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    The Man from Aran

    1909

     

    Sir William Orpen (1878-1931) Irish painter

      

    There is no apparent evidence that Orpen ever visited Aran.

    Orpen's intention in this painting was to produce a symbolic self portrait which identified with the cultural regeneration in Ireland at that time.  

     

     

     

    William Orpen's Portrait of Rosie,

    Fourth Marchioness

    of  Sir William Orpen

     

    Sir William Orpen , The artist’s daughter playing the piano

    Sir William Orpen , The artist’s daughter playing the piano

     

     

     

    Sir William Newenham Montague Orpen (né à Stillorgan, près de Dublin le 27 novembre 1878 et mort

    à Londres le 29 septembre 1931) était un peintre portraitiste irlandais.

     

     

    Sir William Orpen , The Angler

    Sir William Orpen , The Angler

     

    Il a fait ses études artistiques à la Metropolitan School et à la

    Slade School of Fine Art de Londres.

     

     

    File:William Orpen Self-portrait with glasses.jpg

     

    Autoportrait

     Auto-portrait avec des lunettes a été peint en 1907, la même année que de la Orpen Portrait de Grace.

    William Orpen - The Window Seat

     

     

      

    Il a été inspiré par le style de vie de bohème et de leurs bons amis les Orpens les Nicholsons ont ensuite été en appréciant, l'inspiration immédiate pour la peinture étant l'occasion d'une fête costumée.

    L'anche portrait démontre l'admiration de longue date de Orpen de Jean Pierre Chardin (1699-1779), se appuyant sur l'autoportrait de Chardin avec Pince-nez, 1771, Louvre, Paris.

     

     

      

    Toutefois, l'auto-portrait avec des lunettes va bien au-delà un éloge visuelle du maître français.

      

    Ce est une déclaration très chargé de la propre position de Orpen en tant qu'artiste.

      

    Dans son choix du format demi-longueur Orpen se Fournit avec plus de possibilités que la tête et des épaules vues restrictives que l'auto-portraits de Chardin permettent, lui permettant de créer un passage vraiment  de la peinture dans la douceur de la fourrure comme somptueux du pansement robe, décrit dans une palette glacé de blanc, bleu et gris.

    Le peintre s' adresse à nous avec son pinceau dans la main gauche, regardant par-dessus ses lunettes, ses yeux baissés et les lèvres luisantes.

    Il est plein de la sensibilité dans l'expectative, et est un exercice d'auto-glamourisation.

    Sir William Orpen The Studio

    Ce est une manifestation de Son obsession avec son statut; révélant révélateur de la façon dont il voulait se présenter à la postérité.

     

     

    auto portrait

    Comme John Lavery, William Orpen a été un peintre de guerre officiel durant la Première Guerre mondiale.

     

     

    Rosslyn Erskine Wemyss, Baron Wester Wemyss by Sir William Orpen

      

    En 1917, il s'est rendu sur le front de l'Ouest.

    Winston Churchill

      

    Il a fait des dessins et des peintures de soldats

    et de prisonniers de guerre allemands, ainsi que des

    portraits officiels de généraux et de politiciens.

     

    'Sir William McCormick', Sir William Orpen | Tate

      

    Sir William Orpen, ‘Sir William McCormick’ 1920

     

     

      

      

    La plupart de ces œuvres se trouvent dans les collections de l'Imperial War Museum à Londres.

     

    Sir William Orpen , Augustus John , 1900

     

     

    Sir William Orpen , Bridgit – a picture of Miss Elvery , 1909

     

    Sir William Orpen , Bridgit – a picture of Miss Elvery , 1909

     

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    Sir William Orpen , A Bloomsbury Family , 1907

    Sir William Orpen , A Bloomsbury Family , 1907

     

     

    Sir William Orpen , Captain John Shawe-Taylor , 1908

    Sir William Orpen , Captain John Shawe-Taylor , 1908

     

     

    Sir William Orpen , Cellar, Amiens

    Sir William Orpen , Cellar, Amiens

     

     

     

    Sir William Orpen , Charles Hardinge, 1st Baron Hardinge of Penshurst

     

    Sir William Orpen , Charles Hardinge,

    1st Baron Hardinge of Penshurst

     

     

    Sir William Orpen , Charles Lawrence, 1st Baron Lawrence of Kingsgate , 1927

     

    Sir William Orpen , Charles Lawrence,

    1st Baron Lawrence of Kingsgate , 1927

     

     

     

    Sir William Orpen , Charles Sackville West 4th Baron Sackville

     

    Sir William Orpen , Charles Sackville West 4th Baron Sackville

     

     

    Sir William Orpen , The Chess Players , 1902

     

    Sir William Orpen , The Chess Players , 1902

     

    Sir William Orpen , Count John McCormack

    Sir William Orpen , Count John McCormack

     

    Miss Ruby

     

     

    Sir William Orpen , Anita , 1905

     

    Sir William Orpen , Anita , 1905

     

     

     

    Major Sir William Newenham Montague Orpen, KBE, RA, RHA

    (27 November 1878 – 29 September 1931) was an Irish portrait painter, who worked

    mainly in London. He was also a war artist. (and obvious badass)

    oil on canvas

    127 × 102.5 cm - 50 × 40.4 in

    Royal Academy of Arts, London

    This portrait of The chef of l’Hotel Chatham, shown at the Royal Academy in 1921, confirmed Orpen as the leading portraitist of his day. It was said that he had a queue of Rolls-Royces outside his studio whose owners were having their portraits painted within.

     

    Ken Howard R.A., who now owns and paints in Orpen’s old studio, says:

    He was the most sought-after portrait painter of the Edwardian period and rightly so.

    He obviously got damn good likenesses.

    In his heyday, he would have a sitter at each end of the studio. He would work on one portrait at one end of the studio and, while his assistant cleaned his palette, he would go to the other side of the room and continue work on the other portrait.

    It was a production line but the work didn’t suffer for it – in fact, it gained from it because he was so in tune, in practice. Nobody can paint portraits like that now.

     

     

     

     

     

    Lady Orpen And Child

     

    Lady Orpen And Child

    Portrait Of Gardenia St. George With Riding Crop

    Midday On The Beach

    The Edge Of The Cliff

    Kit

    Group Portrait Of George Swinton’s Family

    A Bloomsbury Family

    Portrait Of Miss Harmsworth

    Miss Anne Harmsworth In An Interior

    Son Of Oliver St. John Gogarty

      

    A Portrait Of Master Spottiswoode

     

     

     

     

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  • GUSTAVE KLIMT

     
     Gustav Klimt, "Attersee," 1901
     
      
     Gustav Klimt, né le 14 juillet 1862 à Baumgarten près de Vienne, mort le 6 février 1918 à Vienne, est un peintre symboliste autrichien, et l'un des membres les plus en vue du mouvement Art nouveau de Vienne. Peintre de compositions à personnages, sujets allégoriques, figures, nus, portraits, paysages, dessinateur, décorateur, peintres de cartons de tapisseries, cartons de mosaïques, céramiste, lithographe.
     
     
     
     
     "Sonja Knips," 1898, by Gustav Klimt.
     

    Deuxième enfant d'une famille de sept, Gustav Klimt est né à Baumgarten le 14 juillet 1862, à côté de Vienne. Fils d'Ernst Klimt, orfèvre ciseleur, et d'Anna Finster, il suit les cours de l'École des arts décoratifs de Vienne (de) dans les années 1876-1883, où il est l'élève de Ferdinand Laufberger (de).

    En 1879, il débute comme décorateur dans l'équipe de Hans Makart à qui il rêvera de ressembler pendant un temps, en participant à l'organisation du Festzug (noces d'argent du couple impérial). En 1880, Gustav Klimt adhère au Künstlerhaus (la Compagnie des artistes), intermédiaire influent entre les artistes et leur public, qui se chargeait de les aider. L'événement le plus important dans ces années est l'achèvement de la décoration des pendentifs du grand escalier du Kunsthistorisches Museum, qu'il mène à bien malgré le décès du maître d'œuvre de ce travail conduit par le maître Hans Mackart, lequel travail consolide encore sa réputation.

     

     

    En 1883, il crée un atelier avec son frère Ernst (de), qui est orfèvre ciseleur, et Franz Matsch (de), jusqu'en 1891. Il réalise en particulier de nombreuses fresques, allégories et emblèmes dans un style néo-classique académique (comme pour l'escalier du Burgtheater de 1886 à 1888 à Vienne) et la précision de ses portraits est renommée. Il se voit confier la décoration de murs et plafonds de villas mais aussi de théâtres et édifices publics. Il décore les plafonds du théâtre de Fiume en 1893, la villa Herms à Laize, le théâtre de Carlsbad en 1886. Les qualités artistiques de Klimt sont reconnues officiellement et il reçoit en 1888 la Croix d'or du mérite artistique de la part de l'empereur François-Joseph.

      

     

      

    Quatre ans plus tard, la mort de son frère, Ernst provoque la dissolution de la Compagnie. Ainsi jusqu'en 1890, Gustav Klimt a un début de carrière fait d'une solide réputation de peintre décorateur répondant à des demandes officielles de peintures architecturales, mais sans réelle originalité. Par la suite, son art devient moderne et plus original, il s'exprime totalement et librement, comme l'indiquent les inscriptions sur le tableau Nuda Veritas : « Si l’on ne peut par ses actions et son art plaire à tous, il faut choisir de plaire au petit nombre. Plaire à beaucoup n’est pas une solution ».  

      

      

      

    File:Gustav Klimt 049.jpg 

    Année 1890:

    Rencontre d'Émilie Flöge et rupture avec le style académique »

     

     

    Dès ses premières commandes personnelles (les pendentifs du grand escalier du Kunsthistorisches Museum), il se dégage des modèles académiques, inspiré par les estampes japonaises et le symbolisme.

    Il prend pour compagne Émilie Flöge qui tient une maison de couture, et se rapproche en ces débuts des années 1890 des écrivains Arthur Schnitzler, Hugo von Hofmannsthal et Hermann Bahr tout en s'intéressant au symbolisme et à l'impressionnisme français. En 1895, lors d'une exposition à Vienne, il découvre les œuvres de Liebermann, de Félicien Rops, mais aussi de Klinger, Böcklin et Rodin.

     

    Gustav Klimt  © Coll. Part.
    Gustav Klimt
    © Coll. Part.

     

    En 1892, à la mort de son frère, il doit assurer la sécurité financière de sa famille. Il amorce sa rupture avec l'académisme. Par ailleurs, le ministère refuse sa nomination à la chaire de peinture d'histoire des Beaux-Arts.

    Avec plusieurs de ses amis, dont Koloman Moser, Joseph Maria Olbrich, Carl Mol, Josef Hoffmann, Max Kurzweil, Josef Engelhart (de) et Ernst Stöhr, il crée le 3 avril 1897 un journal intitulé Ver Sacrum (Printemps Sacré) et a l'ambition de construire un édifice consacré aux arts. Il participe la même année à la fondation de l'Union des artistes figuratifs, appelée la Sécession viennoise avec dix neuf artistes du Künstlerhaus.

      

      

      

    Cette séparation marque le désir de nouveauté de Klimt et d'une multitude d'autres artistes face à « l'inflexible résistance au changement » de l'académisme viennois, responsable d'un véritable « obscurantisme » artistique. De son côté, le Künstlerhaus ne met pas réellement en place une transmission entre les artistes étrangers innovants et leurs confrères autrichiens.

     

      

      

      

    Il devient président de cette association, dont l'objectif est de réformer la vie artistique de l'époque et de réaliser des œuvres d'art qui élèvent « l'art autrichien à une reconnaissance internationale à laquelle il aspire ». Il s'agit aussi de combler le fossé entre les arts dit mineurs, de rapprocher les objets utilitaires et les objets d'art -pour créer une œuvre d'art totale, selon une citation de Wagner-, de transformer le monde au moyen des arts. Les arts doivent éveiller les consciences et s'éloigner de toute compromission avec l'art et l'académisme établis.

