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    Portrait of Maria Serra Pallavicino by Peter Paul Rubens, 1606 Italy

    Portrait of Maria Serra Pallavicino by Peter Paul Rubens, 1606 Italy

     

     

    Pierre Paul Rubens (prononcé [ʁybɛns] à la belge, ou [ʁybɛ̃s] à la française), ou Peter Paul Rubens[1] en néerlandais, et Pietro Paolo Rubens à partir de 1608, né le 28 juin 1577 à Siegen (Westphalie) et mort le 30 mai 1640 à Anvers,

    est un peintre baroque flamand.

     

     

     

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     Charles le Téméraire 1618

     

      

    Aidé par un atelier important, Rubens produit une œuvre considérable dans des genres divers.

      

      

    Il accepte de peindre un grand nombre de portraits mais, « d'instinct plus porté aux grand travaux qu'aux petites curiosités » comme il l'écrivait lui-même, il réalise surtout de grands projets religieux, des peintures mythologiques, et d'importantes séries de peintures historiques.

     

     

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    Autoportrait  

      

    Prisé des Grands pour l'érudition et le charme de sa conversation, il joue également un rôle diplomatique important à son époque et jouit d'une position sociale sans égale chez les artistes de son temps.

     

     

    En 2013, l'exposition temporaire L'Europe de Rubens se tient au Louvre-Lens et regroupe plus d'une cinquantaine de ses œuvres, en provenance de l'Europe et des États-Unis

     

     

     

    Enfance de Cologne et Anvers (1577-1600)

     

    Pierre Paul Rubens naît à Siegen en Westphalie, dans le Saint-Empire romain germanique à 300 km d'Anvers[2]. Son père, Jan Rubens (1530-1587) avocat protestant prospère et sa mère, Maria Pypelinckx (1537-1608), avaient quitté Anvers (Pays-Bas espagnols) en 1568 pour échapper à la persécution des protestants dans les Pays-Bas espagnols par le Duc d'Albe.

      

      

    Jan Rubens devint le conseiller légal, et l'amant, d'Anne de Saxe, la seconde épouse de Guillaume d'Orange, et il s'installa ainsi à la cour de Siegen en 1570.

    Le couple eut d'abord une fille, Christine, née en 1571.

      

    Du fait de sa relation avec Anne de Saxe, le père de Rubens fut emprisonné jusqu'en 1573, sa libération étant due à l'intervention de sa femme.

     

    Rubens voit le jour en 1577 à Siegen où il passe ses 10 premières années jusqu'à la mort de son père en 1587, alors qu'il a dix ans. Rubens et sa mère s'installent alors à Cologne. En 1589, deux ans après la mort de son père, Rubens et sa mère rentrent à Anvers, où il est baptisé dans la religion catholique. Sa marraine est Christine d'Èpinoy; comtesse de Lallaing; épouse du gouverneur de Tournai; où il rentre comma page après ses études au collège jésuite.[4].

      

      

      

    Chez sa marraine que Rubens commence à copier les tableaux présents chez elle notamment des Véronèse abandonnant ses espoirs de robe d'avocat et d'armes.

     

    Beaucoup de ses tableaux représentent des sujets religieux et Rubens est d'ailleurs devenu plus tard l'une des principales voix du style pictural de la Contre-Réforme catholique.

     

    À Anvers, il reçoit une éducation humaniste, étudiant le latin et la littérature classique. À l'âge de 14 ans, il est placé en apprentissage de 1589 à 1598, d'abord chez le peintre Tobias Verhaecht, puis chez quelques peintres éminents de son époque, entre autres Adam van Noort et Otto van Veen.

      

      

      

      

    Une grande partie de sa formation initiale fut consacrée à copier les œuvres d'artistes anciens telles que des xylographies de Hans Holbein le Jeune et des gravures de Marcantonio Raimondi d'après Raphaël. Lorsqu'il eut achevé sa formation, il entra en 1598 dans la Guilde de Saint-Luc comme maître indépendant.

