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    Vesoul 1824 - Paris 1904 - Jean-Léon Gérôme - Harem Pool - A Bath, Women Bathing Her Feet - A Moorish Bath 

     

    L'orientalisme est un courant littéraire et artistique occidental du XIXe siècle. Il marque l'intérêt de cette époque pour les cultures du Maghreb, turque et arabe.

     

    Inspiré par le Moyen-Orient, l'art orientaliste ne correspond à aucun style spécifique et rassemble des artistes aux œuvres ainsi qu'aux personnalités aussi différentes et opposées que Horace Vernet, Ingres, Delacroix, Théodore Chassériau, Jean-Léon Gérôme, Fromentin et Jean-Etienne Liotard, jusqu'à Renoir (avec son Odalisque de 1884) ou même Matisse et Picasso au tout début du XXe siècle.

     

    C'est par conséquent plutôt un thème assez vaste qui parcourt les différents mouvements picturaux de cette période.

    Cet attrait pour l'ailleurs, la recherche de l'exotisme, influença par conséquent la société. Les salons de la bourgeoisie et de la noblesse donnèrent réceptions et bals costumés sur le modèle fantastique et coloré des cours d'Orient.

     

    Certains personnages fortunés prirent la pose pour faire leur portrait revêtus des habits soyeux seyant à un émir.

    L'«orientalisme moderne», en peinture, est le prolongement de l'orientalisme dit classique, et prend sa source vers les années 1905/1910 avec la création de la Villa Abd-el-Tif, et de son prix dès 1907.

     

    Il trouve son plein épanouissement après la Première Guerre mondiale pour se prolonger jusque'en 1960.

     

    Outre cette école, des peintres contemporains des années 1910-1970 ont brillamment repris et continué le motif orientaliste, paysages, nature, scènes de genre, tels Henri Pontoy (1888-1968), Jacques Majorelle (1886-1962), Paul Elie Dubois (1886-1949), Eddy Legrand (1892-1970) et Gustave Hervigo (1896-1993). Après le demantèlement de l'Empire francais et l'Indépendance de l'Algérie, il n'y a plus à proprement parler d'École orientaliste, mais des peintres d'inspiration orientaliste, tels le français Jean-François Arrigoni-Neri (né en 1937) ou l'algérien Hocine Ziani (né en 1953) tout comme les marocains Ahmed Balili (né en 1955) ou Abdelkrim Belamine (né en 1964).

     

    L'orientalisme du XXIe siècle "appartient" désormais à ses inspirateurs, artistes originaires du Maghreb.

    Quelques thèmes principaux

    , «La mort de Sardanapale» par Eugène Delacroix, Musée du Louvre, Paris
    • Le Harem fantasmé

     

    A cette époque, la représentation picturale de la nudité est choquante si elle n'est pas justifiée. Or, le Harem se veut être l'expression d'un ailleurs inconnu.

     

    Les mœurs y seraient différentes et certaines pratiques tolérées (telles que l'esclavage, la polygamie, le bain public... etc).

     

    Cette tolérance entraine en Europe un phénomène de fascination/répulsion pour le harem (ou sérail), lieu de despotisme (sexuel) par excellence du sultan.

     

    En effet, le Harem, si éloigné des mœurs et de la culture européennes de l'époque fait l'objet de nombreuses interrogations mais également de nombreux fantasmes.

     

    Les harems rêvés/fantasmés/imaginés sont fréquemment peuplés

    d'odalisques lascivement alanguies, offertes, dans les vapeurs du bain...

    un thème particulièrement prisé surtout par Jean-Léon Gérôme.

    • Le Rêve d'ailleurs, l'Orient exotique

    La plupart de ces peintures nous dépeignent un orient entre réalité et imaginaire.

     

    L'ensemble des artistes ayant, à cette époque, représenté l'Orient n'ont pas obligatoirement voyagé dans les pays du Moyen-Orient.

     

    Cependant, la majorité des peintres dit orientaliste tels que Delacroix et d'autres ont entrepris de longs voyages dans les pays du Maghreb pour en rapporter de nombreux carnets de croquis.

     

    Croquis dont-ils se servirent pour la composition de leurs peintures une fois revenu au pays.

    Cependant, Étienne Dinet abandonne le registre de ses premiers thèmes, surtout le nu, pour se consacrer à explorer la condition humaine des bédouins.

