• Camille COROT

     

     

     

     

    Corot ne se consacre à la peinture qu’en 1822, sa vocation ayant été contrariée par des parents qui le voulaient négociant.
      
    Sur les conseils du peintre Michallon, Corot part peindre sur le motif,
    « ce qu’il voit ».
     
     
    Camille COROT 

    Camille Corot (1796-1875) Venise, la Piazzetta 1834

     
    De 1825 à 1828, l’artiste part en Italie :
      
    l’émulation des jeunes artistes de Rome apporte une rupture avec l’académisme. La peinture en plein air recrée l’art du paysage dans l’éclat de la lumière méditerranéenne, l’harmonie de la nature, pour un art à la fois classique et réaliste, répondant seulement à l’instinct, à la spontanéité.
     
     
      
      
     
    Les premières études italiennes de Corot sont déjà des œuvres abouties, même si l’artiste s’applique toujours à en tirer des peintures « plus nobles » pour le Salon.
     
      
      
      
    A partir de 1835, la notoriété de Corot est établie par ses envois au Salon, des compositions élaborées.
      
    L’artiste peint des paysages animés de figures bibliques ou mythologiques, et, après 1850, des « souvenirs » de Ville-d’Avray ou d’Italie, brouillards grisâtres critiqués parfois pour leur mièvrerie, et pour leur caractère commercial.
     
     
      
    Corot ne cesse de voyager, en Italie plusieurs fois, mais surtout dans diverses régions de France dont il aime à rendre une vision éternelle.

     
      
      
    Autre part importante de son œuvre, les portraits, surtout féminins : nus chastes et troublants, Italiennes ébauchées sur le vif, portraits de proches d’une tendresse nostalgique ou figures de fantaisie.
     
      
      
      
      
    Par ailleurs, Corot laisse un grand nombre de dessins, des estampes et des « clichés-verre » (négatif sur verre sur lequel dessine directement l'artiste) d’une grande finesse.
     
     
      
      
      
    Homme réservé, Corot n’eut pas une immense influence, mais peut être considéré comme l’un des précurseurs de l’impressionnisme.
      
    Il meurt en 1875, âgé de 79 ans.
     
    " Le tout c’est d’avoir du génie à 20 ans, et du talent à 80" citation de Camille Corot.
     
     
     
     
     
     

    Biographie Jean-Baptiste Camille Corot


     

    L'artiste peintre français Jean-Baptiste Camille Corot naît le 17 juillet 1796 à Paris ans une famille de commerçants drapiers très aisés. Il décède à Ville-d'Avray le 22 février 1875.

     

    Jean-Baptiste Camille Corot, 1871

    A partir de 1807, Jean-Baptiste Camille Corot, entre au collège de Rouen, où il reste jusqu'en 1912.


    De 1815 à 1820, il passe cinq années chez un drapier et commence à dessiner fréquentant le soir, l’académie suisse, quai des orfèvres.

     

     

    En 1822, Jean-Baptiste Camille Corot obtient de son père une pension qui lui permet de poursuivre ses études artistiques.

    Il fréquente le Louvre et entre dans l’atelier de A. E. Michallon (1796-1822). A la mort prématurée de ce dernier, Corot entre dans l’atelier de J. V. Bertin (1767-1842), représentant du paysage néo-classique.

      

    Corot travaille en plein air en Normandie, à Fontainebleau.

      

    C’est le début de son activité de peintre-voyageur.


    Le voyage en Italie fait partie de la formation des jeunes artistes depuis le XVIIIe siècle. Durant trois ans, de 1825 à 1828, Jean-Baptiste Camille Corot séjourne à Rome, Naples et Venise. Il se rend à nouveau en Italie en 1834 (Toscane, Venise) puis en 1843. Jean-Baptiste Camille Corot, "Claire Sennegon"

     

     

    Depuis 1827, Corot expose régulièrement lors des Salons des paysages ambitieux, composés à partir de ses études en Italie et en forêt de Fontainebleau.

    En 1835, son grand tableau Agar dans le désert y est reçu favorablement.

     

      

      

    Dans les années suivantes, il continue à participer couramment au Salon, alternant thèmes religieux et mythologiques.

      

      

    À partir de cette époque, il attire l’attention et l’admiration de ses contemporains.

      

      

    Pourtant Corot s’avère difficile à classer et échappe aux écoles. Jean-Baptiste Camille Corot, "Marietta, dite L’odalisque romaine"

     

     

    Sans relâche, Corot voyage à travers les provinces françaises à la recherche de paysages ou d’architectures qu’il peint pour le plaisir.

      

    Mais ces toiles ne sont pour lui que des études, souvent uniquement destinées à être réemployées dans des compositions plus ambitieuses.
    À partir de 1850 sa notoriété grandit.

     

     

      

      

    De plus en plus attiré par une peinture dans laquelle il laisse libre cours à son imagination, Corot travaille principalement sur le thème du "souvenir", travaillant de mémoire et mêlant dans ses toiles ses souvenirs et ses propres émotions.

     

     

      

     

    Jean-Baptiste Camille Corotest un perpétuel itinérant.

      

      

    On le croise plus particulièrement à Ville-d’Avray, mais aussi dans de nombreuses régions françaises, ainsi qu’en Italie, aux Pays-Bas et à Londres.

      

      

      

    À cette géographie de lieux inspirateurs correspondent une série de publications ou d’expositions. Cependant, plus encore que l’Italie où il ne séjourne qu’à trois reprises, c’est la Suisse qui bénéficie de ses visites répétées.

     

     

     

    La Confédération est ainsi présente dans son oeuvre dès octobre 1825 lorsque, en route pour Rome, il s’arrête à Lausanne. Grâce au développement des voies de communication, ses séjours en Suisse seront, jusqu’en 1863, de plus en plus fréquents.

      

      

    Des raisons familiales peuvent motiver l’attachement de ce maître si indépendant d’esprit à ce pays.

    Sa mère, Marie-Françoise Oberson, était en effet la fille d’un garde suisse d’origine fribourgeoise.

     

     

    Cependant, les liens privilégiés que cet artiste établit avec de nombreux peintres des écoles suisse, et genevoise en particulier, nous paraissent essentiels pour expliquer cette prédilection. Corot recrée en Suisse une sociabilité, intimement liée au milieu de l’école de Barbizon.

      

      

    C’est à Genève, à Dardagny, puis au château de Gruyères, que cet appétit de vivre compris comme une incitation à la création va s’exprimer de la manière la plus évocatrice.

     

     

     

    Jean-Baptiste-Camille Corot - Laura Sennegon

    Fichier:Camille Corot-Nadar corrected.jpg  

      

    Ainsi, la présente exposition tente tout d’abord, avec une trentaine de tableaux relevant de la production helvétique du peintre, de donner une signification singulière aux nombreux séjours de l’artiste et, au-delà de ce contexte artistique et social, de mesurer l’influence de la topographie et de la lumière propres aux lieux dans l’évolution de son art.

      

    La réception considérable de son oeuvre, incluant le dessin et l’estampe, dans les collections publiques et privées helvétiques, en constitue le second propos.

      

    Les prêts exceptionnels d’environ quatre-vingts peintures, plus de vingt dessins et une quarantaine de clichés-verre, consentis à l’occasion du Centenaire du Musée d’art et d’histoire, en sont le témoignage notoire.

     

     

      

    La richesse de l’oeuvre de Corot dans les collections suisses – au sein de notre institution, notamment – accorde à cette manifestation une valeur quasi rétrospective, pointant les jalons essentiels de son évolution esthétique.

      

    Tous les genres auxquels s’est adonné l’artiste y sont en effet déclinés.

     

     

    La femme en bleu - Tableau 1497

    La femme en bleu

    En dépit de cette assise helvétique de Corot, peu d’expositions monographiques lui ont été réservées en Suisse. La première eut lieu au Kunsthaus de Zurich en 1934, suivie en 1960 par le Kunstmuseum de Berne.

      

      

    Plus près de nous, le Museo cantonale d’arte de Lugano en 1994, puis en 2004 le Musée Langmatt de Baden, ont consacré une manifestation au grand paysagiste.

     

    A Genève, à l’exception de l’exposition dévolue en 1982 aux clichés-verre par le Cabinet des estampes, cet événement fait figure de première.

     

     

     

      

    En 1867, Jean-Baptiste Camille Corot est promu officier de la Légion d’honneur.
    Le 22 février 1875, Corot meurt à Ville-d’Avray et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

     

     

     

     

     

     

      num_risation0007

    Le vieux Pont Saint Michel, Paris.

    Souces : http://www.moreeuw.com/histoire-art/exposition-corot-en-suisse.htm

    sources : http://arts.fluctuat.net/camille-corot.html

      

      

     

     

     

     

     

     Plaque on the home of Camille Corot where he died 22 February 1875 at:

    56, rue du Faubourg-Poissionnière, Paris, 10th arr.

     

     

     

     

     

     

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