des originaux de Martial.
      
    Certains des tableaux, conservés dans des collections privées, n’ont jamais été présentés au public.
     
      
     
    C’est ensemble qu’ils s’initient au yachting. Il se distingue dans tous ces domaines en remportant, par exemple, de très nombreuses régates sur les voiliers conçus par Gustave. En peinture ou en photographie, ce sont ces centres d’intérêt communs que les frères Caillebotte représentent, restituant ainsi les multiples facettes de leur environnement.
      
    Par petites touches, ils évoquent la douceur de vivre qui caractérise leur quotidien foisonnant, entre le nouveau Paris haussmannien et les loisirs en famille. Résidant dans les nouveaux quartiers conçus par le baron Haussmann, Gustave et Martial sont les témoins privilégiés des transformations urbaines que connaît Paris à cette époque.
     
      
      
    Ils sont fascinés par les symboles de la modernité que sont les ponts ou les chemins de fer et l’animation des rues parisiennes est un de leurs sujets de prédilection.
      
      
      
      
      
    Ils éprouvent également un vif intérêt pour les activités de plein air. Si l’art des jardins retient leur attention, ces passionnés de navigation se plaisent tout particulièrement à représenter voiliers, canotiers et baigneurs. Mais ils portent aussi un regard tendre et parfois amusé sur leurs proches, dont ils représentent les tranquilles occupations familiales dans un cadre de vie intime.
      
    Déjeuners et parties de cartes, promenades et lectures rythment les journées et sont autant de thèmes que les deux frères affectionnent.Musée Jacquemart-André du 25 mars au 11 juillet 2011, 158 boulevard Haussmann, PARIS
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    La naissance de l'Impressionnisme

      

    Caillebotte naît en 1848 d'un père qui a su tirer profit des aménagements de Paris du Baron Haussmann. Après une licence de droit, Caillebotte se destinera à la peinture et entrera à l'Ecole des Beaux-arts en 1873.

    Héritier de la fortune de son père, et donc libéré de toute contingence matérielle, il deviendra le mécène de ses amis : les peintres qui vont devenir les Impressionnistes.

    Collectionneur avisé et mécène.

     Le collectionneur et mécène

     Dès le moment où caillebotte se lie aux impressionnistes, il ne cesse de les aider et ce toujours discrètement. Il achète des toiles aux artistes, finance les expositions impressionnistes.

      

      

    Mais au-delà du mécène et du collectionneur, une amitié durable le lie à la plupart des peintres impressionnistes, comme en témoigne sa correspondance. Il aide financièrement ses amis qui sont dans le besoin, sans nécessairement acheter des toiles, il loue un appartement à Claude Monet près de la gare Saint-Lazare, lui fournissant l'argent nécessaire à l'achat de matériel pour la peinture.

      

      

      

    Il ne cesse d'aider Camille Pissarro. Auguste Renoir et le collectionneur sont très proches puisque dès 1876, Caillebotte en fait son exécuteur testamentaire et en 1885, il est le parrain du premier fils de Renoir et d’Alice Charigot, sa future épouse.

      

    Au Petit-Gennevilliers où Caillebotte s'installe définitivement en 1888, il reçoit la visite de ces amis comme Monet, Gustave Geffroy, Octave Mirbeau ou encore Renoir qui est un familier du lieu.

     

      

    A la dissolution du groupe des impressionnistes en 1887, Caillebotte permet de maintenir les liens entre les différents artistes en maintenant la tradition des dîners, qui réunissaient peintres et littérateurs, d'abord au café Guerbois, puis à la Nouvelle Athènes.

      

    C'est au Café Riche qu'avaient désormais lieu tous les mois ces réunions, et selon les souvenirs de Pierre Renoir, c'était Caillebotte qui payait pour tout le monde.

     La composition exacte de la collection est difficile à préciser, en effet la désignation exacte n'en a pas été faite par le donateur. Gustave Caillebotte commence sa collection dès le début de l'Impressionnisme.

     

    Caillebotte Gustave Portrait of Henri Cordier

      

    Il achète sa première toile en 1876, une œuvre réalisée par Claude Monet en 1875 intitulée Un coin d'appartement.

      

    Il choisit avec goût et discernement parmi les peintres impressionnistes, ceux qui devaient par la suite, être reconnus comme les maîtres de la peinture de la fin du XIXe siècle.

      

      

      

    L'examen des peintures acquises par Caillebotte montre que presque toutes appartiennent à la période impressionniste de chaque peintre et représente ainsi les différents aspects que pris l’impressionnisme de 1874 à 1886.