     

      

     

      

     

    Le séjour en Italie (1600-1608)

     

    Sur les conseils de ces peintres éminents, Rubens part en Italie de 1600 à 1608 pour étudier les œuvres de la Renaissance. Il séjourne notamment à Gênes, Mantoue, Venise et Rome où il assimile les styles et copie les œuvres de Raphaël, Le Caravage, et surtout Titien dont il retient la fougue du coloris.

      

      

      

    Il s'installe ensuite dans la ville de Mantoue, à la Cour du Duc Vincent de Gonzague. Grâce au soutien financier du Duc, Rubens pu voyager à Rome en passant par Florence en 1601. Là, il étudia l'art classique Grec et Romain et il réalisa des copies de grands maîtres italiens.

      

      

      

    Il fut particulièrement influencé par la sculpture hellénistique Le Groupe du Laocoon, mais aussi par les œuvres d'art de Michel-Ange, Raphaël et Léonard de Vinci[6]. Il fut également influencé par les peintures pus modernes et naturalistes du Caravage dont il copia d'ailleurs plus tard le tableau La Mise au tombeau tout en recommandant à son protecteur, le Duc de Gonzague, d'acheter une autre œuvre de cet artiste,  

      

      

      

    La Mort de la Vierge, aujourd'hui conservée au Louvre.

      

      

      

    Il intervient pour inciter l'acquisition de La Madone du rosaire pour l'église dominicaine d'Anvers, et qui est aujourd'hui au Kunsthistorisches Museum de Vienne. Durant son premier séjour à Rome, Rubens réalisa son premier chef d'œuvre, Sainte Hélène à la vraie croix pour la Basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem.

     

     

     

     

     

    En 1603, Rubens voyage en Espagne pour une mission diplomatique, amenant avec lui des cadeaux du Duc de Gonzague à la Cour du Roi Philippe III d'Espagne. Durant son séjour, il étudia l'impressionnante collection d'œuvre de Raphël et du Titien que Philippe II avait rassemble

      

      

      

    Il réalisa également un portrait équestre du Duc de Lerme qui illustre bien l'influence des œuvres du Titien. Ce voyage fut le premier des nombreux qu'il réalisa durant sa carrière pendant lesquels il mêlait l'art et la diplomatie.

     

    Il retourne en Italie en 1604, où il reste pendant les quatre années suivantes, d'abord à Mantoue, puis à Gênes et à Rome.

      

      

      

      

    A Gênes, Rubens peint de nombreux portraits tels que que le Portrait de Brigida Spinola Doria conservé à la National Gallery de Washington, et le portrait de Maria Serra Pallavicino, dans un style qui influencera plus tard des artistes tels que Antoine van Dyck, Joshua Reynolds et Thomas Gainsborough. I

      

      

    l entreprit également un livre illustré sur les palais de la ville qui fut publié en 1622 sous le nom de Palazzi di Genova.

     

      

     

      

     

      

     

    De 1606 à 1608, il fut principalement à Rome et, pendant cette période, Rubens obtint, avec l'aide du Cardinal Jacopo Serra (frère de Maria Pallavicini), sa plus importante commande à l'époque pour le maître-autel de la nouvelle église en vogue, la Chiesa Nuova également appelée Santa Maria in Vallicella.

     
     
     

    Le sujet en était le Pape Grégoire le Grand ainsi que des saints locaux majeurs adorant l'icône de la Vierge et l'Enfant.

     

      

     

      

     

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    La première version de ce tableau était une toile qui est actuellement au musée des beaux-arts de Grenoble, et qui fut immédiatement remplacée par une seconde version sur trois panneaux en ardoise représentant l'image miraculeuse de la Santa Maria in Vallicella qui est montré au public lors des fêtes religieuse grâce à un couvercle en cuivre amovible, également peint par l'artiste.

