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De Abraxsis Der Jen ©
( artiste chinois )
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John William- Waterhouse
Circé offre la Coupe à ULYSSE (1891)
John William- Waterhouse
The Shrine (1895)
Biographie
Naissance à Rome des peintres William et Isabela Waterhouse.
John William Waterhouse (6 avril 1849 - 10 février 1917) est un peintre britannique néoclassique et préraphaélite, célèbre pour ses tableaux de femmes inspirés de la mythologie et de la littérature.
John est âgé de cinq ans lorsque la famille déménage à Londres (South Kensington), à proximité du Victoria and Albert Museum.
Son père lui enseigne la peinture jusqu'à ce qu'il soit admis à la Royal Academy en 1870.
Ses premières œuvres sont de facture très classique, dans l'esprit d'Alma-Tadema et de Frederic Leighton.
En 1874, âgé de vingt-cinq ans, Waterhouse présente l'allégorie classique Sleep and His Half-Brother Death à l'exposition d'été de la Royal Academy.
Le tableau est très bien reçu. Presque tous les ans jusqu'à sa mort, Waterhouse présentera des tableaux à la Royal Academy.
Il épouse la fille d'un professeur d'art, Esther Kenworthy, en 1883.
Le couple n'aura pas d'enfant.
En 1895, Waterhouse est élu membre de la Royal Academy.
John William- Waterhouse
L'âme de la Rose 1908
Aussi connu comme -My-Sweet-Rose 1908
John William- Waterhouse
“I am half sick of shadows,” Lady of Shalott (1916)
John William Waterhouse
Decameron- 1916
John William Waterhouse
Nerissa (1906)
John William Waterhouse
Beauté Classique
John William Waterhouse
Fée
John William Waterhouse
Lady of Shalott - 1888
The Lady of Shalott (La Dame de Shalott) est une huile sur toile de 1888 du peintre préraphaélite anglais John William Waterhouse.
Cette œuvre est la représentation d'une scène tirée du poème du même nom, écrit par Lord Alfred Tennyson en 1832, dans lequel le poète décrit le destin d'une jeune femme (librement inspirée d'Élaine d'Astolat, languissant d'un amour non partagé envers le chevalier Lancelot), enfermée pour une raison secrète dans une tour voisine du château du roi Arthur, Camelot.Waterhouse a peint trois épisodes de cette légende, en 1888, 1894 et 1916.
Très prisés des poètes et peintres préraphaélites, les vers de Tennyson ont été illustrés par de nombreux artistes, parmi lesquels figurent Dante Gabriel Rossetti, William Maw Egley et William Holman Hunt. Tout au long de sa carrière, Waterhouse se passionne pour les poèmes d'Alfred Tennyson et de John Keats.
Élaine d'AstolatSi cette peinture est typiquement préraphaélite dans sa composition et ses tonalités, son cadrage centré, de même que le parallèle visuel entre les branches des arbres et les cheveux, les plis de la robe et la tapisserie de la jeune femme, dénotent des conventions formelles et spatiales empruntées au style néo-classique. Le thème, lui, est typiquement préraphaélite, illustrant l'histoire d'une femme vulnérable et condamnée par le destin, enveloppée dans une lumière chaude de fin d'après-midi. La jeune femme est peinte fixant un crucifix, posé près de trois chandelles. Durant la fin du XIXe siècle, les bougies étaient souvent utilisées pour symboliser la vie : dans cette image, deux d'entre elles sont éteintes.The Lady of Shalott a été léguée au public par Sir Henry Tate en 1894.
John William Waterhouse
Hylas et les Nymphes (1896)
John William Waterhouse
Le Jardin Enchanté
John William Waterhouse
Miranda- The Tempest(1916)
John William Waterhouse
Destinée
John William- Waterhouse
Tristan et Isolde (1916)
Ce tableau fut exposé à la Royal Academy en 1917.
John William Waterhouse
When I was a child I received as a present two books titled Fairies and elves and Wizards and witches, both of them filled
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Marion Ellis Rowan
Marion Ellis Rowan née Ryan est un peintre naturaliste australien.
Née à Killan dans l'état de Victoria en 1848, elle étudie dans une école privée de Melbourne.
Très jeune, elle se passionne pour la représentation de la flore et de la faune australienne. Bien que totalement autodidacte dans le domaine pictural, ses aquarelles de fleurs sauvages, d'oiseaux et de papillons attestent d'une qualité exceptionnelle.Sa famille et plus tard son mari, Charles Rowan, officier britannique qu'elle épouse en 1873, l'encouragent à exposer ses oeuvres.
Elle rejoint son mari affecté dans la région de Taranaki en Nouvelle Zélande.En 1877, les Rowan sont de retour dans l'état de Victoria.
Ellis Rowan n'a jamais cessé de peindre et, de 1879 à 1893, ses œuvres figurent dans des expositions tant en Australie, qu'en Inde, qu'en Angleterre, qu'en Europe et aux Etats-Unis. Elle y reçoit de nombreux prix dont 10 médailles d'or.En 1888, à Melbourne, lors de l'exposition internationale du centenaire, elle est honorée de la plus haute distinction.
Cette récompense suscite l'envie et la jalousie de certains artistes qui estiment que son travail, qu'ils qualifient d'art mineur, n'est qu'une simple illustration de la flore et de la faune.Après la mort de son mari en 1892, Ellis voyage en Nouvelle-Zélande, à Londres et aux États-Unis où elle expose ses oeuvres.
En 1905, elle expose à Londres avec succès et la reine Victoria achète trois de ses tableaux.
Ses tableaux atteignent des prix relativement élevés et le gouvernement d'Australie du Sud achète 100 de ses peintures, celui du Queensland 125.
En 1916 et 1918, elle visite par deux fois la Papouasie-Nouvelle-Guinée et tente de trouver et d'illustrer des fleurs jusque-là non répertoriéees par les botanistes
Accompagnée d'un seul guide local et vivant dans des conditions difficiles, très souvent dangereuses, dans un territoire à l'époque quasi-inconnu et très mal cartographié, elle réussit à peindre, au cours de son second séjour, 47 des 52 espèces connues des oiseaux de paradis.
Un superbe volume d'illustrations résulte de ses voyages.
Fin 1918, agée de 70 ans et souffrante de paludisme, elle revient en Australie.Ellis Rowan a certainement produit, au cours de sa vie aventureuse, le plus grand nombre de peintures et d'illustrations de la flore et de la faune australienne qu'aucun autre artiste de son temps.
En 1920, une exposition regroupant 1 000 de ses peintures est organisée à SydneyEllis Rowan décède à Victoria en 1922.
Cf : La collection Ellis Rowan de la National Library of Australia
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La dame au bonnet blanc
Jean-Baptiste Greuze
Peintre français (Tournus, Saône-et-Loire, 1725 – Paris 1805).On sait qu'il fit ses études à Lyon, chez Grandon (peintre de la ville de Lyon de 1749 à 1762) et qu'il se rendit à Paris vers 1750. C'est probablement de cette époque que date le Saint François de l'église de la Madeleine à Tournus.
Protégé de Sylvestre, il est l'élève de Natoire à l'Académie, mais ne s'engage pas dans la voie officielle du prix de Rome et de la carrière académique.
Il est cependant agréé en 1755 et peut envoyer au Salon le Père de famille qui lit la Bible à ses enfants (acheté par Lalive de Jully), son portrait de Sylvestre et d'autres tableautins quelque peu galants.
La critique accueille avec enthousiasme ce qui fait son originalité au milieu du siècle et qui restera une constante dans son œuvre :
scènes familiales d'une intention morale évidente où la pointe de galanterie se transformera en une sensualité plus osée.
Dès ses débuts, Greuze apparaît donc comme un observateur attentif, disciple des Hollandais, ayant comme eux le goût du sujet, avec en plus une
" âme délicate et sensible " (Diderot).
En septembre 1755, l'abbé Gougenot, conseiller au Grand Conseil, l'emmène à Naples, puis à Rome, où Greuze passe un an env.
De ce séjour en Italie, il retient le pittoresque (tableaux exposés au Salon de 1757 :
Un oiseleur qui au retour de la chasse accorde sa guitare, dit " le Guitariste napolitain ", musée de Varsovie ;
la Paresseuse italienne, Hartford, Wadsworth Atheneum ;
les Œufs cassés, Metropolitan Museum ; le Geste napolitain, musée de Worcester), mais ne semble pas préoccupé par la vogue de l'antique (c'est l'époque de la publication des Antiquités romaines de Piranèse, qu'achètent son ami Gougenot ou Barthélemy), ni par l'enthousiasme préromantique de Fragonard ou de Robert pour les ruines et les paysages italiens.
L'oiseau mort
C'est tout au plus l'expression des figures des Bolonais du XVIIe s. qu'il se rappellera : il inaugure alors un genre nouveau
(Une jeune fille qui pleure son oiseau mort, 1765, Édimbourg, N. G.), dont l'ambiguïté va plaire au public.
(Avec l'Accordée de village (Salon de 1761, Louvre),
Greuze ouvre une nouvelle voie, celle de la peinture de genre traitée avec les ressources de la peinture d'histoire, qui prête aux acteurs l'expression de leurs sentiments.
Ce fut un triomphe, que continuèrent la Piété filiale (1763, Ermitage)
et la Mère bien-aimée (1765).
Pendant cette période, Greuze se souvient de Jan Steen dans l'anecdote, mais veut aussi trouver la " grande idée " que réclame Diderot :
c'est L'empereur Sévère reproche à Caracalla, son fils, d'avoir voulu l'assassiner (1769, Louvre) qui provoque les plus vives réactions du public et de l'Académie, qui le reçoit comme peintre de genre et d'histoire.
Et pourtant, dans la carrière de l'artiste, l'œuvre marque une étape importante, car le sujet, qu'il veut recherché (il avait songé à Éponine et Sabinus, dessin de 1768, musée de Chaumont, où le geste de Vespasien sera repris dans le tableau final), est emprunté à la version de Dion Cassius par Coeffeteau.
