• Madame LOUISE ELISABETH VIGEE LEBRUN

     

    Datei:Vigée-Lebrun, Marie Louise Elisabeth - Self-Portrait in a Turban with Her Child - 1786.PNG 

     

    Madame Molée-Reymond oeuvre de Elisabeth-Louise Vigée-Le Brun née le 16 avril 1755 à Paris morte à Paris le

      

    30 mars 1842.   

    Portrait de Madame Molée-Reymond Comédienne réalisé en 1786

     

    Louise-Élisabeth Vigée, épouse Lebrun, dite Madame Vigée-Lebrun, née le 16 avril 1755 à Paris,[1] et morte dans la même ville le 30 mars 1842, était une peintre française, généralement considérée comme une grande portraitiste de son temps à l'égal de Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze.

     

    Enfance

    Son père, Louis Vigée, était pastelliste et membre de l’Académie de Saint-Luc. Sa mère, Jeanne Maissin, était coiffeuse et d’origine paysanne. Son frère, Étienne Vigée, fut un auteur dramatique à succès.

     

    Baptisée à l’Église Saint-Eustache de Paris, l’enfant est aussitôt confiée à des paysans des environs d’Épernon. Elle ne reviendra à Paris que six ans plus tard pour entrer comme pensionnaire à l’école du couvent de la Trinité, rue de Charonne dans le faubourg Saint-Antoine. Dès cet âge, la jeune Louise-Élisabeth dessine partout, sur ses cahiers, sur les murs de son école.

    Vers l’âge de sept ou huit ans, Louis Vigée s’extasie devant un dessin de sa fille et prophétise qu’elle sera peintre. À onze ans, la jeune fille quitte le couvent et vient vivre aux côtés de ses parents. Inconsolable, à la mort de son père le 9 mai 1767, elle décide de s'adonner à ses passions, la peinture, le dessin et le pastel.

     

     

    Formation

    Le premier professeur d’Élisabeth sera son père Louis Vigée. Mais très vite, alors qu’elle a tout juste 12 ans, il meurt accidentellement. Après ce décès, dont elle mettra longtemps à se remettre, c’est un autre peintre, Gabriel-François Doyen, meilleur ami de la famille et célèbre en son temps, qui l’encouragera à persévérer dans le pastel et dans l’huile, conseil qu’elle suivra.

     

     

     

    C’est certainement conseillée par Doyen, qui connaissait bien Gabriel Briard, pour avoir eu le même maître, qu’Élisabeth se rend en 1769, à l’âge de 14 ans, chez ce dernier.

     

    Briard est membre de l’Académie royale de peinture, et donne volontiers des leçons, même s’il n’est pas encore professeur.

     

    C’est un peintre médiocre, il a surtout la réputation d’être un bon dessinateur et possède en plus un atelier au Louvre. Elisabeth fait de rapides progrès et déjà, on commence à parler d’elle.

     

     

      

      

    C’est au Louvre qu’elle fit la connaissance de Joseph Vernet, artiste célèbre dans toute l’Europe, c’est un des peintres les plus courus de Paris, ses conseils font autorités dans le milieu ; il ne manquera pas de lui en prodiguer « J’ai constamment suivi ses avis ; car je n’ai jamais eu de maître proprement dit » écrira-t-elle, quoi qu’il en soit, il consacrera de son temps à la formation de Mlle Vigée.

     

     

     Imachen:The bather, by Vigée-Lebrun, 1792.jpg

      

      

    Et comme Joseph Vernet ainsi que Jean-Baptiste Greuze, qui s’intéresse aussi à elle, le lui ont conseillé, elle ira admirer les chefs-d’œuvre du Luxembourg ; de plus la renommée de ces peintres lui ouvrira toutes les portes des collections privées des grands seigneurs, ou des princes à Paris. Elisabeth pourra ainsi étudier à loisir les grands maîtres, copier des têtes de Rembrandt, Van Dick ou Greuze, étudier les semi-tons, ainsi que les dégradations sur les parties saillantes d’une tête, elle écrira : « On pourrait exactement me comparer à l’abeille tant j’y récoltais de connaissances... »

     

    Toute sa vie ce besoin d’apprendre ne la quittera pas, car elle a compris qu’un don se travaille. Déjà on lui commande des portraits et elle commence à gagner sa vie.

     

    En 1768, sa mère se remarie avec un joaillier fortuné, Jacques-François Le Sèvre.

    Une carrière fulgurante Louise Elisabeth Vigée Le Brun, Autoportrait (1790)

     

     

    En 1770, le dauphin Louis-Auguste, petit-fils du roi Louis XV, épouse la fille de l'empereur, Marie-Antoinette d'Autriche à Versailles.