     

     

    L'expérience italienne de Rubens continuera a influencer son travail et il continuera à écrire de nombreuses lettre et correspondances en italien. À son retour à Anvers en 1608, le souvenir de l'Italie se perpétue également dans sa signature[11], qui ne changera jamais : « Pietro Paolo Rubens ». Ses voyages lui auront également permis de comprendre le français, l'allemand, l'italien, l'espagnol et le latin

      

      

     

    Le retour à Anvers (1609-1621)

     

    En 1608, apprenant que sa mère est malade, Rubens décida de qui quitter l'Italie pour la rejoindre à Anvers, mais elle mourut avant qu'il n'arrive. Son retour coïncida avec une période de prospérité dans la ville grâce à la signature du Traité d'Anvers en avril 1609 qui mit fin à la guerre entre entre l'Espagne et les Provinces-Unies et ouvrit une période de trêve de douze ans.

      

      

    En septembre 1609, Rubens fut nommé peintre officiel de la Cour d'Albert et Isabelle, souverains des Pays-Bas de 1609 à 1621. Il reçu la permission spéciale d'installer son atelier à Anvers plutôt qu'à la Cour de Bruxelles mais aussi de travailler pour d'autres clients que les seuls souverains.

      

      

    Il resta proche de la l'Archiduchesse Isabelle jusqu'à sa mort en 1633, et on faisait appel à lui à la fois comme peintre mais aussi comme ambassadeur et diplomate. Rubens cimenta encore plus ses liens avec la ville lorsque, le 3 octobre 1609, il épousa Isabella Brant, la fille de Jan Brant, un citoyen d'Anvers influent et humaniste. De cette union naîtront trois enfants : Serena (1611), Albert (1618) et Nicolas (1619). 

     

      

     

    En 1610, Rubens déménagea dans une nouvelle demeure, un palais qu'il avait fait construire et où il vécut une grande partie de sa vie, la Rubenshuis, actuellement devenu un musée.

      

      

    La villa, d'influence italienne, abritait son atelier où lui et ses apprentis réalisèrent la plupart des peintures de l'artiste, et qui abritait également sa collection d'art personnelle ainsi qu'une des bibliothèques les plus vastes d'Anvers.

      

      

    Durant cette période, il développa son atelier en accueillant de nombreux élèves et assistants. Son élève le plus connu était Antoine van Dyck, qui devint rapidement le principal portraitiste flamand et qui collabora fréquemment avec Rubens.

      

      

    Il travailla également avec plusieurs autres artistes actifs dans la ville, notamment le peintre animalier Frans Snyders qui contribua à réaliser l'aigle dans le tableau Prométhée supplicié, mais aussi son excellent ami le peintre de fleurs Jan Brueghel l'Ancien.

     

     

    Rubens fit également bâtir une autre maison au nord d'Anvers dans le village de Doel, à coté de l'église. Cette demeure, appelée "De Hooghuis" (la grande maison), fut construite entre 1613 et 1643, et constituait sans doute un investissement.

      

      

    C'est à cette période que Rubens a réalisé des chefs d'œuvres tels que L'Érection de la croix (1610) et La Descente de Croix (1611-1614) pour la Cathédrale Notre-Dame d'Anvers, peintures qui contribuèrent à faire de Rubens un a peintre flamand de premier ordre peu de temps après son retour.

      

      

      

    L'Érection de la croix, par exemple, illustre la synthèse fait par l'artiste entre La Crucifixion du Tintoret pour la Scuola Grande de San Rocco à Venise et les personnages dynamiques de Michel-Ange. Cette œuvre est en outre considérée comme un des premiers exemples de l'art religieux baroque.

      

      

    A ce moment de sa carrière, Rubens fit réaliser des Estampes et des couvertures de livres, surtout par l'imprimerie plantinienne de Balthasar Moretus le Jeune, afin d'étendre sa renommée dans toute l'Europe.

      

      

      

    A l'exception de quelques Eaux-fortes remarquables, il fit seulement des dessins en laissant la réalisation des estampes à des spécialistes, tel que le graveur flamand Lucas Vorsterman[13]. Il fit appel à un certain nombre de graveurs formés par Hendrik Goltzius et il a également conçu la dernière méthode de gravure sur bois avant que cette technique ne se renouvelle au XIXe siècle.

      

      

      

    Rubens instauta aussi un droit d'auteur pour ses copies, notamment en Hollande où son travail a été largement reproduit, mais aussi en Angleterre, en France et en Espagne.