D'autre part, Greuze fait de nombreux dessins pour ces figures d'après l'antique (Papinien, 1768, Louvre ; Caracalla, 1768, musée de Bayonne ; et la figure de la Fortune d'après le Grand Cabinet romain de Michel-Ange de La Chaussée, de 1706) ou d'après nature, et il y révèle une grande sensibilité (Bustes de Septime Sévère, 1768, Paris, E. N. B. A.).
Ce tableau est à situer entre la Marchande d'amours de Vien (1763) et les Horaces (1784) de David.
On pense là moins au Greuze moralisant qu'à l'influence de Poussin, que Saint-Aubin évoquait à propos du dessin de la Mort d'un père regretté par ses enfants (Strasbourg) ;
la composition rappelle, en effet, celle du Germanicus, et, par là, Greuze, comme presque tous les artistes français, sauf Vien et Prud'hon peut-être, se montre moins " néo-classique " que " néo-poussiniste " ;
le tableau a déjà tous les traits du mouvement que va illustrer
David dans la Mort de Socrate de 1787.
L'austérité et la précision qu'il a acquises de 1767 à 1769 en travaillant la peinture d'histoire, Greuze va les introduire dans sa peinture moralisante : d'où une série plus austère, où le coloris s'assombrit, le geste se fait plus digne et une certaine tension passe dans l'expression et l'attitude, quoique le drame ne soit que bourgeois (le Gâteau des rois, 1774, musée de Montpellier ;
la Dame de charité, 1775, musée de Lyon ; la Malédiction paternelle et le Fils puni, 1777-78, Louvre, et le Retour de l'ivrogne, musée de Portland, Oregon).
Le succès en est complet (l'auteur, d'ailleurs, se sert de la presse pour sa propagande), de même que celui de la Cruche cassée (Louvre). Et si la cour de Russie raffole de son art, Greuze aura en France de nombreux imitateurs
(Bounieu, Aubry, Bilcoq, G. M. Kraus).
Mais sa peinture de genre, qui oscille entre celle de Chardin et celle d'un Hogarth dépourvu de sarcasme, commence à lasser l'opinion v. 1780
(Mémoires de Bachaumont) et il s'attache surtout au portrait.
Dès le début de sa carrière, il se montre aussi fin qu'un La Tour, avec un sentiment du réel qui rappelle davantage Chardin (George Gougenot de Croissy, v. 1756, Bruxelles, M. R. B. A.) et permet de penser à une influence de Rembrandt
(Joseph, modèle de l'Académie royale, 1755, Louvre).
C'est la même franchise que l'on retrouve dans les séries de dessins de l'Ermitage et du Louvre (d'autres dessins sont conservés au musée de Tournus, au musée Bonnat de Bayonne, grâce au legs Petit Hory, ainsi qu'à l'Albertina et au British Museum) autant que dans ses meilleurs portraits (Babuti, Paris, coll. David-Weill ; Wille, 1763, Paris, musée Jacquemart-André ; Watelet, Louvre).
Une importante exposition Greuze a été organisée en 1976-77 (Hartford, San Francisco, Dijon).
Il reçut pour cette occasion le soutien du portraitiste Grandon, tellement convaincu de ses talents qu'il lui proposa de devenir gratuitement son élève.
En 1750, il l'accompagna à Paris pour parfaire sa formation. Très influencé par les maîtres hollandais, il fut toutefois en conflit fréquent avec l'Académie royale, et notamment avec le peintre Natoire.
Son inspiration est en accord avec la sensibilité de l'époque, fortement marquée par les idées de Rousseau: sa peinture, sentimentale et édifiante
("Un père de famille expliquant la Bible à ses enfants") vire parfois au pathétisme moralisateur ("Le mauvais fils puni").
Il sera par ailleurs vivement critiqué pour le terne de ses couleurs, et ses scènes familiales, qui empruntaient leur grandiloquence gestuelle à la peinture d'histoire, furent souvent mal comprises.
Greuze fut aussi un excellent portraitiste, spécialisé dans les visages d'enfants et de jeunes filles dont l'expression innocente est parfois équivoque ("La cruche cassée").
Diversement apprécié, Greuze a incontestablement créé son propre style, et s'offrit le luxe de peindre jusqu'en 1769 en dehors des règles prescrites par l'Académie.
Une peinture édifiante
Son père le destinait à l'architecture. Il obtint de parfaire ses dons de dessinateur dans l'atelier du peintre lyonnais Grandon, et monta à Paris vers 1750.
On y connaît mal ses débuts. Jeune provincial, inconnu et ombrageux, il ne se fixa dans aucun atelier, mais dessinait le modèle à l'Académie.
Il eut la chance d'être remarqué par La Live de Jully, un riche amateur curieux de talents neufs. Greuze avait déjà peint son Père de famille expliquant la Bible à ses enfants ; cette peinture séduisit La Live qui l'exposa chez lui, la vanta partout et rendit vite célèbre son auteur.
En prenant pour thème cette scène édifiante, qui contrastait si fort avec l'hédonisme rococo, Greuze rencontrait à point le goût tout neuf pour la morale du sentiment ; aussi une bonne part de ses inventions seront-elles vouées à illustrer les délices de la vertu.
La faveur qui accueille sa Mère bien-aimée ou sa Dame de charité marque l'avènement en peinture d'un genre sentimental et prédicant qui survivra jusqu'à la fin du siècle suivant, et dont le « réalisme socialiste » produit encore des avatars.
Cette peinture didactique doit son succès à l'essor d'une mentalité bourgeoise qui n'épargne pas la classe noble.
Les références littéraires de cet art édifiant furent d'abord anglaises : « best seller » s'il en fut, Pamela, que Richardson sous-titra Virtue Rewarded (La Vertu récompensée), révéla les ressources romanesques d'une émotivité raffinée qui ne tarde pas à engendrer […]
sources :
http://www.larousse.fr/encyclopedie/peinture/Greuze/139023
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Gustave Doré est né à Strasbourg, le 6 janvier 1832.
A 5 ans, il dessine tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend.
A 8 ans, il compose sa première histoire visuelle (un voyage aux enfers). La famille Doré est divisée: le père, polytechnicien, rêve pour son fils d'études brillantes, la mère est en adoration devant le génie naissant de son fils.
Un compromis est trouvé: Gustave ira au lycée Charlemagne et il dessinera.
A 20 ans, il redécouvre et remet au goût du jour la gravure sur bois. Il boulverse le rapport existant entre l'artiste et le graveur: il ne dessine plus à la mine de bois, il jette son dessin au lavis ou à la gouache, et il demande au graveur de l'interpréter, en étant fidèle, non pas au trait, mais au mouvement, à la lumière, au sens.
En 1868, Doré découvre Londres à l'occasion du vernissage d'une exposition qui lui est consacré. En 1869, la 'Doré Galery' déménage.
Elle restera ouverte 24 ans et recevra deux millions et demi de visiteurs. Abattu par les défaites françaises contre la Prusse et par les événements de la Commune, Doré s'installe à Londres où il passera toute l'année 1871. Sa mère meurt en mars 1881.
Il ne s'en remettra pas. Le 14 Janvier 1883, il donne à ses amis un dîner fabuleux. Sur la table, des roses blanches et des lilas blancs, comme pour un repas de deuil. A la fin du repas, il prononce une oraison funèbre. Il meurt 9 jours plus tard, le 23 Janvier 1883, emporté par une crise cardiaque.
Illustrateur, dessinateur, graveur, peintre, sculpteur, Gustave Doré a laissé derrière lui une oeuvre considérable.
Dans son CATALOGUE DE L'OEUVRE COMPLETE DE GUSTAVE DORE publié en 1931, Henri Leblanc a recensé 9850 illustrations, 68 titres de musique, 5 affiches, 51 lithographies originales, 54 lavis, 526 dessins, 283 aquarelles, 133 peintures, 45 sculptures...C'est dans l'illustration d'oeuvres littéraires que Doré a le plus brillé. Il illustre le Rabelais 1854. C'est un succès extraordinaire.
L'année suivante, il illustre de 425 dessins et vignettes les Contes Drôlatiques de Balzac. En 1861, il illustre l'ENFER de Dante.
Il continue, illustrant ainsi, avec une imagination fertile, plus de 120 oeuvres dont quelques uns des chefs d'oeuvres de la littérature: LES CONTES DE PERRAULT (1862), DON QUICHOTTE (1863), LE PARADIS PERDU (1866), LA BIBLE (1866), LES FABLES DE LA FONTAINE (1867), deux autres parties de la DIVINE COMEDIE de Dante
Si son succès en tant qu'illustrateur a été immense et sa renommée mondiale, il n'en est pas de même de ses peintures.
Sa peinture n'était pas appréciée. Ce n'est qu'à la fin de sa vie que ses aquarelles auront un certain succès. (SOURCE: LONDRES DE G DORE, présenté par Bernard Noël.)
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ALLAN R. BANKS
peintre de génie
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Par Dona Rodrigue dans Louise-Élisabeth Vigée, Madame Vigée-Lebrun (1755-1842) le 27 Août 2012 à 09:59
Autoportraits
Biographie
Née en 1755 à Paris, Elisabeth Vigée est la fille de Louis Vigée, pastelliste et de Jeanne Maissin, coiffeuse. Encouragée par son père, elle montre très jeune une inclination et un talent hors du commun pour le dessin et la peinture. Son père ne lui donnera que quelques leçons puisqu’il meurt en 1767. Mais à 12 ans, Elisabeth a déjà décidé de devenir peintre et elle suivra les leçons des peintres Gabriel Briard (1725-1777) et Joseph Vernet (1714-1789) et recevra les conseils de Jean-Baptiste Greuze (1725-1805). Avec sa mère, elle visite des collections privées et fait des copies de tableaux de Rembrandt, Rubens et Van Dyck. Elle s’exerce à l’art du portrait et dès 1770, à l’âge de 15 ans, elle devient peintre professionnelle. Ce sera l’occasion pour elle de rencontrer des clients venant de l’aristocratie et d’obtenir des protections, en particulier de la part de Louise Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, épouse du duc de Chartres. Mais la liberté du commerce et de l’industrie n’existe pas encore puisqu’elle sera instituée par la loi Le Chapelier en 1791. La réglementation est stricte et l’atelier de la jeune artiste fait l’objet d’une saisie en 1774 par les officiers du Châtelet. Motif : elle pratique son art sans licence. Elle postule alors pour l’Académie de Saint-Luc (école privée de peinture et de dessin distribuant également des prix) où son père avait été professeur, et y est admise le 25 octobre 1774.
