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JACQUES LOUIS DAVID
Auto PORTRAIT
Jacques-Louis David, est un peintre et conventionnel français
né le 30 août 1748 à Paris et mort le 29 décembre 1825 à Bruxelles.
Jacques-Louis David, est un peintre et conventionnel français né le 30 août 1748 à Paris et mort le 29 décembre 1825 àBruxelles.
Il est considéré comme le chef de file du mouvement néo-classique, dont il représente le style pictural.
Il opère une rupture avec le style galant et libertin de la peinture rococo du xviiie siècle représentée à l'époque par François Boucher et Carl Van Loo, et revendique l’héritage du classicisme de Nicolas Poussin
Attribué à David, Marie-Antoinette conduite à l'échafaud, dessin fait d'après nature de la fenêtre de l'immeuble de Jullien en 1793 (Louvre, cabinet des dessins, ancienne collection Rothschild).
et des idéaux esthétiques grecs etromains, en cherchant, selon sa propre formule, à « régénérer les arts en développant une peinture que les classiques grecs et romains auraient sans hésiter pu prendre pour la leur ».
Formé à l'Académie royale de peinture et de sculpture,
il devient en 1784 un peintre renommé avec le Serment des Horaces.
Membre de l'Académie royale, il combat cette institution sous la Révolution et entame en parallèle à sa carrière artistique une activité politique en devenant
député à la Convention et ordonnateur des fêtes révolutionnaires. Son engagement l'amène à voter la mort du roi Louis XVI,
Portrait d'Émilie Sériziat et son fils (1795, Paris, musée du Louvre).
et son amitié pour Maximilien de Robespierre lui vaudra,
à la chute de celui-ci,
d'être emprisonné lors de la
Marat assassiné (1793), Musées royaux des beaux-arts de Belgique.
Ses activités politiques prennent fin sous le Directoire, il devient membre de l'Institut et se prend d'admiration pour Napoléon Bonaparte.
Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard (1800),
Il se met à son service quand celui-ci accède au pouvoir impérial, et il réalise pour lui sa plus grande composition Le Sacre de Napoléon.
Portrait d'Emmanuel-Joseph Sieyès
1817
Huile sur la toile, 98 x 74 centimètres
Musée D'Art De Fogg, Université De Harvard, CambridgePortrait du Comtesse Vilain XIIII et
de sa fille 1816
Huile sur la toile, 95 x 76 centimètres
Galerie Nationale, LondresSous la Restauration, son passé de révolutionnaire régicide et d'artiste impérial lui vaut d'être exilé. Il se réfugie à Bruxelleset continue jusqu'à sa mort en 1825 son activité artistique.
Madame Récamier (1800, Paris, musée du Louvre).
Le Sacre de Napoléon (1808, Paris, musée du Louvre).
Détail du Sacre, deuxième à partir de la gauche, David dessinant le couronnement, à ses côtés son élève Rouget.
Son œuvre est exposée dans la plupart des musées d'Europe et aux États-Unis, et pour une grande partie au musée du Louvre.
Elle est constituée principalement de tableaux d'histoire et de portraits.
Il fut un maître pour deux générations d’artistes, venues de toute l’Europe pour se former dans son atelier qui, à son apogée, comptait une quarantaine d’élèves,
dont Girodet, Gérard, Gros et Ingres furent les plus réputés.
Il fut l’un des artistes les plus admirés, enviés et honnis de son temps, autant pour ses engagements politiques que pour ses choix esthétiques.
Par le passé, rarement un artiste a épousé à ce point les grandes causes de son temps en mêlant intimement art et politique.
Il est considéré comme le chef de file du mouvement néo-classique, dont il représente le style pictural.
Il opère une rupture avec le style galant et libertin de la peinture rococo du xviiie siècle représentée à l'époque
par François Boucher et Carl Van Loo, et revendique l’héritage du classicisme de Nicolas Poussin et des idéaux esthétiques grecs et romains, en cherchant, selon sa propre formule, à « régénérer les arts en développant une peinture que les classiques grecs et romains auraient sans hésiter pu prendre pour la leur ».
François Rude buste de David (musée du Louvre)
La tumeur de David[modifier | modifier le code]
David est souvent identifié par ses contemporains par la tumeur à la joue gauche qui lui déformait le visage, et qui enfla avec le temps. Ce qui lui valut le surnom de « Grosse-Joue » ou « la grosse joue » par la presse royaliste pendant le Directoire.
Dans ses autoportraits il dissimulait ce défaut physique par une ombre, mais d’autres artistes comme Jérôme-Martin Langlois dans le dernier portrait du peintre fait de son vivant et François Rude montrent sans complaisance la déformation causée par le kyste.
Selon les biographies10,13,128 l'origine de cette tumeur est consécutive d'une blessure dans la bouche due à un combat à l'épée ou un exercice d'escrime qui se serait déroulé dans l'atelier de son maître Vien.
Hormis la déformation de la joue cette tumeur eut aussi des conséquences sur son élocution, l'empêchant de s'exprimer normalement,
difficulté ajoutée à un grasseyement dans la prononciation qui lui rendait difficile la lecture des discours en public129. J. Wilhelm attribue cette déformation à une exostose de la parotide130, ou d'après Hautecœur à « une tumeur mixte de la parotide à évolution lente »129.
Un article du Journal of the Royal Society of Medicine, « Jacques-Louis David and his post-traumatic facial pathology », précise que la profonde blessure sur le pourtour gauche de la lèvre supérieure provoqua une asymétrie du visage et une paralysie partielle rendant difficiles et éprouvants les mouvements de mastication et la parole.
Il remarque aussi dans l'autoportrait de 1794 une cicatrice traversant la joue sous l'orbite gauche qui peut justifier la présence d'un granulome ou d'un neurome résultant d'un traumatisme du nerf facial
Tags : jean, louis, david
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