     

    File:Beethovenfries4.jpg

     

    Cette fondation est en quelque sorte la réponse au mouvement Art Nouveau en France et au Jugendstil qui se développe en Allemagne. Le magazine Ver Sacrum devient le moyen d'expression de la Sécession, et le porte-parole de cette volonté de changer le monde. Joseph M. Olbrich parvient à réaliser l'édifice dédié aux arts souhaité par Klimt, le Palais de la Sécession qui donne aux jeunes artistes figuratifs un lieu permanent d'exposition pour leurs œuvres, et cristallise comme une sorte de manifeste les idées du groupe : « À chaque époque son art, à tout art sa liberté ».

     
      
      
      
    File:Gustav Klimt 045.jpg 
     Pallas Athéna
     
      
    En 1898, il peint le célèbre tableau Pallas Athéna, qui sera utilisé comme affiche à l'occasion de la deuxième exposition de la Sécession, lors de l'inauguration de l'édifice de Joseph M. Olbrich. Sous un mode ironique, il détourne la représentation traditionnelle du sujet en montrant sous le visage de la déesse aux traits d'une femme fatale, une gorgone tirant la langue
     
     
     File:Gustav Klimt 015.jpg
    La PHILOSOPHIE
     

      

    Au cours de l'année 1900, lors de la septième exposition de la Sécession, Klimt présente sa toile intitulée La Philosophie, qui est la première des trois toiles préparatoires avec La Médecine et La Jurisprudence qui lui avaient été commandées en 1886 pour illustrer les voûtes du plafond de l'Aula magna, le hall d'accueil de l'université de Vienne.

      

      

      

    Il choisit de représenter la philosophie sous la forme d'une sphinge aux contours flous, la tête perdue dans les étoiles, tandis qu'autour d'elle se déroulent tous les cycles de la vie, de la naissance à la vieillesse, en passant par les étreintes de l'amour. À gauche, à l'avant-plan, la connaissance revêt les traits d'une femme fatale fixant de ses yeux froids et sombres le spectateur.

     

     

     File:Gustav Klimt 046.jpg

      

    Cette toile fait l'objet d'une critique sévère des autorités universitaires qui s'attendaient à une représentation classique du sujet et qui considèrent alors cette allégorie comme une provocation au libertinage et une atteinte aux bonnes mœurs. La critique violente de la presse accuse Klimt d'outrager l'enseignement et de vouloir pervertir la jeunesse.

      

      

    On lui reproche ses peintures trop érotiques, et on s'interroge sur sa santé mentale et sur ses crises de dépression. « Il est trapu, écrit-on, un peu lourd, athlétique... pour allonger son visage sans doute, il porte ses cheveux en arrière et rejetés très haut au-dessus des tempes. C'est le seul signe qui pourrait penser que cet homme est un artiste ». Mais elle est couronnée de la médaille d'or de l'exposition universelle de Paris de 1900.

     

     
    Fichier:Gustav Klimt 047.jpg 
     
    La Médecine et La Jurisprudence
      
    Les compositions qui suivent, La Médecine et La Jurisprudence déchaînent et amplifient les critiques. La médecine est représentée par une femme qui offre son corps, au côté des représentations de la souffrance et de la mort. La jurisprudence quant à elle est représentée par un criminel en proie à ses instincts, tandis que la justice reste figée et impassible enchâssée dans une mosaïque d'inspiration byzantine. Klimt doit renoncer à voir ses peintures décorer l'Aula Magna, sans pourtant renoncer à son invention esthétique
     
     
     
     File:Gustav Klimt 039.jpg
     
     « La Fresque de Beethoven »

      

    Lors de la quatorzième exposition de la Sécession en 1902 consacrée à la musique de Beethoven, Klimt présente une fresque en sept panneaux représentant la Neuvième Symphonie, destinée à illustrer un décor pour l'architecte Josef Hoffmann chargé de réaliser un monument en mémoire du musicien. Cette œuvre d'art est approuvée par Gustav Mahler lui même : pour lui, elle représente l'aspiration au bonheur de l'humanité souffrante, qui cherche son apaisement dans les arts. Cette œuvre fait de nouveau l'objet de critiques violentes au nom de la morale. Mais elle est appréciée par Auguste Rodin.

     

     

     

      

    En 1907, Klimt rencontre le jeune peintre Egon Schiele qu'il va beaucoup influencer :

    Klimt sera pour Schiele un modèle et un maître. 

     

     File:Gustav Klimt 016.jpg 

     

      

    WIKIPEDIA 

     

     

     

     

     
     
     
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    "Loge im Sofiensaal," by Josef Engelhart, 1903.

     
     
     
    Josef Anton Engelhart (* 19. August 1864 in Wien; † 19. Dezember 1941 ebenda) war ein österreichischer Maler und Bildhauer. Er war eine der führenden Gestalten der Kunstszene in Wien um 1900 und einer der Mitbegründer der Wiener Secession.
     
     
     
     

     

     

     

     

     

     

     

     

    edward henry corbould troilus cressida
    Troilus et Cressida dans le jardin de Pandarus, 1873 (via : Art Renewal Center)

     

     

     

     

     

    edward henry corbould art

    Amor Cincint Omnia (via : Art Renewal Center)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    "Caprice in Purple and Gold: The Golden Screen," 1864, by James Abott McNeill Whistler

     

     

    The American born artist James McNeill Whistler is famous for his paintings of nocturnal London, his striking and stylistically advanced full-length portraits, and for his brilliant etchings and lithographs. A prominent public figure and dandy of Victorian London, this photograph was taken in January 1879 at a time when Whistler was facing bankruptcy after his ruinous libel case against Ruskin; he would shortly retreat to Venice to work on etchings. Beneath the autograph is Whistler's distinctive butterfly signature; this developed from the monogram 'JW'. The photograph comes from the major archive which was donated to Glasgow University by Miss Rosalind Birnie Philip, Whistler's sister-in-law.

     

     

     

    Arrangement in Black - James McNeill Whistler 

    1881

     

     

     

     

     

     

     

     

    James Mcneill Whistler:
     

    American Painter and Printmaker, 1834-1903 James Abbott McNeill Whistler's deft brushwork and mighty ego made him one of London's best-known painters in the second half of the 1800s. Born in Massachusetts, Whistler spent most of his adult life in England and France, in an era when an American artist in Europe was something of a rarity. He specialized in landscapes and (especially later in his career) portraits; stylistically he is often linked with Claude Monet and August Renoir, though he was not exactly part of the Impressionist movement. His etchings also are highly regarded.
     
    Witty, cranky and a bit of a devil, Whistler was a regular gadabout in British society. He had a famous long-running feud with the playwright Oscar Wilde, each of them trying to outwit the other with cutting public remarks. Some critics of the era considered Whistler's work to be smudgy and too radical; after viewing Whistler's 1875 study of fireworks over the Thames, Nocturne in Black and Gold: the Falling Rocket, John Ruskin wrote: "I have seen, and heard, much of cockney impudence before now; but never expected to hear a coxcomb ask two hundred guineas for flinging a pot of paint in the public's face." Whistler successfully sued Ruskin for libel but was awarded only a farthing in damages,

     |

     

     

     

    Arrangement in Gray and Black No.2: Portrait of Thomas Carlyle Whistler, James Abbott McNeill Painting Reproductions

     

    1872

     

     

     

     

    Green and Violet Portrait of Mrs. Walter Sickert - James McNeill Whistler

     

    Green and Violet Portrait of Mrs. Walter Sickert 1885

     

     

     

     

     

    Click para Download de James abbot mcneill whistler

     

    Menina de vestido branco

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Carl Larsson, "Lisbeth Prepares A Bath," 1909

     
     
     

    Carl Olaf Larsson, né le 28 mai 1853 à Stockholm et mort le 22 janvier 1919 à Sundborn, près de Falun, est un artiste suédois, principalement dessinateur et illustrateur, peintre et aquarelliste, peintre de cartons de tapisserie et de compositions murales, fresquiste et décorateur d'intérieur.

     

     

     

    Par ces œuvres pittoresques et variées, ce peintre d'extraction modeste, francophile, a pu faire vivre sa famille de son labeur, conserver une farouche indépendance de pensée et affirmer des valeurs anticonformistes parfois contre le dogmatisme académique de son époque tout en devenant paradoxalement le peintre idyllique de la bourgeoisie suédoise. Il a été également connu et populaire en Allemagne.

      

     Sa femme Karin Bergöö avec leur fille Suzanne, aquarelle,1885.

     

    Né dans une famille de cultivateurs à Gamla Stan, la vieille ville de Stockholm, Carl Larsson a une enfance assez malheureuse. À l'âge de 13 ans, il est dans une école pour enfants pauvres quand son professeur le pousse à postuler à la principskola de l'académie royale des arts de Suède, où il est finalement admis. Pour subvenir à ses besoins, il est durant les fins de semaine et parfois les nuits retoucheur de photographies en 1866, puis après 1871 dessinateur de la revue Kasper.

      

      

    1909

      

    Pendant ses premières années dans cette prestigieuse institution, il est peu à l'aise, étant très timide et se sentant inférieur à ses camarades bourgeois. En 1869, à 16 ans, il passe dans une classe plus prestigieuse de la même académie, où il prend confiance en lui-même, s'investissant même dans la vie étudiante.

      

      peintures de CARL  LARSSON

      

    Devenu peintre d'histoire, il reçoit une médaille d'or pour ses contributions à l'histoire de la Suède. Avec celles-ci, une bourse de voyage lui permet de gagner Paris en 1876/1877 et de passer quelques mois avec l'école de Barbizon. C'est au cours de ce premier séjour parisien qu'il découvre en 1876 la colonie scandinave établie à Grez-sur-Loing, près de Fontainebleau, une communauté d'artistes qui vit avec épouses et enfants. Il leur rend visite épisodiquement et commence à peindre des aquarelles anecdotiques sur les simples joies de la vie de famille en plein air.

      

    peintures de CARL  LARSSON  

      

    Tout en continuant à travailler comme illustrateur de livres ou des journaux ainsi qu'il l'a fait assidûment depuis de nombreuses années, il s'installe à Paris de 1880 à 1885. Son travail acharné de peintre académique n'est pas couronné de succès, mais l'illustrateur suédois apprend et découvre avec avidité et fascination toutes les techniques françaises performantes, souvent adaptées ou proches de celle du monde anglo-saxon.

      

    Ses idées anticonformistes se renforcent au contact du peintre suédois Ernst Josephson et des dessinateurs et artisans de l'illustration parisienne.

      

    File:BritaAndI Selfportrait.jpg

    Autoportrait avec sa fille.

    Interrogé en 1882 par la presse française, le jeune aquarelliste prometteur répond avec franchise : « Je suis suédois et - tenez-vous bien - socialiste. Je veux faire profiter, je veux faire réjouir, non pas un seul être, mais tous ».

      

      

    Son engagement n'apparaît nullement dogmatique et encore moins dépendant d'une ligne idéologique, il semble proche de l'anarcho-socialisme des milieux populaires et artistiques les mieux éduqués, mais l'aveu reste rare et singulier à l'époque.

      

    File:Frukost under stora björken av Carl Larsson 1896.jpg

      

    En 1882, dans la communauté d'artistes à Grez-sur-Loing, qu'il fréquente assidûment depuis 1880, il rencontre une jeune Suédoise Karin Bergöö (1859–1928) qui devient son modèle et sa femme en 1883 au cours d'un bref retour en Suède. Cette époque est un tournant dans la vie de l'artiste Larsson, qui peint certaines de ses plus importantes œuvres à Grez, délaissant la peinture à l'huile pour réaliser des aquarelles à sujets champêtres et à couleurs claires.

      

    1906

      

    Ce sont d'ailleurs deux aquarelles, intitulées La Citrouille et La Gelée blanche, médaillées aux Salons des Artistes Français qui lui apportent un vif succès à Paris et à Berlin. Présent dans la capitale allemande, le poète Jules Laforgue salue un maître de l'illuminisme.

     

      

    Carl Larsson, "Brita at the Piano," 1908.

     

      

    Un artiste polyvalent de premier plan

     
     
     

    Sa notoriété européenne lui permet d'être nommé professeur à l'école des Beaux-arts de Göteborg avant 1885. Il peut désormais fonder une famille et continuer la peinture à l'huile tout en continuant une abondante œuvre graphique.

