•  Peintre célèbre

     

    Pierre-Auguste Renoir dit Auguste Renoir, né à Limoges le 25 février 1841 et mort au domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer le 3 décembre 1919, est l'un des plus célèbres peintres français.

    Membre à part entière du groupe impressionniste, il évolue dans les années 1880 vers un style plus réaliste sous l'influence de Raphaël. Il fut peintre de nus, de portraits, paysages, marines, natures mortes et scènes de genre, pastelliste, graveur, lithographe, sculpteur et dessinateur.

     

    Peintre figuratif plus intéressé par la peinture de portraits et le nu féminin que par celle des paysages, il a élaboré une façon de peindre originale, qui transcende ses premières influences (Fragonard, Courbet, Monet, puis la fresque italienne).

    Pendant environ soixante ans, il a peint à peu près six mille tableaux

      

      

     

    Enfance et premiers apprentissages

    Pierre-Auguste dit Auguste Renoir est né à Limoges le 25 février 1841, sixième de sept enfants. Son père, Léonard Renoir (1799-1874) est tailleur, sa mère, Marguerite Merlet (1807-1896) est simple couturière.

      

      

    La famille vit alors assez pauvrement.   

    En 1844, la famille Renoir quitte Limoges pour Paris, où le père espère améliorer sa situation.

    Pierre-Auguste y suit sa scolarité

     

    25 Février 1841

     

    Pierre-Auguste Renoir naît dans un milieu d'artisans modestes à Limoges, 35 bd Ste Catherine (aujourd'hui 71 bd Gambetta).

    Son père, Léonard, est tailleur, sa mère Marguerite, est ouvrière en robes. Pierre-Auguste est le 6ème de 7 enfants dont deux sont morts en bas âge.


    Artisans de père en fils, les Renoir possèdent cette intelligence de la main qui va bien au-delà du métier, et donne le goût des belles choses.

     

     

      Peintre célèbre

      

    À l’âge de 13 ans, il entre comme apprenti à l’atelier de porcelaine Lévy Frères & Compagnie pour y faire la décoration des pièces.

      

    Portrait of Mademoiselle Sicotg

     

    Dans le même temps, il fréquente les cours du soir de l’École de dessin et d’arts décoratifs jusqu’en 1862.

     

    À cette période, il suit des cours de musique

    avec Charles Gounod qui remarque cet élève intelligent et doué 

     

    Peintre célèbre

      

    Débuts dans l'impressionnisme

    En 1858 à l’âge de 17 ans, pour gagner sa vie, il peint des éventails et colorie des armoiries pour son frère Henri, graveur en héraldique.

    En 1862, Renoir réussit le concours d'entrée à l’École des beaux-arts de Paris et entre dans l’atelier de Charles Gleyre, où il rencontre Claude Monet, Frédéric Bazille et Alfred Sisley.

     

    Une solide amitié se noue entre les quatre jeunes gens qui vont souvent peindre en plein air dans la forêt de Fontainebleau.

     

     

     Peintre célèbre

      

      

    Ses relations avec Gleyre sont un peu tendues et lorsque ce dernier prend sa retraite en 1864, Renoir quitte les Beaux-Arts.

     

    Cependant, alors que la première œuvre qu’il expose au salon (l’Esméralda 1864) connaît un véritable succès, après l’exposition, il la détruit.

      

    Peintre célèbre

      

    Les œuvres de cette période sont marquées par l'influence d'Ingres et de Dehodencq dans les portraits, de Gustave Courbet (particulièrement dans les natures mortes), mais aussi d'Eugène Delacroix, à qui il emprunte certains thèmes

     

    (les femmes orientales, par exemple).

     

    En 1865, Portrait de William Sisley et Soir d’été sont acceptés par le Salon, ce qui est plutôt de bon augure.

      

      

    Un modèle important à cette époque pour lui est sa maîtresse Lise Tréhot : c'est elle qui figure dans le tableau Lise à l'ombrelle (1867) qui figura au salon de 1868, et qui suscita un commentaire très élogieux de la part d'un jeune critique, un certain Émile Zola. Mais en général, les critiques sont plutôt mauvaises, et de nombreuses caricatures paraissent dans la presse, telles celles de Bertall[6].


    Renoir entretenait à cette époque une liaison avec Lise Tréhot. Deux enfants naquirent de cette liaison : Pierre né à Ville-d'Avray, le 14 septembre 1868 (on ignore le lieu et la date de son décès) et Jeanne, née à Paris 10e le 21 juillet 1870 et décédée en 1934.

    Peintre célèbre

     

     

    Le séjour que Renoir fait avec Monet à la Grenouillère (établissement de bains sur l'île de Croissy-sur-Seine, lieu très populaire et un peu « canaille » selon les guides de l'époque) est décisif dans sa carrière. Il peint véritablement en plein-air, ce qui change sa palette, et fragmente sa touche (moins que Monet qui va plus loin dans ce domaine).

     

    Il apprend à rendre les effets de la lumière, et à ne plus forcément utiliser le noir pour les ombres. Dès lors, commence véritablement la période impressionniste de Renoir. Le paradoxe est que Monet se veut peintre de paysage, et que Renoir préfère la peinture figurative. Aussi pour les mêmes scènes de La Grenouillère, Renoir adopte un point de vue plus rapproché qui lui permet de donner une plus grande importance aux figures[6].