    Sa peinture traduit à la fois l'âme de son modèle et les couleurs locales vibrant sous la lumière saharienne.

    Il en résulte une œuvre esthétique et humaine.

    Liste de peintres orientalistes

    Par ordre alphabétique

     

     

     

     

     

     

     

     

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    3 commentaires
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    Via le blog de Shah Nissar.

      Le regain d’intérêt que connaît l’orientalisme conduit à une relecture intéressante de ce mouvement et ouvre des fenêtres vers des écoles moins connues

      

      

     

    Eugène Delacroix, La mort de Sardanapale, Huile sur toile, 1844.©

    The Henry P.Mcllhenny Collection in Memory of Frances P. Mcllhenny,

    Philadelphia Museum of Art

     Delacroix à Matisse où se côtoient sans heurt Vernet, Chassériau, Fromentin, Ingres, Gérôme, Girodet, mais aussi Fischer, Lewis,

    Alma-Tameda, Müller, Portaels, Sorolla, Simoni,

    bref, toute l’Europe des orientalistes du 19ème siècle,

    sans oublier les modernes : Renoir, Matisse,

    Kandinsky, Klee, Macke…

     

    L'orientalisme est un courant littéraire et artistique occidental qui connut ses prémices au XVIIIe siècle et vécut son plein apogée au XIXe siècle .

     

    Jean-Léon Gérôme : L'Orientalisme

     

     

    Il marque l'intérêt de cette époque pour

    les cultures du Maghreb, turque et arabe.

     

     

     

     

    Inspiré par le Moyen-Orient, l'art orientaliste ne correspond à aucun style particulier et rassemble des artistes aux oeuvres et

    aux personnalités aussi différentes et opposées
     

     

    Ce qui frappe dans l’ensemble, c’est le fantasme, même s’il est tout en retenu chez les modernes.

    Pourtant, les peintres faisaient le déplacement dans un souci d’exactitude et pour recueillir une certaine vérité, une certaine forme d’ethnographie.

     

    Jean-Léon Gérôme : L'Orientalisme

     

     

    Cependant les milieux orientaux restaient assez fermés, obligeant les peintres à une extrapolation, ce qui semblait leur convenir parfaitement !

     

     

    On voit par exemple une étonnante orientale peinte par Lewis, avec un teint de lait et la grâce des belles aristocrates fréquentant les salons britanniques.

    Quelques scènes de vie comme « Une rue de l’oasis de Chetma » peinte par Bompart semblent se rapprocher d’une certaine vérité.

     

     

     

    Vasily Vereshchagin, Les portes de Timour (Tamerlan), 1872, Huile sur toile © State Tretyakov Gallery, Moscou

      

    Depuis quelques temps je fais des recherches pour mon travail sur les Orientalistes, peintres inspirés du mouvement oriental, qui depuis les Carnets de voyage de Delacroix n’a jamais vraiment cessé ( ma principale référence ), et c’est amusant car ça tombe quelques temps après à mon retour du Maroc, alors j’ai l’esprit complètement absorbé par cet univers depuis une semaine, je rêve, je pense, je dors orientaliste. 

     

    Ce terme un peu trop général je trouve, « orientalisme » désigne l’engouement des Arts, la peinture justement, ou la littérature, pour tout ce qui a attrait à l’Orient, l’Asie Mineure au XVIII ème siècle.

      

      

    On y trouve des représentations très diverses; des batailles à cheval aux scènes de harem ou de rues, des vendeurs de peaux aux paysages fantastiques du désert ..

     

      

    Beauté de TangerTapiro, ca 1876, aquarelle © The Dahesh Museum of Art

    En conclusion, c’est une exposition à voir absolument pour ses maîtres mais aussi pour ses orientalistes moins connus, et pour la vision d’ensemble du phénomène (il ne s’agit pas d’un mouvement, il traverse les catégories picturales du siècle) couvrant l’Europe.

     

    Jean Léon Gerôme
    José Villegas y Cordero
    Lucien Lévy Dhurmer
     

     

    Le Marocain Lucien Lévy-Dhurmer (1865 – 1953)

    Dans les bonnes surprises : les bustes expressifs et fins de Cordier, une statuette de Théodore Rivière ,« Salambô », en bronze, ivoire,or et turquoise, un curieux Paul Klee à l’huile et à l’aquarelle sur gaze enduite et marouflée sur carton :

    « Ville arabe ».

     

    "Au siècle de Louis XIV, on était helléniste, maintenant, on est orientaliste. Il y a un pas de fait.
      