    Alors qu'il séjourne à Paris fin 1888, il réalise trois grandes huiles sur l'histoire de l'Art : la Renaissance, le Rococo, l'Art moderne. Ces toiles sont ses premières grandes œuvres. Il les expose, avec d'autres peintures et aquarelles, à l'exposition universelle de Paris en 1889. L'artiste suédois renommé expose aussi la même année à la société nationale des Beaux-arts, avant d'en devenir membre sociétaire en 1890. Le peintre ne délaisse pas les tableaux de chevalet, au besoin pour brosser un portrait. Ainsi le portrait de August Strindberg, en 1899.

      

    Lisbeth at the birch grove 1910

      

      

    Mais il reste un artiste polyvalent aux créations de dimensions modestes, à la fois illustrateur et dessinateur, aquarelliste et peintre, décorateur et fresquiste, et voire tardivement lithographe.

    • L'illustrateur a été influencé par le modèle français et anglais. Ayant acquis une notoriété, il est sollicité par Anna Maria Lenngren : il illustre ses Poèmes à Paris en 1884, puis ses Contes en 1885. Il devient l'illustrateur attitré de l'œuvre de August Strindberg. Il sait aussi se placer dans le droit fil de la tradition artistique et folklorique suédoise. Mais cela ne l'empêche pas de réaliser des cartons de tapisserie modernes.

     

      

    • Le dessinateur excelle dans les esquisses improvisées. À partir de 1890, son dessin d'illustration prend une allure japonisante par les contours. Larsson est également un des premiers auteurs de bande dessinée suédois, avec quelques histoires en images.
    • L'aquarelliste connaît un vif succès à partir de sa série à effet de plein air initié en 1884. Ainsi l'aquarelle Céramique, visible autrefois au musée du Luxembourg à Paris montre un dessin soucieux de la netteté du trait.

      

     

      

    • Le peintre utilise la notoriété de l'aquarelliste, mais il mise sur le symbolisme qu'il a appris au cours de sa réflexion sur la peinture d'histoire. La toile intitulée Fille d'Ève anticipe le goût à la mode de la voluptueuse Belle Époque.
    • La décoration et les grands chantiers attirent ce spécialiste d'histoire suédoise. En 1890, il est invité à présenter des scènes en cartons destinées à la décoration du National-Museum de Stockholm. En 1892, il reçoit commande d'une série de peintures décoratives à l'attention de l'école des filles de Göteborg. Le thème est l'histoire des femmes suédoises au cours des âges.

      

    Bron (1912).

      

    • Le fresquiste décore en 1896 le hall des grands escaliers du musée nationale, à l'aide de six grandes fresques à l'huile ainsi que le plafond du théâtre royale. Il réalise entre 1906 et 1907 les fresques sur La Naissance du drame, au théâtre dramatique de la capitale.

    Le décor sur le thème de vieilles sagas au musée national de Stockholm s'inscrit dans le cadre du symbolisme synthétique, sous l'influence directe de Gauguin. Au-delà des influences de la peinture française, l'artiste reste fidèle à l'art ancien des écoles du Nord, typiquement représenté par la gravure.

      

      

    Il garde un amour du détail, le dessin précis au contours sombres permet de générer des formes claires et des arabesques. L'homogénéité de son art lui vaut de fortes critiques et fait naître une querelle artistique suédoise : Carl Larsson est accusé de reproduire dans ses multiples registres artistiques son art de l'illustration.

    Par l'ampleur et la multiplicité de son œuvre, redécouvert s'il en était besoin à l'exposition Lumière du Nord de Paris en 1987, le legs artistique de Carl Larsson appartient à ceux des grands artistes scandinaves contemporains, en tous cas majeurs avant le remodelage des arts européens et ses brisures consommées après la Grande Guerre.

      

    Il peut être rapproché singulièrement de celui d'Erik Werenskiold qui a été un intelligent organisateur du champ artistique norvégien. Les deux maîtres proposent une vision du monde empreinte d'un optimisme serein et savent trouver à leur manière une touche de fantaisie ou un rappel symbolique à la gravité morale. Mais sur le plan du champ artistique, le suédois Carl Larsson, créateur farouche indépendant, n'a occupé qu'une position marginale, autant isolé par son mode de vie familiale que par une contestation du statut tacitement imposé à l'artiste bourgeois.

      

      

      

    Un peintre intimiste de sa famille et de sa maison

     

    La famille Larsson a huit enfants : Suzanne (1884), Ulf (1887, mort à 18 ans), Pontus (1888), Lisbeth (1891), Brita (1893), Mats (1894, mort à 2 mois), Kersti (1896) et Esbjörn (1900). À partir de l'installation progressive à Sundborn en Dalécarlie, la petite famille et la maison qu'il agrandit et ne cesse d'embellir tendent à devenir les principaux sujets de Larsson dès 1890.

      

      

    File:Lilla Hyttnäs 2012 03.jpg

      

      

    En 1888, alors que la famille réside à Stockholm, le père de Karin, Adolf Bergöö, offre une petite maison à Sundborn, près de Falun. Les époux la décorent et meublent suivant leurs goûts artistiques.

     

      

    À travers les livres et les peintures de Larsson, cette maison, d'abord résidence estivale puis maison de famille, est devenue une des demeures d'artistes les plus célèbres de par le monde. Elle est actuellement encore la possession des descendants de la famille, qui l'ouvrent tous les ans aux touristes de mai à octobre.

    La popularité de Larsson a grandement progressé avec le développement de l'impression couleur dans les années 1890, lorsque l'éditeur suédois Bonnier publie des livres écrits et illustrés par Carl Larsson, et contenant des reproductions de ses aquarelles. Il écrit et illustre à l'aide des œuvres intimes un album Un foyer en 1899, puis publie sur le même thème un livre avec texte et image Ett hem, Une maison en 1905. Il récidive avec At solsidam, Du côté du soleil en 1910.

    À l'usage du public allemand, en 1909, l'éditeur allemand Karl Robert Langewiesche (18741931) publie sur le même principe Das Haus in der Sonne, qui devient rapidement un best-seller, vendu à travers l'Allemagne à 40 000 exemplaires, et réédité plus de 40 fois jusqu'en 2001. Ce succès qui a fait l'étonnement des époux Larsson s'est perpétué bien au-delà de leurs vies. Il faut signaler que le décor lumineux de leur maison en Dalécarlie, qu'il soit représenté sur des séries d'aquarelles, reproduit à l'aide de photographies ou observé par l'œil du visiteur, a notablement influencé l'architecture et la décoration d'intérieur en Scandinavie.

     

    File:Midvinterblot.jpeg 

    Un regard sur le monde de l'art

     

    L'artiste indépendant n'hésite pas à lutter contre les idées reçues. Il se brouille aussi avec ceux qui veulent se servir de son succès pour imposer et justifier une esthétique. L'équilibre des compositions, la nuance des couleurs doivent être recherchées par chaque artiste. En 1898, fidèle au constat autrefois partagé avec Ernst Josephson, Carl Olaf Larsson refuse un poste de professeur à l'académie des Beaux-Arts de Stockholm.

      

      

    L'artiste considère ses œuvres monumentales, les fresques dans les écoles, la décoration dans les musées et d'autres bâtiments publics, comme ses réalisations les plus importantes. La dernière œuvre monumentale, Midvinterblot, créée en 1915 pour le dernier mur des escaliers du musée national des Beaux Arts de Stockholm, est refusée par la direction du musée. Elle n'est installée tardivement à cette place en 1992. Dans ses mémoires, Jag (Je c'est-à-dire Moi-même), publiées après sa mort, Carl Larsson encore fâché par la polémique et le retrait déclare son amertume et sa déception face au refus de ce qu'il considérait lui-même comme son chef d'œuvre.

     

     

      

    File:Carl Larsson selfportrait 1891.png 

     

     

     

     

     

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    "Elinor Glyn," by Philip Alexius de Laszlo, 1912

      

    Sir Philip Alexius de László, né Fülöp Elek Laub, est un peintre britannique d'origine hongroise né à Budapest le 30 avril 1869 et mort à Londres le 22 novembre 1937.

      

     

    Né Fülöp Elek Laub, il était le fils aîné d'un modeste tailleur d'origine juive de Budapest du nom de Laub. Il change son nom de Laub en László en 1891. Philip Alexius de László étudia à Budapest avec Bertalan Székely et Károly Lotz, à Munich à l'Académie royale des arts de Bavière, puis à Paris, à l'Académie Julian. Il obtint sa première commande d'un portrait pour la cour de Bulgarie à 24 ans et établit sa réputation de portraitiste dans les années 1890, en Hongrie, en Autriche et en Allemagne. Il travailla d'abord à Munich, puis à Budapest et à Vienne.

     

    En 1891 il prit le nom de László et, quand François-Joseph en tant que roi de Hongrie lui eut conféré la noblesse, en 1912, il devint Philip Alexius de László de Lombos

     

     

    En 1900, il épousa Lucy Madeline Guinness ; tous deux étaient amoureux depuis 1892, mais la famille de la jeune fille réussit longtemps à empêcher le mariage. Le couple eut six enfants dont plusieurs contractèrent mariage au sein de l'aristocratie anglaise. Il orienta son activité vers l'Irlande et l'Angleterre.

     

     

     

     

      

    Armand, Duc de Gramont1904 

      

     

      

     

    Il s'installa à Londres en 1907 et devint le peintre préféré de l'aristocratie, considéré comme le successeur naturel de John Singer Sargent. Édouard VII l'agrégea à son ordre dynastique, l'Ordre royal de Victoria.

     

      

     

     

    Il peignit de nombreux portraits de membres de la famille royale britannique.

     

      

     

    En 1908, il fut invité aux États-Unis pour peindre à la Maison-Blanche un portrait du président Theodore Roosevelt. Il obtint la nationalité britannique en 1914.

     

    En 1917, il fut arrêté et emprisonné pendant un an pour suspicion d'intelligence avec l'ennemi, sous prétexte qu'il avait correspondu avec sa mère et son frère ; on lui reprochait aussi son anoblissement par François-Joseph et le simple fait qu'il avait

     

    réalisé le portrait du comte Berchtold, ministre des affaires étrangères de la monarchie austro-hongroise, particulièrement haï par le gouvernement britannique. Il fut libéré pour raisons de santé et interné dans une maison de repos. Il ne fut blanchi qu'en 1919.

     

      

     

      

     

    Après la Première Guerre mondiale, il redevint l'un des portraitistes en vue en Europe.

     

    Au terme de sa carrière, il aura peint plus de 2.700 portraits.

     

    Il se lie avec les Gramont, dont il peint les portraits en 1902, et passe dorénavant chaque année quelques jours dans leur château de Vallière à Mortefontaine (Oise).

     

     

     

     

     

    The Duchess of York 1925 by Philip Alexius de László

     

    HRH The Duchess of York 1925 by Philip Alexius de László. Photograph:

     

    The Royal Collection

      

    L'archiviste Sandra de Laszlo, qui a épousé le petit-fils du peintre, explique que, si l'on voit si peu souvent ses œuvres dans les musées et les ventes, c'est que, en raison de l'extraordinaire ressemblance que l'artiste savait donner à ses portraits, les familles des personnes représentées préféraient garder chez elles ces représentations et répugnaient à les vendre.

      

    La petite-fille d'un de ses modèles confiait qu'avant de se coucher elle souhaitait toujours une bonne nuit à sa grand-mère qu'elle pouvait encore voir en peinture

      

     

    Philip Alexius de Laszlo (1869-1937)
    Portrait of Miss Faith Moore Seated

    1907

      

      

      

      

     

     

     

      

    Philip Alexius de László (Hungarian-born British artist, 1869-1937) Mrs. Frederick L. Pratt, neé Miss Jeannie Williams

    This portraitist paints old & aging women in a most flattering manner. And I particularly appreciate this, because I am an old & aging woman. Philip Alexius de László (1869-1937) was a Hungarian painter known for his portraits of royals & the privileged.

      

      

    Mrs. Frederick Trouton With Her Two Daughters

    Mrs. Frederick Trouton With Her Two Daughters

      

      

    László was born in Budapest as Laub Fülöp Elek (Hungarian style with the surname first), the eldest son of a Jewish tailor. The family changed its name to László in 1891.

