• JEAN-HONORE FRAGONARD ( 1732-1806 )

     

     

     

     

     

      

     


    Jean-Honoré

     

    JEAN- HONORE FRAGONARD

    (1732 - 1806 )

     

    Peintre français dont les scènes de la frivolité et la galanterie sont parmi les réalisations les plus complète de l'esprit rococo. 

     

    Jean Honore Fragonard - The Angora Cat, 1785 at Wallraf-Richartz Museum Cologne Germany 

     

    Il a voyagé et dessine les paysages d'Hubert Robert et ont répondu avec sensibilité particulière pour les jardins de la Villa d'Este à Tivoli, de souvenirs qui se produisent dans les peintures tout au long de sa carrière.

     

    En 1765, il devient membre de l'Académie avec son image historique dans le Grand MannerCoroesus se sacrifiant pour sauver Callirhoé (Louvre, Paris).

     

    Il a rapidement abandonné ce style, cependant, pour les toiles érotiques par lequel il est surtout connu ( Le Swing , Wallace Collection, Londres, c. 1766).

     

     

      

    Après son mariage en 1769, il peint aussi des enfants et des scènes de famille. Il s'arrêta exposant au Salon en 1767 et presque tous ses travaux ont été effectués pour des mécènes privés. Parmi eux, Mme du Barry, la plus belle maîtresse de Louis XV, pour qui il peint des œuvres qui sont souvent considérés comme ses chefs-d'œuvre - les quatre toiles représentantles progrès de l'Amour (Frick Collection, New York, 1771-1773)

      

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    Peintre célèbre - Fagonard 

     

    Ceux-ci, cependant, ont été retournés par Mme du Barry, et il semble que le goût était déjà se retourner contre léger style de Fragonard. Il a essayé en vain de s'adapter à la nouvelle vogue néoclassique, mais en dépit de l'admiration et le soutien de David, il a été ruiné par la Révolution et mourut dans la pauvreté.

     Jean-Honoré Fragonard a girl

    Fragonard était un peintre prolifique, mais il a rarement ses œuvres en date et il n'est pas facile de tracer son style se développer.

     

     Peintre célèbre - Fagonard

      

      

    A côté de ceux de Boucher, ses tableaux semblent résumer une époque.

      

    Sa couleur délicate, pleine d'esprit de caractérisation, et coup de pinceau spontané en sorte que même ses sujets les plus érotiques sont jamais vulgaire, et son plus bel ouvrage a une verve irrésistible et de joie.

     

     

     

    Jean-Honoré Fragonard : Le Verrou, entre désir et peinture

     

    Un jeune homme enlaçant une jeune femme, un verrou se fermant, un lit défait, une pomme, et le siècle du libertinage trouve une expression du désir en peinture.

    Deux parties composent « Le Verrou » : un couple aux désirs ne s’accordant pas sur la droite, en pleine lumière, et la partie gauche abritant dans la pénombre la métaphore du désir charnel : un lit parfaitement en désordre.

     

    La partie gauche composée uniquement de drapés fait penser à nombre de spécialistes de Fragonard que le peintre a voulu représenter, entre les oreillers et le baldaquin, le corps désirant d’une femme. Le travail des couleurs, des tissus, des détails de composition amènent souvent à y voir une métaphore de l’acte sexuel mais qu’en est-il réellement ?

     

     

     

    Fragonard :

    Reconnu pour son habileté, pour un goût des couleurs poussé à la perfection, pour une virtuosité réelle au pinceau, Fragonard montre ici l’absolu du renouvellement de la peinture au XVIIIe siècle. Résidant à l’Académie de France, il compose « Le Verrou » en 1777 mais cette œuvre ne fut rendue célèbre que par les gravures le reprenant en 1784. Commandé par le Marquis de Véri, « Le Verrou » laisse toujours courir nombre de spéculations quant à sa signification réelle.

     

    Désir et désordre

    Fragonard était un peintre au libertinage ardent. Nombre de ses toiles montrent l’expression du désir. Les ardeurs amoureuses de l’amant du « Verrou » sont ici parfaitement claires. Les symboliques érotiques se montrent au spectateur : une chaise renversée, jambes en l’air, une pomme symbolique du péché, un verrou en référence au sexe masculin, un baldaquin montrant le sexe féminin tant par ses formes que par ses couleurs, la force de l’amour et du désir explose. La volonté de refaire l’amour du jeune homme étant claire alors qu’il ferme à nouveau le verrou.

    On y voit tout autant l’expression de l’amour profane, libertin, que l’expression religieuse du désir par la pomme perdue à gauche de la toile.

    Fragonard a-t-il simplement voulu représenter une scène de genre dans l’esprit libertin, grivois du siècle de Louis XVI ? C’est probable.

      

     

    Fragonard proche de Rembrandt

    En rupture avec ses précédents tableaux, plus clairs, moins maniéristes, Fragonard travaille ici drapés et lumière à la manière de Rembrandt. Epurée, la composition pose sur son « Verrou » une lumière proche de celle des maîtres hollandais. La palette est très restreinte : entre ocre, rouge, blanc, les formes sont lascives et les clairs-obscurs particulièrement évocateurs.

