•  

     

     

    

Julia, Lady Peel - Thomas Lawrence - 1827

    Julia, Lady Peel - Thomas Lawrence - 1827

    (Source : fleurdulys, via calantheandthenightingale)

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

    Art classique francais ( suite )  ( H.V.L)

    De Henri Victor Lesur ©

     

    ( 1863-1900)

     

    Henri-Victor Lesur, né en 1863 à Roubaix et mort en 1900?, est un peintre français du XIXe siècle spécialisé en portraits, en scènes de genre en costume, et en paysages.

     

     

    Henri Victor Lesur aussi connu sous le nom Victor Henri Lesur fut l'élève de François Flameng professeur à l'École des Beaux Arts. Il débuta au Salon de Paris (où il demeurait, 74, rue Demours[1]) en 1885 et y exposa jusqu'en 1900. Beaucoup de ses œuvres sont réalisées, comme pour nombre de ses contemporains, sur de petits panneaux de bois. Son style est en partie inspiré de peintres du XVIIIe siècle tels que Jean-Honoré Fragonard et François Boucher. Il fut primé aux Expositions universelles de Paris de 1889 et de 1900. Il a donné son nom à un prix décerné par le Salon des artistes français.

     

     

    Art classique francais ( suite )  ( H.V.L)

    De Henri Victor Lesur ©

     

    ( 1863-1900)

     

     

    Art classique francais ( suite )  ( H.V.L)

    De Henri Victor Lesur ©

     

    ( 1863-1900)

     

     

    Art classique francais ( suite )  ( H.V.L)

    De Henri Victor Lesur ©

     

    ( 1863-1900)

     

     

    Art classique francais ( suite )  ( H.V.L)

    De Henri Victor Lesur ©

     

    ( 1863-1900)

     

     

     

    Art classique francais ( suite )  ( H.V.L)

    De Henri Victor Lesur ©

     

    ( 1863-1900)

     

     

    Art classique francais ( suite )  ( H.V.L)

    De Henri Victor Lesur ©

     

    ( 1863-1900)

     

    Art classique francais ( suite )  ( H.V.L)

    De Henri Victor Lesur ©

     

    ( 1863-1900)

     

    Art classique francais ( suite )  ( H.V.L)

    De Henri Victor Lesur ©

     

    ( 1863-1900)

     

     

    Art classique francais ( suite )  ( H.V.L)

    De Henri Victor Lesur ©

     

    ( 1863-1900)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

    The Circlet of White Flowers by Elisabeth Sonrel (1874-1953)

     

    The Circlet of White Flowers by Elisabeth Sonrel (1874-1953)

     

      
      
      
    1 ak (553x700, 182Kb)
     
     
      
      
    Elisabeth SONREL était la fille du peintre de TOURS, Stéphane SONREL, de qui elle a reçu une orientation précoce artistique.
      
     
    Pour poursuivre ses études artistiques, elle a déménagé à Paris où elle devient l'élève du célèbre artiste Jules Lefebvre à son Ecole des Beaux-Arts.
     
      
      
    1 ak (700x572, 61Kb)
      
      
      
    Elle a montré au Salon des Artistes français à Paris de 1893 à 1941 les grandes aquarelles de femmes qui ont tant idéalisé une certaine forme préraphaélite d'une grande intensité (depuis un voyage en Italie, à Florence et à Rome où elle a découvert les peintres de la Renaissance, elle profondément admiré Botticelli) et une affinité pour la peinture symboliste française.
     
      
      
      
    2AK (550x700, 174Ko)
      
      
      
    Elle a été inspirée par les romans arthuriens, les sujets bibliques, les légendes d'amour médiévales.
      
      
      
    1 ak (640x463, 103Ko)
      
      
    Certaines de ses œuvres mystiques comprennent Ames errantes (Salon de 1894) et Les Esprits de l'Abîme (Salon de 1899) et Jeune femme à la tapisserie qui a une inspiration proche du fameux symbolisme de Maxence.
      
      
      
      
      
    Elle n'a cependant pas adhéré au mouvement symboliste qui, en outre, l'a totalement ignorée.
     
     
    2AK (410x521, 37Kb)
     
     
    Sa peinture Le Sommeil de la Vierge (1895) était bien connue en son temps par le biais de reproductions et a été présentée lors de l'Exposition Universelle de 1900.
      
      
    3AK (458x630, 49Kb)
      
      
    Certains de ses tableaux ( La Musique , collection privée, Londres) évoque des créatures évanescentes de l'Art Nouveau à partir de laquelle elle a parfois adapté des ornements et des bijoux.
     
    7ak (500x342, 53Kb)
     
     
    Après 1900, elle a peint essentiellement des portraits et des paysages pittoresques Bretons, et parfois des fleurs.
      
      
      
    9ak (382x620, 52Kb)
     
      
    Sa dernière exposition au Salon en 1941 et lieu quand elle avait 67 ans.
      
      
    Elle est également enregistrée comme ayant exposé à Liverpool.
    Bien qu'Elisabeth Sonrel était connue durant sa vie, en particulier par le nombre de ses tableaux reproduits, c'est seulement au cours des 20 dernières années ou que son travail a de nouveau reçu l'attention qu'elle mérite.
     
     
    Sa peinture Cortège de Flore est exposée au Musée provincial des Beaux-Arts à Mulhouse et évoque les tons pâles et le style de Botticelli.
    Elle mourut à Sceaux en 1953.
     
      
      
    Bibliographie
      
      
    Gérald Schurr et Pierre Cabanne, «Dictionnaire des Petits Maîtres de la peinture, 1820-1920". Editions de l'Amateur. Tome II, p. 422-423.
    Musées
    Musée des Beaux-Arts, Mulhouse, France
    Musée des Beaux-Arts, Tours, France
     

      

      

    ******************** 
     

      

    La Tourangèle Elisabeth Sonrel (1874-1953) fut elle aussi conquise par les décors offerts par cette petite bourgade du centre-Bretagne, Le Faouët, de plus en plus prisée par les artistes, peintres et photographes.

     

     

     
      
      
    Ce dessin aquarellé, rehaussé de gouache, dévoile des habitants de la commune sur le muret de la place plantée, bordant les magnifiques halles du XVIe siècle. Ce lieu, situé en plein coeur de la petite cité, aura également inspiré plus d'un artiste de passage séduit par cette ambiance si particulière et si propre au Faouët.
    •  
    •  
    •  
    •  
    • Peintre de sujets allégoriques, aux influences mystiques et symbolistes, de portraits et de paysages, Elisabeth Sonrel, élève de son père Nicolas Stéphane Sonrel et de Jules Lefèbvre, a régulièrement travaillé en Bretagne, inspirée par la forêt de Brocéliande puis, à partir de 1910, par diverses localités côtières comme Concarneau, Plougastel, Pont-l'Abbé ou encore Loctudy. Des communes où elle séjournera en hôtel, souvent accompagnée d'une ou deux élèves.
     

      

    Des modèles bretons

    Travaillant surtout à l'aquarelle et à la gouache, elle y trouve de nombreux modèles, notamment auprès des jeunes filles de la région. Bien que « trop souvent sales, les Bretons sont, dit-elle, généralement sympathiques, honnêtes, confiants et n'ont pas l'attitude hostile de la plupart des paysans du reste de la France... ».
     
    Elisabeth Sonrel réalisera plusieurs oeuvres au Faouët, avant de se faire construire une villa à La Baule dans les années trente. via

      

      

      

     

     

     

     

      

      

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

    Le Portrait de Jean-Auguste-Dominique Ingres (d’après un original d’Ingres peint en 1804),

    AUTOPORTRAIT 1804

     

    Julie Forestier s’était fiancée à Ingres en 1806, quelques mois avant le départ du peintre pour l’Italie où ce dernier devait enfin rejoindre l’Académie de France, conséquence attendue de son Grand Prix de Rome remporté en 1801.

      

    Peintre elle-même, élève de Jean-Baptiste Debret, elle exposa plusieurs fois au Salon mais ce tableau est à ce jour le seul témoignage connu de son talent. La jeune fille figure debout, les doigts sur un clavecin, au centre du portrait dessiné qu’Ingres fit de sa famille en 1806 (Musée du Louvre et réplique à Montauban).

     

     

    C’est à la demande d’Ingres lui-même que sa fiancée réalisa cette copie d’après l’autoportrait qu’il avait peint en 1804 et présenté au Salon en 1806.

    Madame de Sennones

    L’artiste souhaitait qu’elle puisse l’offrir ensuite à ses parents qui « lui en rendrait mille grâces» .

     

      

    Ainsi l’œuvre fut envoyée à Joseph Ingres, le père de l’artiste, en juillet 1807, au moment même où Ingres annonçait par lettre son intention de rompre ses fiançailles.

     

    Ce qui ne devait être au départ qu’un petit croquis se révèle en fait la meilleure copie que l’on connaisse de cet autoportrait d’Ingres, maintes fois repris par ses élèves mais jamais avec autant de talent.

     

    °°°°°°°

     

    Peintre célèbre- Jean Auguste Dominique Ingres

     

    Jean Auguste Dominique Ingres

    La Grande Baigneuse ou Baigneuse de Valpinçon - 1808

      

    C'est en 1801, à 21 ans, que Jean-Auguste-Dominique Ingres gagne le Grand prix de Rome. Mais à cause du mauvais état des finances de l’Etat, il ne peut se rendre dans la Ville éternelle que six ans plus tard.        

      

    A la fin de la première année de son séjour romain, il envoie à Paris La Baigneuse – dite La Baigneuse de Valpinçon, du nom d’un ancien possesseur –.

      

    Rappelons que les pensionnaires de l’Académie de France, pour quatre ans à Rome, sont obligés d’envoyer régulièrement une œuvre à Paris pour que l’Académie juge des progrès, tant techniques que thématiques, faits au contact des œuvres immortelles de l’Antiquité et de la Renaissance, en ayant bien soin d’éviter celles du Moyen-Age.  

      

        

    Dès ce premier envoi, Ingres fait preuve d’une certaine liberté de ton. Il abandonne pour un temps les thèmes majestueux issus de la mythologie (tel le tableau qui lui a permis de gagner le Grand Prix : Achille recevant les Ambassadeurs d’Agamemnon), pour montrer un simple nu féminin dans l’intérieur suave d’un bain.  

     

      

           Jean-Auguste-Dominique Ingres
    (29 août 1780 Montauban - 14 janvier 1867 Paris)

    Il est bien ici question de sensualité.

      

      

    Même si le modèle a prudemment tourné le dos au spectateur, tout semble pourtant inviter celui-ci à s'approcher : avant tout, le grand rideau vert sur la gauche, qui paraît venir de dévoiler le corps dans sa plus stricte intimité ; mais aussi la pose nonchalante du modèle qui semble perdu dans ses pensées profondes

     

    Le Martyre de Saint Symphorien, - Jean-Auguste-Dominique Ingres

      

      

    (une introversion que l'on se plaît à croire due aux vapeurs moelleuses du bain) et surtout la chair dorée et satinée offerte au regard qui se réjouit de glisser sur cette nuque et cette épaule chaudes, puis entre les deux omoplates jusqu'au bassin potelé et le long de la jambe vers le doux petit pied auprès duquel on découvre la mule rouge.

      

     

      

     

      

    Et ensuite remonter par le même sillon pour pouvoir descendre cette fois-ci le long de ce merveilleux bras jusqu'à la main, dont on n'aperçoit que le petit doigt, négligemment posée sur le divan, lui-même incitation à la paresse la plus exquise...        

      

    On pourra s’étonner qu’Ingres choisisse ce thème pour son premier envoi. En effet, il ne fait aucune références (ou très peu) à l’Antique, époque bénite entre toutes, au cours de laquelle le nu majestueux pouvait se montrer sans sous-entendu grivoix. Avec cette Baigneuse, il apparaît tout d’abord que l’artiste tente de défier les juges de l’Académie et surtout son maître, le grand David.

      

    Celui-ci règne alors incontestablement sur les arts français.

     

      

     

    Pour pouvoir représenter une jeune fille nue, Ingres a eu recours à un subterfuge : donner à son tableau un titre allégorique. Sinon, gare à la censure !


    C'est en 1820 qu'Ingres ébauche cette oeuvre, lors d'un séjour qu'il effectue à Florence. Il la met ensuite de côté et ne la reprend qu'en 1855 pour l'achever un an plus tard. Il a demandé à deux de ses élèves de l'aider, ce qui arrivait souvent à l'époque pour des toiles de ce format. Le paysagiste Alexandre Desgoffe se charge des rochers et de la végétation, Paul Balze, connu pour ses peintures...

     

     

    Durant la Révolution il a repris en main le monde de l’art après les « égarements » sensuels de la peinture au XVIIIe siècle, signes d’une société, la noblesse de l’Ancien Régime, en pleine décadence.        

      

    Le jeune Ingres, en qui de nombreux espoirs sont misés (on est pas impunément premier Grand Prix de Rome), oserait-il renier l’enseignement de son maître et choisir de verser dans cette peinture honnie ?        

      

    Ce n’est bien sûr pas exactement le cas. Il est vrai qu’Ingres cherche déjà à se détacher de la peinture sévère de David, pour trouver sa propre voie. Mais, d'une part, la sensualité dont il fait ici preuve, n'a rien à voir avec celle des peintres du siècle précédent.

      

    Dans ce tableau, il s'agit de ce que j'aurais envie d'appeler une sensualité plus réservée, retenue. Le peintre ne fait pas dans le délire de la chair rosée et sucrée dont le seul but est l'excitation des sens. La peau n'est pas un sucre d'orge sans pour autant être de la porcelaine de Sèvres. elle apparaît comme réelle, douce, réagissant avec complaisance aux caresses de la lumière.

      

    Une peau qui ne propose pas plus qu'elle ne saurait offrir.        

      

    D'autre part, il faut se remémorer la situation de la France dans les premières années du XIXe siècle. Si, en effet, de part sa position officielle, David est toujours le gardien du bon goût, la période d’un art révolutionnaire et rigide est de toute évidence terminée. Dans ces années d’Empire, la nouvelle haute société recherche d’autres œuvres que les grandes machines néo-classiques.