      

      

    Mrs. Lucy De Laszlo

    Mrs. Lucy De Laszlo



    As a young man, László apprenticed to a photographer while studying art, eventually earning a place at the National Academy of Art. He followed this with studies in Munich & Paris. László's portrait of Pope Leo XIII earned a Grand Gold Medal at the Paris International Exhibition in 1900. In 1903, László moved from Budapest to Vienna.

      

    Portrait Of A Man 1904

    Portrait Of A Man 1904

      

      

      

    Finally in 1907, he moved to London; where he remained based for the rest of his life, while traveling the world to fulfill lofty commissions.

    Portrait Of Mrs. Francis P. Garvan And Her Four Children

    Portrait Of Mrs. Francis P. Garvan And Her Four Children 
     
     

    Henry Petty Fitzmaurice

    Henry Petty Fitzmaurice
     
     
     
     

    Adele Van Loon 1901

    Adele Van Loon 1901
     

     

     

     

     

     

    Philip Alexius de László (Hungarian-born British artist, 1869-1937)

    Dame Emily Penrose (1858–1942) 

     

    Portrait Of Miss Anny Ahlers

    Portrait Of Miss Anny Ahlers

     

     

    Lady Deterding 1928

    Lady Deterding 1928

     

     

     

     

      

    Philip Alexius de László (Hungarian-born British artist, 1869-1937)

    Princess Henry of Battenberg, née Princess Beatrice of Great Britain

     

     

    Philip Alexius de László (Hungarian-born British artist, 1869-1937)

     

     

     

    Philip Alexius de László (Hungarian-born British artist, 1869-1937)

    Mrs John Robertson

     

     

     

    Philip Alexius de László (Hungarian-born British artist, 1869-1937)

    The Right Honourable Mabell Ogilvy (1866–1956),

    Dowager Countess of Airlie

      

     

     

    Philip Alexius de László (Hungarian-born British artist, 1869-1937)

    Queen Mother Olga of the Hellenes

     

     

     

    Philip Alexius de László (Hungarian-born British artist, 1869-1937)

    Duchess of Argyll, (Princess Louise Caroline Alberta), 1915

     

     

     

     

    Philip Alexius de László (Hungarian-born British artist, 1869-1937)

    Queen Marie of Romania

     

     

     

      

    Philip Alexius de László (Hungarian-born British artist, 1869-1937)

    Lady Jane Muir Coats, née Greenlees, of Ballathie 

     

     

      

    Philip Alexius de László (Hungarian-born British artist, 1869-1937)

    Mrs Beatrice Sanderson

     

     

     

     

     

     

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    Thomas Wilmer Dewing né le 4 mai 1851 (Massachusetts), mort le 5 novembre 1938 est un peintre impressionniste américain.

     

    Il étudie la peinture à l'Académie Julian à Paris puis vient s'installer à New York. Il épouse Maria Oakey Dewing peintre accomplie issue d'une famille ayant de nombreux liens avec le monde de l'art. Son sujet de prédilection est la figure féminine dans une atmosphère onirique et lunaire. Il est un des représentants de premier plan du tonalisme anglo-saxon qui s'inspire en droite ligne de l'École de Barbizon avec son accentuation de l'atmosphère et des ombres tout en se limitant à des valeurs chromatiques moyennes pour éviter les contrastes appuyés et les couleurs vives.

     

    File:The Song and the Cello.jpg

     

     
    Dame avec luth


     
     

    Devant le miroir

    Comédienne

    Dans le jardin

    Printemps

    La diseuse de bonne aventure
     

     

     

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    (April 18, 1839 - 14 June 1914)

    Style: Impressionist

     Evert-Jan Boks  was born in Beekbergen on April 18, 1839.

    Education: Evert-Jan went through a school in Apeldoorn and then had a post in a tax office.

    He attended college at the High School Citizen in Het Loo, was short time pupil of Nicholas Pieneman in Amsterdam in 1858 and enrolled at the Academy of Antwerp where he became a pupil of Nicaise De Keyser .

     

     

     

     

    Achievements: He specialized in portraits and genre scenes, especially saloon scenes and scenes of family life, often with a humorous note. He worked closely with two Antwerp art dealers who are productions declined: Albert D’Huyvetter senior and his son Albert junior , both very focused on American art worked, and furthermore with the art dealer Delahaye.

    - See more at: http://www.oilpaintingsshop.com/evert-jan-boks/#sthash.jLml0wZS.dpuf 

     

     

     

     

    Evert Jan Boks - Der schwarze Hut

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Julius LeBlanc Stewart, Portrait of a Lady, (1892)

     

     

     

     

    Woman in an Interior, 1895

     

    Julius LeBlanc Stewart - Rédemption

      

      

    File:"Disappointment" - 1882 - Julius Leblanc Stewart.jpg

     

    Disappointment" - 1882

     

     

     

    File:Julius LeBlanc Stewart - Portrait of Mrs. Francis Stanton Blake.jpg

     

    Portrait of Mrs. Francis Stanton 1908

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Julius LeBlanc Stewart_1895

     

     

    Donna naamanimaties

     

     

     

     On the Yacht„Namouna“, Venice 1890

     

     

     

    Quiet Day on the Seine 1880

      

      

      

    Julius LeBlanc Stewart
An Interesting Letter
1884

      

     

    Une lettre intéressante... 1884

      

      

    Julius LeBlanc Stewart.
    Julius LeBlanc Stewart was born
    September 6, 1855, Philadelphia, Pennsylvania
    and died January 5, 1919, Paris, France,
    He was an American artist who spent his career
    in Paris. A contemporary of fellow expatriate
    painter John Singer Sargent, Stewart was
    nicknamed "the Parisian from Philadelphia.  

      

     

    Julius LeBlanc Stewart (né le 6 septembre 1855 à Philadelphie en Pennsylvanie aux États-Unis d'Amérique et mort en France à Paris le 5 janvier 1919) fut un artiste américain qui fit carrière en France à Paris. Il était surnommé le « Parisien de Philadelphie ».

     

     

    Son père milliardaire s'installe à Paris avec sa famille en 1865 et devient collectionneur d'art.

     

    Julius étudie à l'école des beaux-art. La fortune familiale lui permit de vivre dans le luxe et de continuer à peindre.

     

    Il expose au Salon de Paris en 1878 et jusqu'au début du XXe siècle.

     

    À la fin de sa vie, il se préoccupe de sujets religieux mais il est essentiellement connu pour ses nus et ses portraits de la société de la Belle Époque.

     

     

     

     

    Study of Juliette

      

      

      

      

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    Dans ses autoportraits, elle se présente jeune, belle, au teint lumineux mettant en valeur ses traits fins. Ses grands yeux sont souriants, énergiques, curieux et ironiques.

    C’est une femme tendre et séduisante, mais c’est une femme peintre fière de son métier qui sourit à la vie.

    Elle est une mère heureuse qui se parfait dans l’imagerie de la maternité.

    Élisabeth nait à Paris.

    Son père Louis Vigée (mort en 1767) est portraitiste et enseigne la peinture.

    Sa mère, coiffeuse, a une boutique qui connait l’affluence. Elle reçoit son éducation de jeune fille au couvent et dévoile très tôt ses dons pour le dessin.

    Elle dessine partout.

    Son père l’encourage.

    Elle quitte l’ennuyeux couvent à 11 ans pour suivre les cours d’un peintre collègue de son père qui lui permettent vite de réaliser des œuvres. Le soir, le père invite ses amis peintres et gens de lettres pour des diners plaisants auxquels assiste avec passion la jeune artiste.

    Elle baigne dans un milieu bourgeois rêvant d’aristocratie.

    La mort de son père alors qu’elle a 12 ans brise son enfance.

     

    [IMG_2015cs_Elisabeth_Louise_Vigee_Le_Brun_-_Hyacinthe_Gabrielle_Roland__later_Marchioness_Wellesley__1791.jpg]

    Hyacinthe Gabrielle Roland , Madame Roland

     

    Il ne laisse aucune fortune. Forte de son talent, elle s’engage dans la voie de la peinture.

     

    À ce moment, l’accès aux ateliers du Louvre (qui n’est pas encore un musée) reste ouvert aux femmes (il est fermé 20 ans plus tard par Louis XVI) et elle s’y rend fréquemment pour copier les peintres, ce qui fait partie de l’enseignement normal de tout élève.

     

    Portrait of Joseph Vernet  - Louise Elisabeth Vigee Le Brun

     

    Portrait de Joseph VERNET

     

     

    Claude Joseph Vernet (1714-1789) se prend d’amitié pour elle quand il découvre son don et fait tout pour l’encourager.

     

     

    Ne recevant pas une éducation académique, les femmes n’ont pas accès aux ateliers avec des modèles vivants (il est indécent de peindre un homme nu !), elle échappe au maniérisme de l’époque, tant décrié par Diderot.

    À 15 ans, elle commence à gagner de l’argent grâce à ses portraits. Elle arrive à saisir la vérité des gens avec une telle force que sa voie est tracée. Elle prend conscience de l’importance du travail, pour lequel elle est une acharnée, et de la valeur de l’argent gagné. Avoir du talent ne suffit pas, il lui faut devenir une femme d’affaires.

     

    [VL1.bmp]

    Contesse de la Châtre

     

    Un tableau a d’abord une valeur financière.

    Elle rajeunit et embellit ses modèles pour être sûre de mieux vendre ses tableaux. Elle va au-devant de sa clientèle dont elle connait les goûts et les désirs auxquels elle se plie avec complaisance.

    Elle conquiert les bonnes grâces des riches et des puissants dont le monde l’envoute. Elle rêve de faire sa place auprès d’eux et seule la peinture peut lui permettre cet exploit. Cette ambition, ce besoin d’être reconnue et admise parmi les aristocrates lui fait du tort, elle ne cherche pas à faire autre chose que ce que l’on attend d’elle.

    Au lieu d’explorer de nouvelles voies, elle reste enserrée dans une forme qu’elle maîtrise, mais qu’elle ne dépasse jamais.

    [VL.bmp]

    Comtesse Catherine Vassillievna Skavronskaia, dame d’honneur de l’Impératrice Catherine II, musée du Louvre

      

    Les années 70 et 80, de l’avènement de Louis XVI à la Révolution, sont des années d’émancipation pour les femmes de l’aristocratie et de la bourgeoisie. Elles affirment leur indépendance sociale et veulent vivre seules sans être tributaires d’un mari ou d’un frère. Elles prennent leur destin en main.

    Elles sortent par elles-mêmes et vont partout. Beaucoup se passionnent pour les arts et il y a nombre de femmes peintres de talents à cette époque.

     

    Mademoiselle SOPHIE

    Parce qu’une femme ne peut représenter le corps d’un homme quand il est nu, la peinture d’histoire, alors à la mode, lui est interdite. Elle se spécialise avec bonheur dans le portrait. Si les interdits restent forts, au moins la femme peut-elle songer à une carrière d’artiste. D’amateur, elle acquiert le statut de professionnel.

    [mme+rousseau+et+sa+fille.jpg]

    Mme Rousseau et sa fille

      

    Les hommes découvrent les femmes ailleurs que dans un boudoir.

    L’autoportrait féminin devient un genre prisé.

    Avant de recevoir des commandes, on commence par se peindre soi-même.

    Coup de chance, la duchesse de Chartres, Louise Marie Adélaïde de Bourbon (1753-1821), la future duchesse d’Orléans en 1785, la mère de Louis-Philippe, s’intéresse à son travail. Elle saisit sa chance à bras le corps.

    Elle fait son portrait. La duchesse n’est pas une belle femme. Élisabeth, à la fois, en saisit l’authenticité et gomme les défauts, sa peinture plait.

    [VL4.bmp]

    Antoinette-Elisabeth Marie d’Aguesseau, comtesse de Ségur, Châteaux de Versailles et Trianon

     

    Elle entre dans ses bonnes grâces et la duchesse devient sa protectrice. De nombreuses aristocrates veulent leur portrait de sa main.

    Elle a 15 ans, elle est jolie, elle attire les hommes. « Plusieurs amateurs de ma figure me faisaient peindre la leur, dans l’espoir de parvenir à me plaire. » À la moindre incartade, elle rembarre celui qui ose douter de sa vertu.

    La beauté est un passeport pour la haute société.