A partir de 1775, elle fréquente le peintre et marchand d’art Jean-Baptiste Pierre Le Brun (1748-1813) qui lui permet de copier des tableaux de maîtres de sa collection. Cette même année, elle offre à l’Académie Royale un portrait du Cardinal de Fleury (1653-1743) et un portrait de Jean de La Bruyère (1645-1696) ; en récompense elle est admise aux séances publiques de l’Académie. Elle épouse Jean-Baptiste Le Brun en 1776. Elle commence alors à travailler pour la famille royale avec une série de portraits du comte de Provence, frère du roi et futur Louis XVIII. Puis viendront la reine Marie-Antoinette et la comtesse du Barry, dernière favorite de Louis XV. La reine se plaît à poser pour Elisabeth et l’admet dans ses petits appartements. L’artiste devient presque une confidente. En 1780, elle donne naissance à sa fille Julie. Protégée par Marie-Antoinette, elle est admise à l’Académie Royale de peinture et sculpture en 1783. Elle n’a que 28 ans.
En juillet 1789, c’est à Louveciennes, chez la comtesse du Barry dont elle faisait le portrait, qu’Elisabeth Vigée-Lebrun entend la canonnade sur Paris. Ayant toujours manifesté une grande ferveur royaliste, elle devra s’exiler en octobre 1789. Elle parcourt alors les capitales européennes (Rome, Vienne, Londres puis Saint-Pétersbourg) et devient la portraitiste de la haute aristocratie. Elle ne rentrera à Paris qu’en 1800 lorsqu’elle sera rayée de la liste des immigrés.
Elle poursuit sa carrière de peintre malgré l’adversité : son mari meurt en 1813, sa fille en 1819 et son frère Etienne Vigée en 1820. En 1835, Elisabeth Vigée-Lebrun publie ses Souvenirs qui connaîtront un grand succès. "On a dit avec raison qu'il faut avoir lu ces souvenirs pour avoir l'idée de l’amabilité personnelle de madame Lebrun ; ils sont piquants, sans médisance ; ils contiennent en outre des notes précieuses pour les amis des arts. Chaque volume se termine par la liste des portraits et des tableaux exécutés par l'auteur dans les différentes époques de sa vie. Il en résulte que son œuvre offre six cents soixante-deux portraits, quinze tableaux et près de deux cents paysages, pris tant en Suisse qu'en Angleterre." (Delandine, Dictionnaire historique, critique et bibliographique, contenant les vies des hommes illustres, célèbres ou fameux de tous les pays et de tous les siècles, tome 16, 1822. p. 505.)
Pour consulter les Souvenirs d’Elisabeth Vigée-Lebrun :
http://users.skynet.be/fa826656/pat/rev/vigeelebrun.htm
Elisabeth Vigée-Lebrun meurt le 30 mars 1842 à Paris à l’âge de 87 ans.
Œuvre
Élisabeth Vigée-Lebrun laisse 660 portraits et 200 paysages. Son immense succès, comme celui de Quentin de la Tour, est certainement dû à l’image flatteuse qu’elle savait donner, au physique comme au moral, des grands personnages de l’ancien régime. Elle sera qualifiée d’ « amie de la reine » par les historiens du 19ème siècle et elle précise elle-même dans ses Souvenirs qu’elle utilisait son art avec habileté : « Je tâchais, autant qu’il m’était possible, de donner aux femmes que je peignais l’attitude et l’expression de leur physionomie ; celles qui n’avaient pas de physionomie, on en voit, je les peignais rêveuses et nonchalamment appuyées. » Les conseils reçus de Greuze dans sa jeunesse imprègnent la manière d’Elisabeth Vigée-Lebrun.
Etienne Vigée (1773). Louis Jean-Baptiste Étienne Vigée (1758-1820) est le frère d’Elisabeth et deviendra auteur dramatique et homme de lettres.
Mme Le Sèvre. Madame Le Sèvre, coiffeuse à Paris, née Jeanne Maissin (1728-1800), est la mère d’Elisabeth Vigée-Lebrun.
Duchesse de Polignac (1782). Yolande Martine Gabrielle de Polastron (1749-1793), comtesse puis duchesse de Polignac, marquise de Mancini, est l’amie et confidente de la reine Marie-Antoinette. En 1782, elle obtient la charge de gouvernante des enfants royaux. (Wikipédia)
Madame du Barry (1781). Jeanne Bécu, comtesse du Barry (1743-1793), fut la dernière favorite de Louis XV, roi de France. Elle fut guillotinée sous la Convention.
Madame du Barry (1782)
Madame Grand (1783). Catherine Grand (1761-1835) fut la maîtresse puis, à partir de 1802, l’épouse de Talleyrand.
Marie-Antoinette (1783). Maria Antonia de Habsbourg, plus connue sous le nom de Marie-Antoinette d’Autriche (1755-1793), était archiduchesse d’Autriche et princesse impériale. Elle épouse le dauphin de France (futur Louis XVI) en 1770 et devient reine de France à la mort de Louis XV en 1774. La jeune fille de 15 ans qui épouse le dauphin doit s’adapter à un milieu radicalement différent de celui qu’elle a connu à Vienne et elle ne trouvera pas de réconfort auprès de son jeune époux. Elle se réfugiera dans une certaine frivolité.
Charles Alexandre de Calonne (1784). Juriste et financier, Calonne (1734-1802) eut une brillante carrière de parlementaire (les Parlements étaient des juridictions) puis devint Contrôleur Général des Finances (équivalent du Ministre des Finances) de 1783 à 1787. Opposé à la politique de Necker qui souhaite rationaliser l’administration et réduire les dépenses inutiles, il est plutôt un adepte de « la relance », dirions-nous aujourd’hui. Mais il est un temps pour chaque chose : à la fin des années 80, il n’y avait plus rien à relancer…
Duchesse de Caderousse (1784). Marie-Gabrielle de Sinéty (1760-1832), duchesse de Caderousse, est la fille du marquis André de Sinéty et de Marie-Anne de Ravenel. Mariée en 1779 avec André Joseph Hippolyte de Gramont, duc de Caderousse (1761-1817), elle en aura quatre enfants. La famille de Gramont est de très ancienne noblesse.
Marie Antoinette (1785)
Marie-Antoinette et ses enfants (1787). Personnes représentées : Marie-Antoinette, et de gauche à droite : Marie-Thérèse (1778-1851), Louis-Charles (1785-1795) et Louis-Joseph (1781-1789)
Hubert Robert (1788). Hubert Robert (1733-1808) est un peintre qui s’illustra particulièrement dans les paysages. Il connut un grand succès et devint membre de l’Académie Royale.
Pauline de Beaumont (1788). Pauline de Montmorin (1768-1803), comtesse de Beaumont, est surtout connue pour avoir été la maîtresse de François-René de Chateaubriand et pour avoir tenu un salon littéraire où les plus brillants intellectuels de Paris se retrouvaient pendant le Consulat. Malade, elle rejoindra Chateaubriand, en poste diplomatique à Rome, et y mourra.
Prince Heinrich Lubomirski en génie de la renommée (1789). Heinrich Lubomirski (1777-1850) appartient à un grande famille de l’aristocratie polonaise.
Lady Hamilton en Bacchante (1790-91). Amy Lyon (1765 1815), connue sous le pseudonyme de Lady Emma Hamilton, fut la maîtresse de Lord Horatio Nelson et le modèle du peintre George Romney. Elle changera plus tard son nom en Emma Hart. (Wikipédia). Le tableau a été peint à Naples pendant l’exil d’Elisabeth Vigée-Lebrun. Dans la mythologie antique, les Bacchantes étaient les femmes qui célébraient les mystères de Dionysos (dieu grec) ou Bacchus (dieu romain). Leur fête s’appelait les Bacchanales. Le mot a pris aujourd’hui la signification de fête orgiaque.
Comtesse Skavronskaia (1796). Tableau peint à Saint Pétersbourg pour la comtesse Catherine Vassilievna Skavronskaia (1761-1829), dame d’honneur de l’impératrice Catherine II de Russie.
Stanislas Auguste Poniatowski, roi de Pologne (1797). Stanislas II Augustus (1732-1798), fut le dernier roi indépendant de la République des Deux Nations qui regroupait la Pologne et la Lituanie. (Wikipédia)
Louise, reine de Prusse (1801). Louise de Mecklembourg-Strelitz (1776-1810), fut reine de Prusse et épouse de Frédéric-Guillaume III de Prusse. Connue sous le nom de la Reine Louise et d’une très grande beauté, elle devint extrêmement populaire, en particulier pendant la guerre contre les Français. (Wikipédia)
Princesse Louise de Prusse (1801)
Giuseppina Grassini (1804-05). Giuseppina Grassini (1773-1850) est une chanteuse d’opéra italienne. Bonaparte, Premier Consul, la rencontra à la Scala de Milan. Elle devint sa maîtresse et s’installa à Paris. En 1806, Napoléon la nomme Première cantatrice de sa Majesté l’Empereur. (Wikipédia)
Mmede Staël en Corinne au cap Misène (1809). Anne-Louise Germaine Necker (1766-1817) est connue sous le nom de son mari, le baron de Staël-Holstein (1749-1802), ambassadeur de Suède. Elle est la fille de Jacques Necker (1732-1804), richissime banquier suisse et ministre de Louis XVI. Ecrivain, essayiste, elle fait figure de femme libre et engagée politiquement. Son œuvre littéraire est cependant mineure. Son œuvre la plus connue est Corinne ou l’Italie.
Princesse Narychkine. La princesse Narychkine (1793-1867) appartient à la famille Narychkine, illustre famille russe, alliée à la maison régnante. Le tsar Alexis Ier avait épousé en 1671 la princesse Nathalie Narychkine, jeune fille d’une ancienne famille de boyards et d’une grande beauté, qui devint mère de Pierre le Grand. (Wikipédia)
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Tom Sierak est un peintre américain.