     

      Ingres, Louise de Broglie

     

    Après les terreurs de la Révolution, on désire quelque chose de plus délicat, des tableaux qui disent un renouveau des joies de vivre, desquelles s'exprime un certain érotisme (un mouvement auquel David lui-même n’est pas complètement étranger, d’ailleurs). Dans ce cas, Ingres peut envoyer sa Baigneuse à Paris, il sait qu’il touchera une corde sensible.        

      

    Par ailleurs, cette Baigneuse est-elle si étrangère que cela à la thématique antique ?

    Qu’est-ce qui nous fait croire que cette jeune femme est une contemporaine ? Il n’y a aucun détail qui nous permettent de l’avancer avec certitude. Grâce à un décor réduit au minimum, l’artiste fait disparaître toutes notions du temps. Les détails vraiment reconnaissables (les broderies, la petite mule rouge, le jet d’eau à tête de lion) ne nous permettent pas d’assurer une datation.

      

    La jeune femme peut alors tout aussi bien être une femme du premier Empire français ou une de ces riches patriciennes de l’empire romain. De plus, la mode parisienne du début du siècle s'inspire largement des formes antiques et notamment de celles que l'on découvre régulièrement dans les excavations de Pompéi et d’Herculanum.

      

    Ceci permet encore plus l’amalgame des époques.  

    La Baigneuse  fait ainsi le pont entre deux empires, dont l’un est le reflet de l’autre.

     Elle met les deux périodes au même niveau.

      Ingres, Vierge Marie
    Ingres, Vierge Marie

    Elle saura flatter les juges de l’Académie.       

    Plus encore, avec ce tableau, Ingres s’essaie dans un style, l’Orientalisme, qui fait à cette époque, après l’expédition d’Egypte, de plus en plus d’émules. En effet, grâce au même minimalisme dans le décor, l’artiste fait disparaître toute notion d’espace. Ainsi, on pourrait voir dans cette œuvre l’intérieur d’une villa parisienne du début du XIXe siècle ou romaine du Ier siècle de notre ère ou encore athénienne du VIe siècle av. J.C., mais ce pourrait tout aussi bien être un intérieur intemporel de cet Orient que l’on découvre et qui fait rêver.

     

    °°°°°°°

    Peintre célèbre- Jean Auguste Dominique Ingres 

     

    La petite  Baigneuse ou Intérieur de harem

     

    Vingt ans plus tard, le célèbre dos de la Baigneuse Valpinçon réapparaît dans une toile d'Ingres. Ce ne sera pas la dernière fois, car on le reverra encore en 1863, dans Le Bain turc.

     

    °°°°°°°°°°°

     

    Peintre célèbre- Jean Auguste Dominique Ingres

     

    Oedipe et le Sphinx (1808)

    Oedipe explique l'énigme du sphinx

     

    Le triomphe d'un homme sur un monstre

     

    Dans un paysage rocheux et escarpé, Oedipe, personnage de la mythologie grecque, est nu, de profil, face au sphinx. Ce monstre, au visage et au buste de femme, au corps de lion et aux ailes d'oiseau, s'est placé dans l'ombre d'une grotte.

      

    Oedipe donne la solution de l'énigme que le sphinx lui a posée comme à tout voyageur passant dans cet endroit de la région de Thèbes. Lorsque le monstre lui demanda : "Quel est l'être doué de la voix qui a quatre pieds le matin, deux à midi et trois le soir ?",

    Oedipe répondit qu'il s'agit de l'Homme puisque, enfant, il marche à quatre pattes, adulte, il marche sur ses deux jambes, et, vieux, il s'aide d'une canne. Au bas du tableau, un pied coupé et des ossements humains évoquent les voyageurs précédents qui ont péri après avoir échoué à répondre. Au fond, un compagnon d'Oedipe épouvanté s'enfuit.

      

    On devine plus loin encore des constructions de la ville de Thèbes. Le thème de l'oeuvre est celui du triomphe de l'intelligence et de la beauté humaine. Cette scène est aussi celle de l'homme face à son destin puisque l'exploit d'Oedipe l'amène à devenir roi de Thèbes et à épouser sa mère Jocaste, comme l'oracle l'avait annoncé à sa naissance.

    Si, depuis la fin de l'Antiquité jusqu'à Ingres, ce sujet avait été rarement traité, en revanche au XIXe siècle, il passionna de nombreux artistes, notamment Gustave Moreau (1826-1898).

     

    Un "envoi de Rome" devenu un tableau d'histoire

    L'oeuvre constitua en 1808 le premier "envoi de Rome" d'Ingres. C'était alors simplement une étude de figure (une "académie") comme devait en faire tout pensionnaire de l'académie de France à Rome. Elle fut envoyée à Paris avec La Baigneuse Valpinçon (Paris, musée du Louvre) pour y être soumise au jugement des membres de l'Institut. Ceux-ci critiquèrent le modelé peu appuyé, le clair-obscur trop faible d'Oedipe. En 1827, Ingres reprit cette étude pour en faire un tableau d'histoire qu'il voulait exposer au Salon. Il élargit la toile de trois côtés pour agrandir la figure du Sphinx et ajouter celle du compagnon du voyageur à l'arrière-plan.

    Harmonie géométrique et archaïsme

    Comme le règlement de l'Institut le demandait, Ingres a peint son étude de figure d'après un modèle vivant. Il fit poser celui-ci dans l'attitude de la statue antique Hermès à la sandale (Paris, musée du Louvre). Cette pose met en valeur les muscles du corps du modèle, sa force, sa détermination. Son corps, ses membres et les javelots qu'il tient dessinent des formes géométriques harmonieuses. La netteté des contours, l'emploi réduit du clair-obscur et le léger modelé de surface utilisé pour la figure d'Oedipe confèrent un aspect archaïque au tableau.

    Cet archaïsme trouvait sa source dans le goût d'Ingres pour les vases grecs.

      

    Outre ses nombreuses peintures décoratives, ou encore ses cartons de vitraux pour la chapelle royale de Dreux, les portraits d’Ingres marquent particulièrement l’évolution du genre. Ses qualités de dessinateur et son acuité psychologique alliées à la précision du trait en font en effet un portraitiste de grand talent. M. Bertin (1832, musée du Louvre, Paris), Mme Moitessier (1851, National Gallery of Art, Washington) et la Comtesse d’Haussonville (1845, Frick Collection, New York) sont à cet égard des exemples très représentatifs. Davantage que la représentation fidèle du modèle, c’est le trait distinctif qu’il recherche et sur lequel il met l’accent.
    La vieillesse n’entame en rien la productivité d’Ingres, qui livre, à l’âge de quatre-vingt-deux ans, le célèbre Bain turc (1862, musée du Louvre, Paris), sommet de sa maîtrise du nu féminin. À sa mort en 1867, il lègue la majeure partie de son œuvre à la ville de Montauban qui crée le musée Ingres.

    Par-delà son appartenance au mouvement néoclassique qui parfois ne le reconnaît pas, Ingres est plus difficilement classable que ne l’ont cru ses contemporains. Il est en réalité l’initiateur d’un courant artistique dont les répercussions dépassent de beaucoup son siècle et que l’on a nommé après lui l’ingrisme. De nombreux artistes, parmi lesquels Edgar Degas et Pierre-Auguste Renoir dans la seconde moitié du XIXe siècle, puis Henri Matisse et Pablo Picasso au XXe siècle, se sont réclamé en effet de son œuvre. "Ingres" © Sources utilisées : Encarta et Wikipedia

     

      

    La transformation de la toile en 1827 a atténué ce caractère archaïque de la composition et lui a donné une apparence plus moderne, sinon romantique.

      

    Ingres a alors rendu certaines parties plus sombres et peint le personnage ajouté avec une expression d'effroi.

     

     

     

    00000000000

      

    Le détail du carrick gris jeté sur l’épaule de l’artiste est peint avec une virtuosité certaine tout comme le visage d’Ingres dont sa fiancée n’hésite pas à adoucir les traits, lui donnant une vie et une chaleur qu’il n’a pas sur l’original conservé au Château de Chantilly et plusieurs fois modifié par Ingres, tentant d’améliorer la pose, ou de modifier le vêtement.

     

     

    C’est donc bien d’une copie historique qu’il s’agit : elle documente un épisode de la vie sentimentale du peintre et témoigne d’un état disparu du tableau dont la seule trace connue jusqu’ici était une photographie de Charles Marville qui, à l’examen, nous semble plutôt être un cliché de la peinture de Julie Forestier .

     

    Après quelques tribulations mystérieuses, le tableau eût d’illustres propriétaires à la fin du XIX° siècle où on le retrouve chez Degas puis chez le grand ingriste Henry Lapauze. Il fut exposé à New-York, Washington et Londres en 1999 pour évoquer l’autoportrait conservé à Chantilly qui lui ne peut jamais être prêté en raison des clauses particulières régissant les collections de ce musée, ancienne propriété du Duc d’Aumale.
     

    A Montauban, il vient renforcer l’évocation de la jeunesse du peintre aux côtés des académies d’homme ou des portraits de ses amis.

     

     

     

    File:IngresJupiterAndThetis.jpg

    1811

     

    Jean-Auguste-Dominique Ingres

     

    Jean-Auguste-Dominique Ingres, né le 29 août 1780 à Montauban et mort le 14 janvier 1867 à Paris[1], est un peintre français néo-classique du XIXe siècle.

     

     

     

      

      

    Son père, Jean-Marie-Joseph Ingres, peintre et sculpteur, a favorisé ses penchants artistiques. I

    l est formé à l’Académie de Toulouse où il entre à l’âge de 11 ans, puis se rend à Paris, en 1796, pour étudier sous la direction de David. Il s’éloigne de son classicisme par son dévouement à un idéal de beauté fondé sur de difficiles harmonies de lignes et de couleurs.

      

    Portrait of Joseph-Antoine Moltedo 1810
    The Metropolitan Museum of Art, New York, N.Y, United States Of America
    Oil on canvas

      

    Il peint le portrait d'amis ainsi que de Pierre-François Bernier, qu'il connaît de Montauban.

      

    Il remporte le Prix de Rome en 1801 au cours de sa deuxième tentative, avec Les Ambassadeurs d'Agamemnon. En juin 1806, il se fiance[2] avec Marie-Anne-Julie Forestier.

     

     

    File:Ingres broglie.jpg

     

    Louise de Broglie, Comtesse d’Haussonville. 1845

     

    En 1806, Ingres découvre à Rome Raphaël et le Quattrocento, qui marquent définitivement son style. Ces années de travail sont les plus fécondes avec les nus, parmi lesquels La Baigneuse, les paysages, les dessins, les portraits et les compositions historiques.

     

     

    Ingres, Madame Antonia Devaucay de Nittis, 1807, Musée Conde, Chantilly

      

    Ingres, Françoise Poncelle, Madame Leblanc, 1823, Metropolitan Museum of Art,
    New York

    Ingres fait ce portrait dans la ligne de ses portraits des grandes dames de l'aristocratie française. Nous pouvons le mettre en relation directe Devauçay Madame , Madame de Senonnes ou autrement. Ingres doivent se sentir particulièrement fier de cette photo, depuis dix ans après sa peinture en 1834, il a présenté le Salon officiel à Paris.

      

    the Countess of Tournon

      

      

    Cette image a reçu certains des critiques les plus cruelles et répétées de sa peinture. Souligné l'absence de l'académisme d'Ingres aux déformations corps subtil des femmes, encore une beauté poignante produire un effet.

      

      

      

    Dans les mots de la critique Vergnaud, le chiffre était "un monstre, dont la tête est trop court, dont les yeux semblent sauter hors de la face, dont les doigts sont gras comme les saucisses."  Nous ne pouvons nier aucune de ces allégations. En outre, Ingres en fonction de leur méthode de travail et leur a estimé que l'effet global a été supérieure à ces «défauts». Pour les atteindre, semble être celle utilisée miroirs courbes pour montrer les parties qui l'intéressent.

      

    Peintre célèbre- Jean Auguste Dominique Ingres

     

    Vénus Anadyomène

     

    La Vénus Anadyomène est un tableau qui illustre la naissance de Vénus et plus particulièrement Vénus sortie des eaux. Peint par Jean-Auguste-Dominique Ingres

    Le tableau commencé à Rome en 1808, alors que le peintre est pensionnaire de l'Académie de France à Rome.

      

      

      

    Il ne se résout pas à l'envoyer à Paris et le laisse à l'état d'ébauche. Il n'est achevé que quarante ans plus tard en 1848 à Paris, à la demande de Benjamin Delessert. Ce dernier n'apprécie pas le tableau car il trouve le genou mal dessiné. Il le vend la même année à Frédéric Reiset, qui est alors le conservateur des dessins du musée du Louvre.

    Le Duc d'Orléans

      

    L'œuvre est présentée à l'Exposition universelle de 1855. Il est acheté par le duc d'Aumale avec l'ensemble de la collection Reiset en 1879.

     

     

     

    Les premiers dessins représentent Vénus couchée puis agenouillée, puis enfin debout mais en position pudique, cachant son sexe et un sein. Sa position est inspiré de la Naissance de Vénus de Sandro Botticelli, qu'Ingres a peut-être vu lors de son passage à Florence en 1805, au musée des Offices.

      

      

      

    Un dernier dessin, daté de 1806, la représente avec les bras levés se tenant les cheveux. Lors de la reprise du tableau en 1848, Ingres apporte de profondes modifications dans ses couleurs.

    D'après Charles Baudelaire, qui contemple le tableau lors de l'exposition universelle, la tête est inspirée des modèles antiques, les mains de Raphaël et le torse étroit de la statuaire médiévale.

    Le tableau d'Ingres inspira plusieurs autres représentations de Vénus, notamment celles de William Bouguereau (1879) et de Théodore Chassériau (Vénus marine, 1838). Ingres reprit la posture de sa Vénus pour un autre de ses nus, La Source en 1856.

      

      

    il est en pleine possession de son art et son séjour à Rome est aussi l'occasion de tisser des liens amicaux avec les grands commis de l'administration impériale : le comte de Tournon et sa mère, Edmé Bochet et sa sœur Cécile Bochet madame Henry Panckoucke, Hippolyte-François Devillers, le baron de Montbreton de Norvins, ....

     

     

    File:Jean auguste dominique ingres princesse albert de broglie.jpg

     

    Portrait de la Princesse Albert de Broglie, 1853, Metropolitan Museum of Art, New York.

     

    En France, cependant, ses toiles peintes en Italie ne plaisent pas.

      

      

    L’artiste décide alors de rester à Rome.

      

    Il se marie en 1813 avec Madeleine Chapelle (1782-1849), une jeune modiste habitant Guéret.

      

      

     

      

    Ingres réalisa 10 portraits de sa femme.

     

    Peintre célèbre- Jean Auguste Dominique Ingres

    Le Bain Turc-1862

      

    Mais le plus célèbre tableau sur lequel elle apparait est Le Bain turc.

      

    Madeleine est l'odalisque aux bras levés qui s'étire au premier plan.

    Le tableau a été réalisé en 1862 après le décès de Madeleine.

    Elle fut peinte d'après un croquis qu'Ingres avait réalisé en 1818.

      

    Le Bain turc est un tableau de Jean-Auguste-Dominique Ingres. Cette œuvre présente une foule de femmes nues dans un harem. Le contenu érotique du tableau ne provoqua pas de scandale - contrairement au Déjeuner sur l'herbe de Manet (1863) - car il demeura longtemps dans des collections privées.

    C'est un vieillard de 82 ans qui signe ce tableau érotique en 1862 non sans une certaine malice, puisqu'il inscrit avec fierté AETATIS LXXXII (à l'âge de quatre-vingt deux ans). Quelques années plus tard - en 1867 - il déclare d'ailleurs qu'il ressent toujours «tout le feu d'un homme de trente ans». Rectangulaire à l’origine, ce n'est qu’en 1863 que le peintre lui donne la forme d’un tondon

    Pour réaliser ce tableau, Ingres n'a recours à aucun modèle, mais s'inspire des nombreux croquis et tableaux qu'il a réalisés au cours de sa carrière. On retrouve ainsi des figures de Baigneuses et d'Odalisques qu'il dessinait ou peignait le plus souvent seules, sur un lit ou au bord d'un bassin. La figure la plus connue recopiée dans le tableau est La Baigneuse de Valpinçon, qui est reprise quasiment à l'identique et constitue l'élément central de la composition.

      

    De même, l'odalisque aux bras levés qui s'étire au premier plan fut peinte d'après un croquis représentant la femme de l'artiste - Madeleine Chapelle (1782-1849) - réalisé en 1818. L'épaule droite de cette dernière est abaissée, alors que son bras est relevé, incohérence anatomique dont l'artiste est coutumier (cf les trois vertèbres supplémentaires de La Grande Odalisque). Les autres corps sont juxtaposés dans différents plans, aucun regard ne se croisant.

      

    L'Atelier d'Ingres à Rome en 1818

    Atelier d'Ingres à ROME 1818  ( peinture de Jean Alaux
    (1786 - 1864)

     

    "En plus de son indiscutable qualité plastique, le tableau d'Alaux constitue un document assez exceptionnel sur la vie privée d'Ingres, son couple, son intérieur, son activité picturale :

      

    l'artiste est représenté dans son petit atelier de l'avenue Gregoriana, à Rome s'octroyant un instant de détente en se préparant à jouer du violon.

     

     

    Ingres, Madeleine Chapelle, Madame Ingres, 1814, Musée Ingres, Montauban

      

      

     

     

     

     

      

    La présence de Madeleine et d'un adorable petit chaton accentue le caractère intime du tableau et ses multiples détails apportent une note de réalisme qui s'apparente au reportage..."

      

    article de Mr Georges Vigne

     

    File:Ingres, Madame Riviere.jpg

     

    Madame Rivière 1805

     

    À la chute de Napoléon Ier, des difficultés économiques et familiales l’entraînent dans une période assez misérable pendant laquelle il peint, avec acharnement, tout ce qu’on lui commande. Il sollicite ses amitiés romaines et ses bonnes relations avec les Panckoucke et les Bochet lui font rencontrer Charles Marcotte d'Argenteuil, ami d'Edouard Gatteaux, ami proche d'Ingres. Très vite, Charles Marcotte d'Argenteuil devient un proche du peintre, jusqu'à devenir un de ses principaux mécènes jusqu'à son décès en 1864.

     

    File:Jean Auguste Dominique Ingres, Portrait de Napoléon Bonaparte en premier consul.jpg

     

     

    Après la mort de Madeleine, ce dernier ira même jusqu'à lui présenter sa nièce, Delphine Ramel, qu'Ingres épousera le 15 avril 1852. De ce mariage, viendra la décision d'acheter la maison de Meung-sur-Loire avec son nouveau beau-frère Jean-François Guille, notaire et conseiller général du Loiret, où il se retirera tous les étés pour bénéficier de la douceur et de la lumière de la Loire.

    Nombre de membres de la famille Marcotte seront de fidèles acheteurs comme Philippe Marcotte de Quivières et ses frères Marcotte de Sainte-Marie et Marcotte de Genlis, le baron Charles Athanase Walckenaer, Alexandre Legentil et le baron Hubert Rohault de Fleury, tous deux initiateurs du projet de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, Cécile Bochet devenue madame Henry Panckoucke et baronne Morande-Forgeot, et le clan Ramel.

     

     

     

     

    Il trouve finalement le succès en France avec la présentation, lors du salon de 1824, du Vœu de Louis XIII, destiné à la cathédrale de Montauban. Il devient directeur de l’Académie de France à Rome de 1835 à 1840. Appelé, le 25 mai 1862, à faire partie du Sénat impérial, il y vota jusqu'à sa mort conformément aux vœux du pouvoi]. Il avait été fait grand officier de la Légion d'honneur (14 novembre 1855 ).

     

     

    File:Mathieu-Louis Molé.JPG

     

    Portrait du comte Louis-Mathieu Molé. 1834

     

     

    Ingres attache au dessin une grande importance et déclarait à ce sujet : « Une chose bien dessinée est toujours assez bien peinte.  La galerie de portraits réalistes qu’il laisse, constitue un miroir de la société bourgeoise de son temps, de l’esprit et des mœurs d’une classe à laquelle il appartient et dont il trace les vertus et les limites.

     

    Ingres s’intéresse beaucoup à la texture des vêtements et des étoffes (velours, soie, satin, cachemire…) qu’il intègre dans ses œuvres de façon à ce que la classe sociale du personnage représenté soit mise en valeur. Il s’inspire, à ses débuts, des techniques droites et raides de l’art grec, avant de se convertir à une approche des courbes et des drapés réalistes.

      

      

      

      

    Ingres aimait tellement les courbes qu’il rajouta quelques vertèbres à sa Grande Odalisque.

     

     

      

    OEUVRES

     

    Dominique Ingres est aussi violoniste et devient, durant un temps, deuxième violon à l’Orchestre du Capitole de Toulouse.

    De ce loisir naît l’expression « violon d’Ingres ». Ingres est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris (23e division)[6]. Suite à la volonté de l'artiste de léguer à sa ville natale une grande partie de ses dessins (4 500) ainsi que certains objets personnels, le Musée Ingres ouvre ses portes à la moitié du XIXe siècle dans l'enceinte de l'ancien palais épiscopal de Montauban ; Armand Cambon, Montalbanais élève d'Ingres, fut son exécuteur testamentaire et le premier conservateur du musée.».

     

     

     

    Torse d'homme - Jean-Auguste-Dominique Ingres

    1799

     

    Cette toile réalisée par Ingres alors encore en formation dans l’atelier de son célèbre maître : jacques Louis David, est difficilement datable. Ingres l’aurait peinte avant deux autres toiles du même genre conservées actuellement à Varsovie et aux Beaux Arts, en 1799.

    On sait cependant avec certitude que cette oeuvre fut réalisée dans l’atelier de son maître David. Peut-être cette toile fut-elle un exercice d’entraînement pour le peintre encore en formation, dans la perspective d’une participation aux épreuves du concours artistique dit de la « demi figure peinte ».

     

    Si ce tableau fut exécuté au format exigé pour le concours, il ne respecte pas la partie du règlement qui exige des candidats la réalisation d’un drapé ainsi que la présence de mains sur le tableau.

    Les traits du modèle qui posa pour cette toile sont identiques à ceux des deux figures peintes sur les deux académies qui sont présentées de part et d’autre du torse. Le jeune homme qui pose adopte la même attitude que Scipion peint par Ingres la même année.

    Vraisemblablement, le tableau d’Ingres fut envoyé au père d’Ingres en même temps que son premier tableau pour le prix de Rome et elle fut rapidement exposée publiquement à l’école de dessin, où l’autre académie vint le rejoindre plus tard.

     

    Ainsi, dès ses premiers essais, on put voir des œuvres d’Ingres dans sa ville natale et une partie de sa gloire locale, plus tard amplifiée par ses succès, vint de la possibilité d’y connaître ses travaux.

     

    Les amateurs d’Ingres reconnaissent dans cette œuvre précoce la qualité d’exécution de la toile mais aussi la délicatesse des teintes employées pour les carnations et le réalisme de la réalisation du corps du jeune homme.

     

     

     

     

     

    Portrait d'un jeune homme à la boucle d'oreille

    Portrait d'un jeune homme à la boucle d'oreille 1804

     

    Ce portrait figure parmi les oeuvres de jeunesse de l'artiste. L'identité du modèle reste encore aujourd'hui floue cependant quelques informations nous ont été transmises par le donateur : "La communauté d'en calcat a hérité d'un tableau d'Ingres et pense n'en pouvoir faire meilleur usage que de l'offrir au musée de Montauban ... un de nos pères m'a dit que l'anneau est celui des compagnons. Peut-être cela aidera-t-il à l'identification "

     

     

    Portrait de Jean-Marie-Joseph Ingres

    1804

     

     

    "Réalisé au cours d'un bref - et peut être d'un unique - séjour de Joseph Ingres auprès de son fils, à Paris, le tableau appartient à la première série de portraits peints de l'artiste, réalisée pendant les trois dernières années d'un séjour forcé dans la capitale. En effet, le départ pour Rome fut longtemps retardé pour des raisons financières dues aux campagnes militaires de Napoléon. (...)

     

    Le modèle de cette toile né à Toulouse en 1755 et mort à Montauban en 1814, eut une importance capitale dans la carrière de son fils. On pourrait presque le comparer au père de Mozart, par les sacrifices personnels engagés dans l'éducation d'un enfant plein de promesses, par la réelle supériorité du cadet sur l'aîné, par l'admiration presque aveugle que ce fils lui conserva toute sa vie durant. Joseph Ingres n'était pourtant pas un artiste brillant. Miniaturiste habile, dessinateur intéressant mais modeste, il fut un sculpteur assez médiocre et un peintre déplorable, heureusement connu par une seule toile, déposée par l'église de Villebrumier au musée Ingres.

     

    La ville de Montauban conserve encore la majorité de ses travaux de décorateur, à la préfecture, dans plusieurs hôtels particuliers, et surtout au musée Ingres dont il avait mis au goût du jour plusieurs salons, à l'époque ou le bâtiment était encore la résidence de l'évêque.
    (...)
    L'homme était aussi singulier que l'artiste : infidèle, inconstant, il avait fait le malheur de sa femme et par voie de conséquence celui de ses enfants, les abandonnant presque dans la misère pour vivre une vie de célibataire à Toulouse, où il s'était assez rapidement installé avec son aîné. (...)

     

    Le portrait reflète le caractère assez superficiel du personnage, bel homme plutôt satisfait de lui-même, sinon vaniteux, artiste trop localement reconnu. S'il nous est bien parvenu dans son état d'origine, son auteur semble avoir eu quelques remords tardifs quant à sa composition ; au moment où fut réalisé un recueil de ses oeuvres sous forme de gravure au trait, en 1851, il agrandit l'image, montrant son père jusqu'aux genoux, assis sur une chaise. Peut-être, comme certains l'ont pensé, la gravure dérive-t-elle d'un dessin perdu. (...)"

    George Vigne

     

     

    Autoportrait de Raphael

    Autoportrait de Raphael 1820 1824

    Parmi les sources d'inspiration et les modèles qui tout sa vie ont habité Ingres, Raphaël se situe en tête. Ingres, dans son Apothéose d'Homère le place parmi les antiques, alors référence artistique absolue du peintre.

     

    Dans son testament, Ingres stipula qu'il souhaitait que ce tableau figure entre les portraits de ses parents, ce qui fut longtemps le cas.

     

    Si des débats ont animé les historiens d'art spécialistes d'Ingres autour de la question de l'attribution ou non de cette oeuvre au maître, il semble bien que le tableau soit de sa main.

     

     

     

    Portrait de Jean-François Gilibert - Jean-Auguste-Dominique Ingres

    Portrait de Jean-François Gilibert 1804

     

     

    Jean-François Gilibert était un ami d'enfance d'Ingres avec lequel le peintre entretint une importante correspondance. Cet ami resté toute sa vie durant à Montauban permis à Ingres d'obtenir des nouvelles régulières de sa famille mais aussi de ses affaires dans sa ville d'origine.

     

    Gilibert posséda cette toile qui lui fut donnée par l'artiste mais aussi d'autres oeuvres dont l'étude peinte réalisée pour le Songe d'Ossian et un portrait dessiné de sa fille.

    Le tableau qui est un portrait de jeunesse de l'artiste n'a jamais été achevé. La veste est à peine brossée et la main du jeune homme est restée, elle, à l'état d'ébauche.

     

     

    L'Apothéose d'Homère : Tête de Boileau - Jean-Auguste-Dominique Ingres

    L'Apothéose d'Homère : Tête de Boileau  1827

    © musée Ingres, Montauban, photo G. Roumagnac

     

    Cette œuvre d’Ingres est une étude pour la tête de Boileau qui apparaît dans son grand tableau conservé au musée du Louvre L’Apothéose d’Homère.

    Pour portraiturer le poète, le peintre s’est inspiré de l’effigie peinte par Hyacinthe Rigaud (Versailles, musée national du Château).

     

    Mais afin de donner moins de sévérité à son personnage, Ingres a certainement voulu retravailler sa physionomie en réalisant une petite esquisse peinte. Ceci ne fut pas le cas pour ses représentations de Poussin ou de Molière, également présents dans L‘Apothéose d’Homère, et directement dérivées des célèbres tableaux de Poussin et de Mignard. Ainsi, la tête de Boileau, orientée différemment par rapport au tableau de Rigaud, a acquis plus de spontanéité et presque de l’humour.

     

    Il semble, au vu de cette esquisse, qu’un modèle ait posé devant le peintre. En effet, il n’a pas encore le costume du XVIIe siècle qu’il porte dans la grande toile du Louvre mais simplement une chemise ouverte. D’autre part, Ingres a clairement noté quelques particularités physiques du modèle choisi : rides plissées du front, mèches de cheveux, fossette du menton, qui seront transformées ou atténuées lors de l’exécution du tableau définitif. L'expression du personnage entre l'étude et le tableau n'est pas la même, ses traits passent de l'étonnement à l'admiration dans la grande composition du maître.

    Ces petits détails pleins de vie (qui évoquent beaucoup plus un Voltaire que l’auteur de L’Art poétique) prouvent sans conteste le caractère d’esquisse de ce petit tableau dont l’historique semble difficile à reconstituer et qui, pourtant, vient parfaitement compléter l’ensemble connu des autres études d’Ingres pour L’Apothéose d’Homère conservées à Montauban, mais aussi à Lyon, Poitiers, Angers, Bayonne, Montpellier et au musée du Louvre.

    Boileau est une des personnes majeures de la composition d'Ingres car il a traduit les textes de Longin et il assure, dans le tableau, la communication entre les Anciens et les Modernes.

    Cette oeuvre acquise par le musée Ingres en 1990 était, jusque là, restée inconnue même des spécialistes.

     

     

    File:Jean auguste dominique ingres baronne james de rothschild.jpg

     

    Baronne de Rothschild, 1848, Rothschild Collection, Paris

      

      

     

     

      

    Peintre célèbre- Jean Auguste Dominique Ingres

    Portrait de madame Aymon dite la Belle Zélie

    Ce portrait d'une femme dont on ne sait rien est paradoxalement l'un des plus connus d'Ingres.

      

    Reproduit partout, il a rendu célèbre une jeune et jolie femme qui a emporté avec elle son mystère. C'est que ce portrait ne figure pas dans les cahiers du peintre, où il a consigné la plupart de ses travaux.

    Lorsqu’en 1870 le musée de la ville de Rouen s’offre le portrait de Madame Aymon dite « la belle Zélie », personne ne s’y trompe : si Ingres n’est mort que trois ans auparavant à Paris, ce fabuleux portrait est déjà à l’époque passé entre les mains de collectionneurs avisés; E. Marcille et F. Reiset. Ce portrait remporta hier comme aujourd’hui tous les suffrages tant il témoigne du génie de l’artiste.

      

      

    Car si Ingres n’a plus à défendre sa réputation de fabuleux dessinateur, ni à prouver son excellence dans le genre classique, ce tableau lui permet d’égaler les plus grands dans la maîtrise et l’expression par la couleur.

      

      

      

    Le portrait de madame Aymon est donc une œuvre clé dans la progression artistique d’Ingres car s’il on ne peut nier ce coté classique et académique que présente bon nombre de ses œuvres de jeunesse (1806 pour ce portrait), et ce sera notre première partie ; cette peinture annonce l’ingrisme dans toute sa puissance, par son érotisme et son dessin, ce que nous analyserons dans une deuxième partie.

      

      

      

      

    Enfin la troisième partie sera consacré à démontrer en quoi cette œuvre fait également date car elle dévoile les qualités de coloriste qu’Ingres a si peu exploité tout au long de sa carrière. On tentera de conclure sur la synthèse parfaite ou non que cette œuvre semble être vis à vis du travail global d’Ingres.

    Portrait de madame Gonse - Jean-Auguste-Dominique Ingres

     

    Une peinture classique La première chose qui frappe lorsque le spectateur regarde Le portrait de madame Aymon, c’est l’inscription de ce tableau dans une époque. Ainsi la comparaison fut souvent faite par exemple avec le portrait de Désirée Clary de Gérard, cette fille d’un obscure négociant devenue reine de Suède suite à son mariage avec le maréchal d’empire Bernadotte (elle avait été précédemment fiancé à Bonaparte). La reprise la plus frappante est celle du format, car ces portraits sont tous deux des médaillons (portrait ou sujet peint dans un cadre circulaire ou ovale), une forme extrêmement classique

     

     

    Une femme à la fois belle et monstrueuse, attirante et effrayante. L’ingrisme qu’annonce ce tableau est un monde peuplé de femme créature qui malgré leur réalisme semble se jouer de la vérité. C’est entre perfection formelle, réalisme et sur-réalisme qu’Ingres se place provocant la où cela était le moins visible et la où on l’attendait le moins. Une œuvre à part – les couleurs La puissance des coloris de ce tableau renforce elle aussi la sensualité du modèle. Et c’est avant tout par cet aspect de l’œuvre qu’Ingres se révèle ici sous des aspects peu connus, cela permet donc de poser ce tableau comme œuvre clé de la peinture ingresque

     

    Portrait de madame Gonse - Jean-Auguste-Dominique Ingres

    Portrait de madame Gonse  1854

     

    "Avec le plus modeste mais très surprenant, portrait de Mme Gaudry (1856) du musée de Grenoble, il est l'unique portrait achevé de cette dernière période d'Ingres, actuellement conservé en France dans une collection publique... Contrairement aux modèles volontairement inexpressifs représentés par l'artiste, la charmante Caroline semble s'intéresser à ce peintre qui la dévisage et paraît lui offrir toute sa vivacité, teintée de curiosité. ...

     

    Malgré sa robe et un fond de mur d'un vert très sombre, l'oeuvre ne dégage aucune tristesse. Ingres s'est longuement attaché aux nombreux rubans et bijoux de son modèle pour réchauffer sa palette de toute une gamme de couleurs brillantes, allant du rose clair au parme très opaque, en passant par différents tons de rouge à la juxtaposition dangereusement audacieuse...

     

    Jean Auguste Dominique Ingres, La mort de Leonard de Vinci (The Death of Leonardo da Vinci), 1818

     

    Les circonstances qui ont conduit Ingres à rencontrer son futur modèle, née Joséphine Caroline Maille (Rouen, 7.02 1815 - Paris, 22.02 1901) sont assez obscures mais peuvent être dégagées des informations qui nous sont parvenues, principalement grâce à Lapauze, qui avait directement acquis la toile de la famille. Caroline était la fille d'Eugène-Dominique Maille, que le vieil historien qualifia de "vieil ami d'Ingres".

     

    Jean Auguste Dominique Ingres, l'apothéose d'Homére (Apotheosis of Homer), 1827

     

    L'affirmation semble à première vue un peu exagérée, et relever d'une tradition familiale un peu enjolivée. ... Nous avons (en revanche) indiscutablement un indice de cette rencontre par la dédicace à "Mlle Maille" du portrait de Madeleine Ingres en directrice que Lapauze posséda en même temps que celui-ci....

     

    La question des conseils artistiques donnés par Ingres à la jeune femme est une autre interrogation importante, et plus difficile à résoudre.

      

    Caroline Gonse est généralement incluse parmi les élèves d'Ingres. Mais ce qualificatif peut parfois cacher une filiation exagérée, limitée à de simples conversations informelles, sinon de rares et brèves rencontres...."

      

    Georges Vigne

     

     

    File:Dominique Ingres - Mme Moitessier.jpg

      

    "Madame Moitessier"
    (1856) National Gallery, London

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

      

    Albert Anker (1831-1910), Girl Peeling Potatoes.

     

     

     

    Albert Anker (1831-1910), Girl Peeling Potatoes.

     

    Albert Anker, né le 1er avril 1831 et mort le 16 juillet 1910 à Anet (Berne), est un illustrateur et peintre suisse. On l'appelle fréquemment le « peintre national » de la Suisse en raison de ses représentations durablement populaires de la vie des villages de son pays au XIXe siècle

     

     

    Albert Anker art  

      

      

    Albert Anker est le deuxième enfant d’un vétérinaire d’Anet. Il va à l'école à Neuchâtel, ou en compagnie d'Auguste Bachelin, il suit ses premiers cours de dessin chez Louis Wallinger entre 1845 et 1848. Il étudie ensuite au gymnase de Kirchenfeld où il obtient sa maturité en 1851.

      

    Albert Anker art

     

      

    Anker entreprend ensuite des études de théologie à l'université de Berne, qu'il poursuit à celle de Halle, en Allemagne. Là, inspiré par les importantes collection d'art, il parvient à convaincre son père de l'autoriser à épouser la carrière artistique.

     

     

    Albert Anker art  


     

     

    Anker se rend alors à Paris, où il devient l'élève de Charles Gleyre, chez qui Pierre-Auguste Renoir étudie aussi, dès 1862. Puis, entre 1855 et 1860, il suit les cours de l'École nationale supérieure des beaux-arts.

     

     

    File:Albert Anker um 1901.jpg

      

      

    Il installe ensuite un studio dans la maison de ses parents et participe régulièrement à des expositions en Suisse et à Paris Anker épouse, en 1864, Anna Rüfli de Langnau. Le couple a six enfants dont deux meurent très jeunes, les quatre autres Louise, Marie, Maurice et Cécile apparaissent dans certaines de ses peintures.

      

    Albert Anker art

      

    En 1866, Albert Anker commence à faire des projets pour le céramiste Théodore Deck ; au fil des ans, il va réaliser plus de 300 dessins pour des faïences. La même année, il reçoit la médaille d'or du Salon de Paris pour Schlafendes Mädchen im Walde (1865) et Schreibunterricht (1865). La famille Anker passe généralement l'hiver à Paris et l'été à Anet.

      

    File:Albert Anker Schreibunterricht 1865.jpg

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

    Schreibunterricht (1865), médaille d'or du Salon de Paris.

      

    Entre 1870 et 1874, il est élu député au Grand Conseil du canton de Berne, où il soutient la construction du Musée des beaux-arts. Anker voyage beaucoup, il se rend à Bruxelles, Anvers, Gand, Lille, passe l'hiver 1883-1884 à l'Académie Colarossi où il réalise des aquarelles, puis part pour l'Italie. Anker est membre de la Commission fédérale des beaux-arts, une première fois de 1889 à 1893, puis de 1895 à 1898[1].

     

    En 1890, il renonce à son domicile parisien pour demeurer uniquement à Anet. Il siège, dès 1891, à la commission fédérale de la fondation Gottfried Keller. Anker est membre du jury de l'Exposition internationale d'art de Munich, en 1897. Il effectue, en 1899, son dernier voyage à Paris. L'université de Berne lui confère, en 1900, le titre de docteur honoris causa. En septembre 1901, Anker est victime d'une attaque qui paralyse temporairement sa main droite.

      

      

    À cause de cette invalidité, il ne lui est plus possible de travailler sur de grandes toiles. Dans une position de travail qui lui est confortable - assis sur une chaise et la feuille de papier posée sur les genoux - il peint des aquarelles, plus de 500, dont le croquis au crayon est minimaliste.

     


     Albert Anker art

      

      

    Albert Anker meurt le 16 Juillet 1910 à Ins. Deux expositions commémoratives sont organisées, la première au Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel du 1er au 30 novembre 1910, puis au Musée des beaux-arts de Berne du 15 janvier au 12 février 1911.

      

      

    À l'occasion du 100e anniversaire de sa mort, le musée Oskar Reinhart de Winterthour organise une rétrospective de son œuvre, intitulée Albert Anker. Schöne Welt. Zum 100. Todestag.

     

     

     

    Œuvres

    Anker peint, entre autres, des portraits d'enfants, des représentations historiques et religieuses, des natures mortes et des paysages ruraux. Il se distingue de son maître Gleyre en ce que la représentation de ses personnages n'est ni parfaite, ni stylisée, mais très animée.

     

     


    File:Albert Anker 001.jpg

     

    La petite fille aux dominos

      

      

    Représentations enfantines

    Dans la peinture européenne du XIXe siècle, Anker est l'un des plus importants créateurs de représentations enfantines. Il a peint environ 600 huiles, dont plus de 250 tableaux d'enfants, seuls ou en groupe.

      

      

    Dans Knöchelspiel, de 1864, il peint des enfants, jouant aux osselets, un jeu de groupe qui leur permet l'acquisition de compétences pour leur vie future au sein de la société et de l'État.

      

      

    File:Anker Turnstunde in Ins 1879.jpg

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

    Leçon de gymnastique à Anet (1879)

      

    Le jeu dans la vie insouciante des enfants peut devenir la lumière de l'existence du monde sérieux des adultes. L'intérêt d'Anker pour le jeu va au-delà de la médiation anthropologique entre culture et éducation. Il exige à la fois une motricité fine et de la concentration, une imagination constructive et de la créativité.

      

      

      

    A l'image de La Jeune fille aux dominos, en 1900, qui illustre la puissance créatrice d'Anker, pour montrer la concentration de la jeune fille sur son jeu, qui révèle sa vision du monde des enfants. Dans les représentations des jeux de société d'Anker, l'enfant prend conscience de son individualité au travers de son acte créateur.

     

    Le monde des enfants d'Anker montre le changement éducatif en Europe au XIXe siècle, tel que nous le rencontrons dans l'esprit humaniste des suisses, Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) et Johann Heinrich Pestalozzi (1746-1827). L’œuvre d'Anker le raconte au travers de nombreuses représentations d'élèves au tableau noir, tenant une plume, lisant ou portant une ardoise.

      

      

      

    Il raconte l'histoire d'une époque où l'éducation des enfants du pays n'était pas évidente car ils étaient considérés comme de petits adultes. Ce n'est qu'en 1874 que l'enseignement primaire obligatoire est ancré dans la Constitution suisse.

     

    Dessins

    Anker développe, à un âge précoce, ses talents artistiques de dessinateur, bien avant qu'il ne commence sa formation à Paris en 1854. Encore enfant, il utilise chaque occasion pour dessiner, à l'école, en chemin ou à la maison.

      

      

    En 1846, pendant ses cours de dessin privés, il réalise l'étude d'un crâne au crayon, au gymnase de Neuchâtel, qui lui vaut un prix d'excellence, ce qui lui arrive ensuite régulièrement. Cette reconnaissance de son talent donne au jeune Anker la certitude qu'il a les compétences nécessaires pour devenir peintre professionnel.

     

    Sa gamme d'œuvres sur papier, va de croquis rapides, qui servent de variantes à ses dessins, ou d'échantillons pour ses clients, jusqu'à des travaux détaillés et élaborés, qui sont considérés comme des œuvres distincte. Il réalise 230 dessins et aquarelles, pour le compte de l'éditeur neuchâtelois Frédéric Zahn (1857–1919) afin d'illustrer son édition de œuvres de Jeremias Gotthelf, ainsi que pour d'autres publications populaires.

     

    On connait de lui des travaux au crayon, fusain, plume, craie, sanguine, pastel ou sépia et des mélange de divers techniques sur des formats variés. Le nombre d'œuvres sur papier, réalisées par Anker n'est pas connu, mais on peut supposer qu'il en existe plusieurs milliers.

      

      

      

    Le style de son langage pictural va du travail au crayon finement exécuté au dessin au noir de charbon vigoureusement tracé qui est à la base de ses aquarelles, peintures à l'huile et faïence, qui représentent une partie importante de son œuvre.

     

     

     

      

     

      

     

      

     

      

      

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

      

    'Alfred Tennyson, First Baron Tennyson' (c. 1840) by Samuel Laurence and Sir Edward Coley Burne-Jones. Oil on canvas.  The National Portrait Gallery, London, England.

      

    'Alfred Tennyson, First Baron Tennyson' (c. 1840)

      

    by Samuel Laurence and Sir Edward Coley Burne-Jones.

    Oil on canvas. The National Portrait Gallery, London, England.

     

    Alfred Tennyson, 1er Baron Tennyson (6 août 1809 - 6 octobre 1892), frère de Charles Tennyson Turner, est l'un des poètes britanniques les plus célèbres de l'époque victorienne.

    Nombre de ses vers sont basés sur des thèmes classiques ou mythologiques, comme In Memoriam, écrit en l'honneur de son meilleur ami Arthur Hallam, un jeune poète et un camarade à Trinity College qui était fiancé à la sœur de Tennyson mais mourut tragiquement d'une hémorragie cérébrale.

      

    L'un des plus célèbres ouvrages de Tennyson est Les Idylles du Roi (1885), une série de poèmes narratifs basés entièrement sur le Roi Arthur et la Légende arthurienne et influencés, dans ses thèmes, par les premiers récits de Sir Thomas Malory sur ce roi légendaire. L'œuvre fut dédiée au Prince Albert, l'époux de la Reine Victoria.

      

    Durant sa carrière, Lord Tennyson fit des tentatives dans l'art dramatique, mais ses pièces n'eurent pas de succès, même de son vivant.

     

     

     

     

    Portrait of Sir Samuel Shephard by Sir Thomas Laurence, 1796

      

      

      

      

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Remembering Gratitude

     

     

    Carol Alleman

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    1 commentaire
  •  

     

     

    Portrait of Maria Serra Pallavicino by Peter Paul Rubens, 1606 Italy

    Portrait of Maria Serra Pallavicino by Peter Paul Rubens, 1606 Italy

     

     

    Pierre Paul Rubens (prononcé [ʁybɛns] à la belge, ou [ʁybɛ̃s] à la française), ou Peter Paul Rubens[1] en néerlandais, et Pietro Paolo Rubens à partir de 1608, né le 28 juin 1577 à Siegen (Westphalie) et mort le 30 mai 1640 à Anvers,

    est un peintre baroque flamand.

     

     

     

    File:Peter Paul Rubens 144.jpg

     Charles le Téméraire 1618

     

      

    Aidé par un atelier important, Rubens produit une œuvre considérable dans des genres divers.

      

      

    Il accepte de peindre un grand nombre de portraits mais, « d'instinct plus porté aux grand travaux qu'aux petites curiosités » comme il l'écrivait lui-même, il réalise surtout de grands projets religieux, des peintures mythologiques, et d'importantes séries de peintures historiques.

     

     

    File:0 Autoportrait - P.P. Rubens - Rubenshuis - RH.S. 180 (1).JPG

    Autoportrait  

      

    Prisé des Grands pour l'érudition et le charme de sa conversation, il joue également un rôle diplomatique important à son époque et jouit d'une position sociale sans égale chez les artistes de son temps.

     

     

    En 2013, l'exposition temporaire L'Europe de Rubens se tient au Louvre-Lens et regroupe plus d'une cinquantaine de ses œuvres, en provenance de l'Europe et des États-Unis

     

     

     

    Enfance de Cologne et Anvers (1577-1600)

     

    Pierre Paul Rubens naît à Siegen en Westphalie, dans le Saint-Empire romain germanique à 300 km d'Anvers[2]. Son père, Jan Rubens (1530-1587) avocat protestant prospère et sa mère, Maria Pypelinckx (1537-1608), avaient quitté Anvers (Pays-Bas espagnols) en 1568 pour échapper à la persécution des protestants dans les Pays-Bas espagnols par le Duc d'Albe.

      

      

    Jan Rubens devint le conseiller légal, et l'amant, d'Anne de Saxe, la seconde épouse de Guillaume d'Orange, et il s'installa ainsi à la cour de Siegen en 1570.

    Le couple eut d'abord une fille, Christine, née en 1571.

      

    Du fait de sa relation avec Anne de Saxe, le père de Rubens fut emprisonné jusqu'en 1573, sa libération étant due à l'intervention de sa femme.

     

    Rubens voit le jour en 1577 à Siegen où il passe ses 10 premières années jusqu'à la mort de son père en 1587, alors qu'il a dix ans. Rubens et sa mère s'installent alors à Cologne. En 1589, deux ans après la mort de son père, Rubens et sa mère rentrent à Anvers, où il est baptisé dans la religion catholique. Sa marraine est Christine d'Èpinoy; comtesse de Lallaing; épouse du gouverneur de Tournai; où il rentre comma page après ses études au collège jésuite.[4].

      

      

      

    Chez sa marraine que Rubens commence à copier les tableaux présents chez elle notamment des Véronèse abandonnant ses espoirs de robe d'avocat et d'armes.

     

    Beaucoup de ses tableaux représentent des sujets religieux et Rubens est d'ailleurs devenu plus tard l'une des principales voix du style pictural de la Contre-Réforme catholique.

     

    À Anvers, il reçoit une éducation humaniste, étudiant le latin et la littérature classique. À l'âge de 14 ans, il est placé en apprentissage de 1589 à 1598, d'abord chez le peintre Tobias Verhaecht, puis chez quelques peintres éminents de son époque, entre autres Adam van Noort et Otto van Veen.

      

      

      

      

    Une grande partie de sa formation initiale fut consacrée à copier les œuvres d'artistes anciens telles que des xylographies de Hans Holbein le Jeune et des gravures de Marcantonio Raimondi d'après Raphaël. Lorsqu'il eut achevé sa formation, il entra en 1598 dans la Guilde de Saint-Luc comme maître indépendant.

     

      

     

      

     

    Le séjour en Italie (1600-1608)

     

    Sur les conseils de ces peintres éminents, Rubens part en Italie de 1600 à 1608 pour étudier les œuvres de la Renaissance. Il séjourne notamment à Gênes, Mantoue, Venise et Rome où il assimile les styles et copie les œuvres de Raphaël, Le Caravage, et surtout Titien dont il retient la fougue du coloris.

      

      

      

    Il s'installe ensuite dans la ville de Mantoue, à la Cour du Duc Vincent de Gonzague. Grâce au soutien financier du Duc, Rubens pu voyager à Rome en passant par Florence en 1601. Là, il étudia l'art classique Grec et Romain et il réalisa des copies de grands maîtres italiens.

      

      

      

    Il fut particulièrement influencé par la sculpture hellénistique Le Groupe du Laocoon, mais aussi par les œuvres d'art de Michel-Ange, Raphaël et Léonard de Vinci[6]. Il fut également influencé par les peintures pus modernes et naturalistes du Caravage dont il copia d'ailleurs plus tard le tableau La Mise au tombeau tout en recommandant à son protecteur, le Duc de Gonzague, d'acheter une autre œuvre de cet artiste,  

      

      

      

    La Mort de la Vierge, aujourd'hui conservée au Louvre.

      

      

      

    Il intervient pour inciter l'acquisition de La Madone du rosaire pour l'église dominicaine d'Anvers, et qui est aujourd'hui au Kunsthistorisches Museum de Vienne. Durant son premier séjour à Rome, Rubens réalisa son premier chef d'œuvre, Sainte Hélène à la vraie croix pour la Basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem.

     

     

     

     

     

    En 1603, Rubens voyage en Espagne pour une mission diplomatique, amenant avec lui des cadeaux du Duc de Gonzague à la Cour du Roi Philippe III d'Espagne. Durant son séjour, il étudia l'impressionnante collection d'œuvre de Raphël et du Titien que Philippe II avait rassemble

      

      

      

    Il réalisa également un portrait équestre du Duc de Lerme qui illustre bien l'influence des œuvres du Titien. Ce voyage fut le premier des nombreux qu'il réalisa durant sa carrière pendant lesquels il mêlait l'art et la diplomatie.

     

    Il retourne en Italie en 1604, où il reste pendant les quatre années suivantes, d'abord à Mantoue, puis à Gênes et à Rome.

      

      

      

      

    A Gênes, Rubens peint de nombreux portraits tels que que le Portrait de Brigida Spinola Doria conservé à la National Gallery de Washington, et le portrait de Maria Serra Pallavicino, dans un style qui influencera plus tard des artistes tels que Antoine van Dyck, Joshua Reynolds et Thomas Gainsborough. I

      

      

    l entreprit également un livre illustré sur les palais de la ville qui fut publié en 1622 sous le nom de Palazzi di Genova.

     

      

     

      

     

      

     

    De 1606 à 1608, il fut principalement à Rome et, pendant cette période, Rubens obtint, avec l'aide du Cardinal Jacopo Serra (frère de Maria Pallavicini), sa plus importante commande à l'époque pour le maître-autel de la nouvelle église en vogue, la Chiesa Nuova également appelée Santa Maria in Vallicella.

     
     
     

    Le sujet en était le Pape Grégoire le Grand ainsi que des saints locaux majeurs adorant l'icône de la Vierge et l'Enfant.

     

      

     

      

     

    File:IsabellaClaraEugeniaRubens.jpg  

     

      

     

    La première version de ce tableau était une toile qui est actuellement au musée des beaux-arts de Grenoble, et qui fut immédiatement remplacée par une seconde version sur trois panneaux en ardoise représentant l'image miraculeuse de la Santa Maria in Vallicella qui est montré au public lors des fêtes religieuse grâce à un couvercle en cuivre amovible, également peint par l'artiste.

     

     

    L'expérience italienne de Rubens continuera a influencer son travail et il continuera à écrire de nombreuses lettre et correspondances en italien. À son retour à Anvers en 1608, le souvenir de l'Italie se perpétue également dans sa signature[11], qui ne changera jamais : « Pietro Paolo Rubens ». Ses voyages lui auront également permis de comprendre le français, l'allemand, l'italien, l'espagnol et le latin

      

      

     

    Le retour à Anvers (1609-1621)

     

    En 1608, apprenant que sa mère est malade, Rubens décida de qui quitter l'Italie pour la rejoindre à Anvers, mais elle mourut avant qu'il n'arrive. Son retour coïncida avec une période de prospérité dans la ville grâce à la signature du Traité d'Anvers en avril 1609 qui mit fin à la guerre entre entre l'Espagne et les Provinces-Unies et ouvrit une période de trêve de douze ans.

      

      

    En septembre 1609, Rubens fut nommé peintre officiel de la Cour d'Albert et Isabelle, souverains des Pays-Bas de 1609 à 1621. Il reçu la permission spéciale d'installer son atelier à Anvers plutôt qu'à la Cour de Bruxelles mais aussi de travailler pour d'autres clients que les seuls souverains.

      

      

    Il resta proche de la l'Archiduchesse Isabelle jusqu'à sa mort en 1633, et on faisait appel à lui à la fois comme peintre mais aussi comme ambassadeur et diplomate. Rubens cimenta encore plus ses liens avec la ville lorsque, le 3 octobre 1609, il épousa Isabella Brant, la fille de Jan Brant, un citoyen d'Anvers influent et humaniste. De cette union naîtront trois enfants : Serena (1611), Albert (1618) et Nicolas (1619). 

     

      

     

    En 1610, Rubens déménagea dans une nouvelle demeure, un palais qu'il avait fait construire et où il vécut une grande partie de sa vie, la Rubenshuis, actuellement devenu un musée.

      

      

    La villa, d'influence italienne, abritait son atelier où lui et ses apprentis réalisèrent la plupart des peintures de l'artiste, et qui abritait également sa collection d'art personnelle ainsi qu'une des bibliothèques les plus vastes d'Anvers.

      

      

    Durant cette période, il développa son atelier en accueillant de nombreux élèves et assistants. Son élève le plus connu était Antoine van Dyck, qui devint rapidement le principal portraitiste flamand et qui collabora fréquemment avec Rubens.

      

      

    Il travailla également avec plusieurs autres artistes actifs dans la ville, notamment le peintre animalier Frans Snyders qui contribua à réaliser l'aigle dans le tableau Prométhée supplicié, mais aussi son excellent ami le peintre de fleurs Jan Brueghel l'Ancien.

     

     

    Rubens fit également bâtir une autre maison au nord d'Anvers dans le village de Doel, à coté de l'église. Cette demeure, appelée "De Hooghuis" (la grande maison), fut construite entre 1613 et 1643, et constituait sans doute un investissement.

      

      

    C'est à cette période que Rubens a réalisé des chefs d'œuvres tels que L'Érection de la croix (1610) et La Descente de Croix (1611-1614) pour la Cathédrale Notre-Dame d'Anvers, peintures qui contribuèrent à faire de Rubens un a peintre flamand de premier ordre peu de temps après son retour.

      

      

      

    L'Érection de la croix, par exemple, illustre la synthèse fait par l'artiste entre La Crucifixion du Tintoret pour la Scuola Grande de San Rocco à Venise et les personnages dynamiques de Michel-Ange. Cette œuvre est en outre considérée comme un des premiers exemples de l'art religieux baroque.

      

      

    A ce moment de sa carrière, Rubens fit réaliser des Estampes et des couvertures de livres, surtout par l'imprimerie plantinienne de Balthasar Moretus le Jeune, afin d'étendre sa renommée dans toute l'Europe.

      

      

      

    A l'exception de quelques Eaux-fortes remarquables, il fit seulement des dessins en laissant la réalisation des estampes à des spécialistes, tel que le graveur flamand Lucas Vorsterman[13]. Il fit appel à un certain nombre de graveurs formés par Hendrik Goltzius et il a également conçu la dernière méthode de gravure sur bois avant que cette technique ne se renouvelle au XIXe siècle.

      

      

      

    Rubens instauta aussi un droit d'auteur pour ses copies, notamment en Hollande où son travail a été largement reproduit, mais aussi en Angleterre, en France et en Espagne.

      

    File:Peter Paul Rubens 095.jpg

     Marie de Médicis (1622-1625)

     

    Le Cycle de Marie de Médicis et les missions diplomatiques (1621-1630)

     

    Après la mort du Roi Albert d'Autriche, Rubens continue a être le peintre officiel de la Cour de l'Infante Isabelle d'Autriche de 1621 à 1633. En 1623, Rubens perd sa fille Serena qui décède alors qu'elle n'avait que 12 ans et trois plus tard, en 1626, son épouse, Isabella Brant mourut de la peste à l'âge de 34 ans

     

    En 1621, la Reine de France Marie de Medicis lui demanda de réaliser deux grands cycles allégoriques célébrant sa vie et celle de son défunt mari, le Roi Henri IV, pour décorer la Galerie Médicis du Palais du Luxembourg à Paris.

      

      

      

    Rubens achèva le Cycle de Marie de Médicis en 1625, qui est actuellement exposé au Musée du Louvre, mais il ne put pas terminer celui d'Henri IV Marie de Médicis fut exilée de France en 1630 par son fils, Louis XIII, et elle décéda en 1642 dans la même maison de Cologne où Rubens avait passé son enfance

     

    Parallèlement, après la fin de la Trêve de douze ans en 1621, l'empereur et archiduc d'Autriche Ferdinand II de la Maison de Habsbourg confia à Rubens un certain nombre de missions diplomatiques.

      

      

    Par exemple, lorsque le prince Ladislas IV Vasa arriva à Bruxelles le 2 septembre 1624 à l'invitation personnelle de l'Infante Isabelle d'Autriche, l'ambassadeur français à Bruxelles écrivait : "Rubens est là pour faire le portrait du prince de Pologne, sur ordre de l'Infante".

     

    Entre 1627 et 1630, la carrière diplomatique de Rubens fut particulièrement active. Il voyagea entre les Cours d'Espagne et d'Angleterre, essayant de ramener la paix entre les Pays-Bas espagnols et les Provinces-Unies.

      

      

    En 1624, Rubens est d'ailleurs anobli en tant que « noble de la maison de la sérénissime infante » par Philippe IV d'Espagne et plus tard, en 1630, fait chevalier par le roi Charles Ier d'Angleterre pour le récompenser de ses efforts diplomatiques à faire aboutir un traité de paix entre l'Espagne et l'Angleterre au sujet des Pays-Bas espagnols et des Provinces-Unies.

      

      

      

    Il fit également plusieurs déplacement au nord des Pays-Bas tant pour des raisons artistiques que diplomatiques.

     

     

     

     

    Rubens passa huit mois à Madrid en 1628-1629 et, en plus des négociations diplomatiques, il réalisa plusieurs œuvres majeures pour Philippe IV ainsi que pour des commanditaires privés.

      

      

    Il entreprit également une étude renouvelée des peintures du Titien, copiant de nombreuses de ses toiles dont Adam et Ève (1628–29)

      

    Durant son séjour en Espagne, il se lia d'amitié avec le peintre de Cour Diego Vélasquez et tous deux projetèrent de voyager ensemble en Italie. Cependant, Rubens dî revenir à Anvers et Velázquez fit le voyage sans lui.

     

    Son séjour à Anvers fut assez court et il se rendit assez vite à Londres où il demeura jusqu'en avril 1630. L'une des œuvres majeure qu'il réalisa à cette période fut l'Allégorie sur les bénédictions de la paix réalisée en 1629 et qui est actuellement exposée à National Gallery de Londres.

      

      

    Ce tableau illustre l'immense intérêt que Rubens portait à la paix et il le donna au Roi Charles Ier en guise de présent.

     

    Pendant que la réputation internationale de Rubens auprès des collectionneurs et de la noblesse étrangère continuait à croître au cours de cette décennie, l'artiste et son atelier ont également continué à réaliser des peintures monumentales pour des clients locaux d'Anvers. L'Assomption de la Vierge achevée en 1626 pour la Cathédrale d'Anvers en est un très bon exemple.

     

     

     

    Fin de vie (1630-1640)

      

    Rubens passa les dix dernières années de sa vie à Anvers. Sur un plan artistique, il obtint de nouvelles commandes des Habsbourgs et il continua à travailler pour des clients étrangers, en réalisant par exemple les peintures des plafonds de la Maison des banquets du Palais de Whitehall, mais il a aussi exploré d'autres voies artistiques plus personnelles, composant des paysages, tel que le Paysage à l'arc-en-ciel (1635, musée du Louvre, Paris) et des œuvres plus intimes ainsi que des portraits de sa femme et de ses enfants.

     
     
     

    En 1630, quatre ans après la mort de sa première épouse, il se maria à Hélène Fourment qui avait 16 ans à l'époque alors que Rubens avait 53 ans. De cette seconde union, il eut quatre enfants : Clara Johanna, François, Hélène et Pierre Paul. La famille s'installa en 1635 dans le Château Het Steen situé à Elewijt en Belgique. Hélène Fourment fut une source d'inspiration pour Rubens dans sa représentation de personnages voluptueux que l'on retrouve dans plusieurs de ses peintures telles que La fête de Venus exopsée au Kunsthistorisches Museum de Vienne, ou encore Les Trois Grâces et Le Jugement de Pâris toutes deux au Musée du Prado à Madrid.

      

      

      

    Rubens réalisa également plusieurs toiles représentant son épouse comme Hèlène Fourment en robes de noce (Pinacothèque de Munich), La petite Pelisse (musée de Vienne) mais aussi Hèlène Fourment et ses enfants et Hèlène Fourment au carrosse (toutes deux au Louvre).

     
      
     

    En 1636, il devint peintre officiel de la cour des Pays-Bas espagnols gouvernée par le cardinal Ferdinand, infant d'Espagne. C'est à cette même période que Rubens peint Le Jugement de Pâris, directement élaboré à partir du Jugement de Pâris de Raphaël, gravé par Raimondi. La seule différence est que Rubens s'inspire de l'œuvre vue en miroir.

     

    Un an avant, Charles Ier d'Angleterre lui avait confié la réalisation du plafond peint de la Maison des banquets au Palais de Whitehall conçu par l'architecte Inigo Jones. Mais sa commande la plus importante fut celle de soixante toiles pour la décoration du pavillon de chasse de Philippe IV d'Espagne, la Tour de la Parada, pour lesquelles il s'inspira de l'ouvrage d'Ovide, les Métamorphoses.

     

    Par ailleurs, lorsque Marie de Médicis connu son ultime exil, c'est Rubens qui la recueillit et qui la protèga jusqu'à sa mort. Elle finit d'ailleurs sa vie, deux ans après la mort du peintre, dans la maison natale de celui-ci.

     

    De son coté, Rubens tombe malade du fait sa Goutte chronique, son état s’aggrave et il finit par s'éteindre le 30 mai 1640, laissant derrière lui huit enfants, trois avec Isabella et cinq avec Hélène, son plus jeune enfant étant né 3 mois avant son décès. Il est enterré à l'église Saint-Jacques (Sint-Jacobskerk) d'Anvers.

     

      

      

    Importance

     

    Rubens est non seulement un artiste de renom mais aussi un diplomate et un habile négociant, faisant de lui un personnage alors connu dans toute l'Europe. Son atelier anversois mobilise des talents très divers, comme Frans Snyders pour la peinture animalière ; ses collaborateurs les plus importants sont Jacob Jordaens et Antoine Van Dyck.

      

      

      

    Sa fortune artistique est immense, à travers un corpus de peintures et de dessins : l'un des peintres l'ayant le plus admiré, Delacroix le surnommait le « Homère de la peinture », et Rubens incarne le primat de la couleur dans l'histoire de l'art européen du XVIIe siècle, poursuivant en cela la leçon des grands Vénitiens et demeurant l'un des peintres les plus importants de l'art occidental.

     

    Au cours de la vente aux enchères du 10 juillet 2002 chez Sotheby's, la peinture de Rubens Le Massacre des Innocents fut vendue pour un prix de 60,98 millions d'euros (soit 400 millions F, 49,5 millions £, 76,2 millions USD) à Lord Thomson

     

     

     

    sources WIKIPEDIA

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Paul_Rubens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

    Klimt. Oil painting. 1902.

    GERTHA

     

    L'âge d'or du Jugenstil (1862 - 1918)

    Gustav Klimt est né le 14 juillet 1862 à Baumgarten, près de Vienne, fils d'un graveur. En 1876, il entra dans la classe de peinture du professeur Julius Viktor Berger à l'école des arts et métiers. Sa formation se termina en 1883 et fonda la même année la "Künstlercompagnie" (compagnie des artistes) qui comprit, en dehors de lui, son frère Ernst Klimt et Franz Matsch.

      

      

    En 1886, au Burgtheater, le style de Gustav Klimt commence à se différencier de celui de son frère et de Matsch, et à s’éloigner de l’académisme.

      

    En 1888, il reçut la médaille d'or de l'ordre du mérite et entama un voyage qui le mena à Cracovie, Trieste, Venise et Munich.

      



    Quelques années après la mort de son père et de son frère en 1892, Gustav Klimt fonda en 1897 avec Joseph Maria Olbrich et Josef Hoffmann la "Wiener Secession" (Sécession de Vienne), dont il fut le chef de file et qui présenta sa première exposition une année plus tard. La clique de Klimt se retira pourtant de la Wiener Secession en 1905.

      

      

    Une année plus tard, Klimt créa fédération autrichienne des artistes, dont il devint le président. Il entreprit alors un voyage à Bruxelles, Londres et Florence. En 1907, il présenta ses premiers dessins érotiques. En 1909 se termina sa alors ses années d'or. Klimt mourut le 6 février 1918 à Vienne.

      



    Déjà au début du 20 siècle, Gustav Klimt était considéré comme un artiste incontournable de la scène viennoise. Il unit les différents courants du Judentstil et réalisa la synthèse entre le figuratif et l'ornemantal, dans un style fait d'applats qui fit, sur le contemplateur, un effet à la fois sensuel et tape-à-l'oeil.

    © Hardy Schulz, Hamburg - Jean-Gérard Anfossi, Paris

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

    Des peintures cachées dans la tranche des livres

    ( 1650 – 1900 )

    peinture tranche livre 01 Des peintures cachées dans la tranche des livres ( 1650   1900 )  peinture 2 information histoire bonus art

     

    Le pratique de cacher des peintures sur la tranches des livres était assez populaire de 1650 à la fin des années 1800.


    Le principe consistait à cacher un petit morceau de l’illustration au bord de chaque page, quand le livre était fermé on ne voyait rien mais dès qu’on pliait doucement les pages la peinture se dévoilait.


    Il existait même des livres qui avaient trois peintures sur la tranche, l’une quand on pliait les pages dans un sens, une autre quand on les pliait à l’envers et une dernière directement sur la tranche.


    Ces 4 peintures sont d’une série de livres de Robert Mudie en 1837 qui portent le nom des saisons – Automne, Printemps, Hivers et Été – qui appartiennent aux archives de l’Université de l’Iowa et qui ont été pris en photos par Colleen Theisen.

     

     

     

    peinture tranche livre 02 Des peintures cachées dans la tranche des livres ( 1650   1900 )  peinture 2 information histoire bonus art

    peinture tranche livre 03 Des peintures cachées dans la tranche des livres ( 1650   1900 )  peinture 2 information histoire bonus art

    peinture tranche livre 04 Des peintures cachées dans la tranche des livres ( 1650   1900 )  peinture 2 information histoire bonus art

    peinture tranche livre 05 Des peintures cachées dans la tranche des livres ( 1650   1900 )  peinture 2 information histoire bonus art

    peinture tranche livre 06 Des peintures cachées dans la tranche des livres ( 1650   1900 )  peinture 2 information histoire bonus art

    peinture tranche livre 07 Des peintures cachées dans la tranche des livres ( 1650   1900 )  peinture 2 information histoire bonus art

    peinture tranche livre 08 Des peintures cachées dans la tranche des livres ( 1650   1900 )  peinture 2 information histoire bonus art

    Voici d’autres exemples de livres avec des peintures cachées dans la tranche en vidéos :

     

     

    Il y a aussi beaucoup de peintures sur tranches dans

    les archives de la Boston Public Library :

     

     

    fore edge painting 01 720x207 Des peintures cachées dans la tranche des livres ( 1650   1900 )  peinture 2 information histoire bonus art

    fore edge painting 02 720x206 Des peintures cachées dans la tranche des livres ( 1650   1900 )  peinture 2 information histoire bonus art

    fore edge painting 03 720x254 Des peintures cachées dans la tranche des livres ( 1650   1900 )  peinture 2 information histoire bonus art

    fore edge painting 04 720x311 Des peintures cachées dans la tranche des livres ( 1650   1900 )  peinture 2 information histoire bonus art

    fore edge painting 05 720x217 Des peintures cachées dans la tranche des livres ( 1650   1900 )  peinture 2 information histoire bonus art

    fore edge painting 06 720x264 Des peintures cachées dans la tranche des livres ( 1650   1900 )  peinture 2 information histoire bonus art

    fore edge painting 07 720x245 Des peintures cachées dans la tranche des livres ( 1650   1900 )  peinture 2 information histoire bonus art

    fore edge painting 08 720x241 Des peintures cachées dans la tranche des livres ( 1650   1900 )  peinture 2 information histoire bonus art

    [Via]

     

     

    SOURCES

    LA BOITE VERTE

    super blog

    http://www.laboiteverte.fr/peintures-cachees-tranche-livres-1650-1900/

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

    Edward Hopper

     
     
    In my last post, on Robert Cottingham, I showed a detail from one of Edward Hopper’s paintings, and think that it would be appropriate to end the year taking a look at some more of his work.

    Hopper has always been one of my favourite artists, and was an early influence on my own work, since I fell in love with his painting Early Sunday Morning when I stumbled across it (not literally – it was hanging on the wall) in the Whitney Museum, New York, way back in 1969.

    Hopper (born Nyack, New York 1882) is the best-known American realist of the inter-war period, once said: 'The man's the work. Something doesn't come out of nothing.' This offers a clue to interpreting the work of an artist who was not only intensely private, but who made solitude and introspection important themes in his painting.

    By 1899 he had already decided to become an artist, but his parents persuaded him to begin by studying commercial illustration because this seemed to offer a more secure future. Later, at the New York School of Art, he studied under Robert Henri, one of the fathers of American Realism - a man whom he later described as 'the most influential teacher I had'.

     
      
      
      
    In 1906 he followed the fashion to study in Paris but was later to claim that it had little effect on him - he hadn’t even heard of Picasso while there for instance. He visited Europe on two more occasions – in 1909 and 1910 – then never went to Europe again.

    Hopper had settled in Greenwich Village, which was to be his base for the rest of his life, and in 1923 he renewed his friendship with a neighbour, Jo Nivison, whom he had known when they were fellow students under Henri. She was now forty and Hopper fortytwo. In the following year they married. Their long and complex relationship was to be the most important of the artist's life.
     
    "Cape Cod Evening", Edward Hopper
     
     


    From the time of his marriage, Hopper's professional fortunes changed. His second solo show, at the Rehn Gallery in New York in 1924, was a sell-out. The following year, he painted what is now generally acknowledged to be his first fully mature picture, The House by the Railroad. With its deliberate, disciplined spareness, this is typical of what he was to create thereafter.

    House by the Railroad 1925

    His paintings combine apparently incompatible qualities. Modern in their bleakness and simplicity, they are also full of nostalgia for the puritan virtues of the American past - the kind of quirky nineteenth-century architecture Hopper liked to paint, for instance, could not have been more out of fashion than it was in the mid 1920s, when he first began to look at it seriously.

    Once it took off, his career was little affected by the Depression, had become extremely well known. In 1929, he was included in the Museum of Modern Art's second exhibition, Paintings by Nineteen Living Americans, and in 1930 The House by the Railroad entered the museum's permanent collection. In the same year, the Whitney Museum bought Hopper's Early Sunday Morning it's most expensive purchase up to that time. In 1933 Hopper was given a retrospective exhibition at the Museum of Modern Art. This was followed, in 1950, by a fuller retrospective show at the Whitney.

    Early Sunday Morning 1930

    Some paintings, such as his celebrated image of a gas-station, Gas painted in 1940, even have elements which anticipate Pop Art.

    Gas 1940

    When the link between the outer world he observed and the inner world of feeling and fantasy broke, Hopper found he was unable to create. In particular, the rise of Abstract Expressionism left him marooned artistically, for he disapproved of many aspects of the new art. He died in 1967, isolated if not forgotten, and Jo Hopper died ten months later. His true importance has only been fully realized in the years since his death. His painting Nighthawks is now one of the most iconic paintings of the C20th.

    Nighthawks 1942

    Drug Store 1927
     
    Automat 1927
     
    Night Windows 1928
     
    The Lighthouse at Two Lights 1929

    New York Movie 1939
     
    Pennsylvania Coal Town 1947
     
    Seven A.M. 1948
     
    Rooms by the Sea 1951
     
    Office in a Small City 1953

    Second Story Sunlight 1960
     
    New York Office 1962
     
    Sun in an Empty Room 1963
     
     
    Chair Car 1965
     
     
     
    sources
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

      

      

      

    By Elizabeth R. Finley

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •   

     

     

    Portrait of Rebecca H Whelan by Thomas Pollock Anschutz, ca 1910
I seriously doubt that this was made any later than 1909 or 1910.

    Portrait of Rebecca H Whelan by Thomas Pollock Anschutz, ca 1910

    I seriously doubt that this was made any later than 1909 or 1910.

     

     

     

    4 Portrait of Maragaret Perot naturalistic Thomas Pollock Anshutz

      

     Thomas Pollock Anshutz (1851 - 1917) est un peintre naturaliste américain.

     

    Il étudie la peinture à Paris à l'Académie Julian puis à Philadelphie à la Pennsylvania Academy of Fine Arts, notamment sous la férule de Thomas Eakins.

     

     

      

      

      

      

    c1905 Woman Writing at a Table oil on canvas 51.4 x 40.6 cm

    c1905 Woman Writing at a Table oil on canvas 51.4 x 40.6 cm 

     

     

    c1900 Boy Reading, Ned Anshutz oil on canvas 96.7 x 68.8 cm  

      

      

    File:Anschutz A Rose.jpg

      

    A Rose

      

    En 1886, il devient lui-même l'un des professeurs de cette académie et compte les peintres Robert Henri, William Glackens, Charles Grafly, Nelson Poole, John Sloan et Everett Shinn parmi ses élèves. Les portraits, des scènes de la vie de tous les jours, des paysages et des marines qu'il peint dans un style figuratif, sont ses sujets de prédilection.

     

     

     

    File:Anschutz Thomas P Self Portrait.jpg

     

    Autoportrait 1909

     

     

      

    Portrait of Emil Fairchild Pollock naturalistic Thomas Pollock Anshutz  

      

      

     

     

    c1908 A Study in Scarlet, Portrait of Katherine Rice pastel on canvas 86.4 x 76.2 cm

     

     

    1893 Portrait of Mrs. Anschutz pastel on paper 50.8 x 66.04 cm 

      

     

    c1905 The Incense Burner (Rebecca H. Whelan) oil on canvas 1

    62.6 x 101.6 cm

    c1905 The Incense Burner (Rebecca H. Whelan) oil on canvas 162.6 x 101.6 cm 

     

     

     

     

     

     

    Figure Piece

     

     

     

     File:Anshutz a flowered gown.jpg

    A Flowered Gown

      

     

     

    File:Anschutz A Passing Glance.jpg

     

     

    Anschutz A Passing Glance

     

     

     

    wikipedia

      

      

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

    Princess Tatyana Alexandrovna Yusupova by Franz Xavier Winterhalter, 1858

    Princess Tatyana Alexandrovna Yusupova by Franz Xavier Winterhalter, 1858

     

     

    Franz Xaver Winterhalter (Menzenschwand, grand-duché de Bade, le 20 avril 1805Francfort-sur-le-Main, Hesse-Nassau, 8 juillet 1873) est un peintre académique et lithographe allemand.

    Il fut le portraitiste attitré du gotha européen de son époque.

     

    Né en Forêt-Noire dans le grand-duché de Bade, après avoir étudié la gravure chez son oncle à Fribourg-en-Brisgau, il part en 1823 travailler à l'institut lithographique de Piloty de Munich, capitale du Royaume de Bavière. Il reçoit à cette époque les conseils

    du portraitiste Joseph Karl Stieler.

     

      

    File:Winterhalter Markgraefin Sophie.jpg

    De retour dans le pays de Bade, établi à Karlsruhe,

    il réalise avec talent et succès un portrait de grande-duchesse Sophie (1828).

     

     

    File:Leopold, Grand Duke of Baden.PNG

      

      

    La consécration est totale quand il reçoit du gouvernement la commande du portrait officiel de son souverain,

    le grand-duc Léopold Ier de Bade Ayant donné entière satisfaction,

    il est nommé peintre de la cour.

     

     

    File:Franz Xaver Winterhalter Queen Marie Amelie.jpg

    Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, reine des Français (1842)

     

     

    En 1834, il se rend à Paris où il bénéficie de la protection de la reine Marie-Amélie,

    dont il réalise le portrait.

    Il devient un peintre recherché, non seulement en France

    mais à travers toute l'Europe. Ses admirateurs voient en lui le successeur

    de sir Thomas Lawrence, mort quelques années plus tôt.

     

     

    File:Franz Xaver Winterhalter Napoleon III.jpg

    Napoléon III, empereur des Français (1852)

     

    Winterhalter, grâce à son talent mais aussi à sa « diplomatie », est le peintre attitré des membres du Gotha. Il prend part à diverses expositions :

    au salon de Paris de 1835 à 1838, obtenant une médaille de deuxième classe en 1837, une de première classe à l'Exposition universelle de 1855,

    au salon de la Royal Academy de Londres, de 1852 à 1867.

    Il est nommé chevalier de la légion d'honneur en 1839 par Louis-Philippe,

    promu officier en 1857 par Napoléon III.

     

     

    File:Eugénie imperatrice.jpg

    Impératrice Eugénie 1867

     

    En 1865, il peint le portrait devenu célébrissime de l'impératrice d'Autriche en robe de bal.

    Il décède en 1873 du typhus lors d'un séjour à Francfort-sur-le-Main.

      

    Il est enterré, au cimetière principal de la ville.

     

     

    File:Albert P Wales 1864.jpg

    Albert-Édouard du Royaume-Uni,

    prince de Galles (1864

      

    Formé au style français, il vécut à Paris le plus clair de sa carrière et peint les portraits de la plupart des têtes couronnées européennes.

    Julia Louise Bosville, Lady Middleton by Franz Xavier Winterhalter, 1863

    Julia Louise Bosville, Lady Middleton by Franz Xavier Winterhalter, 1863

      

      

    Il exécuta ainsi des portraits

    d'État des membres des Maisons souveraines belges (le roi Léopold),

    anglaises (la reine Victoria, le Prince Consort Albert)

     

    File:King Leopold I of Belgium.jpg

    Léopold Ier, roi des Belges (1841)

     

     

    - Il avait la réputation d'être le peintre préféré de la reine Victoria-,

      

      

    File:The Young Queen Victoria.jpg

    Victoria Ière, reine de Grande-Bretagne et d'Irlande (1842)

      

      

    File:Empress Elisabeth of Austria.jpg

     

    Elisabeth de Bavière, impératrice d'Autriche (1864)

      

      

    (l'impératrice Elisabeth) et françaises

      

    File:Franz Xaver Winterhalter King Louis Philippe.jpg

    Louis Philippe Roi des Français 1839

      

      

    (aussi bien le roi Louis-Philippe que l'empereur Napoléon III,

    File:Franz Xavier Winterhalter-The Empress Eugenie Holding Louis Napoleon.jpg

    Eugénie de Montijo, impératrice des Français et s

    on fils Louis Napoléon, prince impérial (1857)

      

      

    l'impératrice Eugénie ou le Prince impérial),

    et des portraits mondains (Édouard André)

     

    File:André, Edouard.jpg

     

    Monsieur Edouard André en uniforme d'officier (1857)

      

    .Il avait la réputation d'être si habile dessinateur qu'il pouvait

    peindre directement sur la toile sans étude préliminaire.

     

     

     

    File:Mecklembourg-Strelitz, Helene.jpg

     

    Hélène de Mecklembourg-Schwerin, duchesse d'Orléans et son fils Philippe, comte de Paris (1839)

      

    Cependant, son style, considéré comme romantique, coloré et superficiel ne lui valut qu'un intérêt artistique mineur, ses œuvres présentant plus un intérêt d'ordre historique.

     

     

    File:Karl Joseph Berkmuller 1830.jpg

    Joseph Berkmuller 1830

     

     

    Une exposition majeure de ses tableaux à la National Portrait Gallery de Londres et au Petit Palais à Paris en 1987 le remirent plus récemment sur le devant de la scène.

     

     

    File:Winterhalter Elisabeth 2.jpg

     

     Elisabeth de Bavière, impératrice d'Autriche (1865)

     

    File:Franz joseph1.jpg

     

    François-Joseph Ier, empereur d'Autriche (1865)

     

     

    File:Victoria, Princess Royal.jpg

     

    Victoria du Royaume-Uni, princesse royale de Prusse (1867)

     

     

     

    wikipedia

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Franz_Xaver_Winterhalter

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Waiting by the Fountain by Vittorio Matteo Corcos, 1890’s

    Waiting by the Fountain by Vittorio Matteo Corcos, 1890’s

     

    Vittorio Matteo Corcos (né le 4 octobre 1859 à Livourne, mort à Florence le 8 novembre 1933) est un peintre académique et portraitiste italien.

     

     

     

    File:Vittorio Matteo Corcos - Dreams - 1896.jpg

      

     

     

     

    Vittorio Matteo Corcos débute ses études artistiques à l'Académie du dessin de sa ville natale, avec Enrico Pollastrini.

      *

     

    Il les poursuit à Naples, de 1878 à 1879, dans l'atelier de Domenico Morelli dont le style, fortement empreint de recherches formelles et de références littéraires, notamment l'œuvre de George Gordon Byron, exerce une grande influence sur le jeune Vittorio Matteo.

     

      

     

      

    Il peint à cette période L'Arabo in preghiera, tableau marquant

    un tournant dans sa production picturale.

     

     

    File:Vittorio Matteo Corcos - Looking Out To Sea.jpg

     

     

    En 1880, il séjourne à Paris où il signe un contrat avec Goupil & Cie,

    société d'édition et également galeriste et marchand d'art.

     

     

    Il fréquente irrégulièrement l'atelier de Léon Bonnat, le portraitiste

     

     

      

      

    des présidents du Conseil de la IIIe République, notamment

    Jules Ferry, Adolphe Thiers et de personnalités artistiques les plus en vue.

     

      

      

      

    Il s'oriente alors vers une peinture mondaine, proche de celle de ses compatriotes Giovanni Boldini, Giuseppe De Nittis et il réalise surtout des portraits plein d'acuité de femmes, élégamment vêtues, des scènes de genre, caractérisés par un coup de pinceau fluide, des couleurs brillantes.

     

     

    GARIBALDI

     

     

      

    Son œuvre est appréciée et, durant sa période parisienne, il expose au Salon de 1881, 1882 et 1885

     

     

    File:Portrait of a Young Woman.jpg

      

    Il retourne dans son pays natal en 1886 et participe, la même année à Livourne, à une exposition collective où exposent, entre autres,

      

      

      

    des peintres du mouvement Macchiaioli.