     

    [VL2.bmp]

    Louise Marie Adeaide de Bourbon-Penthiève, duchesse d’Orléans, Château de Versailles et Trianon

     

    Pourtant, elle n’entre pas dans le jeu de la galanterie quitte à paraître prude. Elle use de son charme, mais son atout, c’est son talent de peintre, elle n’en démord pas. Elle est intelligente.

    Louis XVI accède au trône à la mort de Louis XV en 1774. Élisabeth a19 ans, elle est une femme peintre reconnue. Le 25 octobre, elle est admise maître peintre à l’Académie de Saint-Luc. La route est encore longue avant d’assouvir ses ambitions. Elle épouse Jean-Baptiste Le Brun, un riche commerçant d’art, le 11 janvier 1776.

    L’homme a deux vices, les prostituées et le jeu, qui vont causer la perte de sa fortune et de celle de sa femme jusqu’à qu’elle obtienne la séparation de biens (le divorce est prononcé en juin 1794). Sinon, il fait tout ce qu’il peut pour la soutenir dans son art et il reste son plus fidèle appui et admirateur. Peu après, elle se rend à Versailles pour faire le portrait de Louis Stanislas Xavier (1755-1824), le futur Louis XVIII.

     

    Marie Antoinette en 1783

    En 1778, elle travaille sur un portrait de la reine Marie-Antoinette (1755-1793), destiné à son frère, l’empereur Joseph II (1741-1790, régnant depuis 1765). Elle réalise une œuvre pleine de majesté qui séduit. Elle a compris que ce qui prime n’est pas tant la ressemblance que le côté solennel et royal baigné de bienveillance.

    Cette façon de peindre est une nouveauté pour l’époque.

    Elle fait de la reine une beauté séduisante et heureuse. Elle la rend humaine.

    En six sans, elle réalise 30 portraits de la reine. Cette reine n’est pas belle, mais elle a de la noblesse. Le peintre fait tout ce qu’elle peut pour supprimer les faiblesses. Elle y parvient puisque tout le monde reconnaît la reine.

    Marie Antoinette and her Children - Louise Elisabeth Vigee Le Brun

     

    Grâce à ses doigts de fée, Élisabeth la transforme en beauté, ce qui ne peut que ravir la reine.

    Elle réussit à entrer dans son intimité et devient une peintre acclamée. Le 12 février 1780, elle a une fille, Jeanne Julie Louise, qu’elle idolâtre jusqu’à l’étouffement. C’est devenu la mode depuis les discours de Rousseau.

     

    Madame Vigée Lebrun et sa fille Julie

    Voir le mythe de la maternité.

    Sur recommandation du roi (sur insistance de la reine), elle entre à l’Académie royale de peinture (ouverte aux femmes) qui organise, depuis 1745, tous les deux ans une exposition dans le salon carré du Louvre, d’où le nom de Salon, le 31 mai 1783.

     

    C’est la consécration. Sa rivale, Adélaïde Labille-Guiard (1749-1803), fille de bourgeois parisiens, le père est mercier, y est reçue la même année sans recommandation royale.

    Les deux femmes ont un destin similaire. Adoptant une façon de voir plus réaliste, elle devient la peintre des tantes du roi, alors qu’Élisabeth, qui a le don de tout embellir, est le peintre de la reine.

    Adélaïde Labille-Guiard dans son atelier

     

    Élisabeth est une mondaine appréciant être reçue dans les salons de l’aristocratie et aimant recevoir. C’est une stratégie, pour vendre, il faut parader. Connaître les autres artistes, entrer dans leur jeu de relations, être artiste, à cette époque, c’est vivre en société.

    On est loin de l’image de l’artiste solitaire tirant le diable par la queue. L’artiste est un être social qui se met en représentation en offrant ce qu’on attend de lui.

    En cette fin de régime, l’art est un jeu et une comédie que l’on partage dans le bonheur de vivre d’une société raffinée. Les peintres se passionnent pour la musique et leur œuvre en est emprunte. Ils raffolent des bons mots et de la littérature.

    La peinture se trouve au centre d’une activité artistique florissante qui se veut enjouée des couleurs chatoyantes d’une société qui est en train de disparaître. Plus un monde sombre dans la trivialité de ses impuissances, plus il a besoin des parures de raffinements.

     

    Madame de POLIGNAC

     

    Si madame Vigée-Lebrun se plaint dans ses souvenirs d’un monde machiste et misogyne, non seulement elle passe au travers, mais elle devient une égérie indispensable. Les intrigues de cour sont nombreuses, elles font et défont une gloire. Élisabeth montre les gens comme ils veulent être. Elle reçoit le salaire qu’elle mérite.

    On l’accuse de frivolité, mais aussi de vénalité. Dans ce monde cruel, il faut continuer de sourire en affichant son bonheur si l’on veut durer. L’époque est difficile, l’art offre la simplicité, l’artiste démêle les nœuds de la vie.

    Vigée-Lebrun est un grand peintre, ses œuvres sont un subtil mélange de l’âme de la personne représentée et de la sienne.

     

    Madame CHALGRIN

     

    Elle condescend à plaire à ses clients, mais elle le fait avec génie, imprimant à chaque fois une touche qui n’appartient qu’à elle. Elle met en valeur la femme dans sa beauté, physique et morale. L’homme est moins valorisé dans son œuvre.

    Son Autoportrait avec sa fille, peint en 1786, est le premier portrait connu d’une femme peintre avec son enfant, sa fille. D’autres suivront. Elle produit cette œuvre magistrale pour elle-même, aucune commande, comme une provocation. Ce que l’on reproche le plus à la femme, sa maternité envahissante, devient ici un sujet de peinture. Contre toute attente, son travail remporte un succès unanime.

     

    Peut-être pour la première fois, elle montre la tendresse maternelle devenant ainsi un modèle du genre. Deux êtres fusionnant dans un monde où la distinction a tant de valeur, où l’important n’est pas tant l’amour que la succession.

     

    Baronne de CRUSSOL

    Ce qu’ignore Élisabeth est qu’en 1804, le code civil napoléonien va transformer la maternité en propagande ouvrant ainsi un siècle où la femme est relayé au rang de pondeuse et de couveuse. Le tableau s’inscrit dans une modernité à venir.

    La représentation est un pouvoir. Peindre un personnage, c’est en faire un être de pouvoir. Ses tableaux qui connaissent du succès, elle les répète à satiété pour ses clients.

     

     

    Le portrait en pied de la reine Marie-Antoinette avec ses enfants, terminé en 1787, est fait sur le modèle de la Sainte Famille de Raphaël.

     

    La famille royale est d’ordre divin.

    La reine est majestueuse dans sa robe rouge, mais elle ne porte pas de collier.

     

    Impopulaire, elle est présentée dans le rôle d’une mère entourée d’enfants épanouis. Aucun luxe tapageur, seule la dignité compte. Le tableau est beau, mais froid.

     

    Un bon portraitiste flatte subtilement son modèle, ce à quoi excelle Élisabeth. Cette brillante femme peintre réalise le rêve de la beauté et de l’harmonie.

    Élisabeth révèle une femme fière de sa féminité. Elle aime la simplicité et le naturel. Elle sait que c’est le meilleur moyen de valoriser la femme au lieu de la camoufler derrière du maquillage et une perruque envahissante, même si c’est la mode de l’époque.

      [Vigée-Lebrun,+The+Vicomtesse+de+Vaudreuil+,+Getty+Museum.jpg]

    The vicomtesse de Vaudreuil, Getty museum

     

    Elle cherche à montrer la femme dans sa splendeur, mais également libre, indépendante et forte, comme elle l’est elle-même.

    L’intimité entre Marie-Antoinette et Élisabeth montre que les deux femmes partagent la même ambition malgré le poids des conventions de l’époque.

     

    La reine joue le jeu d’une femme telle que l’imagine sa portraitiste, ce qui prouve combien elle n’est pas cette fille futile et stupide que la Révolution va en faire. Dans un registre plus réaliste, Labille-Guiard a une démarche similaire.

    Elle gagne beaucoup d’argent. En 1789, elle fait partie des privilégiés.

    [Vigee,+Mme+du+Barry.jpg]

    Madame Du Barry

    Son intimité avec la reine en fait un personnage encore plus odieux aux yeux des révolutionnaires. Elle a peur. Elle souffre d’anorexie dépressive. Elle ne peint plus. Elle décide de quitter la France. L’Italie la fascine pour découvrir ces toiles qu’elle admire. Déguisée en ouvrière, accompagnée de sa fille et de sa gouvernante, elle se rend à Turin.

     

    Elle traverse l’Italie pour visiter chaque lieu où elle rassasie son regard d’art. Pour subvenir à ses besoins, elle continue de peindre.

     

    À Rome, elle rencontre Angelica Kauffmann (1741-1807), la peintre la plus connue d’Europe.

    Elle ne cache pas son admiration pour cette femme cultivée autant douée pour les arts que pour les langues.

     

    Angelica se veut la digne continuatrice de Rosalba Giovanna Carriera (1675-1757), la première femme à se faire un nom prestigieux dans la peinture grâce à ses portraits au pastel. Elle est un modèle pour toutes celles qui veulent se faire reconnaître.

    [Elisabeth-Louise+Vigée-Le+Brun,portrait+1786.jpg]

    Autoportrait en 1783

    En cette fin de XVIIIè siècle, la femme est appréciée dans les arts. Élisabeth rêve d’égaler ces célébrités.

    Elle est présente au Salon de 1791 grâce à des portraits qu’elle fait envoyer à Paris. Il ne s’agit désormais plus d’un Salon royal, il est ouvert à tous et de nombreuses toiles affluent. Sa rivale madame Labille-Guiard, qui s’est ralliée aux idées nouvelles et peint les personnalités politiques du moment, connait son heure de gloire.

     

    Les choix d’Élisabeth l’ont reléguée à un rôle secondaire.

    En 1793, Élisabeth est à Vienne. Tout en travaillant de façon acharnée, elle reste une mondaine aimant la fréquentation des aristocrates. Les Russes et les Polonais qu’elle rencontre s’expriment en un français parfait. En avril 1795, elle part pour la Russie et arrive à Saint-Pétersbourg en juillet. Elle y devient une peintre célèbre.

     

    Elle rêve de revenir en France, mais son statut d’émigré l’en empêche. Grâce à l’intercession de ses amis peintres, elle est rayée de la liste le 5 juin 1800. En 1802, elle est enfin à Paris.

    Les relations entre hommes et femmes sont devenues formelles. La complicité entre les deux sexes a disparu. Lors d’un bal, elle constate que les hommes et les femmes sont chacun de leur côté. Les hommes s’habillent en noir, ne se poudrent plus, ne portent plus de perruques, ils se sont virilisés. En ce temps consulaire, l’homme devient un militaire.

    Bonaparte est un général qui remporte des victoires, l’homme a repris sa place de fauve prédateur. Cette femme qui était sur le point d’éclore est laissée pour compte avec le code napoléonien. Élisabeth le comprend : « Les femmes régnaient sous l’Ancien Régime, la Révolution les a détrônées. »

    L’aristocratie a ses héros, mais il existe une fatalité dans cet héroïsme puisqu’il appartient au sang noble. On ne devient pas, on nait héros.

    Princesse Skavronskaia 1796

     

    La Révolution affirme un brave en chacun. Tout le monde peut devenir héros. Cet héroïsme potentiel place l’homme en première ligne.

    Si la peintre continue d’être célébrée, elle n’obtient plus les mêmes commandes. Elle a toujours été insatisfaite de sa peinture. Elle a raison, elle reste dans la logique de ce qu’on lui demande, elle ne dépasse pas son talent pour explorer de nouvelles terres.

     

    En 1803, elle part pour Londres où elle séjourne durant trois ans. Elle travaille à de nombreux portraits pour des commandes bien payées. Son talent est désormais derrière elle.

    Élisabeth apprécie difficilement la France impériale. Son séjour à Londres la rend suspecte de vouloir collaborer avec l’ennemi. Elle réalise un portrait de la sœur de l’empereur, Caroline Murat. Les deux femmes ne s’apprécient pas.

      [Vigée-Lebrun,+Countess+Skavronskaia+-+1796.jpg]

    Isabella Teotochi Marini 1792,

    Élisabeth s’en tient à un portrait officiel. Elle ne cache pas son hostilité au nouveau Régime.