    Jamais tant d'intelligences n'ont fouillé à la fois ce grand abîme de l'Asie…
    Le statu quo européen, déjà vermoulu et lézardé, craque du côté de Constantinople. Tout le continent penche à l'Orient."

    Victor Hugo,Les Orientales

     

     

    Bonaparte pardonnant aux révoltés du CaireGuérin, Pierre Narcisse 1806. Musée des Beaux-Arts de Caen © Martine Seyve Photography

    Beaucoup de chefs-d’oeuvre, mais quelques déceptions aussi : Ingres sans doute mal éclairé qui donne à voir des chairs d’une pâleur morbide, un marocain « simpliste » de Levy-Dhurmer.

      

      

    L'espace méditerranéen, à la fois ottoman, musulman, juif et chrétien, qu'on appelle tour à tour Levant ou Orient, a suscité dans l'imaginaire occidental une fascination et une curiosité jamais démenties depuis l'époque des croisades.

     

     

    Une rue de l’Oasis de ChetmaMaurice Bompard (1857-1936) 1890 huile sur toile, 140 x 160 cm Marseille, musée des Beaux-arts © photo Jean Bernard

    La peinture d’Histoire est inévitablement représentée grâce à la campagne d’Égypte de Napoléon Bonaparte, elle-même ayant participé à l’engouement pour l’Orientalisme. Elle n’échappe pas à une coloration propagandiste (Guérin, Gros). 

    Les termes qui le désignent attestent de la dimension symbolique qui lui est attachée :

    le Levant, c'est ce lieu sacré où se lève le soleil, où la naissance du jour a vu briller l'aube des civilisations.

      

    L'Orient, c'est, au XIXe siècle, cette irrésistible aimantation vers l'Est, ce désir d'un espace magique, "image même du chaos dans sa splendide nudité",

    selon Maxime Du Camp.

     

    D'un point de vue strictement géographique, ses frontières sont variables : "Rien de plus mal défini que la contrée à laquelle on applique ce nom", peut-on lire dans le Dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse.

      

    En effet, s'il recouvre presque invariablement l'Égypte, la Turquie, la Palestine et la Syrie, il n'en est pas de même pour des régions comme Rhodes, Chypre, la Grèce ou l'Italie – que les romantiques rattachent immanquablement au voyage en Orient.

    Bien plus qu'un terme géographique, l'Orient est une projection fantasmatique forgée par la mentalité collective occidentale.

     

    (Extrait d'un "Voyage en Orient" - "un penchant vers l'Est" de la BNF)

     
     

    Mais en même temps, j’aime bien ce terme, car il me fait penser à idéalisme; d’ailleurs la plupart des artistes ne s’étaient jamais rendu de l’autre côté de la Méditerrannée, et peignaient une vision idéalisée, fantasmée de l’Orient.

      

    Parfois romantiques, regardez les images ci-dessous.

      

     

    Delacroix par contre, a réellement vécu ces voyages pendant lesquels il a réalisé des carnets de croquis et de peinture absolument magnifiques

    ( oui, je suis une très très grande fan de Delacroix ).

     

    Dans le cadre des relations entre l’Occident et l’Orient, il existe un phénomène singulier : l’orientalisme.

     

    Il est l’une des manifestations intellectuelles les plus importantes que connaissent ces relations. Actuellement, l’orientalisme se définit comme l’effort fourni par l’Occident pour étudier l’Orient avec ses religions, ses doctrines, ses peuples, ses cultures et ses civilisations. Les objectifs des orientalistes apparaissent et se distinguent nettement derrière les études qu’ils s’efforcent de produire.

     

     

    Fichier:LIOTARD MarieAdalaideOfFrance.jpg

     

     

    Parmi ces orientalistes, il existe des savants qui recherchent la connaissance.

     

    Ils souhaitent découvrir les mondes de l’Orient et les vérités et les légendes qui se propagent en Occident à leur sujet.

     

    Parmi les orientalistes, il y a également ceux qui représentent l’« avant-garde intellectuelle » préparant le terrain aux institutions de l’Occident impérialiste, aux niveaux religieux et politique.

     

     

    Les objectifs de l’orientalisme

    Napoléon et son état-major général, par Jean-Léon Gérôme (1867)

     

    Ces institutions souhaitent conquérir l’Orient afin de le dépouiller de ses richesses et de ses cultures et de l’assimiler à la civilisation occidentale. Ce groupe d’orientalistes apparait comme une sorte de « brigade d’exploration » précédant les soldats afin de leur préparer le terrain pour combattre.