     MUSIQUE

    À la même époque, la famille Le Sèvre-Vigée s’installe rue Saint-Honoré, face au Palais-Royal. Louise-Élisabeth s’établit comme peintre professionnelle et les commandes affluent.

     

    Elle a quinze ans. Deux dames richissimes la prendront alors sous leur protection : Mme de Verdun, épouse d’un fermier général mais surtout une princesse du sang, Louise Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, épouse du duc de Chartreset qui n'a que deux ans de plus qu'elle.

     

     

      

    Elle refuse fréquemment les commandes de portraits que lui font les galants pour la rencontrer. Issue de la petite bourgeoisie, elle trouve sa place au milieu des grands du royaume dont les premiers, le roi et ses frères et soeurs, la reine et les principaux membres de la famille royale sont de sa génération. En 1775 elle offre à l’Académie Royale deux portraits.

     

    En récompense, elle est admise aux séances publiques de l’Académie.

     

    Le 7 août 1775, Louise-Élisabeth Vigée épouse Jean-Baptiste-Pierre Le Brun, lointain neveu du peintre Lebrun qui travailla pour Louis XIV.

      

     

    S'il sera un mauvais époux, joueur invétéré, coureur de jupons insatiable et peintre à ses heures, qui exploitera la célébrité de son épouse, il sera également un marchand de tableaux très talentueux qui fera beaucoup pour la carrière de sa talentueuse épouse.

     

    Le 12 février 1780, Élisabeth Vigée-Lebrun donne naissance à sa fille Jeanne-Julie-Louise. Elle continue à peindre pendant les premières contractions et, dit-on, lâche à peine ses pinceaux pendant l’accouchement.[réf. nécessaire]

     

     

    MODE

      

      

    Le succès d’Élisabeth ne se dément pas. Ses portraits de femmes à la fois ressemblants et flatteurs lui attire la sympathie de la reine, sa contemporaine exacte, qui fait d’elle son peintre favori.

     

    Ce sera la protection de Marie-Antoinette, traduite par un ordre de Louis XVI qui lui permet d’être reçue à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 31 mai 1783 en même temps que sa concurrente Adélaïde Labille-Guiard et contre la volonté de Pierre, premier peintre du roi.

      

    Élisabeth présentera une peinture (alors qu’on ne lui en demandait pas), la Paix ramenant l’abondance (tableau aujourd’hui au Louvre), pour être admise en qualité de peintre d’histoire.

     

     

    MODE

     

     

     

     

    Cette belle composition, réalisée trois ans plus tôt, aurait implicitement dû lui donner le titre convoité de peintre d’histoire, mais elle sera reçue sans qu’aucune catégorie ne soit précisée.

     

    Un tel succès a des contreparties : on médit, on présente l’artiste comme une débauchée, suspectée d’être de toutes les orgies, d’être une dépensière qui se chaufferait en brûlant des billets et des lambris dorés, d’être l’amante de tout Paris.[réf. nécessaire]

     

    Parmi ses portraits de femmes, on peut citer notamment celui de Catherine Noël Worlee (la future princesse de Talleyrand) qu’elle réalisa en 1783 et qui fut exposé au Salon de peinture de Paris de cette même année 1783.


     

     

    L’exil :

    À l’été 1789, Élisabeth Vigée-Lebrun se trouve à Louveciennes chez la comtesse du Barry, la dernière maîtresse de Louis XV dont elle a commencé le portrait, lorsque les deux femmes entendent le canon tonner dans Paris. L’ancienne favorite se serait écriée : « Du temps du roi Louis XV, les choses ne se seraient pas passées ainsi ! »

     

     

     

    Dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789, alors que la famille royale est ramenée de force à Paris, Élisabeth quitte la capitale avec sa fille et cent louis, laissant derrière elle son époux qui l'encourage à partir, ses peintures et sa fortune. Elle dira plus tard de la fin de l’Ancien Régime : « Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées. »

     

    L’artiste part en exil à Rome, Vienne, Londres, Saint-Pétersbourg, où elle fera un séjour de plusieurs années favorisée par des commandes de la haute société. Elle est invitée par les grandes Cours d’Europe, peignant sans cesse. Elle se refuse à lire les nouvelles, car elle y apprend que tous ses amis meurent guillotinés.

     

    Au musée Jeanne d'Aboville de La Fère, dans l'Aisne, on peut admirer le beau portrait de Madame Adélaïde, fille de Louis XV, exécutée par Marie-Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun en 1791, alors qu'elle séjournait à Rome, où se trouvaient également les dames de France.

     

     

    En 1800, sa fille épouse (contre le gré de sa mère) un dénommé Gaëtan Bertrand Nigris. Ce fut pour elle un déchirement. Déçue par son mari, elle avait fondé tout son univers affectif sur ce seul enfant. Les deux femmes ne se réconcilieront jamais totalement.