Il est l'un des rares artistes figuratifs d'aujourd'hui et il peint principalement dans son pays natal, la Nouvelle-Angleterre.
Son travail est publié dans le monde entier.
Tom Sierak est un peintre américain. Originaire de Newburyport, Massachusetts , Sierak est diplômé de l' École d'art George Vesper à Boston, Massachusetts , où il lui est venu beaucoup d'admiration pour des artistes comme Ingres , Vermeer , Rockwell , et d'autres, tout en perfectionnant ses talents de dessinateur et d'absorber les connaissances et l'expérience de nombreux des artistes accomplis et des instructeurs avec qui il a étudié, parmi eux Robert Douglass Hunter, Paul et Charles Cooper Rahilly.
Après avoir tenté sa chance à quelques emplois d'art commerciales , Sierak a constaté que son réel désir artistique existait pour le dessin et la peinture des gens. Il se concentre sur le portrait pour gagner sa vie et aussi découvre ses talents de musicien , l'un des arts qu'il aimait. ll choisit de poursuivre les deux voies, il s'est notamment réalisé en tant que musicien pendant 10 ans et parfois la peinture et le dessin. Il a rencontré de nombreuses personnes lors de ses voyages, l'observation, le croquis, prendre des notes mentales, jetant les bases de son incursion éventuelle dans la peinture figurative et raconter des histoires où il poursuit maintenant sur une base à temps plein.
"Une petite partie de moi va dans chaque tableau, mais les gens que je dépeind sont la véritable histoire. J'aime à penser de mes pastels mettent les« mots »sur le papier. Je choisis de transmettre des messages positifs à travers mon travail. S'il y a une déclaration a trouver elle est traditionnelle, conservatrice, basée à sur les fortes valeurs familiales et les liens". Dans le même temps, il trouve que les moments calme de solitude, dans les peintures comme les silhouettes, et transmet autant de soulèvement que de plaisir visuel . Il aime aussi la peinture occasionnel, scènes côtières et des images romantiques des jeunes femmes.
Tom Sierak est l'un des rares artistes figuratifs d'aujourd'hui qui créent ces tableaux fini avec ce milieu un peu moins familiers. Il trouve être en mesure de combiner ses talents de dessinateur à la sélection des couleurs pastels illimité d'une combinaison idéale. Il peint principalement dans son pays natal, la Nouvelle-Angleterre .
Ses peintures sont dans de nombreuses collections privées en Amérique du Nord.
Son travail a été publié dans le monde entier sur le catalogue et les couvertures de livres, estampes murales, des puzzles et des calendriers, pour ne citer que quelques-uns.
Visitez son site Web à: http://www.tomsierak.com
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Rafal OLBINSKI est un célèbre illustrateur,
peintre surréaliste et designer polonais, né en 1945.
Emigré aux Etats-Unis en 1981, son oeuvre est principalement
consacrée à des détournements des tableaux de Magritte,
des effets d'optique et des tableaux en trompe-l'oeil.
Il est professeur à la School of Visual Arts in New York depuis 1985
et son oeuvre a été acquise par de nombreuses
grandes galeries et musées à travers le monde.
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Vladimir Volegov Né à Chabarowsk, la Russie, il a commencé à peindre à l'âge de trois ans et son talent serait signalé à plusieurs reprises tout au long de son adolescence. Après avoir fréquenté l'école d'art, "Krivoj Rog" et ayant servi da...ns l'armée, Vladimir a été admis à l'Institut polygraphique Lvov dans l'ex-Union soviétique.SON BLOG GALERIEÀ partir de 1984 Vladimir commencé à participer à, et de gagner, concours international de l'affiche. Vladimir Volegov s'installe à Moscou en 1988 et avant longtemps, la carrière de Vladimir dans l'art commercial battait son plein ..En 1990, Vladimir Volegov a commencé à voyager en Europe où il a obtenu de l'argent en peignant des portraits dans les rues de Barcelone, Berlin, Vienne et d'autres villes européenne. C'est avec cette expérience, il perfectionne ses compétences en décrivant la forme humaine.Au cours des quatorze dernières années, son art a évolué vers la sonnerie figurative,qu' il a crée aujourd'hui. Les palettes de Vladimir couleurs vives et traits gras fusionnent pour créer des images évocatrices qui possèdent une sensibilité hors du temps.Il va travailler pour différentes maisons d'édition russes afin de réaliser des affiches et des pochettes de CD. Il continuera cependant à peindre et à exposer ses œuvres. En 1990 il part en Europe, à Berlin, Vienne, et gagne sa vie en peignant des portraits dans la rue. Son art va évoluer, et il va rapidement devenir un peintre recherché.Il travaille aujourd'hui avec la maison d'édition américaine : Soho Éditions.J'aime beaucoup les œuvres de cet artiste. Il peint aussi de très belles scènes qui représentent des enfants avec des animaux. J'ai choisi dans ce billet de mettre l'accent sur ces si jolies femmes.Voici le site internet de Vladimir Volegov : www.volegov.comPersonnellement j'aime les Peintures de Vladimir VolegovPhotos GOOGLE
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iIlyá Efimovitch Repin
est l'un des plus grands noms du réalisme russe.
Il appartenait à un mouvement dissident de l'Académie impériale de Saint-Pétersbourg connu comme "Le voyage". Son travail était remarquable et de grande profondeur psychologique et la tension a montré l'ordre social existant.
Avec l'avènement de l'Union soviétique, son art a été imposée comme un exemple à suivre par le fameux « réalisme soviétique », qui ne porte pas atteinte en aucune façon: il était bien au-dessus de telles choses, pour son incroyable talent et de sa perception critique.
Titre: Le Christ dans le désertEn exoisição dans Tretyakovskaya GalereyaHuile sur toile, 199,5 x 254Titre: Ivan et son fils Ivan Grozny 16 Novembre 16, 1581En exoisição dans Tretyakovskaya GalereyaIvan VassilievithGrozni régna sous le nom d'Ivan IV, a été la première à adopter le titre "tsar". Il a été connu dans l'histoire comme " Ivan le Terrible ". L'image de Repin dépeint un épisode de la vie du tsar lors de l'un de ses nombreux moments de colère, a attaqué son fils Ivan à la mort.Huile sur toile, 160,5 x 167,5En exoisição dans Tretyakovskaya GalereyaTitre: Ne vous attendez pasEn exoisição dans Tretyakovskaya GalereyaCet écran fait partie du cycle qui a commencé en 1881 quand Repin a commencé à peindre des tableaux liés au mouvement révolutionnaire russe, qui est son chef-d'œuvre dans ce domaine.Huile sur toile, 175,5 x 280, 1890En exoisição dans Tretyakovskaya GalereyaTitre: Procession dans la province de KourskEn exoisição dans Tretyakovskaya GalereyaHuile sur toile, 112 X84En exoisição dans Tretyakovskaya GalereyaTitre: Tableau de l'actrice Pélagie AntipovnaEn exoisição dans Tretyakovskaya Galereya
Russes actrice dramatique, peint en 1881.
Russes actrice dramatique
Huile sur toile, 1885, 86,5 x 108En exoisição dans Tretyakovskaya GalereyaTitre: Le pianiste Louise Mercy d'ArgenteauEn exoisição dans Tretyakovskaya GalereyaLe soleil (1900)Portrait de l'Empereur II Nikolau, 1896Léon Tolstoï se trouve dans les bois (1891)Rétro écrivain Léon Tolstoï (1887)Portrait de Icn Sergeevich Tourgueniev (1879)le fermierLev Nikolaïevitch Tolstoï Charrue (1887)
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la noce paysanne de Bruegel
Vu au Kunsthistorisches Museum, le grand et magnifique musée des beaux-arts de Vienne, ce merveilleux tableau de Pieter Bruegel l’ancien, peintre actif en Flandre au milieu du 16e siècle. Vous connaissez probablement déjà cette toile, il s’agit du célèbre Repas de noces (Bauernhochzeit en allemand, soit plus précisément La noce paysanne).On ne connaît qu’une quarantaine de toiles de lui dont un tiers se trouve précisément au Kunst. C’est une des premières fois dans l’histoire de la peinture que le peuple est personnifié, les paysans sont individualisés dans leurs activités et leurs divertissements.A la mort de Bruegel, un de ses amis le décrivit ainsi : “c’était un homme tranquille, sage et discret : mais en compagnie, il savait s’amuser”.C’était aussi un homme complice des sujets qui l’inspiraient et pour lesquels il avait d’évidence une grande tendresse, comme ici.Cette Noce paysanne est un des derniers tableaux du maître.On sait qu’il allait prendre des notes et des croquis sur le vif et qu’il peignait ensuite tranquillement la toile dans son atelier, en la “réinventant” un peu au besoin. Il ne s’agit donc pas comme on pourrait le penser d’un “instantané”, d’un “Polaroïd” du 16e siècle mais d’une composition réfléchie et posée même si elle se base sur la réalité.La salle est bondée et le peintre s’intéresse en fait plus aux trognes de ses paysans et à leurs costumes qu’aux arts de la table même si c’est ici notre sujet. On peut ainsi distinguer sur la table le tranchoir en bois qui pouvait servir d’assiette avec des couteaux.Il n’y a évidemment pas de fourchettes (elles ont été inventées en Italie à la même époque mais n’arriveront que bien plus tard en Flandre, après la France d’ailleurs).Quant aux cuillères, ainsi que le révèle le détail ci-dessus, chaque convivesemble venu avec la sienne.La bière coule à flots et on se passe de verres. Chacun dispose de sa cruche. Rappelons qu’à l’époque, l’eau est impropre à la consommation (trop polluée) et qu’on boit donc presque exclusivement du vin (en France) ou de la bière (dans le Nord de la France et en Flandre), jusqu’à 4 litres par jour et par personne !La lumière du tableau tombe sur les plats qui sont apportés par les serviteurs. Il s’agit probablement d’une bouillie, proche du porridge moderne ou d’une crème.On la mange sans façon entre convives.Dans cette salle où tout le monde dîne dans la bonne humeur, deux figures se détachent. La première est celle d'un enfant qui lèche un plat, un quignon de pain posé sur les genoux. On peut aussi noter le couteau qui pend à sa ceinture.Le couteau est à l’époque un instrument multi-usages (façon couteau suisse) personnel et qu’on emmène donc partout avec soi... et d’abord pour se défendre dans la rue.La seconde figure est celle de la mariée au fond devant la tapisserie verte, sous une couronne en papier, la seule à ne pas manger. Probablement, Bruegel, qui utilise ses personnages comme autant d’allégories, veut-il signifier ici la vertu de l’abstinence et de la contenance quand autour d’elle tout le monde cède à la gourmandise (qui est un péché mortel).Et le marié, où est-il, vous demandez-vous ? Il est absent, ce qui est conforme à la coutume flamande du temps. Il ne rejoindra sa femme qu’ensuite, pour la nuit de noces. Est-ce aussi cette perspective qui navre la jeune épousée ?sources :
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Pierre-Auguste Renoir
Sa famille et Gabrielle
Pierre-Auguste Renoir est né à Limoges le 25 février 1841, sixième de sept enfants. Son père, Léonard Renoir (1799-1874) est tailleur, sa mère, Marguerite Merlet (1807-1896) est couturière.