    Les représentants de cet orientalisme ont œuvré en faveur de la conquête et de la domination de l’Occident sur l’Orient. Si nous souhaitons découvrir les principaux éléments négatifs de ce type d’orientalisme, nous pouvons les présenter de la manière suivante :

    1. Transposer les problèmes de la théologie ecclésiastique occidentale au sein de l’islam : en jetant le doute sur le caractère divin de la révélation coranique et sur la crédibilité de la sunna prophétique ; en représentant l’islam comme une hérésie orientale et comme une représentation arabe du judaïsme et du christianisme ; et en présentant la shari‘a islamique comme une réplique arabe du droit romain.

    2. Incorporer à la pensée islamique la dualité contradictoire par laquelle s’est caractérisé la civilisation occidentale : les contradictions existantes entre la religion et l’État, entre la science et la religion, entre la vie d’ici-bas et celle de l’au-delà, entre l’essence et l’être ou encore entre l’individu et la collectivité.

    3. Exagérer l’importance des différences et des doctrines marginales, singulières et excessives – les occultistes ou les gnostiques par exemple – qui sont apparues dans la vie intellectuelle de l’Islam. Cette exagération a pour but principal de faire apparaitre les musulmans comme une communauté divisée en groupes épars et en minorités marginales. Ceci aux dépends de l’unité représentée par Ahl as-sunna wal-jamâ’a (1) qui fut incarnée par 90 % des musulmans dans l’histoire de l’Islam.

    4. Propager la laïcité occidentale dans les milieux intellectuels et politiques musulmans afin : d’éliminer la sacralité islamique ; d’éloigner la référence religieuse de la vie des musulmans ; de préparer l’assimilation de l’Orient islamique par l’Occident laïc – politiquement et culturellement. Cette assimilation doit être mise en œuvre en supprimant les particularités religieuses et intellectuelles qui protègent l’Orient contre l’assimilation et la dissolution.

    5. Éduquer des générations de modernistes arabes, musulmans et orientaux qui prêcheront, à la place des orientalistes, la modernité occidentale. Cette modernité a pour but de provoquer une « rupture épistémologique » fondamentale avec le patrimoine orientale, notamment avec le patrimoine religieux.

    Cette « rupture épistémologique » doit remplacer la religion divine par une religion naturelle reposant sur la raison et la science. La finalité de cette démarche reste que l’Orient s’identifie intégralement à l’Occident qui serait arrivé à ce niveau grâce à la modernité.

    6. Diffuser parmi les peuples d’Orient, une acception ethnique et raciste du nationalisme. Cette diffusion a pour but d’imputer aux nationalismes islamiques, unifiés linguistiquement et culturellement, les conflits raciaux, sectaires et ethniques et de faire exploser des contradictions à l’intérieur du monde arabe. L’objectif recherché est de faire du monde arabe une mosaïque de pays afin que l’Occident colonialiste puisse aisément le conquérir et le rattacher à un monde occidental centralisé civilisationnellement et politiquement.

    7. Œuvrer à remplacer l’arabe littéraire par les dialectes locaux afin de séparer les musulmans de la réalité linguistique du Saint Coran arabe.

     

    Ce remplacement a pour objectif de couper les liaisons permettant l’unité linguistique mise en place par le Saint Coran et la shari‘a islamique. Le but est de franciser et d’angliciser les langues des pays arabes et islamiques et de transformer une communauté unifiée en plusieurs communautés distinctes.

    Tels sont les principaux éléments négatifs que la pensée orientaliste a semé de manière directe, ou par le biais de ses disciples, dans la vie intellectuelle musulmane au profit des institutions – religieuses ou politiques – de l’Occident impérialiste.

    La doctrine, la foi et la morale de l’islam sont incluses dans la nature humaine qu’il est difficile, voire impossible, d’influencer.

     

    À l’exception d’un nombre limité de changements, la pensée orientaliste, l’invasion intellectuelle et l’occidentalisation n’ont pas atteint leurs objectifs dans ce domaine.

     

    L’hérésie, l’athéisme et l’adoption de la philosophie matérialiste dans l’interprétation de la création et de la vision de l’univers demeurèrent des curiosités pour la conscience des musulmans.

     

    Même les partis marxistes qui adoptèrent le matérialisme dialectique et l’interprétation matérialiste pour comprendre la création de l’univers ou le cheminement de la société humaine et de l’histoire, n’ont pas osé appeler, dans leurs ouvrages, à l’athéisme et à l’hérésie – comme ce fut le cas dans les États communistes – en raison de la peur de la réaction des sociétés croyantes qui vivent dans les pays musulmans.

    Le domaine dans lequel l’orientalisme, la colonisation intellectuelle et l’occidentalisation ont pu réaliser des succès, bien plus, des catastrophes, est la laïcisation du droit. La shari‘a islamique a été écartée de la législation et de la magistrature.

     

    La législation de l’islam a été remplacée par le droit positif, le droit napoléonien qui trouve des origines dans le droit romain. Afin de réaliser la laïcisation et l’occidentalisation du droit dans nos pays islamiques, l’Occident a suivi de nombreuses voies :

    a. L’occidentalisation du droit dans les colonies musulmanes, était un droit des armes appartenant aux nations qui ont soumis ces pays. Selon un professeur français de droit : « Ce sont les armes françaises qui ont conquis les pays arabes. Cela nous autorise à choisir le droit qu’il faut appliquer dans ces pays ».

    b. L’infiltration douce et progressive en augmentant le nombre des communautés étrangères vivant au sein de nos pays ou simplement par la croissance des échanges commerciaux entre les étrangers et les citoyens musulmans.

     

    Cette méthode fut employée en Égypte.

     

    À l’époque du Khédive Saïd (1822-1863), le droit étranger commença à s’infiltrer dans les tribunaux commerciaux, puis dans les tribunaux consulaires et enfin dans les tribunaux mixtes à partir de 1875. Lorsque les Britanniques colonisèrent l’Égypte en 1882, le droit étranger fut généralisé à la justice civile égyptienne en 1883.

    c. L’occidentalisation progressive de la réalité sociale jusqu’à ce que l’occidentalisation du droit soit revendiquée par cette réalité occidentalisée.

     

    Ce fut le cas dans le sous-continent indien. Abû A‘la al-Mawdûdî (1903-1979) avait déjà expliqué cela : 

     

    « Les Anglais ont mis un siècle environ à remplacer le système juridique de notre pays. Ils ont d’abord changé progressivement le système réglant sa vie sociale. Ils ont préparé des hommes qui ne réfléchissent et ne travaillent que selon leurs théories et leurs idées. Ils ont effectué un travail continu pour modifier les esprits, les mœurs et le système économique de la population. Ils ont réussi cela en répandant des idées et par l’influence de l’autorité et de la domination. Ils ont abrogé les anciennes lois qu’ils ont remplacées par de nouvelles. Leurs diverses formes d’influence ont continué à modifier le système social de notre pays ».


    (1) Note de la traductrice : Les gens de la sunna et de la communauté/consensus

    Source : Al Ahram

    Traduction : Souad Khaldi 

     

     

      

    Extrait des carnets de voyage de Delacroix.

     

    Enfin, je ne suis pas là pour vous faire un cours,

    certains sites le font bien mieux que moi,

     c’est très complet et très intéressant ici.

     

     

     

    Le négociant des peaux de Jean Léon Gérome. 1869.

    J’avais envie de vous faire partager quelques unes

    de mes découvertes en toiles de maître

      

    ( que vous connaissez peut être déjà remarquez .. ),

     

     

      

      

    la seule chose que je regrette c’est de ne pas avoir trouvé pour certaines les auteurs et/ou titres des oeuvres, et parfois les dates manquent, mais je ne pouvais pas m’empêcher ne pas vous les montrer car elles sont vraiment sublimes !

     

     

     

     

     Objet de curiosités et de fantasmes au XVIIe siècle et surtout au XVIIIe siècle, l’Orient devient « une préoccupation générale »

    (Victor Hugo dans la préface des Orientales en 1829) au XIXe siècle.

     

    Alors que s’amorce le lent déclin de l’Empire ottoman, les puissances européennes rivalisent d’ambitions colonialistes, surtout la France à travers la campagne d’Egypte de Bonaparte, la guerre de libération de la Grèce et la conquête de l’Algérie.

    A mesure que s’ouvrent les portes de l’Orient, les échanges,

    missions et voyages, notamment d’artistes,

    se multiplient et donnent un élan prodigieux à l’orientalisme. -

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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