     

    En 1800 également, elle est rayée de la liste des émigrés et peut rentrer à Paris, chose qu’elle ne fera que deux ans plus tard.

     

    Le retour :

    En 1805 elle peint Caroline Murat, une des sœurs de Napoléon, et cela se passe mal : « J’ai peint de véritables princesses qui ne m’ont jamais tourmentée et ne m’ont pas fait attendre. » dira le peintre quinquagénaire de cette jeune reine parvenue.

     

    En 1809, Élisabeth Vigée-Lebrun a 54 ans. Elle vit entre Paris, où elle tient salon, et Louveciennes où elle a une maison de campagne voisine du château de la feue comtesse du Barry (guillotinée en 1793) dont elle avait peint trois portraits avant la Révolution. Son mari meurt en 1813, sa fille en 1819 et son frère Étienne Vigée en 1820.

     

    Madame Vigée-Lebrun publie ses Souvenirs vers 1835. Ils connaîtront un grand succès et restent un document très intéressant sur les bouleversements de cette époque qu’elle a vécus de si près.

     

    Elle a connu les personnages marquants de son époque, tous les artistes de renom et toutes les Cours.

     

    Elle s’éteint à Paris à son domicile de la rue Saint-Lazare le 30 mars 1842 et est enterrée au cimetière de Louveciennes[2], avec pour épitaphe

      

    « Ici, enfin, je repose ... ».

     

    MODE

    Madame Molée-Reymond oeuvre de Elisabeth-Louise Vigée-Le Brun née le 16 avril 1755 à Paris morte

    à Paris le 30 mars 1842.

    Portrait de Madame Molée-Reymond Comédienne réalisé en 1786.

     

    Sources : Wikipedia.

     


    Ma première découverte de la magie de l'art d'Elizabeth Vigée Le Brun, portraitiste française, remonte à 1990, au musée Kimbell Art, de Fort Worth, au Texas. Je parcourais les diverses galeries lorsque je me suis trouvé devant cet autoportrait de Madame Vigée Le Brun exécuté en 1781 à l'âge de 26 ans.
    Voilà le genre d'oeuvre inhabituel qui crée une impression inoubliable dans votre esprit. On lisait directement la pensée d'une artiste qui avait vécu 200 années auparavant.
     

    Depuis ma première confrontation avec Madame Vigée Le Brun, j'ai réuni le plus possible d'informations sur sa vie exceptionnelle.

     

    Les sources de renseignements sont restreints mais ses tableaux figurent dans plusieurs des plus importants musées du monde ainsi que dans d'autres.

     Portrait of Elisaveta Alexandrovna Demidova, nee Stroganova - Louise Elisabeth Vigee Le Brun

    Son autobiographie n'est pas seulement agréable à lire mais elle aborde les personnages et les aspects de la vie en Europe et en Russie de la fin du 18ème et du début du 19ème siècle.

    Elizabeth Vigée Le Brun a connu et exécuté les portraits de la plupart des personnalités essentielles d'Europe et de Russie des années 1770 à 1835. 

    Dès le tout début de la révolution, Elizabeth Vigée Le Brun, qui était royaliste, a fui la France. Elle a vécu en exil 12 ans en parcourant l'Europe, tout en accroissant sa réputation et sa fortune. Durant son périple, elle devint membre des Académies de Florence, Rome, Bologne et Saint-Pétersbourg. Elizabeth Vigée Le Brun devint la portraitiste la plus recherchée de son temps. Elle a réalisé quelque 900 tableaux dont 700 portraits y compris plusieurs autoportraits, 30 portraits de son amie Marie Antoinette et 50 portraits exécutés durant son séjour de six années en Russie.

     

    La lecture du récit de ses pérégrinations suggère sa grande intelligence, son talent, sa nature plaisante de femme exceptionnelle dont émanait l'amour qu'elle ressentait pour la vie et les personnages qu'elle a peints. Elle a suscité l'admiration de tous ceux qui ont croisé son talent.

     

    Sa vie se prèterait à un film excellent.

     

    J'ai toujours apprécié cette histoire qui révèle tout le pouvoir d'un portrait. Les tableaux de Madame Vigée Le Brun sont captivants; son art est unique. Cette artiste a maîtrisé les moyens permettant de concrétiser un plein accord entre le portrait et le sujet. Les attitudes et ornements sont variés et en harmonie parfaite avec les personnes représentées.

     

    Chaque tableau peut être rattaché aux étapes de ses voyages pendant et après la Révolution et aux passages ou anecdotes rapportés dans son autobiographie concernant ses relations amicales avec les personnes dont elle a réalisé les portraits. avec les gens dont elle a réalisé le prortrait Cette page web a l'ambition de diffuser la magie de l'oeuvre de Madame Vigée Le Brun.