     

     

    La poésie de cette œuvre majeure de Fragonard tire son originalité du fait qu’elle ne dit rien. Elle suggère tout. Elle laisse au spectateur le soin d’apprécier l’acte amoureux et son renouvellement potentiel.

      

      

     

     

    Un sens caché ?

    Les deux amants ont-ils déjà fait l’amour ?

      

    Vont-ils passer à l’acte ? Recommencer ?

      

    La demoiselle est-elle réellement consentante ?

      

    Le libertinage parfois outré du siècle des Lumières atteint-il ici un sommet dans son expression ?

    Ces questions sont posées, souvent, mais restent tout aussi souvent sans réponses absolues. Nombre de détails peuvent parfois perdre en conjectures.

     

     

    Toujours est-il que « Le Verrou » s’impose comme l’un des témoignages majeurs de l’évolution de l’esthétique du XVIIIe siècle où les fêtes galantes, par exemple d’un Watteau, commençaient à devenir toujours plus prisées.

     

     

     

     

     

     

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    Le Pacha
    lavage sépia; Louvre

     

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    Les Baigneuses
    1765; Louvre

     

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    Inspiration
    1769; toile; Louvre

     

     

     

    Photographies deMark Harden et Carol Gerten-Jackson .

     Peintre célèbre - Fagonard

    Fragonard : le bonheur de peindre

     

    À son talent de communicateur d’images, Fragonard associe une soif de connaissance de l’art de peindre inextinguible, sans doute une des raisons de la diversité de manière ou de style de ses toiles.  Né à Grasse dans les Alpes Maritimes en 1732, mort à Paris en 1806, Jean Honoré Fragonard, se forma au contact de quelques peintres parmi les plus renommés de son époque : Chardin, Van Loo et surtout Boucher, dans le sillage duquel il débuta avec des tableaux de sujet galant et d’une joyeuse légèreté chromatique.

      

    En Italie de 1756 à 1761, il étudia à Rome les grands décorateurs baroques comme Pierre de Cortone, tout en se consacrant très attentivement, en compagnie d’Hubert Robert, aux aspects les plus charmants du paysage italien, qu’il fixa dans des esquisses d’une grande importance pour le développement des éléments du paysage dans ses œuvres suivantes. À la recherche de nouvelles expériences, il voyagea dans les Pays-Bas, contribuant au goût pour la peinture hollandaise avec une série de scènes pastorales qui s’inspirent de Van Ruysdael, mais il s’intéressa surtout à Rembrandt et à Franz Hals, exploitant chez l’un les audacieux effets de lumière, chez l’autre la fluidité du coup de pinceau qui modifia son style à partir des années 1770.

     

     Fichier:Fragonard, The Reader.jpg

     

    La lectrice, vers 1776, Jean Honoré Fragonard, (Washington, National Gallery). Précieux et émouvant moment d’intimisme, cette toile est l’une des plus célèbres de la seconde moitié du XVIIIe siècle. La fraîcheur de la touche de Fragonard (fruit de sa connaissance de la peinture vénitienne) semble annoncer Renoir.

     

    Artiste d’une vaste culture figurative, mais non éclectique, ayant une confiance illimitée dans les moyens de la peinture, Fragonard développa une technique de virtuose qui devint aussi sa vraie limite. À la même époque que Boucher, Jean Honoré Fragonard reprend certains éléments du XVIe siècle. Comme Tiepolo, il renoue avec l’ancienne tradition vénitienne, dont il conserve les couleurs brillantes et le pinceau nerveux. Par la seule force de l’évocation, de la suggestion, il crée des atmosphères à l’éros délicat et insinuant.

     

     Peintre célèbre - Fagonard

     

    Diane et Endymion, 1753-1756, Jean Honoré Fragonard, (Washington, National Gallery). À l’époque de Fragonard, le sujet Diane et Endymion était très populaire. La beauté du jeune homme qui tomba dans un sommeil éternel a enflammé l’imagination des poètes et des artistes comme un symbole de l’intemporalité de la beauté qui est « une joie pour toujours ».

     

     

     

      

     

    Les jardins de la villa d’Este, dit « Le Petit Parc », 1760-1763, Jean Honoré Fragonard, (Londres, Wallace Collection). En 1760, à Rome, le peintre rencontre l’abbé de Saint Non qui l’emmène avec lui en voyage. I

      

    Fichier:Jean-Honoré Fragonard.JPG

      

    ls séjournent à Tivoli, à la villa d’Este. Dans ces jardins en cascade où la végétation laissée à l’abandon a créé un désordre monumental favorable au secret et aux jeux subtils de la lumière, fait la preuve des qualités de Fragonard comme architecte de la nature. Ici, les masses imposantes des arbres, la symétrie des ombres et le jeu accentué des lumières annoncent chez le peintre une sensibilité nouvelle.

      

     

     

      

    Après avoir cherché une dernière fois à faire reconnaître son talent aux institutions publiques en exposant au Salon de 1767 à Paris, Fragonard disparut quasiment de la vie artistique officielle tant que dura la monarchie : il travailla presque exclusivement pour des commanditaires privés, dont beaucoup étaient ses amis.