    Le Code civil de 1804 réduisant la femme à une propriété de l’homme, elle perd les privilèges que l’Ancien Régime lui avait accordés.

    En 1814, elle se félicite du retour des Bourbons. Il lui semble que sa vie d’autrefois, sa jeunesse, va revenir. Elle connait les émigrés qui reviennent au pouvoir. Si elle reste égale à elle-même, on ne peut pas en dire autant des aristocrates décatis.

    Lettre de Madame Vigée Lebrun

    À 60 ans, elle continue d’être séduisante. Le premier tome de ses souvenirs paraît en 1835. Le troisième et dernier sort en 1837. Peu versée en écriture, ce sont ses proches qui l’aident à rédiger. Elle veut laisser une image favorable à la postérité.

    [Marie-Antoinette,+par+Mme+Vigée-Lebrun+en+1783..jpg]

    Marie Antoinette, dite à la Rose

     

    Comblée dans son enfance, sa fille Julie (1780-1819) est, en réalité, une jeune fille seule délaissée par sa mère. En 1800, elle épouse un gentilhomme italien, monsieur de Nigris. Madame Vigée-Lebrun lui reproche ses accointances avec le régime napoléonien. Quand son père meurt en 1813, Julie hérite de ses dettes immenses, dont celles à sa mère.

    Elisaveta Alexandrovna Demidova, nee Stroganova

     

    Grande princesse, celle-ci oublie les dettes de son mari, mais elle ne l’aide pas à régler les autres alors qu’elle en a les moyens. C’est une jeune fille ruinée, misérable qui termine son existence sans même pouvoir payer médecin et infirmière.

     

    La mort de sa fille

    Dans ses Souvenirs, Elisabeth Vigée Lebrun évoque une maladie...foudroyante.
    Je m’étais hâtée de courir chez elle, dès que j’avais appris qu’elle était souffrante ; mais la maladie marcha rapidement, et je ne saurais exprimer ce que je ressentis lorsque je perdis toute espérance de la sauver : lorsque j’allai la voir, pour le dernier jour, hélas ! et que mes yeux se fixèrent sur ce joli visage totalement décomposé, je me trouvai mal. Madame de Noisville, mon ancienne amie, qui m’avait accompagnée, parvient à m’arracher de ce lit de douleur ; elle me soutint, car mes jambes ne me portaient plus, et me ramena chez moi. Le lendemain, je n’avais plus d’enfant ! Madame de Verdun vint me l’annoncer en s’efforçant vainement d’apaiser mon désespoir ; car les torts de la pauvre petite étaient effacés. Je la revoyais, je la revois encore aux jours de son enfance... Hélas ! elle était si jeune ! Ne devrait-elle pas me survivre ? C’est en 1819 que je perdis ma fille ; et en 1820 je perdis mon frère.

    Élisabeth Vigée-Lebrun rentre définitivement en France en 1809 et s'installe l'été à Louveciennes, au Château des Sources (aujourd'hui résidence Dauphine).

    "Séduite par cette vue si étendue que l'oeil peut y suivre pendant longtemps le cours de la Seine, par ces magnifiques bois de Marly, par ces vergers si délicieux, si bien cultivés qu'on se croit dans la terre promise ; enfin, par tout ce qui fait de Louveciennes l'un des plus charmants environs de Paris". Elle y vécut 33 ans, entourée de nombreux amis, après avoir eu la douleur de perdre sa fille unique Julie en 1819. En son souvenir, elle offrit à l'Eglise de Louveciennes le portrait de Julie, représentée en Sainte Geneviève, tableau qui est maintenant exposé au Musée-Promenade de Marly-Louveciennes.

    Sa mort cause une perte terrible à sa mère, sûrement en tant que mère, mais sans nul doute par remords de ne pas avoir su s’occuper comme il se doit de sa fille.

    Elle a aimé sa fille, mais elle voulait qu’elle entre dans le moule qu’elle s’était fixée. Elle s’est faite une idée de la vie et elle n’a jamais voulu en démordre, préférant suivre un monde fini au lieu de comprendre celui à venir.

    [Vigée-Lebrun,+Isabella+Teotochi+Marini+-+1792,+Toledo+museum+of+Art.jpg]

    Princesse TERESA 1793

    Elle a tout sacrifié à cette idée, même son talent. Au lieu de suivre le génie qui est en elle, elle préfère se parfaire dans un idéal, certes flatteur, mais fermé. Elle a peint des portraits sans nul autre pareil, mais elle n’a pas compris que l’art, comme la vie, est un mouvement qu’il faut savoir suivre. Elle pensait travailler pour la postérité, elle vivait dans le passé.

     

    Elle a peint un présent idéalisé qu’elle voulait éternel, elle est passée à côté du tourbillon de la vie, elle a su en saisir un instant fugace et génial.

     

    SOURCES

    http://cieljyoti.wordpress.com/2011/08/07/louise-elisabeth-vigee-madame-vigee-lebrun-1755-1842/

    [Vigee_Le_Brun_Autoportrait+1789,+collection+particulière.jpg]

    Princesse CASSINI

     

    Madame Vigée Lebrun habita au 19 rue de Clery - PARIS 10è

     

     

     

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  • Fichier:Leonardo self.jpg 

     

    LEONARD de VINCI

    (Leonardo di ser Piero da Vinci)

    (Vinci, 1452Amboise, 1519).

     

     

     Peintre, sculpteur, orfèvre, musicien, architecte, physicien, astronome,

    savant, géologue, géomètreanatomiste, botaniste, alchimiste, inventeur visionnaire,

     ingénieur mécanicien, et militairehorloger, urbaniste,

    et homme de science de génie italien multidisciplinaire et ultra prolifique.

     

     

    Homme d’esprit universel, à la fois artiste, scientifique, inventeur et philosophe humaniste,

    Léonard incarna l’esprit universaliste de la Renaissance dont il fut un des symboles majeurs

    et demeure l’un des plus grands hommes de cette époque.  

     

     Léonard est né d’une relation amoureuse illégitime entre son père, Ser Piero da Vinci,

     

     notaire de la république d’une riche famille de notables italiens, et sa mère,

     

    Catarina, une humble fille de paysans, dans le petit village Toscan

     

    (à 2km du village de Vinci, 80km de Florence)

     

    A cette époque les conventions d’appellation modernes

     

    ne s’étaient pas encore développées en Europe.

     

    Seules les grandes familles faisaient usage du nom de leur "tribu"

     

    (ex: Lorenzo de’ Medici, dont le clan avait dû, à l’origine, compter quelques médecins).

     

    L’homme du peuple était désigné par son prénom auquel s’adjoignait toute précision utile :

     

    le nom du père, le lieu d’origine, un surnom (Botticelli),

     

    le nom du maître pour un artisan (Andrea del Verrocchio), etc.

     

    Par conséquent, le nom de l’artiste était Leonardo di ser Piero da Vinci,

     

    ce qui signifie Leonardo, fils de maître Piero, de Vinci.

     

    Léonard lui-même signait simplement ses travaux Leonardo ou Io, Leonardo (Moi, Leonardo).

     

    La plupart des autorités rapportent donc ses travaux en tant que Leonardo sans le da Vinci.

     

    Vraisemblablement il n’employa pas le nom de son père parce qu’il était un enfant illégitime.

     

    Leonard vit misérablement avec sa mère Catherina

     

    1457 : il a 5 ans quand sa mère se marie avec un paysan d’Anchiano.

     

    Il est alors admis dans la maison de la famille de son père, du village de Vinci, qui, entre temps,

     

    a épousé une jeune fille de bonne famille, âgée de seize ans, Donna Albiera Amadori.

     

    Celle-ci sans enfant reporte toute son affection sur Léonard,

     

    mais elle meurt très jeune à l’age de 24 ans en 1465 alors que Léonard à 13 ans.

     

    Il fut considéré comme faisant partie de la famille de riche notable de son père

     

    mais ne fut jamais légitimé

     

    par ce père qui se maria quatre fois et lui donna dix frères et deux sœurs légitimes venus après lui.

     

    1466 : Léonard a 14 ans et sa famille recomposée s’installe à Florence.

     

    Le jeune Léonard, est proche de la nature qu’il observe avec une vive curiosité

     

    et s’intéresse à tout, il dessine déjà des caricatures

     

    et écrit à l’envers (écriture en miroir) en dialecte Toscan.

     

    Giorgio Vasari, dans sa biographie de Léonard,

     

    raconte une anecdote sur les premiers pas dans la carrière artistique

     

    de celui qui allait devenir un des plus grands peintres de la Renaissance.

    Fichier:Mona Lisa, by Leonardo da Vinci, from C2RMF retouched.jpg 

    Un jour, le père de Léonard, Ser Piero, « prit plusieurs de ses dessins et les soumit à son ami

     

    Andrea del Verrocchio qu’il pria instamment de lui dire si Léonard,

     

    s’il devait se consacrer à l’art du dessin, pourrait parvenir à quelque chose en cette matière.

     

    Andrea s’étonna forts des débuts extraordinaires de Léonard et exhorta Ser Piero

     

    à lui permettre de choisir ce métier,

     

    sur quoi Ser Piero résolut que Léonard entrerait à l’atelier d’Andrea.

     

    Léonard ne se fit pas prier deux fois ; non content d’exercer ce métier,

     

    il exerça ensuite tous ceux qui se rattachent à l’art du dessin. »

     

    C’est ainsi que Léonard fut placé comme élève apprenti 

     

    dans un des plus prestigieux ateliers d’art

     

    de la Renaissance de Florence sous le patronage d’Andrea del Verrocchio à qui il doit

     

    sa formation polytechnique d’excellence, où il côtoya d’autres artistes comme Sandro Botticelli,

     

     Pérugin et Domenico Ghirlandaio.

     

    Verrocchio était un artiste renommé polytechnique et très éclectique :

     

     orfèvre de formation, peintre et sculpteur qui a travaillé pour

     

    le riche mécène Laurent de Médicis.

     

    Après un an passé au nettoyage des pinceaux et autres petits travaux,

     

    Verrocchio initie Léonard à la préparation des couleurs, la décoration, la gravure,

     

    la peinture des fresques ainsi qu’à la sculpture sur marbre et sur bronze,

    Fichier:Study of horse.jpg 

    puis il confie à son élève qu’il trouve exceptionnel le soin privilégié de terminer ses tableaux.

     

    Il n’y a pas d’œuvres de Léonard connues pendant cette période 1472 a l’âge de 20 ans,

     

    il est enregistré dans le Livre Rouge de la compagnie de St Luc,

     

    célèbre guilde des artistes peintres de Florence, le Campagnia de Pittori.

     

    Sa carrière de peintre débute par des œuvres immédiatement remarquables telles que

     

     

     

    La vierge à l’œillet,

     

    ou

     

     

     L’Annonciation (1473) détail de l’ange Gabriel

     

     

     

    Il améliore la technique du sfumato (impression de brume)

     

    à un point de raffinement jamais atteint avant lui.

     

    1476 il est toujours mentionné comme assistant de Verrocchio,

     

    mais on suppose qu’entre 1476 et 1478 il possédait aussi son propre atelier

     

    car pendant cette période il reçut deux commandes personnelles. Il peint son premier tableau,

     

    La madone à l’oeillet, et entre, la même année, dans l’atelier de Paolo Ucello,

     

    où il étudie la perspective.

     

    1478 a 26 ans,

     

    il quitte son maître après avoir brillamment dépassé celui-ci dans toutes les disciplines.

     

    Léonard de Vinci devient alors maître peintre indépendant.

     

    1481 le monastère de San Donato lui commande L’Adoration des Mages, mais Léonard,

     

    vexé de ne pas être choisi par le Pape Sixte IV 

     

    pour la décoration de la chapelle Sixtine du Vatican 

     

    à Rome où il est en concurrence avec Michel Ange,

     

    ne terminera jamais ce tableau et quitte Florence 

     

    pour aller à Milan travailler pour le mécène et Duc de Milan Ludovic Sforza 

     

    Ce dernier l’emploi à des tâches diverses. L’artiste est ainsi

     

    " ordonnateur de fêtes et spectacles aux décors somptueux "

     

    du palais et invente des machines de théâtre qui émerveillent le public,

     

    il peint plusieurs portraits de la cour milanaise et entreprend des études

     

    pour rendre navigable le canal de la Martezana.