    Le site comprend maintenant plus de 450 de ses tableaux et leur histoire. 

    Des versions provisoires en noir et blanc sont affichées pour des tableaux dont nous recherchons des originaux en couleur. Les galeries de tableaux sont présentées sous diverses formes. Ce site comprend aussi les textes et les peintures provenant d'une biographie écrite en 1922 et une liste de livres disponibles sur Madame Vigée Le Brun.

     

    J'ai aussi ajouté un guide des musées mis à jour, sur ses tableaux aux E.U. et dans le monde. Cette page d'accueil comprend aussi une liste chronologique mise à jour de ses peintures agrémentée de liens actifs vers les oeuvres. La liste de Vigée Le Brun a été complétée et annotée pour produire cette version. Les suggestions d'addition ou de soustraction à cette liste sont les bienvenues.

     

    En complément, ce site présente aussi une série de galeries spéciales qui présentent des autoportraits, portraits de sa fille, portraits de la reine Marie-Antoinette et portraits d'Elizabeth Vigée Lebrun par d'autres artistes.

     

    Nous remercions les nombreuses personnes qui nous ont procuré des images des tableaux et des renseignements sur les musées. Cette page d'accueil est devenue le fruit d'un effort collectif total avec des contributions majeures provenant du monde entier. Notre gratitude s'adresse en particulier à Lucia Cardellini, Francis et Martha Kelly, Charles Stein et Mercè Alabern pour leur collaboration.

     

    Une nouvelle biographie sur Madame Vigée Le Brun "The Sweetness of Life" (La Douceur de Vivre) par Angelina Goodden, vient d'être publiée en Angleterre. Pour des informations sur cette biographie consultez à la section livres de ce site. Je viens de découvrir que cet excellent ouvrage est disponible sur internet aux sites Book Place UK et British Books-American Prices.

     

    Si vous disposez de renseignements supplémentaires concernant Madame Vigée Lebrun, des images, anecdotes sur ses tableaux que vous aimeriez voir figurer sur ce site, ou l'emplacement de nouveaux tableaux, prenez contact avec moi à l'adresse électronique que voici. En particulier, nous recherchons des images couleurs en remplacement des images en noir et blanc de ce site.

     

    L'art d'Elizabeth Vigée Lebrun est maintenant à votre portée.

     

    Kevin J. Kelly
    kjkelly@batguano.com
    Tucson, Arizona

     

     

     

     

     

    information :

    G. Haroche-Bouzinac, Louise Elisabeth Vigée Le Brun. Histoire d'un regard

    Parution livre

    Information publiée le dimanche 13 novembre 2011 par Camille Esmein (source :

    Geneviève Haroche-Bouzinac)


    Référence bibliographique : Geneviève Haroche-Bouzinac, Louise Elisabeth Vigée Le Brun. Histoire d'un regard, Flammarion, collection "Grandes biographies", 2011. EAN13 : 9782081221338.


    Geneviève Haroche-Bouzinac, Louise Elisabeth Vigée Le Brun. Histoire d'un regard.

    Flammarion, Grandes biographies, 2011.

     

     

    "Entre deux siècles comme au confluent de deux fleuves" : ces mots de Chateaubriand semblent avoir été écrits pour elle. Née sous le règne de Louis XV, Louise Elisabeth Vigée Le Brun est témoin des prémices de la Révolution, connaît l'Empire et la Restauration, avant de s'éteindre sous la monarchie de Juillet, dans sa quatre-vingt-septième année. Une longévité exceptionnelle qui accompagne une destinée hors du commun. Artiste précoce et talentueuse, elle pénètre, malgré les obstacles, dans le cercle prestigieux de l'Académie royale de peinture ; ses cachets sont parmi les plus élevés de son temps.

     

    Les troubles de la Révolution font d'elle une voyageuse : de l'Italie à la Russie en passant par l'Autriche, dans une Europe dont le français est la langue, elle conquiert à la force du poignet une clientèle princière. Mais les succès ne compensent pas les peines privées : sa fille chérie, Julie, s'oppose à elle, son frère la déçoit, son époux endetté réclame son aide.

     

    La postérité a retenu l'image du peintre gracieux de Marie-Antoinette ; on sait moins qu'au XIXe siècle, mue par un esprit de curiosité infinie, Mme Vigée Le Brun ouvrit grand son salon à la jeune génération romantique. Exploitant archives, lettres et carnets inédits qui éclairent la vie privée et publique de l'artiste, accordant toute sa place à son oeuvre peint, cette biographie retrace le destin de l'un des plus grands peintres de son époque.

     

     


    Document joint : http://www.fabula.org/actualites/documents/47724.pdf
      
      
      
      
     
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