La famille vit alors assez chichement.
En 1844, la famille Renoir quitte Limoges pour Paris, où son père espère améliorer sa situation. Pierre-Auguste y suit sa scolarité.
À l’âge de 13 ans, il entre comme apprenti à l’atelier de porcelaine Lévy Frères & Compagnie pour y faire la décoration des pièces.
Dans le même temps, il fréquente les cours du soir de l’École de dessin et d’arts décoratifs jusqu’en 1862. À cette période il suit des cours de musique avec Charles Gounod qui remarque cet élève intelligent et doué.
1858 : à l’âge de 17 ans, pour gagner sa vie, il peint des éventails et colorie des armoiries pour son frère Henri, graveur en héraldique.
Pierre Auguste Renoir
Gabrielle et le petit Jean jouant
En 1862, Renoir réussit le concours d'entrée à l’École des Beaux-Arts de Paris et entre dans l’atelier de Charles Gleyre, où il rencontre Claude Monet, Frédéric Bazille et Alfred Sisley.
Une solide amitié se noue entre les quatre jeunes gens qui vont souvent peindre en plein air dans la forêt de Fontainebleau.
Ses relations avec Gleyre sont un peu tendues et lorsque ce dernier prend sa retraite en 1864, Renoir quitte les Beaux-Arts.
Cependant, alors que la première œuvre qu’il expose au salon (l’Esméralda 1864) connait un véritable succès, après l’exposition, il la détruit.
Les œuvres de cette période sont marquées par l'influence d'Ingres et de Dehodencq dans les portraits, de Gustave Courbet (particulièrement dans les natures mortes), mais aussi d'Eugène Delacroix, à qui il emprunte certains thèmes (les femmes orientales, par exemple).
En 1865, Portait de William Sisley et Soir d’été sont acceptés par le Salon, ce qui est plutôt de bon augure.
Un modèle important à cette époque pour lui est sa maîtresse Lise Tréhot : c'est elle qui figure dans le tableau Lise à l'ombrelle (1867) qui figura au salon 1868, et qui suscita un commentaire très élogieux de la part d'un jeune critique nommé Émile Zola. Mais en général, la critique fut plutôt mauvaise, et de nombreuses caricatures parurent dans la presse.
On sait maintenant par Marc Le Cœur et Jean-Claude Gelineau qui ont publié une communication en 2002 dans le catalogue de l'exposition Renoir à Sao Paulo, l'existence de deux enfants qu'il avait eus au cours de sa longue liaison avec Lise Tréhot : Pierre né à Ville d'Avray, le 14 septembre 1868 (on ignore le lieu et la date de son décès) et Jeanne, née à Paris Xe, le 21 juillet 1870, décédée en 1934.
En 1903, il s'installe avec sa famille à Cagnes-sur-Mer, le climat de la région étant censé être plus favorable à son état de santé que celui des contrées nordiques. Après avoir connu plusieurs résidences dans le vieux village, Renoir fait l'acquisition du domaine des Collettes, sur un coteau à l'est de Cagnes, afin de sauver les vénérables oliviers dont il admirait l'ombrage et qui se trouvaient menacés de destruction par un acheteur potentiel.
Aline Charignot y fait bâtir la dernière demeure de son époux, où il devait passer ses vieux jours sous le soleil du midi, bien protégé toutefois par son inséparable chapeau. Il y vit avec sa femme Aline et ses enfants, ainsi qu'avec tout un tas de domestiques (qui sont plus des amis que des domestiques) qui l'aident dans sa vie de tous les jours, qui lui préparent ses toiles, ses pinceaux, etc.
Il revient de temps en temps à Paris également.
Les œuvres de la période sont essentiellement des portraits, des nus, des natures mortes et des scènes mythologiques. Ses toiles sont de plus en plus chatoyantes, et il utilise l'huile de façon de plus en plus fluide, tout en transparence.
Les corps féminins ronds et sensuels resplendissent de vie.
Renoir est désormais une personnalité majeure du monde de l'art occidental, il expose partout en Europe et aux États-Unis, participe aux Salons d'automne à Paris , etc.
L'aisance matérielle qu'il acquiert ne lui fait pas perdre le sens des réalités et le goût des choses simples, il continue à peindre dans son petit univers presque rustique. Il essaie de nouvelles techniques, et en particulier s'adonne à la sculpture, aiguillonné par le marchand d'art Ambroise Vollard, alors même que ses mains sont paralysées, déformées par les rhumatismes.
De 1913 à 1918, il collabore ainsi avec Richard Guino, un jeune sculpteur d'origine catalane que lui présentent Maillol et Vollard.
Ensemble, ils créent un ensemble de pièces considéré comme l’un des sommets de la sculpture moderne : Vénus Victrix, le Jugement de Pâris, la Grande Laveuse, le Forgeron (Musée d'Orsay).
Après avoir interrompu sa collaboration avec Guino, il travaille avec le sculpteur Louis Morel (1887 - 1975), originaire d'Essoyes.
Ensemble, ils réalisent les terres cuites, deux Danseuses et un Joueur de flûteau.
Les trois danses (Danse à Bougival, Boston; Danse à la ville et Danse à la campagne, Musée d'Orsay, vers 1883) témoignent aussi de cette évolution.
Pierre Auguste Renoir
Pierrot Blanc
Entre 1881 et 1883, Renoir effectue de nombreux voyages qui le mènent dans le sud de la France (à l'Estaque, où il rend visite à Cézanne), en Afrique du Nord,où il réalise de nombreux paysages, et en Italie.
C'est là-bas que se cristallise l'évolution amorcée dès 1880. Au contact des œuvres de Raphaël surtout (les Stanze du Vatican) Renoir sent qu'il est arrivé au bout de l'impressionnisme, qu'il est dans une impasse, désormais il veut faire un art plus intemporel, et plus sérieux (il a l'impression de ne pas savoir dessiner).
Il entre alors dans la période dite ingresque ou Aigre, qui culmine en 1887 lorsqu'il présente ses fameuses Grandes Baigneuses à Paris.
Les contours de ses personnages deviennent plus précis. Il dessine les formes avec plus de rigueur, les couleurs se font plus froides, plus acides.
Il est plus influencé aussi par l'art ancien (notamment par un bas-relief de Girardon à Versailles pour les Baigneuses).
Lorsqu'il devient papa pour la première fois d’un petit Pierre (1885), Renoir abandonne ses œuvres en cours pour se consacrer à des toiles sur la maternité.
La réception des Grandes Baigneuses est très mauvaise, l'avant-garde trouve qu'il s'est égaré (Pissarro notamment), et les milieux académiques ne s'y retrouvent pas non plus. Son marchand, Paul Durand-Ruel, lui demande plusieurs fois de renoncer à cette nouvelle manière.
De 1890 à 1900, Renoir change de nouveau son style. Ce n’est plus du pur impressionnisme ni du style de la période ingresque, mais un mélange des deux. Il conserve les sujets Ingres mais reprend la fluidité des traits.
La première œuvre de cette période, les Jeunes filles au piano (1892, une des cinq versions est conservée au Musée d'Orsay), est acquise par l’État français pour être exposée au musée du Luxembourg.
En 1894, Renoir est de nouveau papa d’un petit Jean (qui deviendra cinéaste, auteur notamment de La Grande Illusion et La Règle du jeu) et reprend ses œuvres de maternité. La bonne de ses enfants, Gabrielle Renard, deviendra un de ses grands modèles.
Cette décennie, celle de la maturité, est aussi celle de la consécration. Ses tableaux se vendent bien, la critique commence à accepter et à apprécier son style, et les milieux officiels le reconnaissent également (achat des Jeunes filles au piano cité plus haut, proposition de la légion d'honneur, qu'il refuse).
Lors d'une mauvaise chute de bicyclette près d'Essoyes, village d'origine de son épouse Aline Charigot, il se fractura le bras droit[3]. Cette chute est considérée comme responsable, du moins partiellement, du développement ultérieur de sa santé.
Des rhumatismes déformants l'obligeront progressivement à renoncer à marcher (vers 1905).
Le séjour que Renoir fit avec Monet à la Grenouillère (établissement de bains sur l'île de Croissy-sur-Seine, lieu très populaire et un peu « canaille » selon les guides de l'époque) est décisif dans sa carrière.
Il peint véritablement en plein-air, ce qui change sa palette, et fragmente sa touche (Monet va beaucoup plus loin dans ce domaine). Il apprend à rendre les effets de la lumière, et à ne plus forcément utiliser le noir pour les ombres.
Dès lors, commence véritablement la période impressionniste de Renoir
1883
Il expose avec ledit groupe de 1874 à 1878 (ou 1879?) et réalise son chef-d'œuvre : le Bal du moulin de la Galette, à Montmartre, en 1877 (Paris, Musée d'Orsay). Le tableau est acheté par Gustave Caillebotte, membre et mécène du groupe.
Cette toile ambitieuse (par son format d'abord, 1 m 30 x 1 m 70) est caractéristique du style et des recherches de l'artiste durant la décennie 1870 : touche fluide et colorée, ombres colorées, non-usage du noir, effets de textures, jeu de lumière qui filtre à travers les feuillages, les nuages, goût pour les scènes de la vie populaire parisienne, pour des modèles de son entourage (des amis, des gens de la « bohème » de Montmartre).