      

      

    Une exception est à souligner avec les œuvres de Jean-François Millet et de Paul Gavarni qui sont des dessins, les seuls de la collection, et dans les peintures de Edouard Manet et Paul Cézanne. Ces artistes sont d’ailleurs moins largement représentés dans la collection.

     

    Ce sont les œuvres de la belle époque impressionniste de Renoir qui le représentent. Renoir, à l’époque de La Balançoire (1876, musée d'Orsay) et du Moulin de la Galette (1876, musée d'Orsay), pratique plusieurs techniques.

      

      

    Certaines de ces œuvres sont d’une facture lisse, tandis que d’autres, aux touches séparées, aux empâtements granuleux relèvent de la technique impressionniste.

      

    Paris

      

    Or c’est bien cette technique que l’on retrouve dans les œuvres choisies par Caillebotte comme La Liseuse (1874-1876, musée d'Orsay.

      

    De même avec l’œuvre de Degas, le choix des Femmes à la terrasse d'un café, le soir (1877, musée d'Orsay) montre bien que le collectionneur recherche dans les œuvres de ses camarades impressionnistes celles qui sont le plus caractéristiques par la nouveauté de leurs conceptions artistiques.

      

      

    Avec ce pastel, Caillebotte choisit une des premières scènes de Degas représentant ces types de cafés et de café-concerts, qui font partie des thèmes favoris du Naturalisme et de l’Impressionnisme.

      

      

    Comme l'a remarqué P. Lemoisne : « vers 1878, il garde dans ses peintures son faire lisse et harmonieux de la belle époque alors qu’il a déjà adopté pour ses pastels une facture plus heurtée » et des oppositions de couleurs plus hardies.

      

      

      

    La préférence du collectionneur pour les œuvres impressionnistes est encore mise en évidence par le fait que les nombreuses œuvres de Pissarro se situent entre les années 1871 et 1879.

      

      

    Sa manière néo-impressionniste n’est pas représentée dans la collection. Les mêmes constatations pourraient être faites à propos du choix des œuvres de Monet et d'Alfred Sisley.

      

    Il cesse d'acquérir des œuvres en 1886, date de la dernière exposition impressionniste.

     

     

      

    Le « scandale » du legs de Gustave Caillebotte

      

     C’est le legs de Caillebotte qui ouvrit aux impressionnistes les portes des musées nationaux.

      

    Cette collection a été créée à l’époque même qui vit naître les peintres qui la composent.

      

    Au moment où il prenait place dans les rangs des impressionnistes, Gustave Caillebotte avait déjà commencé sa collection.

      

    Son premier testament par lequel il léguait à l’État les tableaux qu’il possédait, fut rédigé le 3 novembre 1876 ;

      

      

    la liste des tableaux n’était pas encore dressée, mais il est évident en raison de la date même du testament, qu'il ne pouvait y avoir alors qu’une partie des œuvres qui constituèrent, quelques années plus tard la collection.

      

    Un codicille du testament concernant une exposition à organiser en 1878, nous apprend déjà quels sont les peintres qui bénéficieront de sa sollicitude.

    Ce sont Degas, Monet, Pissarro, Renoir, Cézanne, Sisley et Berthe Morisot.

      

    C'est le brusque décès de son frère René, à l'âge de vingt-six ans, à l'automne 1876, qui le conduit, déjà persuadé, à rédiger son premier testament en 1876:

      

      

    « Je donne à l’État les tableaux que je possède; seulement comme je veux que ce don soit accepté et le soit de telle façon que ces tableaux n'aillent ni dans un grenier ni dans un musée de province mais bien au Luxembourg et plus tard au Louvre, il est nécessaire qu'il s'écoule un certain temps avant l'exécution de cette clause jusqu'à ce que le public, je ne dis pas comprenne, mais admette cette peinture.

     

     

      Caillebotte Gustave The Yerres Rain aka Riverbank in the Rain

    Ce temps peut être de vingt ans ou plus; en attendant, mon frère Martial et à son défaut un autre de mes héritiers les conservera.

      

    Je prie Renoir d'être mon exécuteur testamentaire et de bien vouloir accepter un tableau qu'il choisira; mes héritiers; mes héritiers insisteront pour qu'il en prenne un important ».

      

     Le 11 mars 1894, Renoir informait par une lettre la direction des Beaux Arts, Henri Roujon, que Gustave Caillebotte décédé le 21 février 1894, avait légué à l'État sa collection comprenant soixante œuvres environ, de Degas, Cézanne, Manet, Monet, Renoir, Pissarro et Sisley.

      

    Plus de dix sept ans s’étaient écoulés depuis le jour où Caillebotte décidait de léguer ses œuvres à l'État.

      

      

    De vives protestations accompagnèrent le legs.

      

    Une protestation qui provient des artistes officiels mais également des politiques.

      

    L'Académie des beaux-arts protesta officiellement contre l'entrée de ces tableaux au musée du Luxembourg, en qualifiant l'événement

      

    d'« offense à la dignité de notre école ».

     

     

    Gustave CAILLEBOTTE

      

      

    Le peintre Jean-Léon Gérôme écrit dans le Journal des Artistes : « Nous sommes dans un siècle de déchéance et d’imbécillité.

      

    C’est la société entière dont le niveau s’abaisse à vue d’œil… Pour que l’État ait accepté de pareilles ordures, il faut une bien grande flétrissure morale. »

      

      

     Le 19 mars 1894, l'ensemble du Comité étudie les œuvres offertes, elles sont présentées dans un atelier situé au 11 boulevard de Clichy, loué à cet effet par Renoir, en présence de celui-ci et de Martial Caillebotte.

      

     

      

      

      

    Dans le procès-verbal de la séance du Comité consultatif du 20 mars, il est noté que les deux hommes auraient été informés que l'entrée d'une œuvre au Louvre ne pouvait être examinée qu'au minimum dix ans après la mort de son auteur, et que le manque de place au Luxembourg, et la limitation à trois œuvres de chaque artiste représenté, rendaient impossible l'exposition de tous les tableaux composants le legs.

      

     

      

      

    Dès le lendemain, le Comité consultatif des musées nationaux vote pourtant l'acceptation du legs dans son intégralité « pour les musées nationaux avec placement au musée du Luxembourg ».

      

    Le Comité accepte en plus une toile de Gustave Caillebotte, Les Raboteurs de parquet, donnée par ses héritiers. Bénédite précise que la place manque au Luxembourg pour exposer même le tiers de la collection mais « estime qu'il serait possible de construire sur la terrasse du musée un baraquement provisoire où serait réuni le legs Caillebotte ».

      

    Le 17 janvier 1895, le Directeur des Beaux-Arts organise une réunion dans son cabinet avec les représentants de l'Administration et les notaires. Sont présents Martial Caillebotte et Auguste Renoir.

     

     

      

    De cette consultation, il est conclu qu'une exécution rigoureuse du testament est difficilement réalisable et qu'il faut maintenant trouver une solution acceptable à tous les partis. Il est décidé que l'Administration choisira les tableaux qu'elle veut exposer. Martial Caillebotte deviendra possesseur des autres œuvres.

     

      

      

    Les raisons données par l’administration sont les suivantes : tout d'abord l’étroitesse des locaux du musée du Luxembourg, qui ne permet plus de laisser entrer aucun ouvrage sans en retirer un autre ; et les règlements qui, par un sentiment d'équité, limitent le nombre des ouvrages pour un même artiste.

      

    La proposition est finalement arrêtée en janvier 1895.

      

    L'approbation du Conseil d'État met un certain temps. Mais un décret ministériel finira, le 25 février 1896, par autoriser le choix des œuvres qui a été décidé. On construit alors une annexe au musée du Luxembourg pour y accrocher ces œuvres.

      

    Puis le 23 novembre 1896, les œuvres de la collection sont officiellement remises à l'État. La collection réduite est présentée au public au début de l'année 1897 dans une des trois nouvelles salles de l'annexe du Luxembourg consacrée aux impressionnistes et au legs Caillebotte.

     

     

      

    Les salles furent construites sur la terrasse du musée. Ainsi, plus de vingt ans après la rédaction du testament les œuvres entrèrent dans les musées nationaux. Le transfert du legs Caillebotte au musée du Louvre eut lieu en 1929.

      

    Entre temps s'était tenu une rétrospective Caillebotte au Salon d'automne de 1921. Après la guerre, en 1947, s'ouvre le musée de l'Impressionnisme au Jeu de Paume. La collection sera transférée au musée d'Orsay à son ouverture en 1986.

     

     

      

      

    En 1874, il aide à l'organisation de la première exposition Impressionniste, mais ce n'est qu'en 1876 qu'il exposera avec eux, après que son tableau

    "Les raboteurs de parquet" ait été refusé au Salon Officiel l'année précédente.

      

     

      

      

    Dans cette oeuvre, la manière de Caillebotte est déjà toute entière présente. Il s’attachera toujours à rendre ces évènements quotidiens, en privilégiant un dessin clair, un cadrage efficace.