    Il expose avec les Impressionnistes de 1874 à 1878 (ou 1879 ?) et réalise son chef-d'œuvre : le Bal du moulin de la Galette, à Montmartre, en 1877 (Paris, Musée d'Orsay). Le tableau est acheté par Gustave Caillebotte, membre et mécène du groupe. Cette toile ambitieuse (par son format d'abord, 1,30 m × 1,70 m) est caractéristique du style et des recherches de l'artiste durant la décennie 1870 : touche fluide et colorée, ombres colorées, non-usage du noir, effets de textures, jeu de lumière qui filtre à travers les feuillages, les nuages, goût pour les scènes de la vie populaire parisienne, pour des modèles de son entourage (des amis, des gens de la « bohème » de Montmartre). Pour les nus, il fait d'abord appel à des modèles professionnels puis à des jeunes femmes qu'il rencontre parfois dans la rue et qu'il paye en leur offrant le portrait, des fleurs ou des chapeaux à la mode[6].

    Vers une peinture plus classique

     

    Autour de 1880, Renoir est en pleine misère : il n'arrive pas à vendre ses tableaux et la critique est souvent mauvaise ; il décide de ne plus exposer avec ses amis impressionnistes mais de revenir au Salon officiel, seule voie possible au succès. De fait, grâce à des commandes de portraits prestigieux - comme celui de Madame Charpentier et ses enfants (1878) - il se fait connaître et obtient de plus en plus de commandes. Son art devient plus affirmé et il recherche davantage les effets de lignes, les contrastes marqués, les contours soulignés.

      

    Peintre célèbre

      

    Cela est visible dans le fameux Déjeuner des canotiers (1880-81) de la Phillips Collection (Washington), même si le thème reste proche de ses œuvres de la décennie 1870. On peut apercevoir dans ce tableau un nouveau modèle, Aline Charigot, qui deviendra finalement sa femme en 1890, et qui lui donnera trois autres enfants, après Pierre et Jeanne nés de Lise Tréhot :

    Pierre Renoir, Jean Renoir, le cinéaste, et Claude Renoir dit « Coco ».

      

      

    Les trois danses (Danse à Bougival, Musée des beaux-arts de Boston ; Danse à la ville et Danse à la campagne, Musée d'Orsay, vers 1883) témoignent aussi de cette évolution.

     

    Entre 1881 et 1883, Renoir effectue de nombreux voyages qui le mènent dans le sud de la France (à l'Estaque, où il rend visite à Paul Cézanne), en Afrique du Nord où il réalise de nombreux paysages, et en Italie.

      

      

    C'est là-bas que se cristallise l'évolution amorcée dès 1880. Au contact surtout des œuvres de Raphaël, (les Stanze du Vatican), Renoir sent qu'il est arrivé au bout de l'impressionnisme, qu'il est dans une impasse, désormais il veut faire un art plus intemporel, et plus « sérieux » ; il a l'impression de ne pas savoir dessiner. Il entre alors dans la période dite ingresque ou Aigre, qui culmine en 1887 lorsqu'il présente ses fameuses Grandes Baigneuses à Paris.

    Les contours de ses personnages deviennent plus précis.

     

    Il dessine les formes avec plus de rigueur, les couleurs se font plus froides, plus acides, ce qui indigne le critique Joris-Karl Huysmans « Allons, bon ! Encore un qui est pris par le bromure de Raphaël ! ».

      

    Sa peinture qui marque un retour vers le classicisme est plus influencée aussi par l'art ancien (notamment par un bas-relief de François Girardon à Versailles pour les Baigneuses).

     

     

    Lorsqu'il devient à nouveau père d’un petit Pierre (1885), Renoir abandonne ses œuvres en cours pour se consacrer à des toiles sur la maternité.

    La réception des Grandes Baigneuses est très mauvaise, l'avant-garde (Camille Pissarro notamment) trouve qu'il s'est égaré, et les milieux académiques ne s'y retrouvent pas non plus. Son marchand, Paul Durand-Ruel, lui demande plusieurs fois de renoncer à cette nouvelle manière.

    Aline, future Madame Renoir, le convainc de découvrir en 1888 son village natal : Essoyes. Il écrit alors à son amie Berthe Morisot : « Je suis en train de paysanner en Champagne pour fuir les modèles coûteux de Paris. Je fais des blanchisseuses ou plutôt des laveuses au bord de la rivière. ».

     

    Période nacrée et reconnaissance

    De 1890 à 1900, Renoir change de nouveau son style. Ce n'est plus du pur impressionnisme ni le style de la période ingresque, mais un mélange des deux. Il conserve les sujets d'Ingres mais reprend la fluidité des traits. La première œuvre de cette période, les Jeunes filles au piano (1892), est acquise par l'État français pour être exposée au musée du Luxembourg.

      

    En 1894, Renoir est de nouveau père d'un petit Jean (futur cinéaste, auteur notamment de La Grande Illusion et La Règle du jeu) et reprend ses œuvres de maternité.

      

      

      

    La jeune femme qui s'occupe de ses enfants, Gabrielle Renard, deviendra un de ses fréquents modèle.

     

     Peintre célèbre

      

      

    En 1896, Renoir devient propriétaire pour la première fois de sa vie en achetant une maison à Essoyes. Ainsi, la famille Renoir se retrouve tous les été jusqu'au décès du peintre en 1919. Essoyes sera le rendez-vous des jeux en plein air, des pique-niques, pêches, baignades aussi bien en famille qu'entre amis, Julie Manet notamment en parle dans son journal.

    Cette décennie, celle de la maturité, est aussi celle de la consécration. Ses tableaux se vendent bien (notamment par les marchands

    Peintre célèbre

     

    d'art Ambroise Vollard et Paul Durand-Ruel), la critique, entre autres l'animateur de La Revue blanche, Thadée Natanson, commence à accepter et à apprécier son style, et les milieux officiels le reconnaissent également (achat des Jeunes filles au piano, proposition de la Légion d'honneur, qu'il refuse d'abord). En 1897, lors d'une mauvaise chute de bicyclette près d'Essoyes, village d'origine de son épouse Aline Charigot, il se fracture le bras droi.

      

      Image du Blog lusile17.centerblog.net

    Cette chute est considérée comme responsable, du moins partiellement, de la dégradation ultérieure de sa santé. Des rhumatismes déformants l'obligeront progressivement, vers 1905, à renoncer à marche].

      

      

    En 1900, Renoir est nommé chevalier de la Légion d'honneur, puis officier en 1911.

    Comme Edgar Degas, José-Maria de Heredia, Pierre Louÿs et d'autres, il appartient à la Ligue de la patrie française, ligue antidreyfusarde modérée.

    En 1903, il s'installe avec sa famille à Cagnes-sur-Mer, le climat de la région étant censé être plus favorable à son état de santé que celui des contrées nordiques. Après avoir connu plusieurs résidences dans le vieux village, Renoir fait l'acquisition du domaine des Collettes, sur un coteau à l'est de Cagnes, afin de sauver les vénérables oliviers dont il admirait l'ombrage et qui se trouvaient menacés de destruction par un acheteur potentiel.

      

      

    Aline Charigot y fait bâtir la dernière demeure de son époux, où il va passer ses vieux jours sous le soleil du Midi, bien protégé toutefois par son inséparable chapeau. Il y vit avec sa femme Aline et ses enfants, ainsi qu'avec des domestiques (qui sont parfois autant des amis que des domestiques) qui l'aident dans sa vie de tous les jours, qui lui préparent ses toiles et ses pinceaux. Les œuvres de cette « période cagnoise » sont essentiellement des portraits, des nus, des natures mortes et des scènes mythologiques. Ses toiles sont chatoyantes, et il utilise l'huile de façon de plus en plus fluide, tout en transparence.

      

      Peintre célèbre

    Les corps féminins ronds et sensuels resplendissent de vie.

     

    Renoir est désormais une personnalité majeure du monde de l'art occidental, il expose partout en Europe et aux États-Unis, participe aux Salons d'automne à Paris.

      Pierre-Auguste Renoir

    L'aisance matérielle qu'il acquiert ne lui fait pas perdre le sens des réalités et le goût des choses simples, il continue à peindre dans l'univers rustique du domaine des Collettes.

     

      

    Il essaie de nouvelles techniques, et en particulier s'adonne à la sculpture, aiguillonné par le marchand d'art Ambroise Vollard, alors même que ses mains sont paralysées, déformées par les rhumatismes. De 1913 à 1918, il collabore ainsi avec Richard Guino, un jeune sculpteur d'origine catalane que lui présentent Maillol et Vollard. Ensemble, ils créent un ensemble de pièces majeures : Vénus Victrix, le Jugement de Pâris, la Grande Laveuse (Fondation Gianadda, parc de sculptures, Martigny, Suisse), le Forgeron (Musée d'Orsay).

      

     French Impressionist Pierre Auguste Renoir (1841-1919). 

      

      

    Après avoir interrompu sa collaboration avec Guino, il travaille avec le sculpteur Louis Morel (1887-1975), originaire d'Essoyes. Ensemble, ils réalisent les terres cuites, deux Danseuses et un Joueur de flûteau.

      

    Dernières années

    Sa femme meurt en 1915, ses fils Pierre et Jean sont grièvement blessés durant la Première Guerre mondiale, mais en réchappent.

    Renoir continue, malgré tout, de peindre jusqu'à sa mort en 1919. Il aurait, sur son lit de mort, demandé une toile et des pinceaux pour peindre le bouquet de fleurs qui se trouvait sur le rebord de la fenêtre. En rendant pour la dernière fois ses pinceaux à l'infirmière il aurait déclaré « Je crois que je commence à y comprendre quelque chose ".

    Renoir. Aline and Coco.Renoir. Aline and Coco.  

    Renoir, Aline et Coco

      

    Le 3 décembre 1919, il s’éteint dans son « Domaine des Collettes »

    à Cagnes-sur-Mer, des suites d'une congestion pulmonaire, après avoir pu visiter une dernière fois le Musée du Louvre et revoir ses œuvres des époques difficiles.

      

    Il est enfin reconnu.

     

    Dans un premier temps, il est enterré avec son épouse dans le vieux cimetière du château de Nice.

      

    Deux ans et demi plus tard, le 7 juin 1922, les dépouilles du couple Renoir sont transférées dans le département de l'Aube où elles reposent désormais dans le cimetière d'Essoyes, comme l'avait souhaité Renoir et son épouse. Depuis, Pierre et Jean, puis les cendres de Dido Renoir – seconde épouse de Jean – partagent sa sépulture.

