-
Par Dona Rodrigue le 25 Septembre 2012 à 23:34
Château de Pierrefonds - avant restauration
Pierrefonds après restauration
Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc
- Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc
- par Nadar
Architecte français né à Paris en 1814, mort à Lausanne en 1879, Viollet-le Duc est issu d’une famille de la grande bourgeoisie (son père fut un haut fonctionnaire nommé, après 1830, conservateur en chef des résidences royales de Louis-Philippe).
Pratiquement autodidacte, il se forme au cours de voyages en France et en Italie qu’il effectue entre 1835 et 1839. Parallèlement il acquiert les base de son métier en tant qu’adjoint aux Bâtiment civils auprès de l’architecte Achille Leclère.
1840 Prosper Mérimée, Inspecteur général des monuments historiques lui confie la restauration de la basilique Sainte-Madeleine de Vezelay... Il 26 ans et c’est le début d’une immense carrière.
Toujours en 1840, il entreprend en compagnie de Jean-Baptiste Lassus la restauration de la Sainte Chapelle de Paris. En 1844 Lassus et lui sont nommés architectes de Notre-Dame de Paris. Puis il prend en main les restaurations des basiliques de Saint-Denis et de Saint-Sernin à Toulouse en 1847.
il remanie les remparts de Carcassonne et restaure la cathédrale d’Amiens en 1849, plus tard il assurera les restauration des cathédrales de Chartres, d’Amiens, de Clermont-Ferrand.
Il entreprend en 1858 la reconstruction quasi intégrale du château de Pierrefonds, que l’empereur Napoléon III a choisi pour résidence d’agrément. La restauration de la cathédrale de Lausanne en 1874 sera le dernier grand édifice à s’inscrire dans son œuvre.
Cet énorme travail ne l’empêche pas de réaliser plusieurs nouveaux édifices église, maisons particulières à Paris, de dessiner des vitraux, des monuments funéraires, du mobilier.
Il consignera le résultat de ses travaux dans un Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, qui comprend dix volumes (publiés entre 1854 et 1868), auxquels viendront s’ajouter les six volumes du Dictionnaire raisonné du mobilier français (1858-1875).
par Webmaster
La porte Narbonnaise,
état restauré.LES TRAVAUX DE RESTAURATION LA PORTE NARBONNAISE La porte Narbonnaise, élévation ouest, restitution.
Dans son étude de 1846, Viollet-le-Duc a reconstitué l'état d'origine de la porte Narbonnaise, où les couvertures sont ornées d'un dessin de tuiles colorées. Dans l'étude définitive, il la représentera avec les toitures modifiées à la fin du XIIIe siècle, couverte en ardoise.architecte engage la restauration de la porte Narbonnaise à partir de l'étude archéologique détaillée réalisée de 1846 à 1849, commentée en ces termes élogieux par Prosper Mérimée : "Le travail graphique et le mémoire de Monsieur Viollet-le-Duc sur la porte Narbonnaise est une excellente étude archéologique sur l'art de la fortification au Moyen Age".
De 1859 à 1860, les tours, écrêtées et ruinées, reçoivent de nouvelles couvertures d'ardoise pour retrouver les dispositifs du XIIIe siècle. En revanche, les éléments défensifs en bois, hourds, volets abattants occultant les ouvertures, représentés dans son analyse, ne font pas l'objet d'une restitution.La porte Narbonnaise,
état avant restauration.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique