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Par Dona Rodrigue le 27 Septembre 2012 à 21:44
Autoportrait de Da Vinci découvert en Italie ?
Un tableau qui pourrait être un portrait de Léonard de Vinci a été découvert dans le petit village d'Acerenza, dans le sud de l'Italie, révèle lundi 23 février le site Internet du Times. On y voit un homme au nez aquillin, yeux bleus et longue barbe blanche, coiffé d'un chapeau à plume.
La toile a été retrouvée par hasard par Nicola Barbatelli, historien médiéval, alors qu'il faisait des recherches dans les archives d'une riche famille italienne. Pendant un temps, les experts ont cru que l'homme représenté dans le tableau était Galilée, le grand astronome italien.Mais Nicola Barbatelli a rapidement fait le lien avec un autre portrait de Léonard de Vinci. "La posture, le style et la technique rappellent le portrait de Léonard" présent à la galerie des Offices de Florence, a expliqué le chercheur.
"PINXIT MEA"
Selon les experts, il s'agirait d'un portrait original daté de la Renaissance et non d'une copie. Il se pourrait également que l'on soit en présence d'un auto-portrait de l'artiste :les mots "Pinxit Mea" écrits à l'envers, marque de fabrique du peintre-inventeur, ont été décelés à l'arrière du tableau. Une hypothèse d'autant plus plausible que selon Nicola Barbatelli, Léonard de Vinci avait des liens avec une famille florentine qui possédait des terres à Acerenza.
Si cette thèse était avérée, ce serait seulement le deuxième auto-portrait authentique du génie italien identifié par les spécialistes, le premier étant entreposé à la bibliothèque royale de Turin.
Si la toile est actuellement étudiée par des experts, on sait d'ores et déjà qu'elle sera intégrée dans quelques jours à une exposition italienne ayant pour thème Léonard de Vinci, à Vaglio, en Italie.
http://www.rhedae-magazine.com/
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Par Dona Rodrigue le 13 Août 2012 à 22:18
LEONARD de VINCI
(Leonardo di ser Piero da Vinci)
(Vinci, 1452 – Amboise, 1519).
Peintre, sculpteur, orfèvre, musicien, architecte, physicien, astronome,
savant, géologue, géomètre, anatomiste, botaniste, alchimiste, inventeur visionnaire,
ingénieur mécanicien, et militaire, horloger, urbaniste,
et homme de science de génie italien multidisciplinaire et ultra prolifique.
Homme d’esprit universel, à la fois artiste, scientifique, inventeur et philosophe humaniste,
Léonard incarna l’esprit universaliste de la Renaissance dont il fut un des symboles majeurs
et demeure l’un des plus grands hommes de cette époque.
Léonard est né d’une relation amoureuse illégitime entre son père, Ser Piero da Vinci,
notaire de la république d’une riche famille de notables italiens, et sa mère,
Catarina, une humble fille de paysans, dans le petit village Toscan
(à 2km du village de Vinci, 80km de Florence)
A cette époque les conventions d’appellation modernes
ne s’étaient pas encore développées en Europe.
Seules les grandes familles faisaient usage du nom de leur "tribu"
(ex: Lorenzo de’ Medici, dont le clan avait dû, à l’origine, compter quelques médecins).
L’homme du peuple était désigné par son prénom auquel s’adjoignait toute précision utile :
le nom du père, le lieu d’origine, un surnom (Botticelli),
le nom du maître pour un artisan (Andrea del Verrocchio), etc.
Par conséquent, le nom de l’artiste était Leonardo di ser Piero da Vinci,
ce qui signifie Leonardo, fils de maître Piero, de Vinci.
Léonard lui-même signait simplement ses travaux Leonardo ou Io, Leonardo (Moi, Leonardo).
La plupart des autorités rapportent donc ses travaux en tant que Leonardo sans le da Vinci.
Vraisemblablement il n’employa pas le nom de son père parce qu’il était un enfant illégitime.
Leonard vit misérablement avec sa mère Catherina
1457 : il a 5 ans quand sa mère se marie avec un paysan d’Anchiano.
Il est alors admis dans la maison de la famille de son père, du village de Vinci, qui, entre temps,
a épousé une jeune fille de bonne famille, âgée de seize ans, Donna Albiera Amadori.
Celle-ci sans enfant reporte toute son affection sur Léonard,
mais elle meurt très jeune à l’age de 24 ans en 1465 alors que Léonard à 13 ans.
Il fut considéré comme faisant partie de la famille de riche notable de son père
mais ne fut jamais légitimé
par ce père qui se maria quatre fois et lui donna dix frères et deux sœurs légitimes venus après lui.
1466 : Léonard a 14 ans et sa famille recomposée s’installe à Florence.
Le jeune Léonard, est proche de la nature qu’il observe avec une vive curiosité
et s’intéresse à tout, il dessine déjà des caricatures
et écrit à l’envers (écriture en miroir) en dialecte Toscan.
Giorgio Vasari, dans sa biographie de Léonard,
raconte une anecdote sur les premiers pas dans la carrière artistique
de celui qui allait devenir un des plus grands peintres de la Renaissance.
Un jour, le père de Léonard, Ser Piero, « prit plusieurs de ses dessins et les soumit à son ami
Andrea del Verrocchio qu’il pria instamment de lui dire si Léonard,
s’il devait se consacrer à l’art du dessin, pourrait parvenir à quelque chose en cette matière.
Andrea s’étonna forts des débuts extraordinaires de Léonard et exhorta Ser Piero
à lui permettre de choisir ce métier,
sur quoi Ser Piero résolut que Léonard entrerait à l’atelier d’Andrea.
Léonard ne se fit pas prier deux fois ; non content d’exercer ce métier,
il exerça ensuite tous ceux qui se rattachent à l’art du dessin. »
C’est ainsi que Léonard fut placé comme élève apprenti
dans un des plus prestigieux ateliers d’art
de la Renaissance de Florence sous le patronage d’Andrea del Verrocchio à qui il doit
sa formation polytechnique d’excellence, où il côtoya d’autres artistes comme Sandro Botticelli,
Pérugin et Domenico Ghirlandaio.
Verrocchio était un artiste renommé polytechnique et très éclectique :
orfèvre de formation, peintre et sculpteur qui a travaillé pour
le riche mécène Laurent de Médicis.
Après un an passé au nettoyage des pinceaux et autres petits travaux,
Verrocchio initie Léonard à la préparation des couleurs, la décoration, la gravure,
la peinture des fresques ainsi qu’à la sculpture sur marbre et sur bronze,
puis il confie à son élève qu’il trouve exceptionnel le soin privilégié de terminer ses tableaux.
Il n’y a pas d’œuvres de Léonard connues pendant cette période 1472 a l’âge de 20 ans,
il est enregistré dans le Livre Rouge de la compagnie de St Luc,
célèbre guilde des artistes peintres de Florence, le Campagnia de Pittori.
Sa carrière de peintre débute par des œuvres immédiatement remarquables telles que
La vierge à l’œillet,
ou
L’Annonciation (1473) détail de l’ange Gabriel
Il améliore la technique du sfumato (impression de brume)
à un point de raffinement jamais atteint avant lui.
1476 il est toujours mentionné comme assistant de Verrocchio,
mais on suppose qu’entre 1476 et 1478 il possédait aussi son propre atelier
car pendant cette période il reçut deux commandes personnelles. Il peint son premier tableau,
La madone à l’oeillet, et entre, la même année, dans l’atelier de Paolo Ucello,
où il étudie la perspective.
1478 a 26 ans,
il quitte son maître après avoir brillamment dépassé celui-ci dans toutes les disciplines.
Léonard de Vinci devient alors maître peintre indépendant.
1481 le monastère de San Donato lui commande L’Adoration des Mages, mais Léonard,
vexé de ne pas être choisi par le Pape Sixte IV
pour la décoration de la chapelle Sixtine du Vatican
à Rome où il est en concurrence avec Michel Ange,
ne terminera jamais ce tableau et quitte Florence
pour aller à Milan travailler pour le mécène et Duc de Milan Ludovic Sforza
Ce dernier l’emploi à des tâches diverses. L’artiste est ainsi
" ordonnateur de fêtes et spectacles aux décors somptueux "
du palais et invente des machines de théâtre qui émerveillent le public,
il peint plusieurs portraits de la cour milanaise et entreprend des études
pour rendre navigable le canal de la Martezana.
En 1483, il commence à peindre l’un de ses chefs-d’œuvre les plus admirés :
détail de
pour la chapelle San Francesco Grande.
C’est aussi à cette époque qu’il réfléchit à des projets techniques et militaires.
Il améliore les horloges, le métier à tisser, les grues…
Il étudie aussi l’urbanisme et propose des plans de cités idéales.
1490 vers cette date, il crée une académie portant son nom
où il enseigne pendant quelques années
son savoir tout en notant ses recherches dans de petits traités.
Au cours de cette période, il fait des études pour "Il Cavallo",
une statue équestre géante de cheval cabré montée par Francesco Sforza
(le père du duc de Milan),
une prouesse technique pour l’époque, mais cette sculpture ne sera jamais coulée en bronze.
1495 les Dominicains du monastère de Sainte-Marie-des-Grâces lui commandent La Cène
qu’il peint à fresque sur le mur du réfectoire du couvent et en 1498,
il réalise le plafond du palais Sforza.
1499 les troupes de Louis XII prennent le Duché de Milan et destitue le Duc Ludovic Sforza.
Sa statue équestre cabrée est détruite. Louis XII veut découper le mur représentant
la Cène pour l’emporter en France.
La dame à l’hermine (vers 1490) Portrait de Cecilia GalleraniMusée Narodowe, Cracovie
1500 En mars il est à Venise pour deux mois après avoir séjourné à Mantoue
en compagnie du moine scientifique Luca Pacioli où il fut fortement remarqué
pour un portrait d’Isabelle d’Este (Louvre cabinet des dessins).
Fin avril il est de retour à Florence.
Au cours de son séjour sur les bords de la mer Adriatique il étudie les défenses
de la frontière orientale de la Sérénissime contre une éventuelle attaque des turcs.
1501 Séjour dans le couvent de la Santissima Annunziata il reçoit la consécration pour
l’esquisse préparatoire représentant La Vierge et sainte Anne.
Sainte Anne, la Vierge et l’Enfant Jésus
entre 1502 et 1513. Huile sur panneau de 168 x 130 cm.
"A la fac il nous a été enseigné l’interprétation de Freud sur cette oeuvre :
qui y voit la preuve de l’homosexualité de Léonard dans son livre
"Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci"."
L’artiste serait l’enfant Jésus partagé entre sa jeune mère :
la Vierge et la première femme de son père : sainte Anne etc…"
Bref séjour à Rome à la Villa Tivoli
pour l’étude des Antiques, réalisation pour le puissant secrétaire d’état de Louis XII,
détail d’une "Madone au fuseau" que j’affectionne tout particulièrement
d’une Vierge au fuseau, aujourd’hui disparue.
1502 Appelé par le prince César Borgia, duc de Valentinois, avec le titre de
"capitaine et ingénieur général"
il séjourne dans les Marches et la Romagne pour inspecter les forteresses
et territoires nouvellement conquis par le fils du Pape Alexandre VI.
Rencontre avec Nicolas Machiavel "espion" de Florence au service de César Borgia.
1503-1506 Installation au couvent Santa Maria Novella,
nouvel atelier du peintre pour le carton de la Bataille d’Anghiari.
1504 Léonard est consulté par la Seigneurie pour l’emplacement du David de Michel-Ange,
son avis s’oppose à celui du "divin", ce dernier obtient gain de cause.
Son père décède et Léonard est écarté de l’héritage par son illégitimité.
Louis XII sollicite Florence, ou De Vinci
réalise des études anatomiques
et tente de classer ses innombrables notes, pour que le maître revienne à Milan.
Si la Joconde est Mona Lisa del Giocondo, rien n’est moins sûr, début des séances de pose.
1505 Etude sur le vol des oiseaux, rédaction du codex de Turin
1506 Le gouvernement de Florence lui permet de rejoindre le gouverneur
Français de Milan Charles d’Amboise, qui le retient auprès de lui
malgré les protestations de la Seigneurie.
1507 Le peintre devient l’héritier de son oncle Francesco,
mais ses neveux entament une procédure pour casser le testament.
Louis XII est à Milan et Léonard est de nouveau l’ordonnateur des fêtes
données dans la capitale lombarde.
1508 Début de la conception de la Sainte Anne, aujourd’hui au Louvre
1511 Mort du gouverneur Charles d’Amboise.
La France perd et quitte le Milanais après la bataille de Ravenne
1513 En septembre, Léonard de Vinci part pour Rome travailler pour le Pape Léon X,
de la riche et puissante famille des Médicis.
Si la Joconde est la maîtresse du duc Julien de Médicis
le frère du pape, hypothèse fort probable (Carlo Pedretti, André Chastel),
début de sa réalisation.
1514 Série des "Déluges" une réponse partielle à la version offerte par Michel-Ange,
dans la chapelle Sixtine. Projet d’assèchement des marais Pontins,
appartenant au duc Julien de Médicis.
1515 En septembre, le nouveau roi de France François 1er reconquiert le Milanais
par la Bataille de Marignan
1515 En novembre il se penche sur un nouveau projet d’aménagement
du quartier Médicis à Florence.
En décembre rencontre à Bologne avec le roi François 1er.
1516 il part travailler en France avec son assistant artiste peintre Francesco Melzi
où son nouveau mécène et protecteur, le roi de France François Ier l’installe au
Le manoir et le château d’Amboise étaient d’ailleurs reliés par un souterrain
pour permettre au souverain de rendre visite à l’homme de science en toute discrétion.
près d’Amboise (Indre-et-Loire) en temps que "premier peintre, ingénieur et architecte du roi".
François Ier est fasciné par Léonard de Vinci et le considère comme un père.
Projet de construction d’un nouveau palais à Romorantin
avec détournement d’un fleuve dans la Sauldre.
Tombe de Léonard de Vinci au château d’Amboise
1519, après avoir fait son testament devant le notaire d’Amboise,
malade depuis de longs mois, Leonard de Vinci décède au Clos Lucé à l’âge de 67 ans.
Vasari, son premier biographe, prétend qu’il est mort dans les bras de François Ier …
Sa tombe est située à la chapelle Saint-Hubert, dans l’enceinte du château d’Amboise.
Léonard de Vinci, toute sa vie célibataire et abstinent, n’ayant jamais eu ni femme ni enfant,
lègue l’ensemble de son œuvre considérable pour les faire publier, ses manuscrits, carnets,
et documents et ses instruments à son élève et disciple préféré, Francesco Melzi,
son élève depuis l’âge de 10 ans qui après l’avoir accompagné en France,
resta près de lui jusqu’à sa mort et qui gérera son héritage
pendant 50 ans après la mort de son maître, et de nombreuses peintures
qui se trouvaient encore en sa possession dans son atelier à son autre élève et disciple favori,
Giacomo Caprotti, entré à son service à l’âge de 15 ans,et ses autres biens à ses serviteurs.
1570 décès de Francesco Melzi qui a conserver son héritage toute sa vie sans le publier.
De cette époque commence la dispersion éparse et la désastreuse perte de son héritage,
deux tiers des 50 000 documents originaux rédigés en vieux toscan
crypté par Léonard de Vinci dont chaque carnet, manuscrit, page, croquis, dessin, texte, note,
etc. est considérée comme une œuvre d’art à part entière.
Il ne resterait que 13 000 documents environ dont une majeure partie sont archivés au Vatican
Léonardo da Vinci incarne parfaitement l’esprit de la Renaissance,
époque des Grandes Découvertes. Le Génie Universel, curieux de tout
(musique, poésie, sciences, philosophie, anatomie, botanique…)
il consacra sa vie à la recherche de la connaissance.
Léonard est surtout célèbre pour ses dessins et ses peintures dans lesquelles
il introduit ses notions de mathématiques, inventant ainsi la perspective dans l’art pictural.
Débordant d’idées il expérimente beaucoup de nouvelles techniques
qui s’avèrent souvent désastreuses…
Léonard a réalisé de très nombreux portraits de femmes,
et un seul d’homme (un musicien) a été retrouvé à ce jour.
Dans ses peintures, il maîtrise parfaitement le clair-obscur,
utilise magistralement la technique du sfumato (procédé du modelé vaporeux).
"Le personnage le plus digne d’éloges est celui qui par son mouvement traduit le mieux les passions de l’âme". Léonard de Vinci
Léonardo pensait que la peinture était supérieure à toute autre forme d’art.
Il réalise aussi une grande quantité d’études sur la zoologie, la botanique, l’anatomie etc..
imaginant de multiples appareils et machines, dont la première machine volante,
qui resteront au stade de dessins.
Léonard de Vinci a impressionné ses contemporains et les générations suivantes
par son approche méthodique du savoir, du savoir apprendre,
du savoir observer, du savoir analyser.
La démarche qu’il déploya dans l’ensemble des activités qu’il abordait,
aussi bien en art qu’en technique (les deux ne se distinguant d’ailleurs pas dans son esprit)
notamment en horlogerie, procédait d’une accumulation préalable d’observations détaillées,
qui tendait vers un surpassement de ce qui existait déjà, avec la perfection pour objectif.
Bon nombre des croquis, notes et traités de Léonard de Vinci
ne sont pas des trouvailles originales, mais sont le résultat de recherches effectuées
dans un souci encyclopédique, avant l’heure.
De Léonard de Vinci, subsistent à nos jours,7 000 notes et dessins, et quarante œuvres attestées,
dont huit ont disparu.
Sources WIKIPEDIA
http://harmonynicole.wordpress.com/2007/04/26/leonard-de-vinci-sans-la-joconde/
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