     

    En 1483, il commence à peindre l’un de ses chefs-d’œuvre les plus admirés :

     

     

     

     

    détail de

     

    pour la chapelle San Francesco Grande.

     

    C’est aussi à cette époque qu’il réfléchit à des projets techniques et militaires.

     

    Il améliore les horloges, le métier à tisser, les grues

     

    Il étudie aussi l’urbanisme et propose des plans de cités idéales.

     

    1490 vers cette date, il crée une académie portant son nom

     

    où il enseigne pendant quelques années

     

    son savoir tout en notant ses recherches dans de petits traités.

     

    Au cours de cette période, il fait des études pour "Il Cavallo",

     

    une statue équestre géante de cheval cabré montée par Francesco Sforza 

     

    (le père du duc de Milan),

     

    une prouesse technique pour l’époque, mais cette sculpture ne sera jamais coulée en bronze.

     

    1495 les Dominicains du monastère de Sainte-Marie-des-Grâces lui commandent La Cène 

     

    qu’il peint à fresque sur le mur du réfectoire du couvent et en 1498,

     

    il réalise le plafond du palais Sforza.

     

    1499 les troupes de Louis XII prennent le Duché de Milan et destitue le Duc Ludovic Sforza.

     

    Sa statue équestre cabrée est détruite. Louis XII veut découper le mur représentant

     

    la Cène pour l’emporter en France.

     

     

     

    La dame à l’hermine (vers 1490) Portrait de Cecilia GalleraniMusée Narodowe, Cracovie

    1500 En mars il est à Venise pour deux mois après avoir séjourné à Mantoue 

     

    en compagnie du moine scientifique Luca Pacioli où il fut fortement remarqué

     

    pour un portrait d’Isabelle d’Este (Louvre cabinet des dessins).

     

    Fin avril il est de retour à Florence.

     

    Au cours de son séjour sur les bords de la mer Adriatique il étudie les défenses

     

    de la frontière orientale de la Sérénissime contre une éventuelle attaque des turcs.

     

    1501 Séjour dans le couvent de la Santissima Annunziata il reçoit la consécration pour

     

    l’esquisse préparatoire représentant La Vierge et sainte Anne.

     

     

     

     

    Sainte Anne, la Vierge et l’Enfant Jésus

     

    entre 1502 et 1513. Huile sur panneau de 168 x 130 cm.

     

     

    "A la fac il nous a été enseigné l’interprétation de Freud sur cette oeuvre :

     

    qui y voit la preuve de l’homosexualité de Léonard dans son livre

     

    "Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci"."

     

    L’artiste serait l’enfant Jésus partagé entre sa jeune mère :

     

    la Vierge et la première femme de son père : sainte Anne etc…"

     

     

     

     

      

    Bref séjour à Rome à la Villa Tivoli

     

    pour l’étude des Antiques, réalisation pour le puissant secrétaire d’état de Louis XII,

     

    Florimond Robertet,

     

     

     

     

     détail d’une "Madone au fuseau" que j’affectionne tout particulièrement

     

    d’une Vierge au fuseau, aujourd’hui disparue.

     

    1502 Appelé par le prince César Borgia, duc de Valentinois, avec le titre de

     

    "capitaine et ingénieur général"

     

    il séjourne dans les Marches et la Romagne pour inspecter les forteresses

     

    et territoires nouvellement conquis par le fils du Pape Alexandre VI.

     

    Rencontre avec Nicolas Machiavel "espion" de Florence au service de César Borgia.

     

    1503-1506 Installation au couvent Santa Maria Novella,

     

    nouvel atelier du peintre pour le carton de la Bataille d’Anghiari.

     

    1504 Léonard est consulté par la Seigneurie pour l’emplacement du David de Michel-Ange,

     

    son avis s’oppose à celui du "divin", ce dernier obtient gain de cause.

     

    Son père décède et Léonard est écarté de l’héritage par son illégitimité.

     

    Louis XII sollicite Florence, ou De Vinci

     

     

     

     

    réalise des études anatomiques

     

    et tente de classer ses innombrables notes, pour que le maître revienne à Milan.

     

    Si la Joconde est Mona Lisa del Giocondo, rien n’est moins sûr, début des séances de pose.

     

    1505 Etude sur le vol des oiseaux, rédaction du codex de Turin 

     

    1506 Le gouvernement de Florence lui permet de rejoindre le gouverneur 

     

    Français de Milan Charles d’Amboise, qui le retient auprès de lui

     

    malgré les protestations de la Seigneurie.

    Fichier:Leonardo da Vinci (1452-1519) - The Last Supper (1495-1498).jpg 

    1507 Le peintre devient l’héritier de son oncle Francesco,

     

    mais ses neveux entament une procédure pour casser le testament.

     

     Louis XII est à Milan et Léonard est de nouveau l’ordonnateur des fêtes

     

    données dans la capitale lombarde.

     

    1508 Début de la conception de la Sainte Anne, aujourd’hui au Louvre 

     

    1511 Mort du gouverneur Charles d’Amboise.

     

    La France perd et quitte le Milanais après la bataille de Ravenne 

     

    1513 En septembre, Léonard de Vinci part pour Rome travailler pour le Pape Léon X,

     

    de la riche et puissante famille des Médicis.

     

    Si la Joconde est la maîtresse du duc Julien de Médicis 

     

    le frère du pape, hypothèse fort probable (Carlo Pedretti, André Chastel),

     

    début de sa réalisation.

     

    1514 Série des "Déluges" une réponse partielle à la version offerte par Michel-Ange,

     

    dans la chapelle Sixtine. Projet d’assèchement des marais Pontins,

     

    appartenant au duc Julien de Médicis.

     

    1515 En septembre, le nouveau roi de France François 1er reconquiert le Milanais 

     

    par la Bataille de Marignan 

     

    1515 En novembre il se penche sur un nouveau projet d’aménagement

     

    du quartier Médicis à Florence.

     

    En décembre rencontre à Bologne avec le roi François 1er.

     

    1516 il part travailler en France avec son assistant artiste peintre Francesco Melzi 

     

    où son nouveau mécène et protecteur, le roi de France François Ier l’installe au

     

     

     

     

     Clos Lucé 

     

    Le manoir et le château d’Amboise étaient d’ailleurs reliés par un souterrain

     

    pour permettre au souverain de rendre visite à l’homme de science en toute discrétion.

     

    près d’Amboise (Indre-et-Loire) en temps que "premier peintre, ingénieur et architecte du roi".

     

     François Ier est fasciné par Léonard de Vinci et le considère comme un père.

     

    Projet de construction d’un nouveau palais à Romorantin 

     

    avec détournement d’un fleuve dans la Sauldre.

     

     

     

    Tombe de Léonard de Vinci au château d’Amboise

    1519, après avoir fait son testament devant le notaire d’Amboise,

     

    malade depuis de longs mois, Leonard de Vinci décède au Clos Lucé à l’âge de 67 ans.

     

     Vasari, son premier biographe, prétend qu’il est mort dans les bras de François Ier  … 

     

    Sa tombe est située à la chapelle Saint-Hubert, dans l’enceinte du château d’Amboise.

     

    Léonard de Vinci, toute sa vie célibataire et abstinent, n’ayant jamais eu ni femme ni enfant,

     

     lègue l’ensemble de son œuvre considérable pour les faire publier, ses manuscrits, carnets,

     

    et documents et ses instruments à son élève et disciple préféré, Francesco Melzi,

     

    son élève depuis l’âge de 10 ans qui après l’avoir accompagné en France,

     

    resta près de lui jusqu’à sa mort et qui gérera son héritage

     

    pendant 50 ans après la mort de son maître, et de nombreuses peintures

     

    qui se trouvaient encore en sa possession dans son atelier à son autre élève et disciple favori,

     

    Giacomo Caprotti, entré à son service à l’âge de 15 ans,et ses autres biens à ses serviteurs.

     

    1570 décès de Francesco Melzi qui a conserver son héritage toute sa vie sans le publier.

     

    De cette époque commence la dispersion éparse et la désastreuse perte de son héritage,

     

    deux tiers des 50 000 documents originaux rédigés en vieux toscan

     

    crypté par Léonard de Vinci dont chaque carnet, manuscrit, page, croquis, dessin, texte, note,

     

    etc. est considérée comme une œuvre d’art à part entière.

     

    Il ne resterait que 13 000 documents environ dont une majeure partie sont archivés au Vatican 

     

     

     

     

     

     

    Léonardo da Vinci incarne parfaitement l’esprit de la Renaissance,

     

    époque des Grandes Découvertes. Le Génie Universel, curieux de tout

     

    (musique, poésie, sciences, philosophie, anatomie, botanique…)

     

    il consacra sa vie à la recherche de la connaissance.

     

    Léonard est surtout célèbre pour ses dessins et ses peintures dans lesquelles

     

    il introduit ses notions de mathématiques, inventant ainsi la perspective dans l’art pictural.

     

    Débordant d’idées il expérimente beaucoup de nouvelles techniques

     

    qui s’avèrent souvent désastreuses…

     

    Léonard a réalisé de très nombreux portraits de femmes,

     

    et un seul d’homme (un musicien) a été retrouvé à ce jour.

     

    Dans ses peintures, il maîtrise parfaitement le clair-obscur,

     

    utilise magistralement la technique du sfumato (procédé du modelé vaporeux).

     

    "Le personnage le plus digne d’éloges est celui qui par son mouvement traduit le mieux les passions de l’âme". Léonard de Vinci

     

    Léonardo pensait que la peinture était supérieure à toute autre forme d’art.

     

    Il réalise aussi une grande quantité d’études sur la zoologie, la botanique, l’anatomie etc..

     

    imaginant de multiples appareils et machines, dont la première machine volante,

     

    qui resteront au stade de dessins.

     

     Léonard de Vinci a impressionné ses contemporains et les générations suivantes

     

    par son approche méthodique du savoir, du savoir apprendre,

     

    du savoir observer, du savoir analyser.

     

    La démarche qu’il déploya dans l’ensemble des activités qu’il abordait,

     

    aussi bien en art qu’en technique (les deux ne se distinguant d’ailleurs pas dans son esprit)

     

    notamment en horlogerie, procédait d’une accumulation préalable d’observations détaillées,

     

    qui tendait vers un surpassement de ce qui existait déjà, avec la perfection pour objectif.

     

    Bon nombre des croquis, notes et traités de Léonard de Vinci

     

    ne sont pas des trouvailles originales, mais sont le résultat de recherches effectuées

     

    dans un souci encyclopédique, avant l’heure.

     

    De Léonard de Vinci, subsistent à nos jours,7 000 notes et dessins, et quarante œuvres attestées,

     

    dont huit ont disparu.

     

    Sources WIKIPEDIA

    http://harmonynicole.wordpress.com/2007/04/26/leonard-de-vinci-sans-la-joconde/

      

      

      

      

      

     

     

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    Dors bien...

    .. PRENDS SOIN DE TOI...

    à Bientôt

      

     

     

     

     

     

     

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    The Order of Nature

     

    Reg Cartwright

    British
    Born 1938
    The Order of Nature
      
      
     

     

    *

     

     

     

    Reg Cartwright

     

     

     

     

     

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    Madame Cahen d'Anvers

     

    Léon Bonnat

    French
    1833-1922
    Madame Cahen d'Anvers

      

    Léon Joseph Florentin Bonnat dit Léon Bonnat, né à Bayonne le 20 juin 1833 et mort à Monchy-Saint-Éloi le 8 septembre 1922, est un peintre portraitiste et collectionneur français.

    Originaire de Bayonne, il vit entre 1846 et 1853 à Madrid où son père est libraire et où il étudie la peinture auprès de José de Madrazo y Agudo et de Federico de Madrazo y Küntz. Il arrive à Paris, en 1854, où il devient l'élève de Léon Cogniet à l'École des beaux-arts. Sa Résurrection de Lazare lui vaut un deuxième prix de Rome en 1857.

    Il entreprend un voyage en Italie à la fin des années 1860, puis en Grèce et au Moyen-Orient à la fin des années 1870, à la suite desquels il délaisse les sujets historiques et religieux, se consacrant aux scènes de genre et plus particulièrement au portrait.