Autour de 1880, en pleine misère (Renoir n'arrive pas à vendre ses tableaux, la critique est souvent mauvaise), il décide de ne plus exposer avec ses amis impressionnistes mais de revenir au Salon officiel, seule voie possible au succès.
Grâce à des commandes de portraits prestigieux - comme celui de Madame Charpentier et ses enfants - il se fait connaître et obtient de plus en plus de commandes. Son art devient plus affirmé et il recherche davantage les effets de lignes, les contrastes marqués, les contours soulignés.
Cela est visible dans le fameux Déjeuner des Canotiers (1880-81) de la Phillips Collection (Washington), même si le thème reste proche de ses œuvres de la décennie 1870. On peut apercevoir dans ce tableau un nouveau modèle, Aline Charigot, qui deviendra sa femme en 1890 et la mère de ses trois enfants, Pierre, Jean (le cinéaste) et Claude dit "coco".
Pierre Auguste Renoir
Berthe Morisot et sa fille Julie
Sa femme meurt en 1915, ses fils Pierre et Jean sont blessés durant la Première Guerre mondiale.
Malgré tout, Renoir continue de peindre jusqu'à sa mort en 1919. Il aurait d'ailleurs, sur son lit de mort, demandé une toile et des pinceaux pour peindre le bouquet de fleurs qui se trouvait sur le rebord de la fenêtre.
En rendant pour la dernière fois ses pinceaux à l'infirmière il aurait déclaré « Je crois que je commence à y comprendre quelque chose » (qui résume la grande humilité avec laquelle Renoir appréhendait la peinture, et la vie).
Impulsif, nerveux et bavard, Renoir eut souvent des opinions contradictoires, mais il fut toujours loyal envers sa famille et ses amis. De tous les impressionnistes, c’est lui qui a peint avec le plus de constance les évènements et les plaisirs des gens « ordinaires ».
Le 3 décembre 1919, il s’éteint à Cagnes-sur-Mer, des suites d'une congestion pulmonaire, après avoir pu visiter une dernière fois le Musée du Louvre et revoir ses œuvres des époques difficiles. Il est enfin reconnu.
Il est enterré le 6 décembre à Essoyes, dans l'Aube.
Pierre Auguste Renoir
Bal au moulin de la Galette
Cette toile achevée en septembre 1876 est une huile sur toile qui mesure 1,31 m de hauteur par 1,75 m de largeur. Elle a été présentée à la troisième "Exposition impressionniste" et est maintenant conservée au musée d’Orsay, au niveau supérieur, salle 32.
La scène se déroule en plein air (contrainte que s'imposaient les impressionnistes), un dimanche après-midi, un jour de beau temps au Moulin de la Galette à Montmartre. Les personnes présentes dans la scène sont des amis du peintre : modèles, peintres, habitués du lieu, parmi lesquels on reconnaît : l’écrivain Georges Rivière, le peintre Goeneutte, Lamy qui sont installés à la table du premier plan et une dénommée Estelle qui est assise sur le banc ainsi que Frédéric Samuel Cordey.
Renoir représente ainsi sur sa toile, une foule joyeuse de personnes de tous les milieux sociaux, qui partagent du bon temps, dansent à gauche, bavardent à droite, fument et boivent. Tous ces personnages sont représentés en action ce qui suscite des questions telles que : manœuvre de séduction ou dispute?...
On peut définir trois plans: au premier plan on a la discussion des personnes assises, au second plan les danseurs et au troisième plan des bâtiments où l’on aperçoit l’orchestre.
Au lieu d’utiliser comme le font la plupart des peintres, la netteté au premier plan puis progressivement un flou, il met le flou partout et la seule distinction de profondeur se fait par la taille des personnes représentées.
Il décide de représenter cette scène dans une ambiance bleutée parsemée de taches de lumière réparties inégalement comme si elles traversaient le feuillage des arbres pour parvenir auprès de la foule.
C’est grâce à la lumière que Renoir fait ressortir ces personnages, par exemple le couple à gauche de la scène semble être entouré de lumière au sol et la robe rose clair de la femme renforce cet effet et les met en avant.
Renoir utilise des couleurs pastel plus ou moins vives à certains endroits
Pierre Auguste Renoir
Déjeuner des canotiers
Il s’agit de la dernière grande œuvre de Renoir dans ce style. Le tableau a été peint sur la terrasse de la Maison Fournaise à Chatou.
On y retrouve les jeux d’ombres et de lumière dans les tons de bleu, les visages féminins typiques de Renoir.
Cette peinture est composée avec un étonnant contraste entre le fond et les personnages dans des tons pastels mais vifs assez fondus, et les quelques objets et mets très contrastés sur la table avec des fruits aux couleurs très vives aux traits puissants et relativement purs, et des gros empâtements de blanc pur pour les reflets.
Les reproductions imprimées sont rarement fidèles à l'original.
L'image ci-contre ne présente pas non plus tous ces contrastes.
Comme d’habitude, Renoir y fait participer un grand nombre de ses amis : Aline Charigot (la femme au chien et sa future épouse), Gustave Caillebotte (peintre), M. Fournaise (restaurateur), son fils Alphonsine Fournaise, le baron Raoul Barbier, Paul Lhote, Lestringuez, Ellen Andrée (actrice), Jeanne Samary (actrice), ainsi que son banquier M. Ephrussi qui fut rajouté par la suite.
Les restes du repas prouvent que Renoir était un peintre talentueux en nature morte. Dans le paysage du fond, on aperçoit des canots.
Pierre Auguste Renoir
Madame Renoir et Bob(1910)
Danse à Bougival
1883
Les filles de Catulle Mendes
1888
Jeune fille aux paquerettes
1889
La leçon de piano
1889La marchande de pommes
1890
Les enfants de Martial Caillebotte
1895
Claude Renoir jouant
1906
Coco et deux servantes
1910
Les filles de Catulle Mendes
1888
Fillette avec un panier de fleurs
1888Enfant avec un fouet
1885
"Il est enterré le 6 décembre à Essoyes, dans l'Aube". Une petite rectification à faire: Pierre Auguste et Aline Renoir ont été définitivement inhumés à Essoyes en juin 1922.
Préalablement, leurs dépouilles se trouvaient provisoirement dans un caveau du cimetière du château à Nice appartenant à la famille Roumieux, propriétaire de l'appartement que le peintre et sa famille louaient dans cette ville.
Merci cher Visiteur pour ce récit.
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Le Douanier Rousseau
Henri dit le douanier !
Henri Rousseau, simple employé, ne vint à la peinture que sur le tard. Son emploi à l’octroi (organisme qui percevait les taxes des marchandises entrant dans Paris) lui confère le surnom de « Douanier ».
Né à Laval en 1844, ses pérégrinations le conduisent à Paris où, en 1868, il se marie avec Clémence BOTARD, la fille de sa logeuse. Comblée par sa passion, son existence n'en restera pas moins marquée par le sceau du malheur, ponctuée par les drames familiaux (le décès de six de ses sept enfants) et d'incessants problèmes financiers.
Il touche son premier pinceau en 1870, mais ce n’est qu’en 1886, lors de sa participation au Salon des Indépendants, que ce peintre autodidacte acquiert ses premières lettres de noblesse. Sans formation ni apprentissage, son monde se reflète en bidimensionnalité.
Henri répartit la couleur de façon uniforme, chaque forme est vue séparément, en règle générale de face, et ses contours sont nets. Décrié par les uns, adulé par les autres, Henri Rousseau ne se départit jamais de sa sérénité. Guillaume Apollinaire, en 1914, nous dit «Peu d'artistes ont été plus moqués durant leur vie que le Douanier, et peu d'hommes opposèrent un front plus calme aux railleries, aux grossièretés dont on l'abreuvait.
Ce vieillard courtois conservera toujours la même tranquillité d'humeur et, par un tour heureux de son caractère, il voulait voir dans les moqueries même l'intérêt que les plus malveillants à son égard étaient en quelque sorte obligés de témoigner à son œuvre. »
Henri aime Paris, non le Paris D’Haussmann, mais le Paris dont il capte l’âme. Ses voyages se limitaient principalement aux campagnes à proximité de Paris, aux quais de la Seine, et au Jardin des Plantes. Pour réaliser les animaux, Henri Rousseau utilisait un album de "Bêtes Sauvages" des Galeries Lafayette. C’est là qu’il puise ses sources d’inspiration pour les nombreuses scènes de jungle qui jalonnent son œuvre.
Rousseau attire l’attention de jeunes artistes en quête de rupture et on lui attribue une « enfantine naïveté », ce que Rousseau réfute catégoriquement. Rousseau se perçoit comme un médium. « On dit que Rousseau, en peignant ses tableaux, était si bouleversé par la puissance de ses propres visions que, saisi d’angoisse et oppresse, il lui fallait ouvrir la fenêtre pour reprendre haleine ».
Rousseau disait à ses visiteurs médusés que sa femme défunte guidait souvent sa main. Guillaume Apollinaire relate une scène au cours de laquelle, Henri ROUSEAU se débat avec un « fantôme » qu’il poursuivait des nuits entières à coup de fusil, à la grande hilarité de ses collègues. Certains photographes prétendent d’ailleurs relever sur le film argentique la présence d’Esprits.
Le tableau « Passé présent » témoigne de son approche spirite et plus précisément de la survie de l’Esprit. Il dit de cette toile : « c’est un tableau philosophique, c’est un peu spirite, n’est-ce pas ? » . Plus tard, des artistes sud-américains comme Frida Kahlo et son mari Diego Rivera, sensibles à son art reprendront le même thème.
Célébré par Alfred Jarry et Apollinaire, Picasso, Robert et Sonia Delaunay, Kandinsky, le Douanier Rousseau apparaît comme une des figures de proue de l’art du XXe siècle. Pour peindre, il s’évertue à reproduire ce qu’il voit et tente de faire coïncider ce qu’il voit avec ce qu’il sait des faits. Fernand Girod, auteur de « Le médiumnisme et l’art » voit l’origine du talent d’Henri ROUSSEAU dans sa médiumnité.