      

      

    Gustave Caillebotte, les Raboteurs de parquet

    Les Raboteurs de parquet (1875), peinture de Gustave Caillebotte.

    (Musée d'Orsay, Paris.)

     

    Témoin du bouleversement architectural de Paris, Caillebotte peint ce pont qui enjambe les voies de chemin de fer. Vision industrielle d'une capitale en pleine mutation. Avec cette oeuvre qui célèbre le renouveau de Paris, Gustave Caillebotte s'intéresse à une ville remodelée par les grands travaux entrepris sous le règne de Napoléon III.

      

    Après 1882, son style évoluera dans une recherche plus proche de celle de l'Impressionnisme avec un travail plus tourné vers les variations de lumière, notamment dans les paysages.

     


     A noter que Zola disait de son oeuvre :

    "Caillebotte a exposé Les Raboteurs de parquet et Un jeune homme à sa fenêtre, d'un relief étonnant.

      

      

    Seulement c'est une peinture tout à fait anti-artistique, une peinture claire comme le verre, bourgeoise, à force d'exactitude.

     

    Gustave Caillebotte, <i>Jeune homme à sa fenêtre</i>

      

    Gustave Caillebotte, Jeune homme à sa fenêtre

    Jeune homme à sa fenêtre (1875). Peinture à l'huile de Gustave Caillebotte. (Collection particulière.)

     

     

    Gustave Caillebotte, 586

    Gustave Caillebotte

      

    La photographie de la réalité, lorsqu'elle n'est pas rehaussée par l'empreinte originale du talent artistique, est une chose pitoyable".

     

     

      

    Ce qui prouve bien que l'on peut être un grand écrivain, ami de nombreux peintres, et ne pas comprendre grand chose à la peinture. Caillebotte et Cézanne peuvent en témoigner...


    Gustave Caillebotte, 600

      

      

    Caillebotte meurt à Gennevilliers en 1894 en léguant à l'état une très importante collection des œuvres de ses amis. Un scandale éclatera en 1897 lors de l'exposition de ces toiles... De nos jours, les Impressionnistes sont pourtant devenus les peintres préférés du public.

     

    Gustave Caillebotte, 601 

    Oeuvres de Caillebotte

     

     

    Bassin d'ArgenteuilCaillebotte- Au caféCaillebotte - Autoportrait à la paletteCaillebotte - Au balconCaillebotte - BalconCaillebotte 06Caillebotte 07Caillebotte - Chaumière à TrouvilleCaillebotte - Fruits à l'étalageCaillebotte 10Caillebotte 11Caillebotte 12Caillebotte 13Caillebotte 14Caillebotte 15Caillebotte 16Caillebotte 17Caillebotte 18Caillebotte 19Caillebotte 20Caillebotte 22Caillebotte 23Caillebotte 24Caillebotte 25

     

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     Gustave Caillebotte, 606

    Dans l’intimité des frères Caillebotte,
    peintre et photographe.

     

     
     
    - Les photos mises sur un mur dialoguent
    avec les peintures proposées de son frère.

     

     

     

     

     

    On découvre une vie d'une vraie famille,
    du temps où celle ci avait encore une valeur...

     

     

      

     


    Qu'il était normal pour un garçonnet
    de porter une longue chevelure jusqu'à ses 10 ans...

     

     

     

    On quitte Paris qui se transforme sous Haussmann
    et l'ambiance feutrée des intérieurs parisiens,
    pour des plaisirs simples :
    Le goût des confitures, du potager,

    Gustave Caillebotte, 591

    Gustave Caillebotte 

    Gustave Caillebotte, 598

    mais aussi du bords de l'eau
    si familiers à l'époque

     

    (Monet, Renoir les ont peints aussi),
    les joies au bord des rivières en été...

    Baigneurs, bords d'Yerres
    Huile sur toile - 1878 - Collection particulière
    Source : catalogue de l'exposition.
     

     

    Bref, nous sommes emportés par un diaporama
    d'émotions laissé par une famille
    et nous en sortons avec un certain regret...
    Mais en se disant que nous avons eu de la chance
    de partager ces moments inédits
    vu que la plupart des tableaux
    regagneront leurs heureux et chanceux propriétaires

     

     

    Gustave et ses trois enfants à la plage

     

    la plupart venant de collections privées!

     

     

     

     

     

    Gustave CAILLEBOTTE «Les Soleils, jardin du Petit-Gennevilliers»  

      
      Gustave Caillebotte, 597
      
     
     
     
     

     

    Le Potager Caillebotte à Yerres dans l’Essonne

     

     

     
    Le Potager Caillebotte
    Concours National Jardins potagers 2009 ©
     

    Grand Prix du Concours National
    Cat. "Jardin ou parcelles pédagogiques"

     
    Voici ce qu’en a dit le jury : "Imaginez le célèbre tableau 'Les jardiniers' qui prend vie devant vous avec ses légumes et ses cloches de verre. Les légumes d’une grande richesse au niveau des espèces et des variétés cultivées sont resplendissants. Ils se mêlent harmonieusement aux fleurs dans un agencement classique et rationnel du plus bel effet. Des lutins sur un chevalet, des panneaux, des étiquettes informent le visiteur sur chaque plante, son origine, son histoire et ses utilisations. Chaque variété est identifiée et référencée.

      

      

      

    La collection de tomates est impressionnante :

      

    90 variétés dont des variétés franciliennes avec l’appui du conservatoire de Savigny le temple et des 'créations' locales nées de la passion des jardiniers bénévoles qui cultivent et font vivre ce jardin."

     

      

    Gustave Caillebotte, 595 

     

     

      

     

     

    Dans l'intimité des frères Caillebotte

     

     

     

     

    La mise en regard inédite des tableaux de Gustave et des photographies de Martial invite le visiteur à entrer dans l’intimité d’une grande famille parisienne et à plonger dans la nouvelle vie citadine qui s’installe à l’aube du XXe siècle. Les frères Caillebotte se font en effet les témoins d’une époque en pleine mutation urbaine et technique, mais aussi d’un art de vivre si souvent illustré par les artistes impressionnistes.

     

    UNE EXPOSITION INEDITE

    La renommée de Gustave Caillebotte, connu pour son talent de peintre et son rôle de mécène auprès de ses amis impressionnistes, est établie. On sait également qu’une grande affection le liait à son frère Martial. Mais la personnalité de ce dernier, compositeur, pianiste et photographe, restait encore à découvrir. Récemment étudié, le fonds photographique de Martial témoigne d’une grande sensibilité pour des thèmes représentés dans les toiles de Gustave : les vues de Paris, les voiliers, les jardins ou les bords de l’eau.
     
    Cette découverte offre au Musée Jacquemart-André l’opportunité de faire ce qu’aucun musée n’avait encore proposé : confronter directement les photographies de Martial aux œuvres de Gustave. Grâce à des prêts exceptionnels de collections privées et publiques, l’exposition dévoile les affinités profondes qui unissaient les frères Caillebotte, en faisant dialoguer pour la première fois plus de 35 toiles et près de 150 tirages modernes.
     
    Ces tirages ont été réalisés à partir des originaux de Martial.
     
    Certains des tableaux, conservés dans des collections privées, n’ont jamais été présentés au public.
     
     
     
    C’est ensemble qu’ils s’initient au yachting. Il se distingue dans tous ces domaines en remportant, par exemple, de très nombreuses régates sur les voiliers conçus par Gustave. En peinture ou en photographie, ce sont ces centres d’intérêt communs que les frères Caillebotte représentent, restituant ainsi les multiples facettes de leur environnement.
     
    Par petites touches, ils évoquent la douceur de vivre qui caractérise leur quotidien foisonnant, entre le nouveau Paris haussmannien et les loisirs en famille. Résidant dans les nouveaux quartiers conçus par le baron Haussmann, Gustave et Martial sont les témoins privilégiés des transformations urbaines que connaît Paris à cette époque.
     
     
     
    Ils sont fascinés par les symboles de la modernité que sont les ponts ou les chemins de fer et l’animation des rues parisiennes est un de leurs sujets de prédilection.
     
     
     
     
    Ils éprouvent également un vif intérêt pour les activités de plein air. Si l’art des jardins retient leur attention, ces passionnés de navigation se plaisent tout particulièrement à représenter voiliers, canotiers et baigneurs. Mais ils portent aussi un regard tendre et parfois amusé sur leurs proches, dont ils représentent les tranquilles occupations familiales dans un cadre de vie intime.
     
    Déjeuners et parties de cartes, promenades et lectures rythment les journées et sont autant de thèmes que les deux frères affectionnent.Musée Jacquemart-André du 25 mars au 11 juillet 2011, 158 boulevard Haussmann, PARIS

      

    Gustave Caillebotte, 587  

      http://www.riccart.com/francais/Gustave-Caillebotte.htm

     

     

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