      

      

      

    Il eut ainsi la liberté de célébrer d’une manière plus personnelle le sentiment de la nature, les désirs et les pulsions érotiques. Fragonard attache au maniement de la brosse la plus grande importance ; son coup de pinceau est souvent large et nerveux, comme s’il voulait fixer rapidement, à l’improviste, le court instant d’un bonheur. Son art annonce l’impressionnisme du XIXe siècle. Renoir notamment a beaucoup aimé Fragonard, dont il se sentait très proche.

     

    Fichier:Fragonard, The Bathers.jpg 

     

    Les baigneuses, 1761-1765, Jean Honoré Fragonard, (Paris, musée du Louvre). On dit Fragonard impécunieux à son retour d’Italie et obligé à peindre pour des amateurs d’une peinture érotique. La nudité des figures évoque celles de Boucher, son maître, ainsi que les corps plantureux de Rubens. Mais dans cette scène d’une sensualité apparemment gratuite, on découvre la richesse et la gaieté du vocabulaire formel de Fragonard qui exprime dans le dynamisme de la touche.

     

     Fichier:Fragonard Confession of Love.jpg

     

    La Lettre d’amour, vers 1770, Jean Honoré Fragonard, (New York, Metropolitan Museum of Art). Cette peinture illustre bien l’extraordinaire maîtrise de la technique et des effets de lumière. Vêtue d’une élégante robe bleue à la mode et d’un joli bonnet tuyauté qui cache en partie une coiffure très élaborée, la jeune femme est assise devant son écritoire à côté de son petit chien, tous les deux regardant le spectateur. L’inscription sur la lettre a donné lieu à différentes interprétations. Il pourrait s’agir du nom Cuvillere, fille de François Boucher, qui avait épousé en 1773, un ami se son père, l’architecte Charles Etienne Gabriel Cuvillier.

     

    Peintre célèbre - Fagonard 

     

     

    La leçon de musique, 1769 ?, Jean Honoré Fragonard, (Paris, musée du Louvre). Peut-être il s’agit d’une toile précoce et inachevée de l’artiste ou une esquisse réalisée dans les dernières années de son activité. Le thème du professeur de musique courtisant son élève fut déjà traité par les maîtres hollandais, comme Vermeer. Ici, l’atmosphère baigne dans une atmosphère de rêves d’amour.

     

    À partir de 1770, Fragonard se consacra à des scènes pleines d’entrain ou piquantes d’une singulière modernité, destinée à des bourgeois ou à des nobles de fraîche date, et dans lesquelles la composante érotique s’accorde à une sensualité picturale obtenue grâce à un choix chromatique de tonalités vives ou avec des touches roses ou nacrées. Après 1770, comme les autres artistes français, Fragonard va lui aussi abandonner progressivement les sujets sensuels pour s’orienter vers une découverte des sentiments plus délicate et plus romantique.

     

     

     

    La Jeune fille faisant jouer son chien dans son lit, vers 1765-1772, Jean Honoré Fragonard,

    (Paris, Fondation Cailleux)

     

     

     

    Le verrou, détail, vers 1777, Jean Honoré Fragonard, (Paris, Musée du Louvre). À première vue, cette peinture semble appartenir à la même veine de légèreté des thèmes érotiques dont Fragonard a été friand durant toute sa carrière.

      

    Toutefois, l’intensité des effets de clair-obscur et la puissance dramatique de la composition en diagonale donnent une certaine gravité à la scène.

     

     

     

    Bascules et balançoires

     

    Fragonard aime les représentations de jeux où tout peut basculer. Les tableaux « La Bascule » ainsi que son pendant « Le Collin Maillard » doivent beaucoup à Boucher et ont probablement été peints alors que Fragonard était encore dans l’atelier du peintre.

      

    Elles constituent des exemples magnifiques du style de Fragonard à ses débuts, encore fortement marqué par Boucher et annoncent déjà ses qualités originales.

      

    D’une exubérance et d’un vitalité presque inaccessibles à Boucher, la vitalité de ces êtres délicieux qui continuent à jouer rend encore plus inévitable la culbute dans les éclats de rires et la surexcitation de la découverte.

     

      

      

    Dans « La Bascule », le regard de convoitise du jeune garçon et l’ardeur que ces enfants mettent dans leur jeu annoncent les scènes burlesques mais touchantes des séries ultérieures, « La conquête de l’Amour » (New York, Frick Collection) plutôt que « L’Escarpolette », plus artificielle et plus émoustillante (Londres, Wallace Collection) à laquelle « La Bascule » est souvent comparée.

      

      

      

      

    Les couleurs semblent déjà plus lumineuses et la lumière plus blonde, plus légère et plus aérée que chez Boucher.

      

    À l’origine, ces deux œuvres étaient des grandes compositions murales, auraient été diminuées et transformées en tableaux de chevalet.

      

    Lorsque plus tard Fragonard aimera les grandes toiles, les personnages resteront minuscules et c’est le paysage qui prendra de l’importance.

     

        

     

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