    On lui doit ainsi environ deux cents portraits, parmi lesquels ceux de Louis Pasteur, Alexandre Dumas fils, Victor Hugo, Dominique Ingres, Hippolyte Taine, et parmi les portraits officiels, ceux de Léon Gambetta, Jules Ferry, Armand Fallières, Adolphe Thiers, Émile Loubet et Ernest Renan.

    Il est aussi l'auteur du Martyre de saint Denis au Panthéon de Paris.

     Il est nommé professeur à l'École nationale supérieure des beaux-arts en 1880 et, l'année suivante, il est élu membre de l'Académie des beaux-arts.

     

    Sources Wikipedia

     Fichier:Léon Bonat - Autoportrait.jpg

    1855

      

      

      

      

     

     

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    Barney

     

     

     

    Mari Kloeppel

    American
     
    Barney

     

     

     

     

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    Gunnar Berndtson, Summer, (1893).

     

     

     

    Gunnar Berndtson

     

     

     

     

     Gunnar Berndtson

     

     

     

     

     

     

     

    File:Berndtson Gunnar Portrait of W Runeberg.JPG 

     

    Gunnar Fredrik Berndtson (24. lokakuuta 1854, Helsinki9. huhtikuuta 1895, Helsinki) oli suomalainen taidemaalari, ja hänet luokiteltiin yleisesti ranskalaisen tavan ja esikuvien mukaan ”salonkimaalariksi”.

     

     

    File:Von Bornin perhe.jpg

     

     

     

     

     

    File:Matti Äyräpää by Berndtson.jpg

     

     

     

     

     

    File:Gunnar Berndtson les conaisseurs de l'art2.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

    File:Gunnar-Berndtson-Eva-Aminoffin-Muotokuva.jpg

     

     

     

     

     

     

    File:Berndtson meeting at the beach.jpg

     

     

     

     

     

    File:Berndtson His name.jpg

     

     

     

     

     

    File:Berdtson parasol.jpg

     

     

     

     

     

    File:Gunnar Berndtson - The Bride's Song - Google Art Project.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Jenny Kamerlingh Onnes

    Menso Kamerlingh Onnes

     

      

     

    Menso Kamerlingh Onnes (* 25. Februar 1860 in Brüssel; † 29. Juni 1925 in Leiden) war ein Maler, der zur so genannten Haager Schule gerechnet wurde. Menso war der Bruder des Physikers und Nobelpreisträgers Heike Kamerlingh Onnes, ein Schwager des Malers Floris Verster und Vater des Malers Harm Kamerlingh Onnes.

     

     

     

     

     

    Menso Kamerlingh Onnes (Brussel, 25 februari 1860 - Oegstgeest, 29 juni 1925) is een kunstschilder die wordt gerekend tot de Haagse School. Menso is de broer van Nobelprijswinnaar Heike Kamerlingh Onnes en zwager van de schilder Floris Verster. Hij trouwde 12 november 1891 in Bloemendaal met Auguste Catharina Tutein Nolthenius. Zij kregen twee dochters en één zoon: de schilder en ceramist Harm Kamerlingh Onnes.

    Hij werd oorspronkelijk beïnvloed door de Haagsche impressionisten, circa 1880 maakte hij landschappen in de stijl van de Haagse School. Later voelde hij zich meer aangetrokken tot de jongere generatie. Deze generatie richtte zich in onderwerpen meer op de mens en het leven in de stad. Hij schilderde en aquarelleerde veel stillevens, waaronder 'bloemverbeeldingen'. Kamerlingh Onnes schilderde onder andere portretten van zijn broer Heike en van de andere Leidse professoren zoals Lorentz, Van Bemmelen, Van der Vlugt en Suringar. Deze portretten zijn bijeengebracht in de Menso Kamerlingh Onnes kamer, de voormalige docentenkamer van de Leidse universiteit. Zijn werk hangt verder onder andere in het Stedelijk Museum de Lakenhal in Leiden, waaronder het portret van zijn zuster Jenny Kamerlingh Onnes.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    William P. Welsh

      

    William P. Welsh (1889-1984) était un illustrateur, portraitiste et muraliste américain.

    William « Bill » est né le 3 avril 1929 à Hanovre, Patsy et Mary (Zoll) Welsh. Il s'installe à Canton de French Creek en 1933 où il a grandi. Il fréquente l'école primaire française Creek # 5 et est diplômé de l'école secondaire Saint-Patrick de catholique dans Waukon. Bill a travaillé comme un ouvrier de ferme jusqu'à ce qu'il s'engage dans l'armée de l'Air en 1951.
    Le 25 octobre 1953, Bill épouse Esther « Essie » Weber, fille de John et Leona (Kelleher) Weber.

     

     

    Ils ont commencé leur carrière par être agriculteurs à Hanovre....en continuant l'élèvage pour chevaux de courses....

    Bill se retira à son domicile à Lansing en 1997.

     

    Il était fervent catholique...Il a servi sur le Conseil National des normes organiques et bénévole de nombreuses heures à éduquer et à soutenir les agriculteurs biologiques à l'échelle nationale et internationale.

      

    Il a contribué à la création et le succès de la coopérative des agriculteurs des Prairies organiques.

     

     

     

    A female angler prepares to cast her line in a 1936 poster by William P Welsh

      

     

      

    Moderne Love!

     
    Artwork copyright © William P. Welsh.

    Great examples of Art Deco Era illustrations by master illustrator
      

      

     

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    FRIDA KAHLO

     

     

    Frida Kahlo 1907 - 1954

    Sa vie

     

    Photo de Frida,
    par Nickolas Murray (1938)

    Frida Kahlo était une peintre mexicaine mondialement connue avec son mari Diego Rivera. Née en 1907, elle joue un rôle important pour le mouvement artistique mexicain de l'époque.

    Elle décide dès son jeune âge, qu'elle ne veut pas suivre le même parcours que les autres femmes mexicaines. Elle a un désir de voyage, d'étudier, elle veut la liberté et le plaisir.

    Dès l'âge de 8 ans, Frida est atteinte par la poliomyélite, ce qui lui déformera son pied droit et qui lui vaudra le surnom de "Frida l'estropiée".

    La talentueuse mexicaine est née d'un père d'origine Allemande (Wilhelm Kahlo) et d'une mère Mexicaine d'origine indienne (Mathilde Calderón), parents de bonne famille. Celle-ci entame de brillantes études et s'intéresse tout naturellement à la politique et cherche, comme nombre de personnes, à faire acquérir une âme mexicaine dans le pays nouvellement indépendant.

    A 15 ans, d'une volonté de fer, elle décide qu'elle porterai l'enfant de Diego Rivera, peintre alors très connu et âgé de 20 ans de plus...

    Les deux Fridas
    (1939 - 173 x 173 cm)

    Mais à 18 ans, le 17 septembre 1925, revenant de son école d'art, son bus percute un tram, une barre de fer transperse Frida de l'abdomen au vagin. Ses jambes et surtout ses vertèbres, subiront les plus graves séquelles. Cet accident sera un grand tournant dans sa vie.

    Devant restée dans son lit, coincée dans son corset, elle fait installer un miroir au-dessus de son lit. C'est donc là qu'elle y peindra une grande partie de son oeuvre, les auto-portraits, parmi les 150 peintures qu'elle accomplira dans sa vie. Elle devra subir de très nombreuses interventions chirurgicales durant sa vie, et sera souvent restée couchée dans son lit d'hôpital.

    Dès 1928, celle-ci s'engage dans le parti communiste mexicain, dans un pays encore trouble et instable, pour aussi s'occuper de l'émancipation de la femme, où l'homme à toujours une position machiste.

    Dans cette même année, elle rencontre enfin Diego Rivera, ils tombent tout de suite amoureux, et se marient un an plus tard, un 21 août. Le couple s'installe dans un appartement, et en 1930, ils vont vivre à San Francisco, où Rivera reçoit plusieurs commandes. Après quelques allers-retours entre les Etats-Unis et le Mexique, et après que Frida ait subit deux avortements, les artistes rentrent à Mexico pour s'installer dans la banlieue San Angel, dans leur nouvelle maison. Entre temps, la mère de Frida meurt en 1932.

    FRIDA KAHLO

    Mais ensuite, dès 1934, elle subit un troisième avortement, et découvre quelques mois plus tard une liaison entre son mari et sa soeur, elle décide donc de s'isoler en s'installant dans un appartement pour quelques mois, elle aussi aura des liaisons extra-conjugales.

    Frida Kahlo et Diego Rivera,
    par Nickolas Murray

    En 1937, Diego réussi à accorder l'asile politique à Trotsky qui sera alors hébergé dans leur maison bleu de Coyoacán. Frida et Trotsky on eu une liaison que l'on dit passionnée, et celle-ci lui dédicace un tableau à l'occasion de son anniversaire, où elle se montre à son meilleur jour. André Breton et Jacqueline Lamba profitent de venir à Mexico pour rencontrer Trotsky, ils vont donc du même coup faire la connaissance du fameux couple mexicain. Trotsky sera assassiné deux ans plus tard à coup de pic à glace... (août 1940)

    En automne 1938, Frida Kahlo présente ses oeuvres, dans sa première exposition individuelle, dans la galerie Julien Levy à New-York, où elle y rencontre un franc succès.

    En 1939, elle se rend à Paris pour y exposer ses oeuvres à Renou & Colle en mars, elle y fera la rencontre de nombreux peintres surréalistes. Puis de retour à Mexico, elle s'installe chez son père, et divorce avec Diego.

    Auto-portrait avec des singes
    (1943 - 81,5 x 63 cm)

    Puis elle part à San Francisco pour suivre un traitement médical. Elle se remarie un an plus tard avec le même homme, le 8 décembre de 1940.

    A la mort de son père, Frida s'installe avec Diego dans la "Maison bleue", et Diego utilise celle de San Angel comme atelier. Au fur et à mesure du temps, sa santé se dégrade, et ses douleurs au dos deviennent de plus en plus intolérables. Elle subit sept opérations successives de la colonne vertébrale, sa convalescence qui durera 9 mois, manquera de la rendre folle. Malgré son handicap, et son nouveau fauteuil roulant, elle continue de peindre et de militer, jusqu'à assister à sa tant désirée expositon individuelle dans son propre pays, malgré les conseils de son médecin. Elle meurt le 13 juillet 1954, et est incinérée, suite à sa volonté : " Même dans un cercueil, je ne veux plus jamais rester couchée ! ".

    L'adaptation au cinéma : Frida (2002)

    Sa biographie a été adapté au cinéma par la sulfureuse et talentueuse Salma Hayek. Celle-ci s'est entourée d'une équipe de qualité (Alfred Colima, Edward Norton, Antonio Banderas) et a été réalisé par Julie Taymor.

    Salma Hayek dans Frida
    (2002)

    Dans ce film (américain) tourné en grande partie au Mexique, Salma Hayek s'est efforcée de respecter scrupuleusement la vie de Frida, prenant à coeur son projet (elle y travaillait depuis 7 ans), et en s'efforçant de lui ressembler le plus possible grâce à des petits détails (sourcils attachés, moustaches...). Biensûr, toute sa biographie n'a pas pu être retranscrite à l'écran, mais ce film satisfera les plus exigeants.

    Inutile de vous dire de quoi parle le film, la biographie y est bien respectée, et l'histoire commence quelques semaines (jours?) avant son accident en autobus. Grâce aux décors authentiques (la maison bleue...) et aux lieux de tournage tels que Puebla (plus représentatif du Coyoacan des années 30), le film garde un très bel aspect d'époque, et sait montrer les belles couleurs et musiques du Mexique traditionnel. Bref, un film à ne pas rater pour cette artiste exceptionnelle (Frida...) interprété magnifiquement, présentant une esthétique surprenante grâce à la réalisatrice, qui s'inspire largement de l'univers de Frida.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    FRIDA KAHLO

     Si vous voulez en savoir plus sur cette femme passionnante :

     

    Biographie de Frida Kahlo par Viva Mexico
    Biographie avec présentation de quelques tableaux de Frida
    Site simple et agréable sur Frida
    Galerie de 24 tableaux de Frida
    Grande ressource d'information sur Frida (en anglais)
    Recherchez des livres ou biographies de Frida Kahlo sur Amazon



     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     

     



     

    FRIDA KAHLO

     

     

     

     

     

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