     

      Peintre célèbre

      

    Postérité

    Il subsiste sur la peinture d'Auguste Renoir un perpétuel malentendu.

      

    Elle passe aujourd'hui pour la quintessence du « bon goût bourgeois »,

    à l'instar de ces « peintres décoratifs » et ces « peintres de dames » réalisant des tableaux complaisants et stéréotypés, Renoir n'ayant pas toujours su éviter ce piège pour assurer sa subsistance.

    Renoir

      

    Citée en exemple, sa peinture illustre l'idée que le commun des mortels se fait de la beauté en art, ses toiles abordant des sujets simples ayant trait à la vie quotidienne, ses nus qu'il traite d'une manière opulente et sensuelle dégagent une certaine plénitude.

     

      Peintre célèbre

    C'est oublier que cette peinture figurative jugée mièvre et réconfortante car évoquant la nostalgie d'un bonheur perdu et qu'on retrouve désormais dans les calendriers des postes ou les cartes postales (telle le Bal du moulin de la Galette, l'emblème touristique du Paris en carte postale, a été rejetée par le public et les critique  pendant plus de vingt ans.

      

      

    Considérée par les collectionneurs de son temps comme inachevée, maladroite et bâclée, elle a par la suite été perçue comme totalement révolutionnaire car rompant avec les conventions de l'art officiel de l'époque.

     

     Peintre célèbre 

      

      

    Jalousie

    Cependant, le tournant opéré par Renoir vers 1890 lorsqu'il abandonne le plein air et renoue avec ses maîtres préférés, tels Jean-Honoré Fragonard, Raphaël ou François Boucher lui vaut d'être accusé de trahison par ses anciens compagnons impressionnistes qui lui reprochent de sacrifier à la peinture officielle des héritiers de Jacques-Louis David.

     

      Peintre célèbre

      

    L'histoire de l'art considère pourtant que cette dernière période de Renoir marquée par un retour vers le classicisme a fortement inspiré une jeune génération d'artistes, tels que Picasso, Henri Matisse, Maurice Denis ou Pierre Bonnard.

      

      

    Collèges et lycées

    Un collège-lycée porte son nom dans sa ville natale, Limoges, un autre à Cagnes-sur-Mer, où il est mort. Un collège est nommé Auguste et Jean Renoir à La Roche-sur-Yon. Un collège est nommé Pierre Auguste Renoir à Ferrières-en-Gâtinais. À Asnières-sur-Seine, le lycée public et le collège voisin portent son nom.

    Musées Renoir et grandes expositions

     

     

    • Un circuit du Pays des Impressionnistes porte son nom et comporte des reproductions en plein air de ses œuvres et celles d'autres d'artistes impressionnistes et fauves, sur le lieux de leur création.

      

      

    Marché de l'art

     
      • Cette liste est strictement indicative[24].
      • Dans les roses - 23 000 000 $ - Sotheby's mai 2003 image
      • Femmes dans un jardin - 12 250 000 $ - Sotheby's mai 2007 image
      • Les rosiers à Wargemont - 7 512 000 $ - Sotheby's novembre 2004 image
      • La loge - 7 412 000 $ - Sotheby's février 2008 image
      • Les deux sœurs - 6 850 000 $ - Sotheby's février 2007 image
      • Portrait de nini - 5 500 000 $ - Sotheby's novembre 2008 image
      • Jeunes filles au lilas - 5 500 000 $ - Sotheby's mai 2004 image
      • La lecture - 5 000 000 $ - Sotheby's mai 2007 image
      • En 2009, sur un marché aux puces près de Washington, une Américaine a acquis pour 7 dollars un lot de babioles dans lequel elle découvre un authentique tableau de Renoir. Peint en 1879, il représente un paysage des bords de Seine. Il a été mis aux enchères le 29 septembre 2012 après avoir disparu depuis plusieurs dizaines d'années. Le Musée des Arts de Baltimore, averti de la vente du tableau, en revendique la propriété, et demande au FBI la mise sous séquestre. Il s'est avéré que ce tableau, légué au musée en 1951, avait été volé, dans la nuit du 16 au 17 novembre 1951, lors de l'exposition consacrée à la peinture française From Ingres to Gauguin.

      

    • La Cour fédérale de Virginie a ordonné, dans un jugement en date du 10 janvier 2014, la restitution du tableau au Musée, légitime propriétaire[26]. Pour fêter le retour du tableau dans ses collections, 63 ans après son vol, le musée organise une exposition spéciale du 30 mars 2014 au 20 juillet 2014.

    Œuvres principales

    Pierre-Auguste Renoir a peint pendant près de soixante ans. Peintre prolifique, il nous a laissé une œuvre considérable, nécessairement inégale. On recense dans celle-ci plus de 4 000 peintures, soit un nombre supérieur à celui des œuvres de Manet, Cézanne et Degas réunies. Parmi celles-ci, on peut citer :

     
     
     
     
     
     
     

    Citations

    • « Mettez-vous cela en tête : il n'existe qu'un seul indicateur de la valeur d'un tableau : c'est la salle des ventes. "
    • Stéphane Mallarmé, Les Loisirs de la poste, 1894 :

    « Villa des Arts, près l'avenue
    De Clichy, peint Monsieur Renoir
    Qui devant une épaule nue
    Broie autre chose que du noir. »

    http://lusile17.centerblog.net/rub-peintre-cele

    bre-jean-auguste-renoir--6.html  

     

    WIKIPEDIA

     

     

     

     

     

     

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    Portrait of Eugène Boudin

    Pierre Petit, ‘Portrait of Boudin’, Archives Larousse, Paris
    © Archives Larousse, Paris / Giraudon / Bridgeman Art Library   

      

    Eugène-Louis Boudin est un peintre français, né à Honfleur (Calvados) le 12 juillet 1824, mort à Deauville (Calvados) le 8 août 1898. Il fut l'un des premiers peintres français à saisir les paysages à l'extérieur d'un atelier. Grand peintre de marines, il est considéré comme l'un des précurseurs de l'impressionnisme.

     

    La carrière de papetier

     
     
    Plage à Trouville.

     

     

    Eugène Boudin est né à Honfleur, en Normandie, fils de Léonard-Sébastien Boudin (1790-1863) et de son épouse Marie-Félicité Buffet (1793-1871) qui lui donnent en 1821 une sœur, prénommée Rose Désirée et en 1827 un frère prénommé Louis. Son père était marin sur les bateaux assurant la liaison Le Havre-Hambourg et sa mère était femme de chambre sur ces bateaux.

     

      

    En 1835, sa famille déménage au Havre. À dix ans, il travaille comme mousse sur un bateau à vapeur assurant la liaison entre Le Havre et Honfleur. Par la suite, son père l'établit comme commis chez l'imprimeur Joseph Morlent, puis chez le papetier Alphonse Lemasle. Il commence à travailler l'année suivante comme assistant dans une boutique de papetier-encadreur.

      

      

    Les débuts artistiques

     

    En 1844, alors âgé de 20 ans, Eugène Boudin fonde avec un associé sa propre boutique de papetier-encadreur où il expose les œuvres des artistes de passage. Dans le cadre de son travail, il entre ainsi en contact avec des peintres des environs associés à l'école de Barbizon, notamment Constant Troyon, Eugène Isabey, ou des artistes comme Charles Baudelaire.

     

      

    Eugène se met alors à dessiner, puis à 22 ans – encouragé par Jean-François Millet et Thomas Couture – il abandonne le monde du commerce et se lance dans une carrière artistique. Il suit des cours à l'école municipale de dessin du Havre et ne se consacre alors plus qu'à la peinture

     

      

      

    En 1851, grâce au soutien du journaliste Alphonse Karr ainsi que de Constantin Troyon et Thomas Couture, il reçoit du conseil municipal du Havre une bourse d'étude de 1 200 francs par an, afin d'aller étudier la peinture

    à Paris pendant trois ans.

      

    La Société des Amis des Arts du Havre dit alors de lui :

      

    "Il prit le crayon, il prit le pinceau et sans autres leçons qu'un sens merveilleux, une volonté opiniâtre, il est devenu peintre, mais peintre créateur, peintre avec son individualité, son originalité personnelle."

      

    C'est ainsi que, le 30 juin 1851, il rejoint la capitale et étudie la peinture au sein de l'atelier d'Eugène Isabey ainsi qu'au Louvre où il s'inscrit comme élève copiste. Eugène Boudin y réalise des copies de peintures de maîtres (notamment hollandais et flamands) pour quelques amateurs, ce qui lui permet d'approfondir son apprentissage.

      

    Il produit également de nombreuses natures mortes entre 1853 et 1865, genre fort apprécié des bourgeois de l'époque.

     

     

      

    Dès 1855, il adopte un rythme de vie particulier passant ses hivers à Paris et ses étés en Normandie à Honfleur, tout en séjournant régulièrement en Bretagne à Douarnenez, Tréboul et ses environs.

      

    À Portrieux, il peint les bateaux terre-neuvas et « Un an avant sa mort, il fait un long voyage entre Le Croisic et la pointe du Raz en passant par Pont-Aven » .

     

     

    Boudin fait sa première exposition en 1857 à Paris et la même année il parvient à vendre une vingtaine de ses toiles à l'occasion d'une vente aux enchères au Havre.

     

    Au cours de l'année 1859, le peintre – alors âgé de 35 ans – expose sa première toile au Salon à Paris : Un pardon à Saint-Anne-la-Palud. Il se fait remarquer pour ses atmosphères et ses pastels originaux, et reçoit conseils et hommages du poète Charles Baudelaire rencontré la même année alors qu'il est en villégiature chez sa mère. Il se lie également d'amitié avec Gustave Courbet qui, ayant remarqué une peinture de Boudin chez un commerçant parisien, chercha à rencontrer son auteur. Il rencontre aussi le peintre hollandais Johan Barthold Jongkind

    et surtout Claude Monet qu'Eugène Boudin initiera à la peinture en plein-air, notamment lors des séjours à la ferme Saint-Siméon à Honfleur où se retrouvent régulièrement de nombreux peintres parisiens et normands.

     

      

      

      

    Monet dira de lui "Si je suis devenu peintre, c'est à Boudin que je le dois"

    car son maître et ami lui apprend "à voir et à comprendre".

     

    Corot, appelait Boudin le « roi des ciels », et Monet, son élève, l’appellera ainsi toute sa vie. Il a d’ailleurs dans sa jeunesse, travaillé pour Troyon

    (dont il faisait notamment les ciels).

     

    En 1862, alors qu'il est fatigué de réaliser des œuvres de commandes pour vivre difficilement de son art, il assiste à la naissance de la mode des bains de mer et à la création de Deauville, nouvellement desservie par le chemin de fer. Il a alors l'idée en voyant les estivants de la bourgeoisie et de la noblesse parisienne flâner sur les plages des stations balnéaires normandes de représenter ces mondanités et ces élégantes.

      

    Ces scènes de plage ne rencontrent pas le succès du public qui juge ses peintures voyeuristes et bâclées mais attirent l'attention des critiques et

    des artistes d’avant-garde.

     

      

      

    "On aime beaucoup mes petites dames sur la plage", écrit-il par exemple en février 1863 à son ami Ferdinand Martin, "d'aucuns prétendent qu'il y a là un filon d'or à exploiter".

      

    Mais dans ces peintures mondaines, la véritable quête du peintre reste la recherche de la lumière. Boudin aspire avant tout à "chercher son rayonnement, la fulguration, la condenser, la poursuivre dans sa chaleur". En témoigne la composition des tableaux où le ciel occupe toujours une très large bande supérieure.

     

    Le 14 janvier 1863, Eugène Boudin se marie avec Marie-Anne Guédès,

    née le 17 avril 1835 à Ruzaden, village de la commune d'Hanvec.

    En février de la même année, il s'installe à nouveau à Paris.

      

      

      

    Les conditions de vie du couple sont difficiles :

      

    le montant des loyers et leurs faibles revenus les obligent à déménager fréquemment. Ils occupent des logements souvent situés sous les toits, qui font également office d'ateliers. Le peintre souffre de la mauvaise lumière, du froid de l'exiguïté des lieux.

      

    En septembre, Boudin revient en Normandie à Trouville, à proximité de Courbet qui est à Deauville et de Monet et Jongkind qui résident à Honfleur. Il fait alors de fréquents séjours en Bretagne, résidant un temps dans le manoir en grande partie déjà ruiné de Kerhoan, dans la commune du Faou.

      

      

      

    Il profite de ses séjours bretons pour peindre des tableaux de la région comme Le port de Camaret, L'Hôpital-Camfrout, Vue de Douarnenez, l'île Tristan, le matin...

    Il rédige aussi en 1867 à l'attention de son frère Louis, écrivain à ses heures perdues[12], Notes d'un voyage en Bretagne (1867), texte publié en 1924 par le Mercure de France[13] où il décrit la vie quotidienne dans la région d'Hanvec, Le Faou, Rumengol à cette époque. Il s'inspire pour ces scènes rurales du travail de Jean-François Millet : "Etudier cette belle figure d'homme appuyé sur son bâton, se souvenir de Millet, le berger, mais étudier le beau fond limpide et plein d'air et donner à cela un aspect saisissant."

      

    Observer les paysans bretons habitués "au rude labeur des champs, au pain sec et à l'eau" lui inspire un enthousiasme qui génère parallèlement chez lui "une certaine honte à peintre la paresse désœuvrée", ces "parasites dorés" des plages de Trouville-Deauville.

    Eugène Boudin, 795

    Eugène Boudin

     

    Le 25 mars 1868, Boudin organise une vente publique de ses œuvres, ce qui lui rapporte quelques revenus et donne lieu à des critiques élogieuses venues du milieu des peintres mais aussi d'Émile Zola, qui voit en lui "un peintre qui a le sens des horizons humides, de l'eau et des tâches vibrantes que fait une toilette de femme sur un ciel gris."

      

    L'année 1869 est consacrée en grande partie à la réalisation d'une commande du couple Rosenlecher, propriétaires du château de Bourdainville, dont Boudin doit réaliser l'intégralité du décor de la salle à manger

     

    Eugène Boudin, 801

    Eugène Boudin 

     

    Fuyant la guerre franco-prussienne, Boudin séjourne à Bruxelles fin 1870 sur l'invitation de Gauchez, marchand Bruxellois.

      

    Il poursuit ensuite son travail de peintre de marine et séjourne plusieurs fois à Fervaques, dans l'arrière-pays bas-normand, chez son ami le Docteur Jaquette.

     

     

    Le tournant impressionniste

     
     

    En 1874, il participe à la première exposition « impressionniste », qui se tient à Paris dans les studios du photographe Félix Nadar. Par la suite, les expositions impressionnistes se tiendront dans les locaux du marchand d'art

    Paul Durand-Ruel.

     Eugène Boudin, 805

    Eugène Boudin

     

    À partir de cette date, il passera pour un des précurseurs de ce mouvement, bien qu'il ne se considérât jamais lui-même comme un grand innovateur. Sa réputation grandissante lui permit d'effectuer de nombreux voyages dans les années 1870. Il visita notamment les Flandres, les Pays-Bas, le sud de la France ainsi que l'Italie, où il découvre différents

    courants artistiques du XIXe siècle.

     

     

    Il continue d'exposer à Paris et reçoit la médaille de la troisième place du Salon de 1881 avec son œuvre La Meuse, à Rotterdam. En 1886, plusieurs de ses œuvres apparaissent à la grande exposition impressionniste organisée à New York par Durand-Ruel. Il obtient ensuite la médaille d'or lors de l'Exposition universelle de Paris de 1889 avec les deux toiles qu'il expose : Un coucher de soleil et Marine - Les Lamaneurs.

      

    La même année, son épouse décède le 24 mars.

     

     

      

    Vieillissant et marqué par la perte de sa femme, Boudin séjourne dans le midi chaque hiver à partir de 1890. Le climat lui permet, peintre de plein air, de travailler tous les jours, et il y apprécie les "splendeurs de la lumière".

      

    Malade, il s'installe en 1892 à Villefranche-sur-Mer, sur la côte d'Azur. La même année, Eugène Boudin est nommé chevalier de la Légion d'honneur. La décoration lui est remise par le peintre symboliste Pierre Puvis de Chavannes qui l'avait par ailleurs convaincu de rejoindre la société nationale des beaux-arts. Il entreprend des voyages réguliers à Venise jusqu'en 1895 en quête d'inspirations.

     

      Boudin Eugène

      

    En 1898 – alors qu'il est à Paris et se sent défaillir – il demande à mourir « face à la mer » et se fait transporter à Deauville. Il décède le 8 août au matin dans la villa Breloque au 8, rue Oliffe, et est enterré le 12 août au cimetière Saint-Vincent – dans le quartier de Montmartre – à Paris.

      

      

    Son œuvre

    Eugène Boudin est un peintre marin, expert en matière de rendu de tout ce qui est lié à la mer et à ses rivages. Il peint notamment de nombreux tableaux décrivant la vie des pêcheurs sur les ports et les marchés ; ainsi que celle des familles bourgeoises du XIXe siècle sur les plages de Normandie. S'il ne rencontre un succès public relatif qu'à l'approche de la soixantaine, son travail de peintre d’avant-garde est reconnu par les critiques et peintres impressionnistes dès les années 1870, les collectionneurs (Ivan Tourgueniev, Georges Feydeau, puis les Rothschild ou Cary Grant) se mettant dès lors à acheter ses tableaux de paysage mais c'est surtout à partir de 1929, année qui voit Jeanne Lanvin acheter une de ses toiles, que le succès et la reconnaissance lui sont définitivement assurés.

     

    Eugène Boudin, 806

    Eugène Boudin

    L'importance du ciel et des effets atmosphériques dans ses peintures lui vaut d'être surnommé le « roi des ciels » par le peintre français Camille Corot et le « peintre des beautés météorologiques » par Charles Baudelaire. Ce peintre des paysages attache en effet une grande importance au soleil, aux nuages, au ciel et à leurs effets changeants sur le paysage en mouvement, Baudelaire écrit même :

    "La légende cachée avec la main, vous devineriez la saison, l'heure, le vent."

      

    Dans une courte biographie qu'il rédige en 1887, Boudin évoque son ambition d'avoir eu une "petite part d'influence dans le mouvement qui porte la peinture vers l'étude de la grande lumière, du plein air et de la sincérité dans la reproduction des effets du ciel..."

     

    Les pêcheuses à Berck, huile de Eugène Louis Boudin (1824-1898, France)

      

      

    Au cours de sa vie, il aura peint près de 4 500 tableaux et laissé autant de dessins, pastels et aquarelles. C'est le musée des Beaux-Arts André Malraux du Havre qui possède la plus grande collection de tableaux de Boudin, avec 224 peintures dont de nombreuses esquisses et études, toutes exposées. Une grande partie provient du « legs Boudin », comportant 60 toiles et 180 panneaux, reliquat de la vente aux enchères, le 21 mars 1899, des œuvres retrouvées dans son atelier à sa mort.

     

      

        

    Le Musée Eugène-Boudin de Honfleur possède en outre 93 œuvres de l'artiste.

      

    Ce musée a été créé en 1868 par Louis-Alexandre Dubourg, peintre honfleurais et ami de Boudin. Ce dernier enrichit les collections du musée en léguant à sa ville natale 53 de ses œuvres ainsi que 17 œuvres de ses amis (Ribot, Hamelin...).

      

      

    Sa correspondance nous offre l'image d'un homme passionné, acharné au travail jusqu'au l'étourdissement, mais humble et souvent insatisfait de sa production, cherchant sans cesse à s'améliorer et toujours prompt à vanter le talent d'autres peintres.

     

     

     

    BOUDIN, Eugène

    Eugène Boudin, fils d'un marin de Honfleur (où il est né), exerce d'abord le métier de papetier-encadreur avant de découvrir, sous l'influence de Millet et de Thomas Couture, sa vocation de peintre et de s'y consacrer.

    En 1848, un voyage en Belgique et en Hollande lui fait découvrir les peintres flamands et hollandais du XVIIe siècle. En 1849, il s'installe à Paris pour étudier la peinture sous la direction d'Eugène Isabey.

     

     

    Au Louvre, il admire Watteau et les peintres italiens. Lorsque, en 1859, il expose pour la première fois, il est remarqué pour ses atmosphères claires et lumineuses alors inhabituelles.

    En 1858, il se lie d'amitié avec Courbet et Monet. Baudelaire remarque, au Salon de 1859, ses études au pastel faites sur le motif.

    Avec Monet, sur lequel il a exercé une influence importante, il est en effet un des premiers peintres à travailler en plein air plutôt qu'en atelier.

    Ce sont « les états de l'atmosphère selon le lieu, l'heure et le vent » qui l'intéressent.

    En 1861, il rencontre Corot, à qui il doit le surnom de « roi des ciels » et dont les tons clairs et éteints, les valeurs nuancées d'ocre et de gris lui ouvrent la voie, dès 1862, des paysages d'atmosphère et des scènes de l'époque moderne.

    En 1870, il montre de l'intérêt pour des sujets nouveaux, la lumière, les ciels immenses et mouvants, l'atmosphère sans cesse renouvelée de la Manche.

    La Bretagne, dont il admire le folklore, la luminosité et la poésie des paysages, les ports et les côtes, révèle un impressionniste en puissance. Il se concentre sur les marines, les ports et les stations balnéaires, où il peut étudier les jeux de lumière qui décomposent et absorbent les formes.

    La facture rapide qui s'impose à lui comme le seul moyen de capter cette mouvance et qui donne au tableau cet aspect d'esquisse annonce l'impressionnisme.

    En 1874, il participe à la première exposition des impressionnistes.

    Bien qu'il soit resté réticent à leur pratique de la division du ton et de l'ombre colorée, il est cependant reconnu par eux comme un précurseur. Leur admiration n'est pas étrangère au succès de l'exposition qui lui est consacrée chez Durand-Ruel en 1883.

     

     

    WIKIPEDIA

      Présentation

     
     
      
    Musée Eugène Boudin
     
     

    Fax : 02 31 89 54 06

    Mail :

     

    Le musée Eugène Boudin réunit une importante collection de tableaux pré impressionistes de peintres normands ayant séjourné à Honfleur comme Monet, Courbet, Boudin ou Friesz.

    Créé en 1868 par Alexandre Dubourg et Eugène Boudin, tous 2 originaires de Honfleur, le musée Eugène Boudin expose de nombreuses peintures, sculptures du 19e et 20e siècles ainsi que des dessins et des oeuvres qu'Eugène Boudin a légué à sa ville natale, Honfleur.
    A découvrir également : plus de 1 000 objets, coiffes, meubles normands qui constitue une impressionnante collection d'ethnographie normande.

     

     

     

     

     

      

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    3 commentaires
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    Le XVII° siècle ou l'émergence des femmes (peintres)

     

     

     

     

    C’est le temps des salons où des femmes réunirent des assemblées plus productives que bien des académies où elles commencent pourtant à être reçues.
     

      

    Rosalba Carriera, miniaturiste vénitienne et surtout virtuose du pastel eut un succès dans bien des cours d’Europe comme portraitiste.

      

    Elle connut Watteau et influença à son tour nombre d’artistes tel Quentin De La Tour.

      

      

    Nous pouvons percevoir son époque à travers ses lumières subtiles et vaporeuses.

      

    Elle finira sa vie aveugle après avoir été opérée à trois reprises de la cataracte.
    Adelaïde Labille Guiard, aide de Quentin De La Tour, passera des portraits des filles de Louis XV dites Mesdames qui contribueront au discrédit de l’Autrichienne Marie Antoinette à celui de Robespierre.
     

      

    « Ne croiés pas, Monsieur, que ces Portraits ainsi que tant d'autres, offrent une attitude roide, contrainte, qui annonce l'ennui du modèle et la fatigue de l'artiste; dans ceux de Madame Guiard, on s'imagine converser avec les personnes dont elle offre l'image fidelle, par le ton d'aisance et la facilité qu'on y remarque.

      

    On devine en quelque sorte l'esprit et le caractère de chacun de ses modelés : l’âme semble peinte sur le visage. »


    Angelica Kaufmann a désormais son buste à côté du tombeau de Raphaël; native des Grisons elle connut une carrière internationale.

      

    Confite en dévotions après une vie plutôt agitée, elle osa les nus masculins. Elle est une des représentantes éminente du mouvement néo classique.
    Elisabeth Vigée Lebrun reste la plus célèbre alors qu’elle fut détestée pour sa proximité avec Marie Antoinette dont elle peignit une trentaine de portraits.

      

    Elle estimait que la révolution avait détrôné les femmes.

      

    C’est vrai pour sa peinture qui était bien plus charmante avant la révolution avec ses chairs délicates, elle, dont David reconnaissait le talent.

      

    Un de ces tableaux les plus célèbres :

      

    « Marie Antoinette et ses enfants » relevait d’une démarche de communication pour montrer la reine en bonne mère, mais le berceau que le dauphin désigne est vide, la petite sœur qui devait l’occuper est morte.Les réactions face à un pouvoir discrédité, sont hostiles

      

    "Voilà le Déficit !"raillèrent les mêmes qui s'interrogent aujourd'hui :

    "quel rabot des niches pour le nabot des riches?"


    Serge Legat le conférencier des amis du musée a choisi Rosa Bonheur comme incarnation du nouveau rôle des femmes, au XIX° siècle.

      

    Cette admiratrice de Georges Sand peut être classée parmi les féministes, bien qu’elle se devait de solliciter l’autorisation à la préfecture tous les six mois pour porter le pantalon. Ses amours furent féminines. Elle connut tous les honneurs et bénéficia de côtes vertigineuses. Son « Marché aux chevaux » qui figure au MET est d’une vigueur remarquable.

      

    Ses compositions qui peuvent s’apparenter à des frises valorisent une campagne du second empire prospère, plus idéalisée que celle de Millet.

      

    Un musée lui est consacré à By en bordure de la forêt de Fontainebleau où l’on peut admirer en particulier des études d’animaux.


    La voie est ouverte pour tant d’autres. Si bien qu’au 21° à l’atelier où mes crayons se trainent il y a majoritairement des représentantes du sexe faible.


    Heureusement le maître est un mâle. Une curiosité.

     

     

     

     

     

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