« Loin d’être anecdotique, ce tempérament médiumnique souligne que le Douanier n’est pas un peintre de l’œil, mais de l’esprit, recréant sur la toile un « réel » transfiguré par ses visions intérieures ».
« Les scènes oniriques que nous propose le Douanier Rousseau rejoignent ce champ résiduel de « l’hallucination » où le peintre a désormais vocation à révéler la part magique du sentiment de réalité, alors que l’image n’est plus que le monde intensifié du souvenir »
On parle de rêve éveillé, d'imagination créatrice, et même, selon la formule d'André Breton, de « réalisme magique ». En 1957, dans son ouvrage l’Art Magique, André BRETON écrit au sujet de l’œuvre de Rousseau « On ne commencera à dominer le problème qu’à la faveur d’idées entrées en vigueur de nos jours et tendant à douer l’inconscient d’une réalité nouvelle. »
Henri Rousseau avait une approche toute spirite de son art. Sa médiumnité imprègnera ses toiles et il traduira ses perceptions dans ses œuvres où la réalité et le rêve gravitent dans le même univers.
Dans ce tableau testament ( la dernière toile de Rousseau) le rêve est symbolisé par la femme nue transportée par son rêve sur le divan ( celui de l’atelier du peintre). On perçoit le rapport complexe qui se tisse entre la réalité et la vision du peintre.
Les surréalistes parlent du magnétisme qui se dégage des toiles d’Henri.
Breton dira : « Je ne suis pas loin de croire que dans cette grande toile toute la poésie et, avec elle, toutes les gestations mystérieuses de notre temps sont incluses : aucune autre ne me garde, dans la fraîcheur inépuisable de sa découverte, le sentiment du sacré. »
Laissons à Guillaume Apollinaire le soin de lui rendre hommage par ces mots, gravés sur la pierre tombale du Douanier.
Nous te saluons
Gentil Rousseau tu nous entends
Delaunay sa femme Monsieur Queval et moi
Laisse passer nos bagages en franchise à la porte du ciel
Nous t’apporterons des pinceaux, des couleurs et des toiles
Afin que tes loisirs sacrés dans la lumière réelle
Tu les consacres à peindre comme tu tiras mon portrait
La face des étoiles
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Par Dona Rodrigue dans Charles Auguste Emile DURANT, dit CAROLUS-DURAN (1837-1917) le 24 Août 2012 à 14:46
Charles Auguste Emile DURANT, dit CAROLUS-DURAN (1837-1917)
Equestrian Portrait of Mademoiselle CroizettePortrait équestre de Mademoiselle Sophie Croizette en amazone 1873
Musée des Beaux Arts de Tourcoing.Ce qui est particulier dans cette peinture, pour ce peintre aux portraits mondains, c'est de présenter sur une même toile un portrait et un paysage. La scène se situe à Trouville.
Charles Émile Auguste Durand (ou Durant) dit Carolus-Duran
(4 juillet 1837 à Lille - 17 février 1917 à Paris)
est un artiste peintre français.
Parfois qualifié de « peintre mondain », il fut le portraitiste des femmes et enfants de la haute société de la Troisième République.
Cet artiste est l'archétype du portraitiste mondain et habile.
Il fut l'un des fondateurs de la Société nationale des beaux-arts;
il fut directeur de l'École française de Rome
Carolus-Duran, portrait of Marie Anne Carolus-Duran (1874)
Fils d'hôtelier, il apprend le dessin auprès du sculpteur
Augustin-Phidias Cadet de Beaupré à l'Académie de Lille,
puis étudie pendant deux ans la peinture auprès de François Souchon,
lui-même élève de David.
Il arrive à Paris en 1853 et prend alors le pseudonyme de Carolus-Duran.
Il suit les cours de l'Académie Suisse de 1859 à 1861.
Carolus-Duran -- French portrait painter/teacher
188Il est influencé au début de sa carrière par le réalisme de Gustave Courbet, qu'il rencontre vers cette époque, et se lie d'amitié
avec Édouard Manet, Henri Fantin-Latour, Félix Bracquemond
et Zacharie Astruc.
C'est aussi en 1859 qu'il expose pour la première fois au Salon.
Carolus-Duran: L’Homme endormi, 1861.
De 1862 à 1866, il voyage à Rome et
en Espagne grâce à une bourse d'étude de sa ville natale.
Son style en est transformé : il délaisse l'influence de Courbet pour celle de Diego Vélasquez, dont il sera avec Manet un des plus fervents admirateurs.
De retour en France, il expose encore
au Salon et reçoit pour la première fois une médaille d'or en 1866.
Pauline Croizette épouse Carolus-Duran, rencontré lors
d'une visite au musée du Louvre, le 30 janvier 1868.
Le peintre la représente dans sa célèbre toile La Dame au gant (1869)
(Paris, musée d'Orsay) ainsi que dans
son autoportrait Le Baiser (1868).
Il épouse Pauline Croizette, pastelliste et miniaturiste, dont il peint en 1869 un portrait qui reste un de ses chefs-d'œuvre, La Dame au gant.
Ils auront trois enfants, deux filles et un garçon.
Portrait de Georges FeydeauLeur aînée Marie-Anne épousera plus tard Georges Feydeau.
À partir de 1870, suite au succès de La Dame au gant,
il se consacre principalement aux portraits.
Son succès lui permet d'ouvrir un studio à Montparnasse,
où il enseigne la peinture selon Velasquez.
Il reçoit la légion d'honneur en 1872 et il est fait officier en 1878,
commandeur en 1889 et grand officier en 1900.
En 1889 à 1900, il est membre du jury de chaque Exposition universelle. Il participe en 1890 à la fondation de la Société nationale des beaux-arts.
Il est élu membre de l'Académie des Beaux-Arts en 1904.
Bien que n'ayant jamais eu le Prix de Rome et du fait de l'absence de candidat, il est nommé directeur de l'Académie de France à Rome en 1905, poste qu'il occupe jusqu'en 1913.
Carolus-Duran était un assidu de la station balnéaire de Saint Aygulf (Var)
où il possédait une villa (malheureusement détruite aujourd'hui)
et dans laquelle il aimait rassembler sa famille.
La station balnéaire possède deux toiles offertes par Carolus-Duran qui se trouvent dans la chapelle (intégrée à l'église de Notre-Dame de l'Assomption),
le Christ en croix (inachevée) et l'embaumement du Christ 1882.
Certains de ses tableaux sont d'ailleurs signés "Carolus-Duran Saint Aygulf".
De plus la station balnéaire a dédié une place et une plage au nom du Maître.
1869 " Femme aux gants "
(épouse de l'artiste et soeur de Sophie Croizette)(1869)
Musée d'Orsay, ParisMarie-Anne Feydeau née Carolus-Duran et ses enfants (1897)
The National Museum of Western Art, TokyoLe Baiser (1868)
Autoportrait de l'artiste et de sa femme en nouveaux mariés
Palais des Beaux-Arts, LilleÉtude pour Lilia (1887)
National Gallery of Art, WashingtonCharles DURANT, dit CAROLUS-DURAN (Lille 1837 - Paris 1917)
JEUNE FEMME DEBOUT FENANT UNE COUPE, PORTRAIT PRÉSUMÉ DE BERTHE MORISOT Huile sur toile, mention au dos : Berthe Morisot.
Madame Annie SCOTTEZ-DE-WAMBRECHIES,
Conservateur chargée des départements XVIIIe et XIXe siècles
au Palais des Beaux-Arts de Lille donne notre tableau à CAROLUS DURAN,
dans une lettre du 29 octobre dernier.
Carolus-Duran a tenu un atelier où John Singer Sargent
(peintre Américain dont j'ai déjà montrer quelques aquarelles)
fut son élève.
Celui-ci peint d'ailleurs son professeur en 1879.
Portrait de Carolus-Duran par Sargant....
(comme il est beau !)
1900 " les pommiers "
J'ai enfin trouvé un tableau qui montre
que tout en étant portraitiste,
il aimait aussi la nature.
Portrait de Mme NeytWikipedia
Emile-Auguste C. CAROLUS-DURAND (1838-1917)
Portrait de femme rousse, 1876 Huile sur toile, signée en haut à gauche et datée novembre 1876. 56 x 46 cm "Carolus-Duran aborde son modèle franchement, "à la Courbet" dans ses débuts, et toujours sobrement : il s'attache à transcrire l'individualité, l'essence du modèle, qu'un mouvement imperceptible de la tête et des mains accompagne toujours. [ ...]Par son attention scrupuleuse au modèle, le portrait se transforme souvent en témoignage d'affection".
(Source : Catalogue de l'exposition "Carolus-Duran",
Palais des Beaux- Arts de Lille et Musée des Augustins de Toulouse, 2003).
Maria Pia du Portugal 1880
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Pierre Jamet copyright/ Coll. Corinne Jamet Vierny
Madame Dina VIERNY, Modèle d'Aristide MAILLOL
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(colonne de gauche) le fond musical de ce blog sera supprimé
Dina Vierny a consacré sa vie à l’art.
Résumé : L’annonce de son décès le 21.01.09 par la formule « titre » (entendue et lue dans tous les médias ou presque ) « Dina Vierny, muse d’Aristide Maillol » est facile : la formule séduisante mais ce titre est abusif et réducteur. On ne résume pas ainsi 90 ans de vie consacrée à l’art même s’il s’agit d’une femme !Dina Vierny est un modèle , oui, mais pas le modèle passif de l’imaginaire masculin dominant. Dina Vierny est un modèle de volonté , d’engagement , de curiosité et d’intelligence :
un modèle de vie.
Dina découvre le monde de l’art en 1934 à l’âge de 14 ou 15 ans, un peu par hasard ( comme toujours), son physique de jeune fille intéresse le sculpteur Aristide Maillol alors âgé de 73 ans et connu, reconnu internationalement depuis une dizaine d’années
(1925 : exposition de l’ensemble des œuvres d’Aristide Maillol à la galerie Brummer - USA).