     

      

    File:Vittorio Matteo Corcos Portrait der Contessa Nerina Pisani Volpi di Misurata 1906.jpg

    Porträt der Contessa Nerina Pisani Volpi di Misurata, 1906

     

    De confession juive, Vittorio Matteo Corcos se convertit au catholicisme  et épouse à Florence, en 1887, Emma Ciabatti, la Gentile Ignota de Giovanni Pascoli.

     

      

    Le couple s'établit dans la capitale toscane et sa femme l'introduit dans les cercles littéraires où il fait la connaissance de Giosuè Carducci et de Gabriele D'Annunzio.

     

      

    File:Girl with Yellow Shawl.jpg

     

    Mädchen mit gelbem Halstuch, um 1933

      

    CORCOS Vittorio Matteo - Studio per il ritratto dell'Imperatrice Augusta Vittoria

     

      

    En raison de sa fréquentation du milieu intellectuel florentin, il est un portraitiste très recherché par les riches familles nobles de la région.

     

    File:Corcos Vittorio Matteo Portrait Of A Lady.jpg

     

     

     En 1904, peintre renommé, il exécute en Allemagne le portrait de Guillaume II, de son épouse et de nombreuses personnalités allemandes.

      

      

    Marguerite de Savoie, épouse d'Humbert Ier d’Italie, Amélie d'Orléans, dernière reine du Portugal sont les autres têtes couronnées que Vittorio Matteo Corcos immortalise.

     

     

      

    Son autoportrait est admis, en 1913, dans la collection des autoportraits

    du corridor de Vasari de la Galerie des Offices à Florence.

     

     

     

    VittorioCorcos-2j

    VITTORIO MATTEO CORCOS

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

    File:William-Adolphe Bouguereau (1825-1905) - Portrait de Mademoiselle Elizabeth Gardner (1879).jpg

      

    Portrait of Miss Elizabeth Gardner 1879

      

      

    Elisabeth Jane Gardner (née le 4 octobre 1837 à Exeter dans le New Hampshire, et morte le 28 janvier 1922 à Paris) est une artiste-peintre américaine.

     

     

     

     

     

    Jeune fille de bonne éducation, Elisabeth Jane Gardner apprit le dessin et l'aquarelle au collège de Lasell et se lia d'amitié avec son professeur Imogene Robinson.

    Robinson partit en Europe et Elisabeth Jane Gardner alla étudier à Boston.

    Elle comprit qu'il lui fallait une formation plus poussée et partit pour Paris rejoindre Robinson en 1864.

     

     

     

     

     

     

    Elle fut la première femme peintre américaine à exposer au Salon de Paris en 1866 et la première à gagner la médaille d'or en 1872.

     

     

     

     

     

     

      

     

      

     

    Elle étudia avec Ange Tissier, Merle et Jules Joseph Lefebvre et finalement

    avec William-Adolphe Bouguereau, qu'elle épousa en 1896.

    Il était âgé de 71 ans.

     

     

    L’imprudente (The Imprudent Girl)

     

    In The Woods

     

    Young Girl Holding A Basket Of Grapes

     

    Bubbles

     

    Judgement of Paris

     

    An Apple Today

     

    In the Garden

     

    He Careth

     

    La Becquée

     

    The Farmer’s Daughter

     

    Friends

     

    The Shepherd David

     

    Young Girl With Lilies

     

    Young Girl At The Well

     

    Rudyard Kipling’s Daughter

     

    A la fontaine

     

     

     

     

     

     

      

     

    Influencée par son mari dans sa manière de peindre, elle avoua :

    « Je préférerais être connue comme le meilleur imitateur de Bouguereau que n'être personne. »

     

     

     

    [Elizabeth Gardner Bouguereau in her studio]

     

      

     

    Après la mort de son mari en 1905, elle peignit quatre toiles importantes

    avant d'arrêter, gênée par des rhumatismes.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     File:La Femme par Giacomo Grosso.png

     

     

      

    La Femme by Giacomo Grosso, 1895

     

    Giacomo Grosso, né à Cambiano le 23 mai 1860 et mort à Turin le 14 janvier 1938, est un peintre italien, portraitiste, peintre de genre et d'histoire

    Fils du charpentier Guglielmo Grosso et de Giovanna Vidotti, Giacomo Grosso obtient son diplôme à l'Accademia Albertina des Beaux-arts de Turin. En y devenant professeur de peinture en 1889, il a Felice Carena parmi ses élèves. Son talent, qui lui assure un grand succès auprès d'une clientèle aristocratique et de la haute bourgeoisie, lui vaut de nombreux prix. Il expose en Europe et surtout à Paris.

      

    En 1908, il se rend à Buenos Aires avec son élève Carlo Gaudina pour honorer la commande d'une série de peintures décoratives.

     

    Francesco Hayez Odalisque Reclining

     

     

    Il est fait chevalier de l'Ordre des S.S. Maurice et Lazare en 1893, commandant de l'Ordre de la Couronne d'Italie en 1907, grand officier de l'Ordre de la Couronne d'Italie en 1922, chevalier de la légion d'honneur, et il est nommé sénateur du Royaume d’Italie le 2 mars 1929. Il a vécu à Turin, où il s'est marié et a eu deux filles.

      

      

    Il exécute les portraits de Benoît XV, de Giovanni Agnelli, de Toscanini et de Puccini. Pratiquant parfois une peinture érotique, il est accusé d'immoralité. Ainsi il provoque une polémique au cours de la première Biennale de Venise de 1895 inaugurée par Humbert Ier et Marguerite de Savoie, par sa peinture Supremo convegno (Le Rendez-vous suprême) autour du mythe de la fin de Don Juan, qui représente l'intérieur d’une église où un groupe de femmes nues entoure un cercueil ouvert dans lequel on aperçoit la figure d'un homme (qui pourrait être Friedrich Nietzsche.

      

    Cette œuvre provoque la condamnation du patriarche de Venise, Giuseppe Sarto,

    le futur Pie X, qui interdit au clergé de visiter la Biennale, mais aussi sa défense par l'écrivain catholique moderniste Fogazzaro.

      

    La polémique éveille l'intérêt du public qui se précipite à la biennale, laquelle a été surnommée depuis la « Biennale de Grosso ».

     

     

    GIACOMO GROSSO - Cambiano (TO) 1860-Torino 1938 - LA SIGNORA OLIMPIA OYTANA BARUCCHI (1896)

      

      

    GAM - MALINCONIA_020.JPG - GIACOMO GROSSO - Cambiano (TO) 1860-Torino 1938 - LA SIGNORA OLIMPIA OYTANA BARUCCHI (1896)

     

     

      

      

    Cette œuvre disparaît dans un incendie à bord d'un navire qui la transportait pour une exposition aux États-Unis.

     

    GAM - MALINCONIA_023.JPG - EVANGELINA EMMA ALCIATI - Torino 1883-1959 - RITRATTO DI BAMBINA (ORNELLA SPANO) 1910

    EVANGELINA EMMA ALCIATI - Torino 1883-1959 - RITRATTO DI BAMBINA (ORNELLA SPANO) 1910

     

     

    La Nuda, peinte l’année suivante, confirme son goût pour l'érotisme traité dans une technique magistrale. Grosso aimait dire ironiquement être « seulement un peintre », en qualifiant d’« artistes » ses collègues plus modernes.

     

     

    La Femme by Giacomo Grosso, 1895

     

     

     

    GAM - MALINCONIA_007.JPG - GIACOMO GROSSO - Cambiano (TO) 1860-Torino 1938 - LA CELLA DELLE PAZZE (1884)

     

    GIACOMO GROSSO - Cambiano (TO) 1860-Torino 1938 - LA CELLA DELLE PAZZE (1884)

      

      

      

      

      

      

      

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

    Portrait of Countess Teresa Zumali Marsili With Her Son Giuseppe by Francesco Hayez, 1833 Italy

    Portrait of Countess Teresa Zumali Marsili With Her Son Giuseppe by Francesco Hayez, 1833 Italy

     

     

     

    Francesco Hayez (né à Venise le 10 février 1791, mort à Milan le 21 décembre 1882) est un peintre italien. Artiste majeur du romantisme historique italien du milieu du XIXe siècle à Milan, il est reconnu pour ses grands tableaux historiques (principalement du Moyen Âge et de la Renaissance), ses allégories politiques, ses portraits et ses compositions de style troubadour.

      

      

      

    File:El Beso (Pinacoteca de Brera, Milán, 1859).jpg

    Le baiser 1859

      

     

     

     

     

    Portrait of Alessandro Manzoni 1841

      

     
    Francesco Hayez :
     
     
     
    1791-1882 Italian Francesco Hayez Galleries Hayez came from a relatively poor family from Venice. His father was of French origin while his mother, Chiara Torcella, was from Murano. The child Francesco, youngest of five sons, was brought up by his mother sister, who had married Giovanni Binasco, a well-off shipowner and collector of art.
     
    Francesco Hayez Portrait of the Emperor Ferdinand I of Austria
      
     Portrait of the Emperor Ferdinand I of Austria 1840 
     
    From childhood he showed a predisposition for drawing, so his uncle apprenticed him to an art restorer. Later he became a student of the painter Francisco Magiotto with whom he continued his studies for three years.
     
      
     
     Francesco Hayez Portrat des Pompeo Marchesi.
      
     Portrat des Pompeo Marchesi.
     1830
     
    He was admitted to the painting course of the New Academy of Fine Arts in 1806, where he studied under Teodoro Matteini.
     
      
     
      
     
     
      
     
    Antoniet Negroni Prati Morosini
     
      
     
      
     
    In 1809 he won a competition from the Academy of Venice for one year of study at the Accademia di San Luca in Rome. He remained in Rome until 1814, then moved to Naples where he was commissioned by Joachim Murat to paint a major work depicting Ulysses at the court of Alcinous.
     
     
    Francesco Hayez Portrait of Cristina di BelgiojosoTrivulzio  
     
      Portrait of Cristina di BelgiojosoTrivulzio 1832
     
    In the mid 1830s he attended the Salotto Maffei salon in Milan, hosted by Clara Maffei (whose portrait Hayez painted for her husband), and he was still in Milan in 1850 when he was appointed director of the Academy of Brera there.
     
      
     
    Francesco Hayez Portrait of a Veneitan Woman
      
    Portrait of a Veneitan Woman
    1852 
      
      
    Assessment of the career of Hayez is complicated by the fact that he often did not sign or date his works. Often the date indicated from the evidence is that at which the work was acquired or sold, not of its creation.
     
     
      Francesco Hayez Portrait of Count Ninni
     
      
    Portrait of Count Ninni
    1825
      
    Moreover he often painted the same compositions several times with minimal variations, or even with no variation. His early works show the influence of Ingres and the Nazarene movement. His later work participates in the Classical revival.
     
      
     
     
        
    Portrait of Felicina Caglio Perego di Cremnago 1841
     
      
     
      
     
    Des peintures de Francesco Hayez:.
     
     
     
    | Peinture à l'huile en Suède | Pontormo-San Quentin | Edouard Manet-Self-Portrait avec Palette | Chapeau de Amedeo Modigliani-La femme au (mk38) | Alfred Wallis-The tenir maison Port Mear Square île port Mear Beach | Maurice quentin de la tour-Self-Portrait |

      

      

    Portrait of Countess Luigia Douglas Scotti d'Adda

     

      

      

    File:Francesco Hayez 058.jpg

      

    Autoportrait à 88 ans (1879) Galleria d'Arte Moderna, Venezia

      

      

      

      

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

    Sophie Hunter Colston by William Robinson Leigh, 1896

    Sophie Hunter Colston by William Robinson Leigh, 1896

     

      

      

     William Robinson Leigh (23 septembre 186611 mars 1955) était un peintre et illustrateur américain spécialisé dans la description de l'Ouest américain.

      

     

    Biographie

    Né à Falling Water dans le comté de Berkeley (Virginie-Occidentale) en 1866, il commence sa formation artistique à l'âge de 14 ans à la Maryland Institute de Baltimore.

      

    À 17 ans, avec l'aide d'un oncle, il voyage jusqu'en Allemagne où il étudie le dessin et la peinture à l'Académie royale de Munich.

     

      

      

    Il restera en Europe jusqu'en 1896, où, alors âgé de trente ans, Leigh retourne aux États-Unis riche de son apprentissage.

      

     


     

     


     

     


     

     


     

     


     

      

    Il passe ensuite dix ans à New York où il travaille

    comme illustrateur pour le Collier's Weekly et le Scribner's Magazine.

     

     

    C'est finalement à partir de 1906 qu'il décidera de vivre son rêve d'enfant de voyager et de peindre l'Amérique et ça grâce à une offre du Sante Fe Railroad

      

      

    qui lui propose de voyager gratuitement en échange

    d'une toile sur le Grand Canyon.

     

      

    Il traverse alors le Nouveau Mexique et l'Arizona et produira en plus du tableau sur le Grand Canyon, cinq autres toiles achetées par la compagnie ferroviaire. Il fera ainsi plusieurs voyage mais n'est pas en déplacement permanent.

     

      

      

    Avec sa femme Ethel Traphagen, ils ouvrent la Traphagen School of Fashion à New York qui enseigne le stylisme.

     

      

    Leigh fit plusieurs voyages dans tout l'Ouest américain d'où il ramène des carnets de voyages remplis de croquis sur la végétation, les paysages, les rochers, le ciel, ... Parmi ses sujets de prédilection les indiens Hopis et Navajos qu'il étudiera principalement de 1912 à 1926.

      

      

      

      

    Il profite à cette époque de l'apparition des tubes de peintures qui lui permettent de peindre en extérieur, en face du sujet.

      

      

    En 1926, il participe à une expédition en Afrique dirigé par Carl Akeley d'où il ramena de nombreux dessins et études qu'il utilisera pour les dioramas de la salle africaine de l'American Museum of Natural History de New York.

     

     

     

      

    Leigh est décédé en 1955, deux semaines après avoir été élu à la National Academy of Design. Ses œuvres furent principalement léguées par sa veuve au Gilcrease Institute of American History and Art de Tulsa (Oklahoma)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     
     
     
     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire