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    Edward Hopper

     
     
    In my last post, on Robert Cottingham, I showed a detail from one of Edward Hopper’s paintings, and think that it would be appropriate to end the year taking a look at some more of his work.

    Hopper has always been one of my favourite artists, and was an early influence on my own work, since I fell in love with his painting Early Sunday Morning when I stumbled across it (not literally – it was hanging on the wall) in the Whitney Museum, New York, way back in 1969.

    Hopper (born Nyack, New York 1882) is the best-known American realist of the inter-war period, once said: 'The man's the work. Something doesn't come out of nothing.' This offers a clue to interpreting the work of an artist who was not only intensely private, but who made solitude and introspection important themes in his painting.

    By 1899 he had already decided to become an artist, but his parents persuaded him to begin by studying commercial illustration because this seemed to offer a more secure future. Later, at the New York School of Art, he studied under Robert Henri, one of the fathers of American Realism - a man whom he later described as 'the most influential teacher I had'.

     
      
      
      
    In 1906 he followed the fashion to study in Paris but was later to claim that it had little effect on him - he hadn’t even heard of Picasso while there for instance. He visited Europe on two more occasions – in 1909 and 1910 – then never went to Europe again.

    Hopper had settled in Greenwich Village, which was to be his base for the rest of his life, and in 1923 he renewed his friendship with a neighbour, Jo Nivison, whom he had known when they were fellow students under Henri. She was now forty and Hopper fortytwo. In the following year they married. Their long and complex relationship was to be the most important of the artist's life.
     
    "Cape Cod Evening", Edward Hopper
     
     


    From the time of his marriage, Hopper's professional fortunes changed. His second solo show, at the Rehn Gallery in New York in 1924, was a sell-out. The following year, he painted what is now generally acknowledged to be his first fully mature picture, The House by the Railroad. With its deliberate, disciplined spareness, this is typical of what he was to create thereafter.

    House by the Railroad 1925

    His paintings combine apparently incompatible qualities. Modern in their bleakness and simplicity, they are also full of nostalgia for the puritan virtues of the American past - the kind of quirky nineteenth-century architecture Hopper liked to paint, for instance, could not have been more out of fashion than it was in the mid 1920s, when he first began to look at it seriously.

    Once it took off, his career was little affected by the Depression, had become extremely well known. In 1929, he was included in the Museum of Modern Art's second exhibition, Paintings by Nineteen Living Americans, and in 1930 The House by the Railroad entered the museum's permanent collection. In the same year, the Whitney Museum bought Hopper's Early Sunday Morning it's most expensive purchase up to that time. In 1933 Hopper was given a retrospective exhibition at the Museum of Modern Art. This was followed, in 1950, by a fuller retrospective show at the Whitney.

    Early Sunday Morning 1930

    Some paintings, such as his celebrated image of a gas-station, Gas painted in 1940, even have elements which anticipate Pop Art.

    Gas 1940

    When the link between the outer world he observed and the inner world of feeling and fantasy broke, Hopper found he was unable to create. In particular, the rise of Abstract Expressionism left him marooned artistically, for he disapproved of many aspects of the new art. He died in 1967, isolated if not forgotten, and Jo Hopper died ten months later. His true importance has only been fully realized in the years since his death. His painting Nighthawks is now one of the most iconic paintings of the C20th.

    Nighthawks 1942

    Drug Store 1927
     
    Automat 1927
     
    Night Windows 1928
     
    The Lighthouse at Two Lights 1929

    New York Movie 1939
     
    Pennsylvania Coal Town 1947
     
    Seven A.M. 1948
     
    Rooms by the Sea 1951
     
    Office in a Small City 1953

    Second Story Sunlight 1960
     
    New York Office 1962
     
    Sun in an Empty Room 1963
     
     
    Chair Car 1965
     
     
     
    sources
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    EDWARD HOPPER( 1882 - 1967 )

     

    Edward Hopper (1882-1967) est le peintre d'une Amérique profonde qui s'interroge sur les mutations du monde moderne et sur les angoisses profondes des hommes de son époque. Il nous représente les images de la solitude et de l'absence, du silence et l'attente, comme autant d'énigmes de l'existence et du désir, du temps et de la mort.

     

    Ses oeuvres sont probablement parmi les représentations les plus fortes de l'angoisse humaine dans l'art contemporain.

     

    Edward Hopper est un peintre réaliste, mais énigmatique dans la simplicité de son inspiration. Son oeuvre figurative rassemble avec évidence une force et une profondeur intérieure qui projette au delà de l' immédiate objectivité, et conduit le spectateur à s'interroger sur la réalité, sa réalité, la réalité du monde, et l'illusion de la réalité.

     

    Né et formé à New York, Edward Hopper n'a jamais appartenu à aucun mouvement, ni à aucune école. Inscrit à la New York Scholl of Art en 1900, il suit les cours de Robert Henri et s'intéresse à l'oeuvre de Manet, mais aussi à celle des peintres tels que Daumier, Courbet, Degas, Gauguin ou encore Van Gogh.

     

    Il est également très marqué par l' impressionnisme français, auquel il fait référence comme Pissarro, Renoir, mais aussi Sisley, qui resteront longtemps comme les repères d'une sorte d'inspiration souterraine permanente dans son oeuvre.

    Son intérêt pour la culture française l'aménera d'ailleurs à faire plusieurs séjours à Paris entre 1906 et 1910. Dès 1906, d'ailleurs il est fasciné par la physionomie et l'ambiance de la ville : " Les rues y sont très anciennes, encaissées, et les façades qui s'inclinent en arrière à partir de la base du premier étage confèrent une physionomie massive et très imposante aux maisons.

     

    Les débits de boisson et les boutiques de rez-de-chaussée sont de couleur rouge ou vert sombre, ce qui tranche violemment sur le reste de la façade. Sur les toits se dressent des centaines de cheminées avec leur mitre qui donnent un aspect particulier à l'horizon. les toits sont tous à la Mansard, couverts d'ardoise grise ou de zinc.. par temps couvert, ce même gris-bleu en toute chose ..." ( lettre à sa soeur du 29 novembre 2006).

     

    Cela l'aménera à peindre en 1907 des oeuvres telles que " Le Louvre et la Seine", " Boulevard St Michel", " Pont du Carroussel dans le brouillard ", " Notre Dame " et de nombreux autres tableaux sur Paris, probablement aussi sous l'influence d'Albert Marquet, dont il découvre la peinture dans une exposition à la Galerie Druet.

     

    Il est intéressé par le mode de vie des parisiens qu'il représente dans de nombreux dessins, mais aussi par les femmes françaises qu'il considère comme de redoutables séductrices, et auxquelles il ne manquera pas de penser dans des oeuvres de maturité, telles " Summertime " en 1923, ou " Night Windows " en 1928 .

     

    De retour aux Etats-Unis, en 1908 il est contraint de gagner sa vie comme illustrateur, mais parvient à participer à une exposition où il présente trois toiles et un dessin réalisés en France, mais sans succès. Il revient brièvement en France, dont il apprécie tant la langue et la culture puis visite l'Espagne avant de revenir à New York en mai 1910.

     

    Là, il continue à peindre ses souvenirs de Paris et présente dans des expositions des oeuvres inspirées par la France mêlées aux tableaux qu'il peint de New York ou de la campagne américaine, avant d'épouser en juillet 1924, Joséphine Verstille Nivison, " Jo ", qui partage son amour pour la culture française.

     

    La fin de l'année 1924 marque une rupture dans l'oeuvre d'Hopper, dans le sens où il décide de rompre avec cette nostalgie de la France et de peindre en observation directe la vie américaine. Il dit " Aujourd'hui ou dans un proche avenir, il faudra bien retirer l'art américain à sa mère française ".

    A partir de là, c'est à une peinture strictement de sujets américains qu'il s'attèle. Les oeuvres peintes en extérieur deviennent rares, et les scènes d'actions en suspens de la vie américaine se multiplient.

     

    Depuis son appartement de Greenwich Village qu'il habitera toute sa vie, il saisit les toits new-yorkais avec leurs citernes, comme dans "Roofs" en 1926, les façades de briques rouges dans"Early Sunday Morning", en 1930, les intérieurs de chambres d'hôtel dénudées dans "Night Windows" en 1928 ou encore les stations d'essence désertes, comme dans "Gas" en 1940.

    Il devient le peintre de la vie et de la réalité au quotidien, avec des compositions où des personnages énigmatiques et solitaires, prennent place de plus en plus souvent, telle cette ouvreuse de cinéma plongée dans ses pensées dans "New York Movie" en 1939.

     

    Il s'intéresse aussi dans son atelier à l'architecture des maisons, de la ville, puis aux rendus de la lumière dans les intérieurs clos et aux caractères des personnages qu'il représente souvent seuls comme enfermés dans le silence et la solitude.

     

    Une oeuvre telle que " Morning Sun " en 1952 constitue un des exemples les plus marquants de l'évolution de la peinture d'Hopper.

     

    Cette femme de "Morning Sun", est une femme qui a vieilli, assise sur son lit, face à sa fenêtre ouverte sur les toits de la ville et au soleil levant. Edward Hopper y représente à la fois la profonde solitude, l'attente, le regard porté sur le passé, et une certaine obssession charnelle de la mort.

    Ces thèmes sont plus récurrents dans ces années d'après guerre : les regards, les gestes suspendus, les silences, les rêveries dans des univers dépouillés gagnent son oeuvre, comme une réalité obsédante de l'existence, jusqu'à la disparition même du sujet comme dans "Rooms by the sea " peinte en 1951, où il ne reste plus qu'une porte ouverte directement sur la profondeur de la mer.

     

    Edward Hopper a souvent inspiré les cinéastes, notamment Alfred Hitchcock, qui choisira dans "Psychose" une maison sur le modèle d'une demeure victorienne peinte par Hopper.

     

    Connu pour ses profonds silences lorsqu'on un journaliste l'interrogeait, Edward Hopper avait souvent coutume de répondre: "Si vous pouviez le dire avec des mots, il n'y aurait aucune raison de le peindre".

     

    (LMDA)

     

    source : wikipedia. photos google.

     

     

    Edward Hopper painted Night Hawks as an oil on canvas in 1942.
    Hopper, Edward
    Hotel Lobby
    1943
    A woman in the sun
    1961
    Port de Gloucester
    1912
     
     
    Maison Massachussett
    intérieur
     
     
     
     
    compartiment voiture
     
     
    Edward Hopper est né le 22 juillet 1882 à Nyack/New York aux Etats-Unis. Il est le fils de Garrent Henry Hopper et de Elizabeth Griffiths Smith-Hopper.

    En 1899-1900, après la High-School, il fréquente la Correspondence School of Illustrating à New-York, une illustre académie de publicité.

    De 1900 à 1906, il fait des études à la New-York School of Art, d'abord d'illustration, puis de peinture; il est l'élève de Robert Henri et de Kenneth Hayes Miller.

    En 1906, il se rend pour environ 9 mois en Europe, Hopper visite l'Angleterre, les Pays-Bas, l'Allemagne et la Belgique, mais séjourne la plupart du temps à Paris.

    En 1908, il s'installe défénitivemetn à New-york, il travaille d'abord comme dessinateur publicitaire et comme illustrateur; il ne peint qu'occasionnellementet seulement en été. C'est en cette années qu'il réalisa sa première exposition en collaboration avec d'autres éléves de Henri à l' Harmonie Club de New Yorks.

    1909 deuxième voyage à New-York, mais il séjourne la plupart du temps en France, et principalement à Paris. En 1910, il réalise son troisième voyage en Europe, en France et en Espagne.

     


    En 1912, il peint à Gloucester dans le Massachussetts et plus tard à Ogunpint dans le maine, et en 1913, il peint une huile sur toile le "Sailing" qui est exposé à "l'Armony Show". De 1915 à 1926, premières gravures à l'eau-forte, il en réalisera une cinquantaine.

    En 1920, le Whitney Studio Club lui permet de réaliser là-bas sa première exposition particulière d'huile sur toile de Paris, qui ne tarde pas à être suivie par une deuxième dès 1922, exposition de caricatures. En 1923, il commence à peindre à l'aquarelle, il reçoit le "Logen Prize" de la Chicago Society of Etchers. L'année suivante, il expose toutes ses nouvelles aqurarelles
    à la Franck K. Rehn Galery. Cette même année il se marie avec Joséphine Verstille Nivison.

    De 1926 à 1933, exposition d'imprimés et d'aquarelles au saint Botolph Club de Boston, puis au Morgan Memorial à Harthord dans le Connecticut, et enfin lors lors de la "Painting by Nineteen Living America" au Museum of Moderm Art de New-York.

    Depuis 1930, il passe ses étés à Cape Cod, dans le South Truro, Massachusetts; en 1933, il s'y fait construire une maison d'été où il retournera régulièrement jusqu'à un âge très avancé. De cette année jusqu'au milieu des années cinquante, il réalise de longs voyages en voiture lui font traverser le Maine, le Canada, le Nevada, la californie, l'Oregon, le Whyoming, la côte ouest des Etats-Unis, et enfin il voyagera plusieur fois, 1943, 1946, 1951, 1952, au mexique jusqu'à Saltilo, et Santa Fe. Presque toutes ses aquarelles réalisées après 1940 voient le jour pendant ses voyages.

    En 1935, il reçoit la "Temple Gold Medal" de l'Academy de Fine Arts de Pennsymvannie, et le "Fisrt Purchase Prize in water Colour" du Woucester Art Museum, Massachusetts. En 1937, il reçoit le premier "W.A.Clark Prize"" et la "Corcoran Gold Madal" de la Corcoran Gallery or Art, Washington D.C. En 1942, il reçoit l'Ada S.Gaerette Prize" de l'Art Instutitue de Chicago". En 1945, il est élu membre du National Intutite of Arts and Letters. Les succès et les honneurs ne modifient ni la façon de travailler de Hopper, ni son mode de vie. En compagnie de sa femme Josephine, également peintre, il vit modestement dans un appartement situé au Washington Square à New York.

    1950, le Whitney Museum of American Art de New-York organise une autre rétrospective, d'importantes expositions aux Etats-Unis succèdent à cet évènement la même années, comme l'exposition au Museum fine Arts de Boston et celle à l'Institute of Art de Détroit. En 1952, Hopper représente son pays à la biennale à Venise. En 1953, il reçoit le titre de "Doctor of Fine Arts" de l'Institute of Chicago et celui de "Doctor of Letters" de la Rutgers University. En 1955, il est membre de l'Academy of Arts and Letters, cet organisme lui décerne la "Gold Medal of Painting", plus haute distinction du mond ela peinture au etats-Unis.

    En 1956, il reçoit une bourse de la "Huntington Hardford Foundation". L'année suivante, il reçoit le "New York Board of Trade Salute to the Arts Awards" et le "Fourth Internationnnal Hallmark art Award". En 1960, il reçoit l'"Art in america Annual Awards". En 1964, il reçoit le "M.V. Kohnstamm Prize for Painting" de l'Art Institute de Chicago.

    De 1959 à 1965, il se déroule différentes expositions personnelles et rétrospectives de différents musés, telles que celle de l'oeuvre graphique de Philadelphia Musuesum of Arts, et celle du Worcester Art Museum du massachusetts. Cette même année, il reçoit son "Doctorat Honiris causa" du Philadelphia College of Art. Il peint alors sa dernière toile "Two comediens".

    En 1967, il représente les Etats-Unis à la Bienale de Säo Paulo à côté de représentatants de l' "American Scene" et du Pop Art. Après un séjour de plusieurs semaine à l'hôpital, il meurt le 15 mai dans son studion à new York. A peine un an plus, il est suivi par Joséphine Hopper.

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    source ; Wikipedia. photos google.
     
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