L’annonce de son décès le 21.01.09 par la formule « titre » (entendue et lue dans tous les médias ou presque ) « Dina Vierny, muse d’Aristide Maillol » est facile : la formule séduisante mais ce titre est abusif et réducteur. On ne résume pas ainsi 90 ans de vie consacrée à l’art même s’il s’agit d’une femme !
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Comment peut-on sans scrupule "étiqueter" la vie entière d’une personne sur ce qu’elle a fait entre 15 et 25 ans et balayer des mémoires les 70 années de vie suivantes ?
Aristide Maillol est mort en 1944. Dina Vierny avait 25 ans, elle fut son modèle pendant 10 ans seulement et l’extraordinaire talent qu’elle a déployé depuis 1944 dans le domaine de l’art mérite qu’elle soit reconnue autrement que « muse » ou « modèle » correspondant à l’image de femme passive, corps, inspiratrice peut être mais jamais active , selon les canons du machisme ambiant donc, décidément , on ne sort pas !
Pierre Jamet copyright/ Coll. Corinne Jamet Vierny
Dans la décennie 1940-50 ( donc après Maillol) Dina Vierny fréquente le groupe surréaliste et s’engage dans le groupe Octobre créé par Jacques Prévert.
Pendant la guerre Dina fait partie du Comité Frye et fait passer des antifascistes à la frontière espagnole.
Pierre Jamet copyright/ Coll. Corinne Jamet Vierny
En 1947, elle ouvre une galerie d’art dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés où elle présente les grands noms de l’art moderne.
Dina Vierny fait connaître l’œuvre de Poliakoff, des peintres du groupe COBRA, est passionnée par les peintres abstraits comme Kandinsky et défend les artistes non officiels de l’ancienne URSS
Dans les années 1960 Dina Vierny veut réhabiliter l’œuvre de Maillol , elle agit pour réunir diverses pièces éparpillées dans le monde, organise de grandes expositions au Japon et aux Etats unis.
En 1963, elle fait don à l’Etat français, sous le mandat du ministre de la Culture André Malraux, de tout l’œuvre monumental de Maillol. Ainsi, elle aménage le jardin des Tuileries en 1964 avec 18 sculptures, exauçant ainsi le désir de Maillol « Donnez moi un jardin, je le peuplerai de statues ».
Le Jardin des Tuileries devint le premier musée de sculptures à ciel ouvert de Paris
En 1995 elle crée (non sans difficultés) la fondation Dina Vierny – Musée Maillol, rue de Grenelle à Paris, rendant ainsi publiques l’œuvre du sculpteur, et de nombreuses collections d’art moderne et contemporain, qu’elle a réunies durant une vie.
(Détail de la collection privée de Madame Dina Vierny
Depuis lors, la Fondation Dina Vierny expose ses collections permanentes et propose également un rythme annuel d’expositions temporaires, qui portent un regard sur la création contemporaine ou sont des monographies de grands maîtres du XXe siècle.
(plus de détails : www.edicas.fr/ )
Dina Vierny est un modèle , oui, mais pas le modèle passif de l’imaginaire masculin dominant. Dina Vierny est un modèle de volonté , d’engagement , de curiosité et d’intelligence : un modèle de vie.
N.B. cette Dame a toujours été une grande Dame,
généreuse et humaine ( avis personnel ) Dona.
sources : http://www.zideesdemars.com/spip.php?article602
Olivier Lorquin dirige la Galerie Dina Vierny depuis 1982.
Il est également directeur de la Fondation Dina Vierny-Musée Maillol depuis 1995 qui présente trois expositions temporaires par an. Il a, entre autres, officié pour les expositions monographiques de sculpteurs à la Fondation Dina Vierny-Musée Maillol .
Le musée Maillol
Le musée Maillol, fondation Dina Vierny, rassemble les plus belles sculptures de l'artiste mais consacre aussi plusieurs salles à sa peinture, moins connue et pourtant remarquable.Elève d'Antoine Bourdelle, Aristide Maillol (1861-1944) est passé à la postérité pour ses bronzes, femmes callipyges au visage tranquille. Admirateur de Rodin et de Puvis de Chavanne, son répertoire se limita presque entièrement au corps féminin dans un style privilégiant les corps robustes et épanouis, les volumes ronds et lisses.L’histoire du musée Maillol est celle de l’engagement de toute une vie. Dina Vierny est âgée de quinze lorsqu’elle rencontre Aristide Maillol pour la première fois, en 1934. M. Dondel, l'un des architectes du musée d'art moderne, confie un jour au sculpteur qu'il connaît une jeune fille ressemblant étrangement à son œuvre.
Maillol souhaite le rencontrer, et l’artiste à sa maturité trouve en elle le modèle idéal. Les dix années de leur collaboration, jusqu'à la mort du sculpteur, sont particulièrement fertiles. Dina pose pour ses amis Bonnard et Matisse, et ce dernier l’aidera même à monter sa propre galerie d’art en 1947.
En 1964 elle fait don à l’Etat de 18 sculptures de Maillol qui sont installées dans le jardin des Tuileries, et décide de créer sa propre fondation pour faire connaître son œuvre.
Elle y consacre les trente années suivantes, infatigable collectionneuse, aménageant un hôtel particulier du 7e arrondissement de Paris pour installer l’œuvre de Maillol et une impressionnante collection d’artistes du XXe siècle.
Le grand nu jaune - 1943Sont représentés bien sûr les artistes amis de Maillol : Gauguin, les Nabis Maurice Denis et Bonnard, Matisse et Renoir, Dufy...
Le fonds permanent fait aussi la part belle à l’avant-garde russe et aux primitifs modernes (Camille Bombois, Séraphine de Senlis…) rarement mis à l’honneur dans les musées. Les expositions temporaires sont consacrées à l’art des XXe et XXIe siècles.Source texte Urban Trip
Musée Maillol, 59-61 rue de Grenelle, 75007 Paris.
Tous les jours sauf le mardi de 10h30 à 19h, le vendredi jusqu’à 21h30.
Sitesources
http://www.paperblog.fr/3192878/le-musee-maillol/
PHOTOGRAPHIES
de
Pierre Jamet copyright/ Coll. Corinne Jamet Vierny
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Le Jardin du carrousel - Paris 1e
les statues de Maillol
Le jardin du Carrousel prolonge les jardin des Tuileries vers le Louvre dont deux ailes du bâtiment l'encadre.
Il comporte 18 statues de d'Aristide Maillol (1861-1944) , installées à l'initiative d'André Malraux en 1965.
statues de jardins
douleur douleur Aristide Maillol a 44 ans. Le plâtre de grande taille qu’il expose au salon d’automne de 1905 représente un nu féminin aux formes simples et robustes. La composition est géométrique, presque architecturale. La statue s’appelle tout simplement « Femme ». Son titre changera ensuite par deux fois, devenant tout d’abord « La pensée », puis « La Méditerranée ». Le succès – publique, critique et commercial – est immédiat. Rodin, alors au sommet de sa gloire, s’enthousiasme :
« Quelle sûreté dans le goût ! Quelle intelligence de la vie dans le simple ! [...] Ce qu'il y a d'admirable en Maillol, ce qu'il y a, pourrais-je dire, d'éternel, c'est la pureté, la clarté, la limpidité de son métier et de sa pensée ».
Cette œuvre ouvre la voie d’un classissisme d'avant-garde, qui marque une rupture à la fois avec l’académisme et avec le style rodinien. Elle influencera deux générations de sculpteurs, y compris les plus proches collaborateurs de Rodin. •www.verstichel.org
Posté par Alain Verstichel à 22:49 -
http://alainverstichel.canalblog.com/archives/2011/04/30/21021585.html
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Cennino Cennini
Cennino Cennini ou Cennino d'Andrea di Cennini ou Cennino de Colle (Colle di Val d'Elsa v. 1370 - Florence, v. 1440), est un peintre toscan du gothique tardif qui a été l'élève à Florence d'Agnolo Gaddi.
Biographie
Œuvres
Bien que l'attribution de ses peintures ne soit pas certifiée, on lui concède néanmoins :
- Vie de saint Étienne, cycle de fresques du couvent San Lucchese près de Poggibonsi,
- La Naissance de la Vierge, de l’église des Capucins de Colle di Val d'Elsa, conservée à la pinacothèque nationale, Sienne,
- La Vierge à l’Enfant, collection Hyland à Greenwich (Connecticut),
- La Vierge à l’Enfant, collection Algranti à Milan.
Le Livre de l'art
Outre ses productions picturales, Cennini a écrit un ouvrage[1], Il libro dell'arte (Le Livre de l'art), considéré comme un véritable traité de l'art de la Renaissance, marquant le passage de l'art du Moyen Âge à celui de la Renaissance. Il contient toutes sortes de conseils tant sur les techniques de peinture, sur les couleurs, les pinceaux, les fresques. Il y reconnait l'apport de Giotto di Bondone ayant rendu latin l'art byzantin.
Ce livre fut traduit pour la première fois en français en 1858 par le peintre Victor Mottez.
sources : http://lartdesmets.e-monsite.com/rubrique,cennino-cennini,367052.html
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Barthélemy d'Eyck
Partie centrale du Triptyque de l'Annonciation,
œuvre attribuée par une partie de la critique à Barthélemy d'Eyck,
église de la Madeleine, Aix-en-Provence, 1443-1444.Barthélemy d'Eyck est un artiste-peintre né à Liège. Il fait partie de l'école française.
Il est mentionné à Aix-en-Provence en 1444, puis au service du roi René d'Anjou de 1447 à 1470.
Il serait le Maître de l'Annonciation d'Aix, ou Maître d'Aix, auteur du célèbre Triptyque de l'Annonciation dont la partie centrale est conservée dans l'église de la Madeleine à Aix-en-Provence.
On l'assimile aussi au Maître du Cœur d'amour épris (ou Maître du Cœur, ou encore Maître du Roi René), auteur des miniatures du Livre du Cœur d'Amour épris (ouvrage rédigé par le roi René), chef-d'œuvre de la peinture du XVe siècle.
Il est enfin cité comme pouvant être le Maître du Portrait de 1456 ou Maître de 1456.
sources :
http://lartdesmets.e-monsite.com/rubrique,barthelemy-d-eyck,367055.html
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