      

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     Marie de Médicis (1622-1625)

     

    Le Cycle de Marie de Médicis et les missions diplomatiques (1621-1630)

     

    Après la mort du Roi Albert d'Autriche, Rubens continue a être le peintre officiel de la Cour de l'Infante Isabelle d'Autriche de 1621 à 1633. En 1623, Rubens perd sa fille Serena qui décède alors qu'elle n'avait que 12 ans et trois plus tard, en 1626, son épouse, Isabella Brant mourut de la peste à l'âge de 34 ans

     

    En 1621, la Reine de France Marie de Medicis lui demanda de réaliser deux grands cycles allégoriques célébrant sa vie et celle de son défunt mari, le Roi Henri IV, pour décorer la Galerie Médicis du Palais du Luxembourg à Paris.

      

      

      

    Rubens achèva le Cycle de Marie de Médicis en 1625, qui est actuellement exposé au Musée du Louvre, mais il ne put pas terminer celui d'Henri IV Marie de Médicis fut exilée de France en 1630 par son fils, Louis XIII, et elle décéda en 1642 dans la même maison de Cologne où Rubens avait passé son enfance

     

    Parallèlement, après la fin de la Trêve de douze ans en 1621, l'empereur et archiduc d'Autriche Ferdinand II de la Maison de Habsbourg confia à Rubens un certain nombre de missions diplomatiques.

      

      

    Par exemple, lorsque le prince Ladislas IV Vasa arriva à Bruxelles le 2 septembre 1624 à l'invitation personnelle de l'Infante Isabelle d'Autriche, l'ambassadeur français à Bruxelles écrivait : "Rubens est là pour faire le portrait du prince de Pologne, sur ordre de l'Infante".

     

    Entre 1627 et 1630, la carrière diplomatique de Rubens fut particulièrement active. Il voyagea entre les Cours d'Espagne et d'Angleterre, essayant de ramener la paix entre les Pays-Bas espagnols et les Provinces-Unies.

      

      

    En 1624, Rubens est d'ailleurs anobli en tant que « noble de la maison de la sérénissime infante » par Philippe IV d'Espagne et plus tard, en 1630, fait chevalier par le roi Charles Ier d'Angleterre pour le récompenser de ses efforts diplomatiques à faire aboutir un traité de paix entre l'Espagne et l'Angleterre au sujet des Pays-Bas espagnols et des Provinces-Unies.

      

      

      

    Il fit également plusieurs déplacement au nord des Pays-Bas tant pour des raisons artistiques que diplomatiques.

     

     

     

     

    Rubens passa huit mois à Madrid en 1628-1629 et, en plus des négociations diplomatiques, il réalisa plusieurs œuvres majeures pour Philippe IV ainsi que pour des commanditaires privés.

      

      

    Il entreprit également une étude renouvelée des peintures du Titien, copiant de nombreuses de ses toiles dont Adam et Ève (1628–29)

      

    Durant son séjour en Espagne, il se lia d'amitié avec le peintre de Cour Diego Vélasquez et tous deux projetèrent de voyager ensemble en Italie. Cependant, Rubens dî revenir à Anvers et Velázquez fit le voyage sans lui.

     

    Son séjour à Anvers fut assez court et il se rendit assez vite à Londres où il demeura jusqu'en avril 1630. L'une des œuvres majeure qu'il réalisa à cette période fut l'Allégorie sur les bénédictions de la paix réalisée en 1629 et qui est actuellement exposée à National Gallery de Londres.

      

      

    Ce tableau illustre l'immense intérêt que Rubens portait à la paix et il le donna au Roi Charles Ier en guise de présent.

     

    Pendant que la réputation internationale de Rubens auprès des collectionneurs et de la noblesse étrangère continuait à croître au cours de cette décennie, l'artiste et son atelier ont également continué à réaliser des peintures monumentales pour des clients locaux d'Anvers. L'Assomption de la Vierge achevée en 1626 pour la Cathédrale d'Anvers en est un très bon exemple.

     

     

     

    Fin de vie (1630-1640)

      

    Rubens passa les dix dernières années de sa vie à Anvers. Sur un plan artistique, il obtint de nouvelles commandes des Habsbourgs et il continua à travailler pour des clients étrangers, en réalisant par exemple les peintures des plafonds de la Maison des banquets du Palais de Whitehall, mais il a aussi exploré d'autres voies artistiques plus personnelles, composant des paysages, tel que le Paysage à l'arc-en-ciel (1635, musée du Louvre, Paris) et des œuvres plus intimes ainsi que des portraits de sa femme et de ses enfants.

     
     
     

    En 1630, quatre ans après la mort de sa première épouse, il se maria à Hélène Fourment qui avait 16 ans à l'époque alors que Rubens avait 53 ans. De cette seconde union, il eut quatre enfants : Clara Johanna, François, Hélène et Pierre Paul. La famille s'installa en 1635 dans le Château Het Steen situé à Elewijt en Belgique. Hélène Fourment fut une source d'inspiration pour Rubens dans sa représentation de personnages voluptueux que l'on retrouve dans plusieurs de ses peintures telles que La fête de Venus exopsée au Kunsthistorisches Museum de Vienne, ou encore Les Trois Grâces et Le Jugement de Pâris toutes deux au Musée du Prado à Madrid.

      

      

      

    Rubens réalisa également plusieurs toiles représentant son épouse comme Hèlène Fourment en robes de noce (Pinacothèque de Munich), La petite Pelisse (musée de Vienne) mais aussi Hèlène Fourment et ses enfants et Hèlène Fourment au carrosse (toutes deux au Louvre).

     
      
     

    En 1636, il devint peintre officiel de la cour des Pays-Bas espagnols gouvernée par le cardinal Ferdinand, infant d'Espagne. C'est à cette même période que Rubens peint Le Jugement de Pâris, directement élaboré à partir du Jugement de Pâris de Raphaël, gravé par Raimondi. La seule différence est que Rubens s'inspire de l'œuvre vue en miroir.

     

    Un an avant, Charles Ier d'Angleterre lui avait confié la réalisation du plafond peint de la Maison des banquets au Palais de Whitehall conçu par l'architecte Inigo Jones. Mais sa commande la plus importante fut celle de soixante toiles pour la décoration du pavillon de chasse de Philippe IV d'Espagne, la Tour de la Parada, pour lesquelles il s'inspira de l'ouvrage d'Ovide, les Métamorphoses.

     

    Par ailleurs, lorsque Marie de Médicis connu son ultime exil, c'est Rubens qui la recueillit et qui la protèga jusqu'à sa mort. Elle finit d'ailleurs sa vie, deux ans après la mort du peintre, dans la maison natale de celui-ci.

     

    De son coté, Rubens tombe malade du fait sa Goutte chronique, son état s’aggrave et il finit par s'éteindre le 30 mai 1640, laissant derrière lui huit enfants, trois avec Isabella et cinq avec Hélène, son plus jeune enfant étant né 3 mois avant son décès. Il est enterré à l'église Saint-Jacques (Sint-Jacobskerk) d'Anvers.

     

      

      

    Importance

     

    Rubens est non seulement un artiste de renom mais aussi un diplomate et un habile négociant, faisant de lui un personnage alors connu dans toute l'Europe. Son atelier anversois mobilise des talents très divers, comme Frans Snyders pour la peinture animalière ; ses collaborateurs les plus importants sont Jacob Jordaens et Antoine Van Dyck.

      

      

      

    Sa fortune artistique est immense, à travers un corpus de peintures et de dessins : l'un des peintres l'ayant le plus admiré, Delacroix le surnommait le « Homère de la peinture », et Rubens incarne le primat de la couleur dans l'histoire de l'art européen du XVIIe siècle, poursuivant en cela la leçon des grands Vénitiens et demeurant l'un des peintres les plus importants de l'art occidental.

     

    Au cours de la vente aux enchères du 10 juillet 2002 chez Sotheby's, la peinture de Rubens Le Massacre des Innocents fut vendue pour un prix de 60,98 millions d'euros (soit 400 millions F, 49,5 millions £, 76,2 millions USD) à Lord Thomson

     

     

     

    sources WIKIPEDIA

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Paul_Rubens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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